7% des élèves aiment l'école.

Répondre
Partager Rechercher
Le BAC est utile, notamment lors de concours pour accéder à certain emploie ou grade.

Moi j'ai aimé l'école, mais ce sont des raisons familiales, uniquement parce que je n'entendais pas mes parents gueuler derrière, et aussi parce que j'avais mes copains à l'école .. ensuite c'était plutôt les filles
Citation :
Publié par Code of Vulgar[ISM]
Barbe a totalement raison. D'une part parce que bon nombres de personnes ici mentent (après tout, qui sur JOL avoue avoir eu des difficultés dans sa scolarité ? Personne bien sûr, c'est tellement facile...) et d'autre part parce que statistiquement parlant, vous n'êtes rien.
Honnêtement, le bac, j'ai jamais stressé ma mère s'en chargeait pour moi, donc c'était nickel
De même, j'ai toujours été une quiche finie en maths, et en terminale j'avais 14 de moyenne en philo. Pourtant, je me suis bananée en philo au bac, et j'ai eu plus que la moyenne en maths... comme quoi...
Par contre, je l'avoue je fais partie de l'ancienne génération (ayant eu mon bac en 94, l'année d'après il y a eu la réforme). J'avais nettement moins d'heures de cours, c'est vrai (surtout que je n'avais aucune option, la seule qui me plaisait - physique- n'était pas dispo... je crois que je cumulais 27 heures de cours par semaine, soit pas grand-chose à côté de potes qui étaient en 2nde ou en 1ère).
Contrairement à ce que vous affirmez, je pense qu'il est sain qu'un élève qui n'a pas le niveau redouble. Ça le fait chier? Et alors? S'il n'a pas le niveau pour comprendre les bases de ce qu'il aurait dû apprendre l'année suivante, autant qu'il recommence, et qu'il bosse cette fois. Tous ceux que je connaissais qui ont redoublé pensaient de même, je le précise. Ça les faisait chier de redoubler, mais ils pensaient qu'à terme, c'était mieux pour eux... après évidement, ça dépend aussi si on est la tête de turc d'un prof ou pas. Mais en général une matière ne suffit pas à plomber un élève (sauf par exemple maths pour S).
Voire l'école comme un lieu où on s'emmerde principalement, je trouve ça un peu réducteur. C'est un lieu socialisant, où il est important d'aller.
Maintenant, peut-être que pour vous les exemples des pays nordiques sont mieux... personnellement, je pense que le système que j'avais pour passer le bac était meilleur (moins d'heures de cours), mais aussi plus difficile (les coeffs étaient beaucoup plus équilibrés).
Il faut arrêter de déconner avec cette histoire que seuls les riches peuvent réussir parce que c'est trop dur et qu'ils sont les seuls à pouvoir se payer des cours particuliers.
L'école jusqu'au bac est facile et ceux qui n'y arrivent pas, ce n'est pas parce qu'ils sont surchargés de travail sans aide, c'est parce que c'est des glandeurs...c'est tout.
J'aimais tellement l'école que j'ai pris 3 de retard en cours de route

Maintenant le boulot, c'est beaucoup moins marrant. Par contre y a la paye a la fin du mois

Faut arreter de rejeter systematiquement la faute sur le systeme : il ne sera jamais parfait.

Quoi qu'on fasse on ne sera jamais sur un meme pied d'égalité, ne serait ce que parce que certains ont un esprit plus logique, plus littéraire ou plus apte à l'analyse, etc.

Ce qui est clair, c'est que les ecoliers/lycéens manquent d'informations sur l'après bac, que ce soit sur le monde universitaire ou sur le monde du travail, c'est d'ailleurs pour cela que bon nombre n'ont pas dfe projets d'avenir bien precis.

