Parlez-vous une langue régionale ?

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Citation :
Publié par kermo

Sinon la langue européenne c'est l'anglais non ?
C'ets juste la troisième langue la plus parlé en UE, pas de raisons que ce soit la seule langue officielle

Et je parle pas de langue locale
Citation :
Publié par Lumen Angel
C'ets juste la troisième langue la plus parlé en UE, pas de raisons que ce soit la seule langue officielle

Et je parle pas de langue locale
Tiens d'ailleurs pour ma culture personnelle la 1ere langue européenne c'est l'allemand ou le français? Allemagne + Autriche=90 millions en gros et France + Belgique + Suisse + Monaco ( ) + Val d'Aoste ... Euh... Ca fait combien ça? Sont combien les petits suisses et les belges?
Citation :
Publié par XhaK
j'ai aucune notion de langue "locale"... et à vrai dire je m'en tape complemente, je trouve ça pitoyable les gens qui parlent ce genre de dialect d'ailleurs
enfin, c'est peu être parceque je ne pense pas appartenir à une région particuliere aussi, et que je me considere plus français, voir limite européen ! ( un truc qui m'embete par exemple est qu'il n'y ai pas de langue officiel europeene, et que l'on perde du coup tant de temps et d'argent en traductions )
Excuse moi,
mais je te trouve aussi pitoyable. Et pourtant, j'essaye de trouver quelques points positifs ( et j'en ait trouvé ! Au moins, tu dis ce que tu penses, et ce, sans détour ).

Par la suite, je vais critiquer un par un les points de ton argumentation, et sans exception. [ putain c'qu'on est pas d'accord ^^ ].

Déjà, dire que c'est pitoyable, je trouve ça bas. Les langues régionales, c'est un esprit, une âme. C'est de l'investissement, c'est du bonus. C'est du travail, mais c'est une ambiance. Je veut dire par là que l'on peut ne pas aimer, mais le mépriser, c'est d'une bassesse.. -_-

J'vais pas tout critiquer finalement, ça me prendrais trop de temps, mais je tiens a revenir sur un dernier point.

Quand tu dis qu'on perd du temps et de l'argent en traduction, sérieusement, j'ai envie de t'en mettre une. Désolé, mais les langues, pour moi, c'est ce qu'il y'a de plus beau.. D'ailleurs, si je ne me trompe pas de titre, tu devrais (re?)lire " Le Meilleur des Mondes" de Aldous Huxley. Au cas ou tu n'en aurais pas entendu parler, sache que c'est un livre des années 50, traitant d'un futur proche, où, dans un pays totalement totalitaire [ j'adore cette expression ], tout est contrôlé. Vraiment tout. Et à un moment, le personnage principal parle avec un de ses collègue, qui lui collabore et approuve totalement le système dans lequel il évolue. Et que lui propose t'il ? Il s'emballe, et évoque son projet malsain de tout simplement virer les mots inutiles, ou illicites : aimer, penser, rire, etc...

Mon exemple est peut être extrême, mais il évoque pourtant une réalité, et se doit d'être pris au second degré.

Sur ce, j'vous laisse


ADD: J'ai des notions de niçois.
Citation :
Publié par Samsagace
Tiens d'ailleurs pour ma culture personnelle la 1ere langue européenne c'est l'allemand ou le français? Allemagne + Autriche=90 millions en gros et France + Belgique + Suisse + Monaco ( ) + Val d'Aoste ... Euh... Ca fait combien ça? Sont combien les petits suisses et les belges?
Je ne répond pas a la question, mais je précise que la Belgique n'est pas entièrement francophone (français + néerlandais). C'est encore plus vrai pour la Suisse, à majorité germanophone (arrive en second le Français et en 3ème l'italien)
Citation :
Publié par Maraudeur
Je ne répond pas a la question, mais je précise que la Belgique n'est pas entièrement francophone (français + néerlandais). C'est encore plus vrai pour la Suisse, à majorité germanophone (arrive en second le Français et en 3ème l'italien)
Evidemment mon cher Watson et il ne faut pas oublier les romanichels en suisse (près de 250000 je crois pour 600000 italiens ou un truc dans le genre)
A force de fréquenter les club de JDR, de Maîtriser des Jdr, Et de lire des livres de JDR. Ben non j'ai pas appris l'anglais, et j'ai du mal avec le haut elfique .


