Le chat de Schrödinger

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Citation :
Publié par harermuir
Seulement apres le bac. Avant, c'est du bourrage de crane sans interet.
Pas de physique quantique en maths sup / maths spé (classes préparatoires scientifiques pour les non-instruits), quelle que soit la filière. Je ne sais pas ce qu'il en est pour la fac, mais je doute que ce soit bien différent.

Donc rien en bac+1/+2 pour la physique quantique je présume, sauf formations spécialisées.

Et faire de la physique sans les bases - basiques - apprises au lycée, ça doit pas être super facile, tout de même.
Citation :
Publié par Anduric
D'ailleurs, n'est ce pas plus ou moins la démonstration qu'un tel ordinateur serait impossible à créer ?
c est une possibilité.une autre est le MULTIVERS ou Univers parallèles .cette thèse est défendue David Deutsch.
dans le MULTIVERS,le chat n est pas simultanément mort et vivant.son sort est simplement diffèrent selon les univers.ouvrir la boite ne nous renseigne plus sur son état,mais sur sa destination.
bien-sur,meme avec un tel défenseur,cette thèse reste très controversée.

en attendant,les recherches théoriques sont passés dans le domaine pratique.
Citation :
- En 1994, Peter Shor, un scientifique d'AT&T montre qu'il est possible de factoriser des grands nombres dans un temps raisonnable à l'aide d'un calculateur quantique. Cette découverte débloque brusquement des crédits.

- En 1996, Lov Grover, invente un algorithme basé sur les calculateurs quantiques permettant de trouver une entrée dans une base de données non-triée.

- En 1998, IBM est le premier à présenter un calculateur quantique de 2 qbits.

- En 1999, l'équipe d'IBM utilise l'algorithme de Grover pour la recherche quantique rapide sur une base de données (quantum database search ) sur un calculateur de 3 qbits et battent leur record l'année suivante avec ordinateur de 5 qbits.

- Le 19 décembre 2001, IBM crée un calculateur quantique de 7 qbits et factorise le nombre 15 (!) grâce à l'algorithme de Shor (voir chapitre de méthodes numériques).
source
Citation :
Publié par The BlooD Wolf
Pas de physique quantique en maths sup / maths spé (classes préparatoires scientifiques pour les non-instruits), quelle que soit la filière. Je ne sais pas ce qu'il en est pour la fac, mais je doute que ce soit bien différent.

Donc rien en bac+1/+2 pour la physique quantique je présume, sauf formations spécialisées.

Et faire de la physique sans les bases - basiques - apprises au lycée, ça doit pas être super facile, tout de même.
Je voulais dire "de la vrai physique". Tu noteras que ce que tu as fait apres le bac est en general repris completement à la base, sans présumer d'eventuel connaissance anterieur (oui, ca va vite par contre). La question ne posait pas à priori spécifiquement sur la mécanique quantique, mais oui, un vrai cours de mecanique quantique, ca se fait en general en deuxieme cycle effectivement (licence, maitrise). Il y a par contre parfois un petit module d'initiation proposé en DEUG (parfois couplé avec de la relativité restreinte).
C'est que des conneries vos expériences !

J'ai essayé de mettre mon chat au micro-onde pour calculer la probabilité que ses atomes se désintègrent et obtenir un chat mort-vivant mais ça a pas marché :

Mon chat est bien devenu instable pendant 1 minute mais la probabilité de désintégration a atteint 100% et mon chat est maintenant bloqué à l'état mort

Ah zut, j'ai oublié le poison c'est pour ça que ça a foiré, où alors mon chat a été pris dans une faille spatio-gravitationelle due à une incompatibilité entre mécanique quantique et la théorie de la roxxativité générale...
J'vais réessayer avec mon 2è chat mais je vais lui faire boire du javel avant cette fois (j'ai pas de cyanure )

[HS]
Hummm vous saviez que les cuisses de chat c'était super bon avec de la sauce ?
[/HS]
Citation :
Publié par The BlooD Wolf
Pas de physique quantique en maths sup / maths spé (classes préparatoires scientifiques pour les non-instruits), quelle que soit la filière. Je ne sais pas ce qu'il en est pour la fac, mais je doute que ce soit bien différent.
Ah bon ? J'en ai fait un peu en math sup pourtant. A moins que cela n'ait changé depuis.
Me rappelle avoir bidouillé autour de l'équation de Shrödinger et des probabilités de présence des particules. J'ai oublié tous les termes techniques
Citation :
Publié par Kashrag
Ah bon ? J'en ai fait un peu en math sup pourtant. A moins que cela n'ait changé depuis.
Me rappelle avoir bidouillé autour de l'équation de Shrödinger et des probabilités de présence des particules. J'ai oublié tous les termes techniques
Je confirme. Mais c'est la seule chose qu'on y voit. Le modèle de l'électron libre dans une boite. C'est pas palpitant mais ça suffit déjà pour en retourner plus d'un
Citation :
Publié par Ano de Myst
Bon, j'ai fait un petit résumé (c'est pour expliquer à des néophytes, en fait) de ce que j'ai compris à partir des sites et de vos explications.


