L'énigme des Oreilles vertes.

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Bonsoir tout le monde


J'viens vous poser une énigme que je n'arrive pas à résoudre.
Si vous trouvez la solution, mettez la en spoiler siouplait, je suis en train d'y réfléchir en ce moment même...et je compte bien trouver



Des moines sont cloitrés dans un monastère. Un jour un certain nombre de moines (au moins 1) attrape la maladie des oreilles vertes. Cette maladie n'est pas mortelle mais il faut la soigner.

Or les moines n'ont absolument pas le droit de communiquer entre eux par quelque moyen que ce soit. Il n'y a aucun moyen de se voir dans ce monastère. Le seul moment de la journée où les moines se croisent est le repas pris autour d'une table ronde.

Une consigne est donnée à tous les moines qui ont les oreilles vertes de quitter le monastère pour être soignés chez le médecin du village.

Question: Si vous êtes un de ces moines, comment faire pour savoir si vous avez les oreilles vertes? La réponse est purement logique!



Perso, je ne vois qu'un seul cas où je peux savoir si j'ai les oreilles vertes: si je ne vois aucun moine avec des oreilles vertes...mais sinon...je ne vois pas, snif
Lien direct vers le message - Vieux 03/03/2005, 22h31
Je dirais ca aussi si il voit personne avec les oreilles vertes c'est lui

J'avais déjà vu cet énigme ou entendu mais je ne sais plus du tout la réponse
Lien direct vers le message - Vieux 03/03/2005, 22h38
Citation :
Publié par Ciseaux
Au hasard:
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se regarder dans un miroir?
Citation :
Publié par Reveuse Mithror
[...]Il n'y a aucun moyen de se voir dans ce monastère.[...]
Bah non.
Lien direct vers le message - Vieux 03/03/2005, 22h48
Arrow
Citation :
Publié par Reveuse Mithror
Des moines sont cloitrés dans un monastère. Un jour un certain nombre de moines (au moins 1) attrape la maladie des oreilles vertes. Cette maladie n'est pas mortelle mais il faut la soigner.

Or les moines n'ont absolument pas le droit de communiquer entre eux par quelque moyen que ce soit. Il n'y a aucun moyen de se voir dans ce monastère. Le seul moment de la journée où les moines se croisent est le repas pris autour d'une table ronde.

Une consigne est donnée à tous les moines qui ont les oreilles vertes de quitter le monastère pour être soignés chez le médecin du village.
Comme ils n'ont pas le droit de communiquer entre eux, la consigne vient forcément de l'extérieur
Lien direct vers le message - Vieux 03/03/2005, 22h49
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et un verre/flaque d'eau ? Sinon il reste la possibilité de donner pour consigne que le moine qui ne voit personne avoir des oreilles vertes aille au village (puisque c'est forcément lui)
Lien direct vers le message - Vieux 03/03/2005, 22h55
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Admettons qu'il n'y ait qu'un moine. Le premier jour, il constate qu'aucun des autre n'est atteint, il sait qu'il est le seul atteint, il quitte le monastere, et tout le monde sait qu'il etait le seul.

Admettons qu'il soit deux. Le premier jour, les moines atteint voit chacun un moine avec les oreilles vertes. Le deuxième jour, ce qui ne voient qu'un autre malade savent qu'il y a 2 malades (vu que personne n'est parti le premier jour) et quitte donc le monastere.

Et ainsi de suite.
Lien direct vers le message - Vieux 03/03/2005, 22h55
Harermuir a plutôt bien résumé.
Il existe une version identique mais plus compréhensible puisqu'elle rajoute une base de temps, absente dans ton problème, mais qu'Harermuir a rajouté.

Citation :
Le calife de Bagdad convoqua un jour tous les hommes mariés de sa cité.
On suppose que la monogamie était la règle.

Le calife leur tint ces propos :
"Afin de lutter contre l'adultère, je demande à chacun d'entre vous, s'il s'aperçoit qu'il est trompé, de tuer sa femme le soir même à minuit."
"De plus, je peux vous dire qu'au moins deux femmes sont infidèles à leur mari."