Par contre l'orc ça coule tout seul


Saluation

Vorh
Quelques vagues notions d'argot Lyonnais, de patois Ardéchois, voir d'Occitan, mais ça s'est presque totalement perdu dans ma famille. C'est con d'ailleurs.
"Se marpailler le groin", c'est quand même plus sympa à entendre que "se casser la figure".

Heuu et sinon le dialecte UbBeR L33t de Counterstrike, ca compte? Si on est pas habitué, c'est pire que du patois à écouter parler... et à lire j'en parle même pas.
l'occitan ( le languedocian et le provençal par mon père), et j'ai fait du breton ( du léonard) Sinon, je parle un peu rom.

Ce serai pas mal l'esperanto!!! La tour de Babel deuxième essais!!!

Pourquoi avoir appris, (bah l'occitan parce qu''il se parlait dans mon entourage), tout simplement parce que je suis curieuse, et c'est agréable de savoir d'où viennent les mots!!! Et puis par curiosité historique, quand on transcrit des textes médiévaux on voit pas mal de mot différents selon les régions!! (aaah le moyen age, pas d'orthographe, une liberté des mots..... )

Voila! En gros!
Quelques mots et expressions de patois de chez moi.
Mais vraiment très peu.
En fait, pas mal de monde utilise des mots de patois mélangés au français.
Quelques mots que j'entends souvent "aquèsté-ko" "biôu" "dégun"
"bélèou" et "Faï pa câou" Ces deux là sont très très utilisés vers chez moi
Pour certains trucs, j'ai l'impression que tout le monde le dit alors que c'est du patois.
Du genre "y'a dégun" , vous le dites jamais?

J'adore ces expressions ça me rappelle mon ptit village, j'trouve ça sympa
Citation :
Publié par Blutchy
Quelques mots et expressions de patois de chez moi.
Mais vraiment très peu.
En fait, pas mal de monde utilise des mots de patois mélangés au français.
Quelques mots que j'entends souvent "aquèsté-ko" "biôu" "dégun"
"bélèou" et "Faï pa câou" Ces deux là sont très très utilisés vers chez moi
Pour certains trucs, j'ai l'impression que tout le monde le dit alors que c'est du patois.
Du genre "y'a dégun" , vous le dites jamais?

J'adore ces expressions ça me rappelle mon ptit village, j'trouve ça sympa
T'es du sud toi non????
Qu'es aquo est passé dans le langage courant aussi! Comme le Vaï que vaï!
Citation :
Publié par Trotti
T'es du sud toi non????
Qu'es aquo est passé dans le langage courant aussi! Comme le Vaï que vaï!
Vi, j'suis du sud, "qu'es aquo" je l'avais oublié
Par contre, "vaï que vaï" je connais pas ^^
Citation :
Publié par Blutchy
Vi, j'suis du sud, "qu'es aquo" je l'avais oublié
Par contre, "vaï que vaï" je connais pas ^^
Eh bé té adieu (se prononce adiou) collègue!!!
Vaï que Vaï c'est.. comment traduire ça,,........ ça ira comme ça ira!!

Il ya a aussi pitchoune ou pitchounette, ou le drolle aussi( pour parler d'un enfant)!

adieu-siatz
Citation :
Publié par XhaK
j'ai aucune notion de langue "locale"... et à vrai dire je m'en tape complemente, je trouve ça pitoyable les gens qui parlent ce genre de dialect d'ailleurs
enfin, c'est peu etre parceque je ne pense pas appartenir à une région particuliere aussi, et que je me considere plus français, voir limite européen ! ( un truc qui m'embete par exemple est qu'il n'y ai pas de langue officiel europeene, et que l'on perde du coup tant de temps et d'argent en traductions )
Pour ma part, je trouve cette attitude pitoyable. Non seulement les différents dialectes et langues locales font partie de la diversité « culturelle » de ton pays, mais ils sont la preuve d'une origine et d'une histoire particulière. Renier ces langues et dialectes consiste en quelque sorte à renier ton histoire.