Y'a t-il des erreurs ou des choses à ajouter ?
Un principe important est la décohérence : Un atome ne peut rester dans un état superposé que s'il n'interagit pas avec une autre particule. Si une particule touche le chat, il perd sa propriété de superposition. Etant donné la taille du chat et le nombre d'interactions entre atomes qu'il subit il décohèrerait en un temps très très très très court. Ton article semble faire croire que l'observateur doit automatiquement etre un humain, mais ce qu'on entend par observateur c'est n'importe quel appareil ou phénomène qui retirerait une information de ton chat, en gros n'importe quelle molécule qui touche ton chat.

L'expérience du chat de shrodinger est intéressante pour comprendre les paradoxes de la physique quantique mais n'est pas réalisable pratiquement.
Mais en gros, est-ce que la superposition est due au fait que, en s'appuyant sur la dualité onde-corpuscule :
- Atome désintégré = une fonction d'onde A.
- Atome intact = une fonction d'onde B.
On peut superposer A et B = une fonction d'onde C.
Et : C = Atome désintégré ET intact.
Citation :
Publié par Vilya
Je confirme. Mais c'est la seule chose qu'on y voit. Le modèle de l'électron libre dans une boite. C'est pas palpitant mais ça suffit déjà pour en retourner plus d'un
La physique quantique n'est plus du tout au programme de CPGE depuis quelques temps il semblerait, dixit ma prof de physique (PCSI).

Donc ça a du changer oui.
Euh en DESS ou DEA il ne faut pas chipoter non plus.

Disons qu'en licence de physique on commence à voir pas mal de truc sympas et pas seuleument en MQ. Et heureusement car la MQ c'est rigolo au début mais apres une ou deux année ça commence à se corser un peu trop pour moi.
Citation :
http://www.sciences.ch/htmlfr/infoth...uantique01.php

Depuis cette date, toutefois, nous ne voyons plus arriver beaucoup d'annonces, sans pouvoir dire si cela provient d'un plafonnement dans les recherches ou d'une éventuelle classification en top secret des nouveaux résultats (…). Ce que nous pouvons observer cependant dans les dates précités c'est que la puissance de calcul semble suivre à nouveau la loi de Moore donc…
c'est quoi la loi de Moore ?
*va devoir prendre un sacré tube d'aspirine*

Donc en résumé on a un chat mort-vivant qui se trouve dans deux univers enfermé dans une boite avec des atomes radioactif ...pauvre bête
Citation :
Publié par Mardil
Ca a apporté, entres autres :