Evidemment, les habitants de Badgad sont très obéissants à l'égard de leur commandeur des croyants, et appliquent à la lettre tous les ordres donnés.
Cependant, comme il est d'ailleurs toujours d'usage, les cocus sont les seuls à ignorer l'infidélité de leur femme.
Chaque mari sait quelles sont les femmes infidèles des autres maris, mais ignore si sa propre femme l'est ou non.
Par contre, on suppose que les habitants de Bagdad ont une grande intelligence logique, et qu'ils sont donc tout à fait capable de tirer des conclusions sur leur propre situation à partir du comportement des autres.

Rien ne se passe pendant 12 jours.
Mais le treizième jour, à minuit, tous les maris cocus exécutent leurs femmes.
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Chacun sait qu'il y a au moins deux femmes infidèles à Bagdad.
Supposons qu'il y ait eu exactement deux femmes infidèles.
Chaque mari cocu ne connaitrait qu'une seule femme infidèle chez les autres.
Il en déduirait donc immédiatement que la deuxième femme infidèle est nécessairement la sienne.
Il la tuerait alors le soir même.

Si rien ne se passe le premier soir, cela signifie qu'il y a au moins trois femmes infidèles à Bagad, ce que tous les maris déduisent le lendemain.
Mais alors, quiconque ne connaîtrait que deux maris cocus en concluerait qu'il l'est lui aussi, et tuerait sa femme le soir même.

Si rien ne se passe le deuxième soir, c'est qu'il y a alors au moins quatre femmes infidèles.
...

On peut ainsi continuer: si rien ne se passe le nième soir, cela signifie qu'il y a au moins n+2 femmes indifèles.
Mais si des exécutions ont lieu le nièmesoir, alors, c'est qu'il y avait n+1 cocus.

Les meurtres ayant lieu le 13èmesoir, on en déduit que Bagdad comptait 14 maris trompés.
Lien direct vers le message - Vieux 03/03/2005, 23h11
Citation :
Publié par Reveuse Mithror

Une consigne est donnée à tous les moines qui ont les oreilles vertes de quitter le monastère pour être soignés chez le médecin du village.

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Si on s'en tient au sens stricte de cette phrase, uniquement les moines qui ont les oreilles vertes sont priés de quiter le monastère.

Donc, le ou les moine(s) ayant les oreilles vertes sont d'office informés de leur état.
Lien direct vers le message - Vieux 04/03/2005, 02h09
Citation :
Publié par Vilya
Harermuir a plutôt bien résumé.
Il existe une version identique mais plus compréhensible puisqu'elle rajoute une base de temps, absente dans ton problème, mais qu'Harermuir a rajouté.



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Chacun sait qu'il y a au moins deux femmes infidèles à Bagdad.
Supposons qu'il y ait eu exactement deux femmes infidèles.
Chaque mari cocu ne connaitrait qu'une seule femme infidèle chez les autres.
Il en déduirait donc immédiatement que la deuxième femme infidèle est nécessairement la sienne.
Il la tuerait alors le soir même.

Si rien ne se passe le premier soir, cela signifie qu'il y a au moins trois femmes infidèles à Bagad, ce que tous les maris déduisent le lendemain.
Mais alors, quiconque ne connaîtrait que deux maris cocus en concluerait qu'il l'est lui aussi, et tuerait sa femme le soir même.

Si rien ne se passe le deuxième soir, c'est qu'il y a alors au moins quatre femmes infidèles.
...

On peut ainsi continuer: si rien ne se passe le nième soir, cela signifie qu'il y a au moins n+2 femmes indifèles.
Mais si des exécutions ont lieu le nièmesoir, alors, c'est qu'il y avait n+1 cocus.

Les meurtres ayant lieu le 13èmesoir, on en déduit que Bagdad comptait 14 maris trompés.

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Je ne comprends pas...