Le bac en soit, c'est une validation de connaissances nécessaires à la poursuite des études, et non une formation au travail : c'est pour cela qu'a lui seul il ne peut deboucher sur un travail (sauf peut etre dans la police).
Ben le phénomène de reproduction social est constaté par les bons vieux tableaux PCS (professions et catégories socio-professionnelles) Enfant/parent
En gros c'est des stats INSEE où on met en rapport le boulot de ton père et ton boulot. Chaque job rentre dans une catégorie socio-professionnelle qu'on peut simplifier à l'époque des CSP par Cadre, Cadre moyen, Employé, Ouvrier, Inactif (et j'en oublie une il me semble qu'il y en a 6) et c'est ces statistiques qui font dire que l'école reproduit les classes sociales. C'est un fait, un fait sociologique qui n'a donc de valeur que d'un point de vue global mais un fait quand même.
Attention à bien faire la différence entre bonne note à l'école et catégorie socio-professionnelle c'est pas du tout pareil
L'école est généralement opposé a divertissement, quoi de plus barbant que poser son cul sur une chaise et d'entendre parler une vieu grincheux qui rabat depuis 30 ans la même chose... J'ai exagéré les trait mais c'est a peu prés sa... Tout le monde préfèrerai rester chez soit a jouer ou voir des amis plutôt que de se lever tot le matin et parfois être la t^te de turc des autres élèves


Le problème vient du fait de la généralisation des matières on ne peut pas être intéessé par tout. Un exemple : un élève AIMANT les maths se fera totalement chier en cours de francais et d'hist géo, dans un sens général il n'aimera pas l'école qui l'oblige a apprendre des choses dont il n'a que faire.

Jusqu'à la 3e c le sentiment que j'ai eue.

Aprés le BAC les spécialisations existent et tu peut enfin te débarrasser des matières que tu n'aime pas.
Citation :
Publié par Corto
Ben le phénomène de reproduction social est constaté par les bons vieux tableaux PCS (professions et catégories socio-professionnelles) Enfant/parent
En gros c'est des stats INSEE où on met en rapport le boulot de ton père et ton boulot. Chaque job rentre dans une catégorie socio-professionnelle qu'on peut simplifier à l'époque des CSP par Cadre, Cadre moyen, Employé, Ouvrier, Inactif (et j'en oublie une il me semble qu'il y en a 6) et c'est ces statistiques qui font dire que l'école reproduit les classes sociales.
Ah, j'ai mal compris, désolée ! Je pensais (je ne sais pas pourquoi ) que tu disais que les élèves reproduisaient les groupes sociaux de leurs parents à l'école.
Le niveau social n'a pas non plus a voir avec la facilité ou non des etudes...

Dans mon village, ou les gens sont aisés, y a au moins 30% des gamins qui sont incapables d'aller jusqu'au bac, et les parents ont beau payer tout ce qu'ils veulent comme cours particuliers, ca change pas grand chose.

A l'inverse, j'ai un ami issu d'une famille de 5 garcons dont les parents sont producteurs laitiers et qu iont dit a leurs 5 fils : si vous voulez faire des études démerdez vous, nous on a pas d'argent pour ça. Ben 2 sont aujourd'hui ingénieurs, 1 est banquier, 1 plombier et le dernier musicien, et ils s'en sortent tous très bien.
Oui tout le monde connaît des exemple d'ascension sociale mais ce que révèlent les chiffres c'est qu'en majorité le fils d'ouvrier est ouvrier. c'est tout.
Citation :
Publié par Corto
Oui tout le monde connaît des exemple d'ascension sociale mais ce que révèlent les chiffres c'est qu'en majorité le fils d'ouvrier est ouvrier. c'est tout.
En France, un fils d'ouvrier qui veut avoir son bac+5 l'aura à condition d'un minimum de volonté et de travail. Le fait que la majorité des fils d'ouvriers ne visent pas le bac+5 n'est pas le fait de l'école donc mais simplement de leur famille et de leur volonté.
Ce n'est donc pas un argument possible pour juger de la qualité de l'enseignement en France.