Ce genre de propos m'insulte profondément, étant un fervent défenseur des minorités culturelles au sein d'un pays et étant un Québécois indépendantiste.
Citation :
Publié par Mardram Rakar
Pour ma part, je trouve cette attitude pitoyable. Non seulement les différents dialectes et langues locales font partie de la diversité « culturelle » de ton pays, mais ils sont la preuve d'une origine et d'une histoire particulière. Renier ces langues et dialectes consiste en quelque sorte à renier ton histoire.

Ce genre de propos m'insulte profondément, étant un fervent défenseur des minorités culturelles au sein d'un pays et étant un Québécois indépendantiste.
Il faut aussi voir l'interêt. Imaginons que tu sois breton. Si on te donne le choix entre apprendre le breton et l'anglais, le breton est certes ton passé mais l'anglais est bien plus utile. Dans un monde mondialisé, les langues régionale sont plus du folklore qu'autre chose.
Je ne parle pas de langue régionale, mais j'ai de bonnes bases de créole et je connais quelques mots de breton.

Quant à l'avenir de ces langues, ça va dépendre des cas, très probablement.
Certaines vont peut-être perdurer au moins en partie en tant que témoignage historique, mais perdurer en tant que langue, c'est loin d'être gagné, une langue ayant avant tout un objectif utilitaire, à partir du moment où elle ne sert plus, elle meurt, à moins qu'elle ait influencé fortement d'autres langues, ce qui est rarement le cas des patois.

Citation :
Publié par Trotti
T'es du sud toi non????
Qu'es aquo est passé dans le langage courant aussi! Comme le Vaï que vaï!
Est-ce que tu ne veux pas parler de « ques acco ? » et de « vaille que vaille ! » ? Car ce n'est pas là du patois, sauf si tu considères le latin et le français comme des patois.
Très vaste, très intéressant, très divers, sujet lancé ici, car sous cette anodine question : " qui parle quoi ? ", on y décèle ouvertement une autre question, qui d'ailleurs a été posée par l'initiateur du sujet : Mort ou survie des langues régionales, ouverture ou fermeture, rapport avec la mondialisation, ethnocentrisme, tribalisme et sectarisme.

Tout d'abord, quelques définitions, ça fait pas de mal.

Langue : En gros, un ensemble de signes verbaux servant aux individus d'une communauté à communiquer entre eux.

Patois : Parler local employé par une communauté généralement rurale et restreinte ( dixit mon Larousse, ça laisse rêveur, non ? ).

Définition de la charte européenne des langues régionales ou minoritaires :
Citation :
par l'expression «langues régionales ou minoritaires», on entend les langues:

1. pratiquées traditionnellement sur un territoire d'un Etat par des ressortissants de cet Etat qui constituent un groupe numériquement inférieur au reste de la population de l'Etat; et
2. différentes de la (des) langue(s) officielle(s) de cet Etat
Doit-on, dès lors, parler de langues régionales, ou de vulgaires patois parlés par quelques ouvriers agricoles alcooliques et sans le sous ? ( note aux sensibles, je fais de l'ironie - rarement comprise sur ce forum, donc je précise ).
Pour éviter toutes discordes, je vais opter pour ma classification : le patois sera restreint à quelques villes et villages, la langue peut raisonnablement débuter à partir d'une "région" ( par commodité, on prendra nos régions actuelles ).

Pur hasard et art de la transition, on parlait de régionalisme, et de langues " régionales ".
Certains auteurs ont parlé de repli communautaire, en réaction au mondialisme, autrement dit au rapprochement de ses "origines" ( souvent lointaines et erronées d'ailleurs ... ), face à l'intensification des échanges culturels, économiques et militaires ( je t'envoies un missile, je te renvois 3 porte-avions ), entre nations.
Cette mondialisation serait à l'origine d'une uniformisation des comportements de toute nature, culinaire, culturel ( cinéma, musique, etc ), laissant apparaitre une domination de l'économiquement fort ( j'ai de l'argent, je fais de la pub, tout le monde fait pareil, en gros ).
On va partir de ce postulat ( largement discutable, mais ce n'est pas le sujet ).