Tous les semi-conducteurs et transistors, et par conséquent l'ensemble de l'électronique et de l'informatique. Dès que tu vois une puce électronique ou un circuit intégré, tu sais que ça ne pourrait pas avoir été produit sans la mécanique quantique.
Les matériaux plastiques, teflons...
La compréhension de mécanismes sur des macro-molécules, telles que l'adn.
Toute la biologie qui se sert de l'adn.
La seule chose que la physique quantique a apportée à cette biologie est une expérience de diffraction aux rayon X dont l'interprétation à permis de déterminer la forme de la molécule. Et c'est tout !!! Le reste était déjà déterminé chimiquement, à savoir entre autres les ratio entre les bases adenine/thymine et cytosine/guanine. Un Biologiste moléculaire utilise essentiellement des méthodes chimiques ou biochimiques voire biophysiques, à l'aide de d'appareils ou de molécules chimiques ou d'enzymes diverses, la plus célèbre étant la Taq polymérase permettant la réaction d'amplification de l'ADN appelée PCR.
Maintenant je ne nie pas que la biologie tire partie de la diffraction aux rayons X et autres méthodes mais là on parle plus de biochimie (surtout des protéines) où on essaie de déterminer la forme des molécules, libres ou interagissant avec d'autres molécules. Mais là on parle d'une biologie qui ne se sert pas de l'ADN.
Citation :
Publié par The BlooD Wolf
Donc rien en bac+1/+2 pour la physique quantique je présume, sauf formations spécialisées.
En 1ERE ANNEE de deug A (structure de la matière) j'ai fait de l'atomistique et de la mécanique quantique (bon ct y'a 10 ans).
Contrairement aux classes prépas sensées bourrer le crâne pour un concours, en deug on apprend des choses =)
Citation :
Publié par Mardil
Ca a apporté, entres autres :
J'en oublie sûrement la moitié. Disons que sans le développement de la mécanique quantique, on en serait en gros au niveau technologique de l'entre deux guerres, et on ne sera pas très loin de la vérité.
Faut pas pousser non plus, les première diodes ont été inventées à peu près en même temps que la mécanique quantique poussait ses premiers cris en se demandant si elle existait réellement (début 1900). Dire que les applications ne seraient jamais arrivées sans la théorie alors qu'ils sont quelques fois arrivés avant elle, c'est n'importe quoi. Par exemple, l'effet transistor a été découvert par hasard. Ils analysaient la répartition de la tension dans la jonction PN d'une diode, rien à voire avec le résultat d'une théorie préalable donc.
Citation :
Publié par diesnieves
La seule chose que la physique quantique a apportée à cette biologie est une expérience de diffraction aux rayon X dont l'interprétation à permis de déterminer la forme de la molécule. Et c'est tout !!! [...]
Effectivement, je me suis un peu emballé sur cet exemple. A ma décharge, mes connaissance en biologie sont très axés sur la biochimie et sur la biologie moléculaire, qui utilise des résultats de chimie, ainsi que des méthodes d'analyse qui doivent beaucoup à la mécanique quantique. Concernant le "c'est tout", je pense que c'est loin d'être le cas, même si les effets employés sont plus détournés et moins directs qu'en physique ou en chimie. En particulier, pas mal de méthodes d'analyse chimique n'auraient pas vu le jour, même si leur utilisation ne demande pas de connaissance particulières.

Citation :
Publié par PNJ
Faut pas pousser non plus, les première diodes ont été inventées à peu près en même temps que la mécanique quantique poussait ses premiers cris en se demandant si elle existait réellement (début 1900). Dire que les applications ne seraient jamais arrivées sans la théorie alors qu'ils sont quelques fois arrivés avant elle, c'est n'importe quoi. Par exemple, l'effet transistor a été découvert par hasard. Ils analysaient la répartition de la tension dans la jonction PN d'une diode, rien à voire avec le résultat d'une théorie préalable donc.
Comment tu traites les propriétés de zones P ou N sans mécanique quantique et sans principe d'exclusion de Pauli? Comment tu crées un matériau semi-conducteur dopé avec une pureté supérieure à 10-12 qui est nécessaire pour faire apparaître les effets de jonction quand tu n'as pas la mécanique quantique? Comment tu sais qu'en ayant une telle pureté tu auras des effets intéressants? Et si tu purifies, par hasard, à 10-10, que tu n'observe rien, auras-tu l'idée de continuer à pousser jusqu'à 10-12, alors que tu ne sais même pas s'il y a quelque chose à observer... Sans compter qu'au lieu de chercher à le faire directement sur du silicium et du germanium, tu vas à la place chercher en parallèle sur l'ensemble des éléments ayant des phases solides à température ambiante, et pas seulement sur la colonne du carbone...
Bref, sans mécanique quantique, ils n'auraient pas connu les semi-conducteurs dopés, et donc, ils n'auraient pas analysé la répartition de tension dans une jonction pn.
Note d'ailleurs que s'ils n'avaient pas trouvé par hasard les transistors, quelques années après, étaient créés les transistors à effet de champ, selon une prédiction développée en 1925-1929, et dont les obstacles ont pu être vaincus grâce à l'étude, toujours quantique, des SC dopés. Bref, ce hasard là n'a changé qu'une poignée d'années dans l'affaire, mais rien de bien énorme.

Pour les premières diodes, je parlais bien dans ma phrase de semi-conducteurs. Que des tubes à vide tels que celui de Fleming aient existé auparavant, je ne le conteste pas. Maintenant, la miniaturisation des composants s'est faite grâce à l'étude des semi-conducteurs et à l'utilisation de semi-conducteurs dopés P ou N, qui nécessitent bien de la physique statistique quantique pour les expliquer et les prévoir.
L'étude des semi-conducteurs s'est développée entre 1929 et 1939, et l'idée de leur emploi de manière massive s'est imposée dans la même période. Auparavant, leur utilisation restait extrèmement ponctuelle, et peu de crédits de recherche étaient affectés à leur étude. Les premiers semi-conducteurs dopés P ou N ont été créés en 1940. La première jonction pn a été développée en 1941. Dans ces deux cas la mécanique quantique était déjà plus que généralisée dans les équipes de recherche en matière condensée... Bref, les premiers chercheurs à avoir réalisé une jonction pn connaissaient la mécanique quantique, et la mécanique quantique avait déjà prédit que les semi-conducteurs auraient des propriétés intéressantes et qu'il fallait faire des recherches et des essais dessus...