Atteindre le niveau de son père est pour beaucoup une frontière inconsciente à passer (pour devenir un adulte ?).
Fastoche ouais.
Il y a un détail que vous oubliez cependant. Les conditions dans lequel l'enfant peut travailler correctement. Si sa famille est en situation délicate, il va forcément le ressentir, et toute sa bonne volonté ne suffira peut-être pas pour échapper à l'ambiance désastreuse dans laquelle il vit. L'environnement familial peut être un facteur délétère, et il n'y a pas besoin de preuves pour comprendre qu'il est autrement plus facile de travailler dans de bonnes conditions dans un foyer "équilibré".
Evidemment vous pourrez me répliquer qu'il n'y a pas que dans les familles "modestes" et "pauvres" qu'on a des problèmes de cet acabit, mais les statistiques (auxquels je ne fais pas particulièrement confiance cependant) pourraient éventuellement vous persuader du contraire.
Citation :
Publié par Ariendell
Ah, j'ai mal compris, désolée ! Je pensais (je ne sais pas pourquoi ) que tu disais que les élèves reproduisaient les groupes sociaux de leurs parents à l'école.
Il y a le fait que dans la vie active, les enfants ont tendance a avoir à peu près la même CSP que leurs parents, mais il y aussi le fait que dans l'école les disparités sociales se retrouvent en terme de réussite scolaire (avec une exception notable pour les enfants de professeurs). La reproduction au sein de l'école d'une société en miniature joue probablement un rôle. Quant à savoir lequel et en quelle proportion, c'est une bonne question

J'aimerais juste jeter deux trois idées comme ça, qui me sont venues en lisant le thread :

- L'école est un reflet de la société. Franchement je la trouve tout à fait en phase avec la société actuelle dans sa structure. Les contenus enseignés sont peut être à discuter (notamment pour ce qui est de la transition vers le monde du travail), mais l'école est tout aussi cruelle que notre société. La compétition n'est pas un vain mot, il n'est pas rare de voir des classements de classe en primaire. Est-ce le rôle de l'école d'être un si fidèle reflet de ce que les adultes vivent ?

- Sur les contenus. On prône souvent ici et là un certain pragmatisme dans les études. Cela pourrait être une bonne chose, mais j'aimerais ajouter un point qui me tient à coeur. Après quelques années on s'aperçoit que ce n'est pas l'enseignement pratique qui ajoute une plus value, un bénéfice. Celui là devient rapidement caduque. Ce qui à tendance à ne pas se dévaluer et au contraire être valorisé, c'est l'enseignement théorique et l'enseignement culturel.
Je ne veux pas dire qu'il ne faudrait enseigner que cela, bien au contraire, mais c'est un point que je préfère dire, cela me semble souvent oublié.

- L'école et la vie active. J'aimerais qu'on arrête de voir l'école comme une boîte étanche et dans l'espace et dans le temps. On ne pourra jamais avoir une société qui puisse avoir suffisamment de souplesse et de créativité si on fixe notre société sur des critères de réussite à une période donnée de sa vie. C'est idiot. Etre déterminé dans sa vie professionnelle pour toute sa vie est sclérosant. J'aimerais que l'on se dise que l'apprentissage se fait tout au long de la vie, et que la formation continue ne soit plus un vain mot, une opportunité rare. Cela devrait être un parcours permanent de chacun soutenu par la société et pour son plus grand bénéfice.

Voila, c'était deux trois trucs que je voulais dire à propos de l'école. Que les enfants et les adolescents souffrent dans une école qui ressemble à la société dans laquelle elle est ne m'étonne pas trop en fait. Et je crains que ce ne soit pas une réforme qui changera cela puisque c'est un mouvement de fond. Mais on peut toujours avoir des aménagements et répéter certains principes qui sont évidents mais que l'on oublie facilement.
Oula on dérive pas mal du sujet initial.
Le niveau d'étude n'est pas forcément lié au poste occupé ultérieurement dans la vie active. De plus, ce n'est pas fonction de la qualité de l'enseignement, de très nombreuses personnes de niveaux modestes arrivent à des BAC+2 à BAC+5 et travaillent ensuite à des Niveau BAC ou inférieur.