Alors quid des langues, dans ce magma de nations, de replis, de communautés ?
Ce que ne disent pas les dictionnaires, c'est qu'une langue représente une tradition, une origine et est parlée ( et oubliée ) par des Hommes.
Les langues sont donc un patrimoine, au même titre que le sac d'euros planqué sous le matelas de Mamie Yvette ( ou mieux, les références de son compte PEA La Poste ).
En bref, une langue est égale à une histoire, et donc à une origine. La mondialisation, comme on l'a dit, diluerait peu à peu l'individu dans un tout qu'il ne sait pas appréhender, et d'ailleurs, qui irait reprocher à Kévin, statisticien à la Sécurité Sociale, de ne pas savoir qu'Halloween, non, n'a pas été créé par Carrefour, au même titre que la fête des mères fut créée par les fleuristes - c'est son pote fleuriste qui lui a dit, c'est au demeurant complètement faux, je vous laisse vous renseigner.
Bref, dans ce magma mondial qui nous fait si peur ( brrrrrrrr ), certain(e)s ont cru bon de dire : les langues régionales, c'est la solution à tous nos problèmes.

En effet, qui dit langue dit communauté. Qui dit communauté, dit personnes qui se connaissent, se reconnaissent même, par une même langue.
Pourquoi pas le français ? Ma foi ... La communauté française doit être trop diluée, trop large, et puis dur de connaître 60 millions de personnes et de partager une histoire commune proche de soi, "réelle".
Mais pourtant la France est bien l'origine de ceux qui y sont nés ? Certes, certes, aurait dit Timsit, mais on veut une communauté, pas un pays néo-libéral qui se dilue dans le monde ( la honte ).
Donc, on en arrive aux langues "régionales". Pour peu que sa famille soit ancrée dans la région depuis quelques siècles, on en revient aux origines, à "ses" origines.
Bref, on se réinvente une identité propre, un truc à soi, et on est tout content de papoter avec les vieux le dimanche sur le banc du square, en se disant : " Sacrebleu, fichtre, diantre, foi de sexe de gnou, mais oui ! Je parle à cet ancêtre, comme mon ancêtre parlait au sien : en langue de ma région !
Je suis d'ici, il est de là, nous sommes bien enracinés ici, vive nous ! "
Me voilà régionalement identifié, prêt à affronter le monde mondialisé, et à en découdre sur internet en insultant un sud-africain en occitan. Je roxe ! Pardon, je ruxe ( forme primitive de roxe, régionalement inventé en France, mélange de " j'éructe", et d'un mot très sale. Bouh. ).

Et voilà, il est là le truc de la langue régionale, le noeud du bout ( attention modos, jeux de mot inside, je préviens, histoire d'éviter les salves malignes de quelques mauvaises langues ), l'astuce qui tue : Tu parles langue régionale, tu as une identité. Une vraie. Pas la française qu'on t'impose mondialement, non, une mieux, celle qui vient de l'histoire, de tes racines, de la région où tu es né. Top moumoute.

Du coup, nous revoilà au temps de Louis VI le Gros ( bien connus de tous les visiteurs de JoL .... Bon celui-là est nul ), qui dans les années 1100, s'évertuait à grand coup d'épée bâtarde dans la tête, à unifier le territoire français ( qui n'existait pas ), ainsi que tous ses successeurs royaux jusqu'à ....... Mmmm ... Allez on va dire Louis XV.

Mais alors voilà, ce renouveau ( très relatif, soit dit en passant ), signifie-t-il repli et refus, ou alors recherche d'une nouvelle identité, autre que française, ou venant s'y ajouter ? Un nouveau moyen d'exclure ( ceux qui ne parlent pas comme moi sont "autres" ) ? Un intéressement à l'histoire ?
Je vais répondre brièvement, en guise de conclusion ( car je pave sacrément - non, je ne bave pas, je pave ).
La réponse pessimiste : le renouveau ( relatif ) des langues régionales est un refus, voire une inadaptation totale au monde dans lequel nous vivons, monde de diversité, d'ouverture, et qui oblige, lorsqu'on veut vivre "dedans", à une certaine maturité et un certain recul.
Parler une langue que personne ou presque ne pratique, c'est non seulement s'exclure, mais aussi exclure autrui de la communication, pourtant fondamentale à l'heure actuelle.
Dès lors, on considère qu'être de nationalité française reste un mot sur une carte en plastoc, et que l'histoire et l'avenir ne résident pas dans le pays, mais bien dans la tradition, la coutume locale, bref, dans ses origines propres. La construction identitaire reste au stade tribal, en somme.
La réponse optimiste : Le renouveau des langues régionales est une chance pour tous les pays du monde. Elles sont un enrichissement personnel, permettent une meilleure identification de l'individu au sein de sa communauté et de son pays, et préparent donc à affronter les vents venus d'ailleurs, bien ancré dans ses racines locales. En effet, si je sais qui je suis, d'où je viens, je compare plus facilement ma situation avec celle d'autrui, je suis donc plus à même de mieux considérer l'évolution de mon pays et de celle de mes voisins.



