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Toff de Sophia la grosse cochonne ?
Edit, j'ai demandé à tu sais qui.
Edit 2, je lui demande de quelque chose de plus raffiné mdr "Je vais créer une image où l'atmosphère est plus intime, avec une lumière douce qui met en valeur Sophia Lévy dans une pose plus élégante et raffinée. L'objectif sera de capturer une sensualité subtile, axée sur l'ambiance et l'expression, tout en restant respectueux.".
pas mal, les deux premières collent bien à l'ambiance je trouve, la troisième me fait penser à Blinkx sur instagram, le côté "sensualité subtile" en plus  (les mains sont toujours wtf mais bon)
mais bref, chose promise, chose due, passons à la deuxième page.
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Sophia resta immobile, les doigts toujours posés sur le clavier, comme si elle craignait que le moindre mouvement ne déclenche un mécanisme invisible. La pièce semblait soudain plus étroite, les murs se resserrant autour d'elle, et l'air, auparavant frais, devint oppressant. Elle se força à respirer lentement, essayant de calmer la tempête qui faisait rage en elle.
Elle savait qu’elle devait agir. Éteindre l'ordinateur, effacer toute trace de ce qu’elle avait vu, reprendre une vie normale. Mais une autre part d'elle, plus curieuse, plus intrépide, refusait de céder à la panique. Pourquoi était-elle tombée sur ce dossier ? Était-ce un simple accident ou une coïncidence ? Et surtout, que signifiait ce Projet Éveil ?
Elle hésita un instant, puis, dans un élan de détermination, elle ouvrit à nouveau le fichier. Cette fois, elle s’efforça de contenir son émotion, de traiter les informations avec l’objectivité froide qu’elle s’imposait dans ses recherches. Ses yeux parcoururent les lignes de texte, cherchant à comprendre.
Les premières pages décrivaient des algorithmes d'une complexité vertigineuse, des modèles de prédiction qui semblaient capables de déceler des motifs dans le chaos. Mais plus elle avançait, plus le texte devenait obscur. Les descriptions techniques laissaient place à des termes plus ésotériques, presque philosophiques. Il était question d’"éveil", de "potentiel latent", d’"harmonisation cognitive". Sophia fronça les sourcils, sentant une étrange angoisse monter en elle.
Puis, elle tomba sur une liste de noms. Des centaines, peut-être des milliers de noms. Ils étaient accompagnés de chiffres, de graphiques, et de ce qui ressemblait à des évaluations. Le sien était parmi eux.
Sophia Lévy.
Le choc la frappa comme un coup de poing. Son nom, au milieu de tant d'autres, associé à une série de notes et de qualificatifs qui semblaient mesurer des aspects de sa personnalité, de ses compétences, et même de ses émotions. C'était comme si elle avait été disséquée, réduite à une simple série de données.
Elle se sentit soudain exposée, vulnérable. Depuis combien de temps était-elle observée ? Et par qui ? L’idée que chaque aspect de sa vie avait été minutieusement analysé, mesuré, et catalogué la remplissait de terreur.
Son instinct de survie prit le dessus. Elle ferma le fichier, cette fois pour de bon, et commença à chercher un moyen de supprimer toutes les traces de sa découverte. Mais alors qu'elle naviguait frénétiquement dans ses dossiers, une notification apparut soudain sur son écran.
Un simple message : « Nous vous avons trouvée. »
Le temps sembla se figer. Les mots, simples mais terrifiants, résonnèrent dans son esprit. Elle se sentit prise au piège, comme un insecte pris dans une toile invisible. L’illusion de sécurité qu'elle avait toujours entretenue, cette croyance naïve qu'elle était à l'abri derrière les murs de son appartement et les remparts de son intellect, s’effondrait.
D’une main tremblante, elle ferma son ordinateur, l'éteignant dans une précipitation désordonnée. L’écran devint noir, mais l’écho du message demeura. Elle se leva d’un bond, le cœur battant à tout rompre, et se précipita vers la fenêtre. La rue était déserte, silencieuse, comme si le monde extérieur ignorait la tempête qui faisait rage à l’intérieur de son esprit.
Mais Sophia savait, au plus profond d’elle-même, que quelque chose venait de changer. Elle n’était plus une simple spectatrice dans ce jeu de données et d’algorithmes. Elle était maintenant une cible, un pion dans une partie qu’elle ne comprenait pas encore. Et le bruit du monde, ce murmure constant qu’elle avait toujours ressenti, n’était plus une mélodie rassurante. C’était une menace, une présence qui l’avait trouvée.
A demain
Dernière modification par Jet ; 28/08/2024 à 10h27.
Motif: edit : ajout de l'illustration pour la page 2
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