Je suis d'accord avec Corto, les raisons à ce cela sont nombreuses et complexes, mais on ne peut pas considérer la qualité du système éducatif ou le niveau d'études atteints comme lié au poste occupé par la suite.

Un fils d'ouvrier, acceptera plus facilement un emploi d'ouvrier pour bouffer car il ne pourra pas se permettre de galérer avant de trouver un emploi à son niveau de qualification. Il ne possède pas les réseaux relationnels non plus pour trouver rapidement. Et il est très dur de changer par la suite.
La volonté des parents joue enormement dans ce cas la
La volonté de pousser leurs enfants

Combien de parents immigres ont poussé leurs enfants a faires des études et a les reussir

tout ceux que la société bien pensante a nommés (Rital, Polak, Portos... (je presente mes excuses pour ces termes mais ils sont d'une epoque ou c'etais la norme)

Ensuite les capacites de chacun ne sont pas les memes. On souhaites tous etre un Charpak ou un Zidane (nom pas choisit au Hasard)
Chaque systeme scolaire presente des avantages et des inconvenients. le Systeme Allemand, norvegien, americain egalement. On peut aussi leur preferer le systeme bresilien, philippin ou nigerian au choix

En effet # par défaut les conditions sociales sont un elements dont il faut tenir compte, dans la reussite scolaire.

Mais le debat initial concernant le fait d'etre stressé par la competition scolaire me fait penser que nous sommes surprotegés
Citation :
Publié par # par défaut
Il y a un détail que vous oubliez cependant. Les conditions dans lequel l'enfant peut travailler correctement. Si sa famille est en situation délicate, il va forcément le ressentir, et toute sa bonne volonté ne suffira peut-être pas pour échapper à l'ambiance désastreuse dans laquelle il vit. L'environnement familial peut être un facteur délétère, et il n'y a pas besoin de preuves pour comprendre qu'il est autrement plus facile de travailler dans de bonnes conditions dans un foyer "équilibré".
Evidemment vous pourrez me répliquer qu'il n'y a pas que dans les familles "modestes" et "pauvres" qu'on a des problèmes de cet acabit, mais les statistiques (auxquels je ne fais pas particulièrement confiance cependant) pourraient éventuellement vous persuader du contraire.
Les misérables c'est un peu dépassé. Il existe dans toutes les villes des associations d'accompagnement scolaire, de l'aide au devoir, des bénévoles qui aident les enfants en difficulté, nombre d'associations, de centres sociaux, souvent organisés en réseaux qui sont financés pour cela (par le DSU) et en plus qui travaillent en collaboration avec les académies et les collèges / écoles concernées. Le service est gratuit ou dérisoire, destiné aux enfants en difficultés et repérés par les enseignants. (Pour plus de détails sur les réseaux, et quelques structures, me mp)
je me foutais un peu des notes je pensai qu'a m'amuser, et, dans le collège ou j'etais dans le sud, jetait pas le seul a penser comme ça lol ^^

donc ces années ont vraiment été que du bonheur pour ma part.

après, effectivement, quand y a moin de monde pour s'amuser, des mec qui ose pas respirer en court, bas la oui c'est l'emmerde. et ce fut mes dernière année dans un collège vers Lyon, l'enfer, la merde, bref je prefère oublier.

après, être un bon élève, bosser et avoir des bonne note, je pense que c'est un choix, et que se qui y arrive doivent en être assez content, perso j'ai pas connu ça


quoi 3615 mylife ?
Citation :
Publié par Corde
En France, un fils d'ouvrier qui veut avoir son bac+5 l'aura à condition d'un minimum de volonté et de travail. Le fait que la majorité des fils d'ouvriers ne visent pas le bac+5 n'est pas le fait de l'école donc mais simplement de leur famille et de leur volonté.
Moui, en parlant de "volonté", tu dis en creux que ce qui n'y arrivent pas n'en ont pas. Finalement, c'est bien pratique ce genre de réflexion, y a pas de problème c'est eux le problème.

