1) Oui
2) Quelque chose dans le même style, à quelques nuances près. En gros, l'universalité de toutes les aides sociales (et la fusion/suppression d'un bon paquet d'entre elles), combinée à leur imposabilité d'une part et au prélèvement à la source d'autre part.
J'ajouterai, une réforme bancaire de grande ampleur, pour que le paiement par CB se généralise à toutes les transactions, mêmes les plus petites, comme en Islande, et que le liquide classique soit pratiquement éliminé (plus de braquage, plus de black...).
Je suis entièrement d'accord. Par contre, je n'ai pas regardé les 85 minutes du reportage, mais je ne vois pas comment le conseiller peut avoir accès aux comptes. Ce n'est absolument pas standard.
Pour ma part, quand on reçoit une telle requête d'information sur compte à mon agence, c'est traité par un service spécialisé qui donne simplement une fin de non recevoir.
Le secret bancaire ne peut être levé que par une décision de justice ou à la demande du service des Douanes dans des cas bien particuliers.
Donc pour moi, mais je n'ai pas vu le reportage je le répète, c'est l'usager qui a du donner volontairement ses relevés de compte à un conseiller que je considère plus curieux qu'autre chose et faisant probablement du zèle.
Pour commencer, la création d'un service bancaire universel et gratuit "basique" (un compte + 1 CB, sans autorisation de découvert ni rien du tout, aux banques de proposer mieux si elles veulent attirer des clients), et des pouvoirs accrus (ahaha ! ) donnés à la CNIL (ou l'organisme qui la remplacerait).
Ce service existe, dans toutes les banques.
- L'ouverture d'un compte courant est gratuit
- L'accès à un compte courant est une obligation légale ( du droit au compte ). Si un établissement bancaire peut refuser l'ouverture d'un compte à un particulier sans avoir à le motiver ( par exemple ne pas rouvrir un compte à une personne ayant dans le passé causé un incident physique dans l'établissement ou dont la situation a fini au service contentieux ), sur injonction de la banque de France une banque peut être obligée d'ouvrir un compte.
- Le chéquier est et reste gratuit ( mais sa délivrance est du bon vouloir de l'établissement car il s'agit d'une notion de risque )
- Le tarif des cartes est peu ou prou le même partout ( une CB Visa/Mastercard coûte autour de 40€ puisque Visa + le coût de gestion annuelle d'une carte revient à un établissement autour de 30-35€ l'an, et une vpay avec contrôle de provision doit être facturée autour de 35€ partout ).
- Les services d'accès aux comptes par Internet sont souvent gratuits ( là à la limite je pense qu'on pourrai légiférer sur un socle de consultation totalement gratuit, avec une limitation aux virements internes aux comptes du client ).
De plus, pour les personnes en situation de surendettement, la loi a fixé l'obligation aux banques de proposer l'accès à un service à frais restreint. Pour éviter les dérives, dès qu'une situation de surendettement est connue, le choix n'est plus laissé à l'agence bancaire de modifier les conditions et de passer sur une telle offre, c'est une obligation.
Mais je suis entièrement d'accord avec toi pour la suppression des espèces. Ceci résoudrai nombre de problèmes.
Quand aux dispositifs d'alertes, ils existent déjà à tous niveaux. Tracfin pour les suspicions de mouvements illégaux, et les dispositifs internes pour les suspicions de fraudes ( exemple la semaine passée : un client bien content qu'on ai fait opposition sur sa carte car nos services avaient détecté un duplicata de sa carte en "white plastic" en circulation, et un autre pour lequel nous avons bloqué préventivement des opérations vers les Mayotte alors qu'il réside en France.