Ma synthèse ( pour les feignasses qui ont sauté tout mon beau pavé, bande de méchants ) :

Plus les échanges entre pays deviennent intenses, plus le besoin de savoir qui on est devient fort. L'Homme n'a jamais pu se contenter de savoir qu'il est Homme, qu'il vit sur la même Terre de plus de 6 milliards d'autres Etres, et que sa culture, c'est celle de tous ( car il y a un fonds commun, le Mc Do par exemple ).
L'individu a besoin d'abord de se différencier, avant de s'agglomérer. La langue régionale est un outil de différenciation, à l'heure actuelle, plus que de communication. Elle était "utile" il y a cinq siècle. De nos jours, elle est un outil de recherches de sources, de ses sources, pour les individus qui, se considérant français, estiment que la France, c'est aussi 21 régions administratives, et autant d'histoires.
C'est donc un double mouvement qui agite le regain d'intérêt pour les langues régionales : Dans un premier temps un repli communautaire qui, dans le meilleur des cas ( et qui sont la majorité, je suppose ... Sauf dans les îles apparemment ), permet dans un second temps de brandir sa carte d'identité nationale à l'aéroport de Tambouctou, en gueulant : " Montjoie, Montmirail, je suis français, breton / picard / corse / Ch'ti / normand / niçois / savoyard etc ..., et je vous aime, Homme de l'hémisphère Sud, car comme vous, je mange du McDo en insultant les caissiers en patois ! "

En somme, j'adopte la vision optimiste : connaitre sa langue régionale, c'est connaitre son pays, son histoire, se connaitre soi-même, et si la mondialisation permet ce mouvement, alors tant mieux, car en apprenant toutes ces choses, on se rend compte qu'on ne vient jamais d'un endroit unique, mais que comme nous, nos ancêtres ont voyagé, et force copulé à travers toute l'Europe, pour donner naissance à ..... vous. Nous sommes tous des gens venus d'ailleurs. Si. ( Vous vous rappelez pas, Brassens, les c*** qui sont nés quelque part ? ) Donc la mondialisation, une fois tout ça en tête, ben c'est pas si mal.
Langue régionale, vecteur de tolérance ? Pourquoi pas ....
Oui, les langues régionales ont un avenir.

Merci de votre (in-)attention.
Je comprends le Breton mais ne le parle pas trop (surtout qu'il y a un dialecte par village).
Citation :
Publié par Lorim
J'avais commençé a apprendre le Breton quand j'était petit avec mes grand parents (qui était/sont du Finister Nord pas loin de Morlaix .. )
Mais je n'ai plus aucun souvenir (hormis quelque insultes )

En tout cas dans la région ou ils habitent les panneaux de directions sont en Français et en breton (vous avez le noms des villes en Français et en Breton quoi)

C'est assez marrant de voir que Morlaix c'est Morlerez, que Guimpamp c'est Gwengan etc....

hahahahaa exactement pareil (les insultes bretonnes quesque ca rox!!!!)


Ouais les villes en breton c'est rigolo aussi mais bon


Comme on dit chez nous Kenavo !
Lorim, je suis de Plonevez du Faou (enfin, quand j'étais mioche) 30km de Morlaix, je dois aussi connaître ton bled.
Citation :
Publié par Jet
je connais et pratique couramment le patois de l'automobiliste parisien
Moi le patois automobiliste Marseillais. C'est a peux près pareil mais en moins pointu et avec plus de e...

Sinon un peux de provençal au lycée.
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