Dans cette histoire, prenons un homme. Il s'appelle Jean

Si il connait une femme infidele, cela prouve que la sienne l'est egalement, ok.
Si il connait 2 femmes infideles, cela ne lui garantit en rien que la sienne ne l'est pas, puisqu'il peut y avoir plus de deux femmes infideles.

Donc, comment savoir?
Je pense que l'on ne peut deduire une solution que s'il n'y a QUE 2 femmes infideles. non?
Lien direct vers le message - Vieux 04/03/2005, 03h06
Citation :
Publié par La chance
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Je ne comprends pas...

Dans cette histoire, prenons un homme. Il s'appelle Jean

Si il connait une femme infidele, cela prouve que la sienne l'est egalement, ok.
Si il connait 2 femmes infideles, cela ne lui garantit en rien que la sienne ne l'est pas, puisqu'il peut y avoir plus de deux femmes infideles.

Donc, comment savoir?
Je pense que l'on ne peut deduire une solution que s'il n'y a QUE 2 femmes infideles. non?

C'est lourd toute ses balises spoiler.

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S'il y avait exactement deux femmes infideles, ce serait regler dès le premier soir : les gens qui ne connaissent qu'une femme infidele savent que la leur l'est également. Donc s'il n'y a pas eu execution le premier soir, c'est qu'il y a au moins 3 femmes infideles. Et que si tu n'en connais que 2, la tienne en fait partie.
Lien direct vers le message - Vieux 04/03/2005, 08h02
J'ai p'tet une idée. Je suppose que les moines vont s'asseoir à la même place lorsqu'ils vont prendre leur repas. Et que l'assiette est déjà mise. Donc, si on s'apperçoit qu'un moine à les oreilles vertes, il n'y a qu'a ne pas mettre d'assiette à la place ou il s'assied, et il comprendra qu'il est atteint...
Enfin, c'est une idée.
Bon, ok, je sors.....
Lien direct vers le message - Vieux 04/03/2005, 08h12
Citation :
Publié par Géla Gueuldebois
J'ai p'tet une idée. Je suppose que les moines vont s'asseoir à la même place lorsqu'ils vont prendre leur repas. Et que l'assiette est déjà mise. Donc, si on s'apperçoit qu'un moine à les oreilles vertes, il n'y a qu'a ne pas mettre d'assiette à la place ou il s'assied, et il comprendra qu'il est atteint...
Enfin, c'est une idée.
Bon, ok, je sors.....
La réponse a déjà été donné, et ta solution ne peut pas convenir car il est bien dit que les moines ne peuvent pas communiquer. Ne pas poser d'assiette revient à convenir d'un code signifiant : <<pas d'assiette = oreilles vertes>> et <<assiette = pas oreilles vertes>>. Or cela c'est une forme de communication.