Bon sérieusement, pour avoir enseigné à la fois dans des zones difficiles et des zones aisées, je peux te dire que ce n'est pas la volonté qui manque à certains, mais très souvent les tenants et aboutissants culturels. Après le mécanisme de valorisation/dévalorisation permet de fixer tout ça et la démotivation achève le plâtrage du moule de la reproduction. Suffit de laisser sécher quelques années jusqu'à 16 ans, et le tour est joué.

Il faut voir les choses en face : pour certains élèves issus des couches de la société les plus défavorisées, réussir à l'école veut dire qu'ils ont une volonté et une faculté d'adaptation que bien de leurs camarades plus aisés et qui réussissent aussi bien ne pourront jamais espérer avoir.

Citation :
Publié par Corde
Ce n'est donc pas un argument possible pour juger de la qualité de l'enseignement en France.
Si.
Citation :
Publié par Botold
Comme quoi le bourrage de crane des professeurs est efficace hein ?

Je suis en licence et j'ai le bac... Validation des acquis vous connaissez ? Et bien non ... On vous bourre tellement le crane à vous faire croire que le BAC est un obligatoire pour réussir que vous ne cherchez pas ailleurs pour avancer...
Oui validation des acquis c'est connu et c'est pas la méthode la plus simple pour poursuivre des études supérieures, tout le reste révèle d'une étroitesse d'esprit hein ?
Citation :
Publié par JorianMenelrana
Les misérables c'est un peu dépassé. Il existe dans toutes les villes des associations d'accompagnement scolaire, de l'aide au devoir, des bénévoles qui aident les enfants en difficulté, nombre d'associations, de centres sociaux, souvent organisés en réseaux qui sont financés pour cela (par le DSU) et en plus qui travaillent en collaboration avec les académies et les collèges / écoles concernées. Le service est gratuit ou dérisoire, destiné aux enfants en difficultés et repérés par les enseignants. (Pour plus de détails sur les réseaux, et quelques structures, me mp)
Si vous avez des sources, peut-être que ça pourra intéresser quelques personnes ici. N'hésitez pas et partagez-les, c'est peut-être HS mais c'est utile.
Ceci dit j'ai des doutes sur la petite phrase qui commence votre paragraphe, allez en discuter avec mes amis instituteurs/trice ou orthophonistes... il y a des parents qui refusent que leurs enfants soient aidés. Il y a des parents qui refusent de voir que leurs enfants ont des difficultés à cause d'eux. Il y a des parents qui refusent totalement une prise en charge psychiatrique s'il y a lieu d'être.
Citation :
Publié par JorianMenelrana
Les misérables c'est un peu dépassé. Il existe dans toutes les villes des associations d'accompagnement scolaire, de l'aide au devoir, des bénévoles qui aident les enfants en difficulté, nombre d'associations, de centres sociaux, souvent organisés en réseaux qui sont financés pour cela (par le DSU) et en plus qui travaillent en collaboration avec les académies et les collèges / écoles concernées. Le service est gratuit ou dérisoire, destiné aux enfants en difficultés et repérés par les enseignants. (Pour plus de détails sur les réseaux, et quelques structures, me mp)
C'est vrai qu'il y a des associations comme cela. Mais bon, tu auras beau faire ce que tu veux, quand la culture dont est issue l'enseignement n'est pas celle que tu as à la maison (je ne parle pas seulement d'immigration, je parle de culture au sens social du terme), t'auras beau faire, c'est toujours plus difficile.
Citation :
Publié par Ashraaf
Mais le debat initial concernant le fait d'etre stressé par la competition scolaire me fait penser que nous sommes surprotegés
Oui ? Tu pourrais développer, cela semble intéressant (vraiment, c'est pas ironique de ma part).