En gros, le Silicium avait été isolé plus d'un siècle auparavant, l'électricité n'était plus un trop grand mystère depuis plusieurs dizaines d'années (mettons un peu plus de 50 ans avec Maxwell pour faire gros), mais on a attendu le développement des théories quantiques pour étudier de manière intensive leurs propriétés...
Le fait que le transistor ait été créé avec une grande part de hasard ne change rien au fait que sans théorie quantique, les trois quarts des chercheurs qui travaillaient dans des domaines voisins auraient été en train de travailler sur d'autres domaines à la place.


Certes, la technologie aurait sûrement évolué quand même. Mais la plupart des dévelopements technologiques majeurs datant d'après l'entre deux guerres doit quelque part en amont au cours de son développement quelque chose à la mécanique quantique. Quand à la découverte par hasard de transistors à semi-conducteurs sans connaitre la mécanique quantique, je n'y crois pas une seconde. Le chemin à parcourir en aveugle est bien trop grand. Historiquement, ceux qui l'ont développé connaissaient les semi-conducteurs dopés, ils pouvaient en produire, ils connaissaient les jonctions pn et leurs propriétés, leurs travaux étaient financés...

Bref, pour répondre à ta première phrase, non, je ne pousse pas. Avec des tubes à vide, on ne fait pas la même chose qu'avec des diodes modernes, et on ne les miniaturise pas autant. Quand chaque diode fait un centimètre de haut, on ne crée pas de téléphone portable.
Arretez SVP. Je suis en pleine période d'exams et j'ai déja passé l'épreuve de chimie quantique avec les commutateurs, les spins, les états dégénérés, les moments gyromagnétiques, les pulsations de Larmor etc... Je viens sur JOL pour me détendre un peu et sur quoi je tombe ?!
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Citation :
Publié par -efbie-
Ton article semble faire croire que l'observateur doit automatiquement etre un humain, mais ce qu'on entend par observateur c'est n'importe quel appareil ou phénomène qui retirerait une information de ton chat, en gros n'importe quelle molécule qui touche ton chat.
La question de ce qu'on entend par observateur et de la theorie de la mesure en mecanique qunatique est un sujet que j'oserai qualifier de brulant, de loin d'etre fermer, et qui est le noeud du paradoxe. A partir de quel moment un appareil de mesure devient vraiment macroscopique et crée une interaction qui détruit l'état cohérent ? La réponse n'est pas encore tranchée.
Citation :
Publié par Alberich
En 1ERE ANNEE de deug A (structure de la matière) j'ai fait de l'atomistique et de la mécanique quantique (bon ct y'a 10 ans).
Contrairement aux classes prépas sensées bourrer le crâne pour un concours, en deug on apprend des choses =)
C'est complètement incroyable mais j'ai fait la même chose il y a 10 ans en... devine quoi ? classe prépa !
Idem il ya 8 ans en prépa j'ai vu en sup de l'atomistique et un peu de méca Q. Puis en licence de chimie rebelote -apres j'ai laissé tombé cela n'etait pas la branche de la chimie qui m'interessait le plus bien que l'analogie isolobale soit un puissant moyen de prédiction et de compréhension des complexes métalliques et est un dérivé des études de quantique-. Mais dans la vie d'un chimiste expérimentateur la méca Q est très loin -en terme de principe pas de spectroscopie ^^-.
Citation :
Publié par Ano de Myst
Mais en gros, est-ce que la superposition est due au fait que, en s'appuyant sur la dualité onde-corpuscule :
- Atome désintégré = une fonction d'onde A.
- Atome intact = une fonction d'onde B.
On peut superposer A et B = une fonction d'onde C.
Et : C = Atome désintégré ET intact.
J'ai bon ?
Citation :
Publié par Ano de Myst
J'ai bon ?
Oui, mais bon, ca c'est juste du formalisme. Ca vient effectivement du fait qu'on peut addition deux fonctions d'onde, ou deux kets. Mais bon, c'est juste des maths là. Ca n'explique au final rien.
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