En plus c'est pas chrétien comme solution d'empêcher un pauvre moine malade de manger.
Lien direct vers le message - Vieux 04/03/2005, 11h20
Citation :
Ne pas poser d'assiette revient à convenir d'un code signifiant : <<pas d'assiette = oreilles vertes>> et <<assiette = pas oreilles vertes>>. Or cela c'est une forme de communication.
ba pourquoi mettre une assiette a quelqu'un qui ne va pas rester pour le repas afin d'aller se faire soigner ?
Lien direct vers le message - Vieux 04/03/2005, 20h40
La solution de cette enigme se fait par récurrence :
Le premier jour, en effet, si personne a table n'a les oreilles vertes, vous savez que c'est vous et vous partez...
Si ce n'est pas le cas, et qu'une ou plusieurs personnes ont les oreilles vertes, alors rien ne se passe, les autres vont tenir le même raisonnement que vous et ils reviendront.
Supposons qu'une seule personne que vous voyez a les oreilles vertes... s'il revient le deuxième jour, c'est qu'il n'a pas pu se décider a partir le premier jour donc qu'il a vu des oreilles vertes donc or comme vous n'aviez vu que lui, c'est que les votres sont vertes... par conséquent le deuxième jour, vous pouvez aller vous faire soigner et lui fera de même par logique.
Ensuite il suffit de reproduire le raisonnement, s'il y a 3 malades dont vous, tout le monde revient le 3ieme jour et les trois malades se trouvent comme ca.
En revanche dans la situation ou vous n'etes pas atteint pas de problème : vous voyez par ex deux moines malades : et eux n'en voient respectivement qu'un. Donc le premier jour ils restent et le second ils font le raisonnement et s'en vont. Pour vous pas de doute a avoir, s'ils vous avaient vu malade, ils seraient revenus...
J'espère que c'est clair.
Cordialement,
Lien direct vers le message - Vieux 05/03/2005, 17h02
Citation :
Publié par Shun
Ensuite il suffit de reproduire le raisonnement, s'il y a 3 malades dont vous, tout le monde revient le 3ieme jour et les trois malades se trouvent comme ca.
Mais comment ils savent qu'ils sont malade ? Dans ce cas, tout le monde partirait puisqu'ils ne peuvent pas se voir, et qu'il voit toujours les oreilles vertes revenir.. ?
Ou bien ?
Lien direct vers le message - Vieux 05/03/2005, 18h50
Mets toi dans la position d'un moine :
Le premier jour,
A midi, tu vois deux moins malades aux oreilles vertes tu ne sais pas si tu es toi même malade... Ces deux moines, eux, ils voient 1 ou 2 malades selon si toi tu l'es ou non.
Supposons que tu n'es pas malade,
Donc pour eux aussi, ce jour rien ne se passe. Ils reviennent donc le lendemain.
Alors, toi tu vois toujours deux moines malades et eux... ils en voient qu'un... l'autre.
Par contre ils savent tous les deux respectivement que s'ils n'avaient pas été malade, l'autre n'aurait vu aucun front le premier jour et serait direct allé se faire soigner. Donc ils savent qu'ils sont tous les deux malades...

Même raisonnement si tu s malade mais faut alors attendre le troisième jour pour que chacun sache qu'il est malade. Et ensuite c'est récurrent, faut attendre x jours pour que les x malades se découvrent.

Bon week-end !
Lien direct vers le message - Vieux 05/03/2005, 19h17
en se lavant les oreilles avec un coton tige , il on vu que c t vert !!!!

il se sont tous arrashé un peu l'oreil ?


il se pointaient les uns les autres les oreilles et montré ensuite le gazon puis remontré les oreilles puis le gazon , le tout en sautillant et en agitant les bras et en faisant

mmhhhhh .... mhhhhhh !!!
Lien direct vers le message - Vieux 05/03/2005, 21h11
Malheursement vous ne risquez pas de trouver, vu que l'enoncé est faux :/

Voila pour ceux qui veulent se creuser la tete le bon enoncé :

Le monastère


Dans un monastère perdu dans la campagne, se trouve un ordre de 100 moines qui vit dans des conditions très dures.
En effet, ils n'ont pas le droit de parler, ni de communiquer par signes ou onomatopées, ni même de se toucher (entre eux et tout seul).
C'est pour eux un péché mortel que de regarder son image dans un miroir ou toute autre matière réfléchissante, et de désigner un autre membre de l'ordre, par quelque moyen que se soit.
Ils prient toute la journée, isolés dans leur cellule qui ne contient qu'un lit, sauf le soir où ils prennent leur unique repas quotidien, tous réunis autour d'une même table.

Un jour, le chef de l'ordre, et lui seul, au cours d'un repas, prend la parole pour un cas d'exception. Certains membres de l'ordre sont atteints d'une maladie, non contagieuse, mais qui a la particularité de faire apparaitre un point rouge sur le front de la personne contaminée. Pour ne pas troubler l'ordre, le chef ordonne aux personnes atteintes, sans les désigner par quelque moyen que ce soit, qu'elles quittent le monastère.
7 jours après, au cours du repas, sans aucune autre intervention du chef, ni de Dieu, sans qu'absolument rien ne soit venu déranger le calme habituel, tous les malades quittent de leur propre chef le monastère.

Combien de malades y avait-il ?
Lien direct vers le message - Vieux 08/03/2005, 10h38
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