Tu veux dire que nous avons tellement tendance à être protégés dans nos vies que nos enfants ne sont même plus à même de gérer la compétition scolaire ?
Source du DSU et des financements qu'ils attribuent aux associations d'accompagnement scolaire et d'aide au devoir ?

Les listes des actions des CLSH, CS sont disponibles également dans ta mairie
Journal officiel de ta mairie.

Il existe plusieurs centaines d'associations dans toutes les villes

Réseau AFEV http://www.afev.org

La ligue de l'enseignement : http://www.laligue.org/laligue/index.html

Education populaire : http://www.educ-pop.org/

Sans parler des associations destinées à faciliter l'insertion des primo arrivants ou les organismes d'alphabétisation.

@ Elfin, je ne dis pas que c'est facile, mais les dispositifs existent, sont nombreux, il y a d'ailleurs des budgets considérables utilisés pour cela (voir les comptes de vos mairies pour les sceptiques) et c'est tant mieux. Mais j'avoue être irrité de voir que les gens se plaignent toujours qu'on ne fait pas assez pour eux alors qu'ils ne s'informent pas, qu'ils ne sont pas curieux, et qu'ils ne voient la chance immense qu'ils ont d'accès possible à l'éducation en france à comparaison des autres pays. L'attentisme, la passavité est énorme, mais surtout le manque flagrant de curiosité.

PS : pour ce qui est du secteur social, de la lutte contre les discriminations, l'éducation populaire, l'insertion, la formation c'est mon quotidien.
Citation :
Publié par # par défaut
Il y a un détail que vous oubliez cependant. Les conditions dans lequel l'enfant peut travailler correctement. Si sa famille est en situation délicate, il va forcément le ressentir, et toute sa bonne volonté ne suffira peut-être pas pour échapper à l'ambiance désastreuse dans laquelle il vit. L'environnement familial peut être un facteur délétère, et il n'y a pas besoin de preuves pour comprendre qu'il est autrement plus facile de travailler dans de bonnes conditions dans un foyer "équilibré".
Evidemment vous pourrez me répliquer qu'il n'y a pas que dans les familles "modestes" et "pauvres" qu'on a des problèmes de cet acabit, mais les statistiques (auxquels je ne fais pas particulièrement confiance cependant) pourraient éventuellement vous persuader du contraire.
Sans oublier l'accès à la connaissance. A savoir, avoir accès à des livres et/ou ... à des personnes ayant une certaine culture et une certaine expérience de la vie professionnelle et donc des infos très importantes sur les différents cursus (il y a des choses que les documents ne transcriront sans doute jamais). Rappelez vous le nombre de fils de profs que vous avez croisés et leurs résultats à l'école ainsi que leur orientation et les infos qu'ils détenaient là-dessus. Ce fut assez parlant dans une certaine période de ma vie ... surtout quand j'ai vu un fils de prof faire en guise de devoir de vacance à la fin de la 1ere des exercices du bac C (et je ne cite qu'un exemple).
Je n'oublie pas par la suite les différents réseau dont on dispose pour que la fin des études rime avec embauche.
Cependant l'école n'est pas là pour pallier à tous les défauts de notre société, entre autres les profs ne sont pas censés être des assistantes sociales. J'ose également affirmer que je n'ai pas rencontré d'autres endroits où le mérite est le plus en rapport avec les résultats indépendamment de la capacité à lécher les c*... à la différence de certaines structures dont certaines sont censées être des pôles d'excellence.

Pour ce qui est de la compétition, je l'ai toujours acceptée à partir du moment où les règles étaient explicites et rigoureusement respectées par tout le monde. Je la refuse à partir du moment où ces règles sont implicites, demandent à être dans le sérail pour bien les maîtriser ou font intervenir un facteur humain (j'espère que je n'aurai pas à préciser de quoi je parle). En clair je hais le piston, et en cela je me considère comme un pur produit de l'Education Nationale... hélas un poil inadapté à notre société.
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés