Reprendre des études à 25 ans

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Prof de langues c'est vers un cursus LLCE qu'il faut se tourner. Enfin, dans l'optique d'enseigner en France en ayant le statut etc., sinon si tu veux enseigner à l'étranger pourquoi pas le français ? Tu fais un parcours FLE avec une langue étrangère obligatoire (souvent l'anglais, mais d'autres sont possibles).

Sinon LEA c'est ni bien ni pas bien, c'est une clé qui t'ouvre différentes portes vers tout un tas de métiers en fonction de ce que tu as choisi comme spécialisation : gestion, traduction, professorat plus rarement, tourisme, vin... C'est sûr qu'avec JUSTE une licence LEA tu galéreras, mais attention spoiler : c'est le cas pour toutes les licences non-pro. Donc tu peux faire la licence et ensuite bifurquer vers ce qui te plaît en master, y compris les masters MEEF qui préparent aux CAPES vu que ça a l'air d'être ton délire.

J'ai bien kiffé ma licence LEA et niveau employabilité c'est un socle solide. Entre les 2 langues étrangères, les stages en entreprise obligatoires, le semestre à l'étranger obligatoire, des matières d'ouverture qui te font toucher un peu à tout pour que tu puisses décider vers quoi tu veux aller vers le Master... Ca sera à cette étape là que ça se jouera, que tu pourras trouver des formations + sélectives, décrocher des gros stages, te faire des contacts...
Si tu gères bien l'anglais tu peux aussi terminer ta dernière année de psycho et passer le CAPES d'anglais l'année d'après.

A court terme tu obtiens un boulot (prof d'anglais en France) et à moyen terme tu développes de quoi nourrir ton projet d'enseignement à l'étranger (le niveau CAPES + un peu d'expérience dans l'enseignement, c'est probablement mieux qu'une simple LEA / LLCE).
Si tu veux être prof d'anglais en France, il faut que tu vises le CAPES. A partir de là faut que tu voies ce qui y forme, il y a des masters spécialisés pour. Tu peux voir quels sont les pré-requis pour s'y inscrire.

Si c'est pour travailler à l'étranger, je sais pas si c'est réaliste d'espérer enseigner une autre langue que ta langue maternelle.
Si ça ne l'est pas il y a le FLE déjà évoqué par quelqu'un, qui demande aussi une formation spécifique.
Citation :
Publié par Asylum
J'ai bien kiffé ma licence LEA et niveau employabilité c'est un socle solide. Entre les 2 langues étrangères, les stages en entreprise obligatoires, le semestre à l'étranger obligatoire, des matières d'ouverture qui te font toucher un peu à tout pour que tu puisses décider vers quoi tu veux aller vers le Master... Ca sera à cette étape là que ça se jouera, que tu pourras trouver des formations + sélectives, décrocher des gros stages, te faire des contacts...
Toutes les facs ne rendent pas ça obligatoire ! Je n'ai eu qu'un seul stage à faire. Aucune obligation de faire un semestre à l'étranger.
Au passage vous dites que l’apprentissage et la bonne maîtrise de l'anglais est useless car "tout le monde parle anglais de nos jours".

Alors pourquoi on a le pire niveau d'anglais en europe ?!
Je pense que c'est clairement un plus et c'est loin d'être inutile de bien apprendre une langue.

Citation :
On pourrait se rassurer en se disant que ce test prend en compte l’ensemble de la population adulte d’un pays, et que le niveau d’anglais des Français actifs, lui, est certainement plus élevé… Mais EF a également mené une enquête auprès de ses étudiants adultes, l’EPI-C**. Et celle-ci ne montre pas un écart significatif entre le niveau d’anglais de la population active de l’Hexagone et l’ensemble des Français, contrairement à ce qui se passe dans des pays comme le Brésil, la Chine ou encore la Corée.



L’enquête se penche également sur le niveau d’anglais des actifs français en fonction de leur secteur d’activité. Et là encore, elle réserve des surprises. Elle révèle que les professionnels du tourisme, secteur où l’anglais est tout de même déterminant, n’ont pas un niveau plus élevé que la moyenne des Français ! Les domaines d’activité où les professionnels ont le meilleur niveau d’anglais sont le conseil, le secteur juridique et celui des sciences et des biotechnologies.
http://www.cadremploi.fr/editorial/f...-europeen.html
Ouais enfin c'est pas parce qu'on est à la traîne globalement que ça invalide le fait que l'anglais est couramment parlé par un paquet de monde en France.

S'il veut être prof de français à l'étranger, il peut aussi se démerder sans aucun diplôme en fait (s'il maîtrise très bien une langue et les techniques d'apprentissage), surtout dans des pays où l'apprentissage des langues "mondiales" n'est pas encore massif. C'est pas @Kafka_Datura qui faisait ça pour le japonais d'ailleurs? Après je le recommanderais pas forcément, faut avoir la fibre aventurier et se créer son expérience soi-même à l'autre bout du monde parfois.
Hark² a raison, on est vachement à la traîne pour l'apprentissage de l'anglais en France et de ce fait y'a beaucoup de gens qui ont un très mauvais niveau. Ca va pas aller en s'arrangeant de ce que j'ai compris des futurs programmes (travailler davantage en français au détriment de l'immersion).

Y'a aussi le fait que JoL n'est pas représentatif de la population là-dessus (beaucoup de profils internationaux, beaucoup d'études sups, d'expats...) du coup les gens se sentent attaqués directement quand on dit "Les français sont nuls en anglais" . Y'a aussi une tendance à surestimer son niveau d'anglais, sauf que lorsque c'est une composante importante du poste auquel on candidate, le recruteur va vérifier l'adéquation CV/réalité et souvent c'est la débandade.
Je vais répondre simplement pour l'aspect financier, puisque je suis dans le même cas, reprise d'études tardives. Pour ma part j'ai un temps partiel+complément RSA. Du coup ça me permet également d'être rattaché à la CPAM plutôt qu'à la LMDE, donc de ne pas payer la sécu étudiante lors de mon inscription à la Fac (250e).
Y a un mec assez connu en Pologne, un étudiant anglais, qui avait un rythme spécial de vie.

Il étudiait à Londres et étant donné le coût de la vie dans cette ville, il avait optait pour vivre en Pologne.
Il retournait en Angleterre avec Ryanair seulement pour étudier 2 jours par semaines en dormant chez des amis.. Le reste du temps il vivait en Pologne.

Si t'as un aéroport à côté de chez toi ou si tu vis à Paris, ça devient envisageable au regard du prix du billet d'avion si tu planifies 2-3 mois en avances tes déplacements.
Citation :
Publié par Belzebuk
Alors, aussi étrange que cela puisse paraitre, il semblerait que le fait de faire un métier qu'on aime, aide à se lever le matin.
C'est une pression psychologique inutile à mon sens. Ou alors je suis peut être bizarre, mais je n'ai jamais trouvé le "métier que j'aime" (peut être juste parce que je m'en fou en fait), on travaille pour vivre et non l'inverse. Puis à partir du moment où tu as un boulot même en bas de l'échelle, ben c'est qu'on a besoin de toi à ce poste là, et le fait de me savoir utile et que je suis rémunérée me suffit à me donner la motivation de me lever le matin (ça + le bon petit dej que je vais me faire, le bon thé qui va avec, un bon hydrolat pour l'ambiance etc, c'est con mais ça me fait me sentir bien, la motivation on peut se l'a créer nous même aussi).

La nature du travail en question j'en ai jamais eu quelque chose à faire, je suis dans l'administratif actuellement mais demain on pourrait me mettre avec les éboueurs ou dans les rayons de Cora que j'irai sans sourciller, ça fera une nouvelle expérience et de nouvelles rencontres au mieux, au pire quelques heures pas très marrantes mais osef parce qu'une fois rentré t'oublie tout et tu vis ta vie (c'est une de mes devises, le travail on y pense qu'au travail et on ne pense pas au lendemain non plus, à chaque jour suffit sa peine).

Le vrai soucis et le SEUL dont il faut s’inquiéter c'est la précarité de l'emploi, je préfère un boulot de merde que je suis sûre de garder qu'un travail plus intéressant mais n'ayant pas cette assurance.
J'ai survolé le fil très rapido donc désolé si ma réponse fait doublon,

J'ai repris mes études à 27ans (daeu pui fac d'histoire dans le but d'aller vers une license pro), tu as accès à la bourse, qui du coup n'est plus la bourse (mais à les mêmes contraines et les mêmes échelons, et est administrée par le même service), mais à l'inverse de la bourse normale, il te faut constituer un dossier, le plus tôt est le mieux, bien qu'il y ait des commissions d'examination de ce dossier chaques mois (pour cette année mon dossier a été validé en novembre).

Après ya des coté chiants, comme le fait que devoir se passer d'un salaire (bien qu'il soit possible de t'inscrire à distance et de bosser à côté, ce qui dans ma fac coute 40€ par matière, par semestre et il n'y a pas d'aides en rapport avec cela et la fac se reserve le droit de te refuser l'inscription). Il peut aussi avoir un décalage avec les autres éleves qui sont pas dans le meme délire, eux sortent du bac et toi tu va connaitre un peu plus la vie, parfois ça peut donner l'impression que tu te la petes alors que pas du tout, faut faire gaffe.

Ya des trucs super en lettre, pour ce qu'y est de l'histoire j'ai accès à un nombre d'option absolument énorme (100/150 par semestre) donc ça m'a permi de découvrir et d'apprendre des choses dont je ne soupsenait pas l'existence.

Ne choisis pas une classe pour son horraire, renseigne toi sur le prof avant, parle aux élèves plus anciens.

Un avantage est que les chargés de TD ont mon âge donc ils sont ultra coulants avec moi, répondent à mes mails où je demande des précisions sur un cours que j'ai raté, sans me compter mon absence évidemment ...


Bref, c'est bien, je regrette pas de l'avoir fait, mais j'en ai un peu marre, j'ai envie de bouger en allemagne mais je pense avoir des rattrapages en juin etc... Pas mal chiant.

Et ya du boulot après lettres, tu sera pas à 2K par mois dès le début (voir surmeent jamais) mais le salaire n'est pas le seul critere. Putain le mec veut partir en lettres et vous lui conseillez d'aller en éco?...
Citation :
Publié par Anarky
C'est une pression psychologique inutile à mon sens. Ou alors je suis peut être bizarre, mais je n'ai jamais trouvé le "métier que j'aime" (peut être juste parce que je m'en fou en fait), on travaille pour vivre et non l'inverse.
Change ton pseudo. Vendu.
Citation :
Publié par Anarky
C'est une pression psychologique inutile à mon sens.
Je me disais bien que j'avais oublié quelque chose !

Je t'invite à lire, survoler les travaux sur la VT/VHT (vie travail/hors travail) de Wesley (c'est vieux mais ça donne déjà une idée), sur les différents modèles :
- transposition, conflit, instrumentalisation etc.

Il semblerait que ce soit toujours celui de la transposition (à 70% je crois) qui est dominant. En gros, la VT est dépendante de ta VHT et inversement. Que la satisfaction procurait dans l'un, va avoir des conséquences sur l'autre, et inversement.
D'autres auteurs ont mis en avant des variables modératrices, comme le cycle de vie de Super. On va investir les différents pans de sa vie en fonction des événements qui la jalonnent.

Un exemple pour illustrer le principe :
- Un jeune qui sort de son diplôme et entre dans la vie active, va s'impliquer énormément dans la VT puisqu'il voudra faire ses preuves et creuser son trou.
Quelques années plus tard, sa femme tombe enceinte. Il va se désinvestir de la sphère travail, pour s'investir dans sa vie familiale. Plus tard, les enfants étant grands, il va se réinvestir dans son travail pour monter en grade.
Etc


Tout ça pour dire que c'est bien de pouvoir faire un clivage VT/VHT, mais ce n'est pas le cas de tous. C'est pourquoi en orientation, on s’intéresse à l'individu, à son identité, son parcours pour le guider vers une profession où il se sentira bien.
Citation :
Publié par Anarky
C'est une pression psychologique inutile à mon sens. Ou alors je suis peut être bizarre, mais je n'ai jamais trouvé le "métier que j'aime" (peut être juste parce que je m'en fou en fait), on travaille pour vivre et non l'inverse. Puis à partir du moment où tu as un boulot même en bas de l'échelle, ben c'est qu'on a besoin de toi à ce poste là, et le fait de me savoir utile et que je suis rémunérée me suffit à me donner la motivation de me lever le matin (ça + le bon petit dej que je vais me faire, le bon thé qui va avec, un bon hydrolat pour l'ambiance etc, c'est con mais ça me fait me sentir bien, la motivation on peut se l'a créer nous même aussi).

La nature du travail en question j'en ai jamais eu quelque chose à faire, je suis dans l'administratif actuellement mais demain on pourrait me mettre avec les éboueurs ou dans les rayons de Cora que j'irai sans sourciller, ça fera une nouvelle expérience et de nouvelles rencontres au mieux, au pire quelques heures pas très marrantes mais osef parce qu'une fois rentré t'oublie tout et tu vis ta vie (c'est une de mes devises, le travail on y pense qu'au travail et on ne pense pas au lendemain non plus, à chaque jour suffit sa peine).

Le vrai soucis et le SEUL dont il faut s’inquiéter c'est la précarité de l'emploi, je préfère un boulot de merde que je suis sûre de garder qu'un travail plus intéressant mais n'ayant pas cette assurance.
Faut pas croire peut-être que toi tu t'en fous du travail que tu fais et que c'est juste "pour vivre" mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Il y a quand même pas mal de gens qui ont des passions, qui peuvent prétendre en vivre et ça c'est un réel bonheur. Honnêtement si je devais faire un travail alimentaire toute ma vie, je n'y vois aucun intérêt et ça serait bien trop amer. Enfin bref on a tous des perspectives et envies différentes.



Je reviens vers vous pour une petite question. Suite à vos différents conseils je me suis mis à la recherche d'un taf pour mettre de côté d'ici Septembre. J'ai repris contact avec des anciens patrons qui m'avaient dit que si un jour j'avais besoin, je pouvais revenir et du coup je vais signer un 3/4 temps avec eux la semaine prochaine normalement. J'ai aussi des entretiens pour un autre taf pour compléter ma semaine.

Du coup je vais devoir changer de ville pour ces tafs (j'habite dans le Sud et c'est dans l'Est) donc je me demande comment ça se passe pour le logement. J'ai des potes qui peuvent m'héberger temporairement mais j'aimerais bien prendre un appart assez vite.

J'ai que 500 euros sur mon compte donc j'imagine que c'est short même si je vais signer un CDI cette semaine ?
Ça marche comment si j'ai pas assez pour verser une caution ou s'il me faut un garant ?
Perso j'ai un travail que beaucoup jugeront intéressant et bien payé mais je m'en tape. Tout ça pour dire que le travail idéal n'existe pas pour moi.

Moi le travail sert à m'acheter ce dont j'ai envie et vivre. Je ne pense jamais au travail quand je n'y suis pas. Quand le matin j'arrive au travail je me dis : vivement ce soir que je puisse faire ce que je veux.

Après si t'as pas d'argent pour la caution je pense pas que le proprio ou l'agence te louera l'apart. Il te faudra de plus forcément un garant. De préférence quelqu'un de ta famille, en cdi et gagnant deux fois le montant du loyer...
Citation :
Publié par Lama Le Cracheur
J'ai que 500 euros sur mon compte donc j'imagine que c'est short même si je vais signer un CDI cette semaine ?
Ça marche comment si j'ai pas assez pour verser une caution ou s'il me faut un garant ?
Foyer jeune travailleur, pas besoin de caution. C'est la seule véritable solution que t'as sans passer par tout le système locatif à base de propriétaire / agence / garant etc.
C'est un peu de la merde quand même et cher pour ce que c'est, mais ça a l'avantage d'être au mois.
2-3 infos en ce qui concerne les métiers de la traduction :
- Si c'est pour bosser en France (ça ne semble pas être le cas pour l'OP, mais sait-on jamais), c'est Master de traduction spécialisée O-BLI-GA-TOIRE. Et encore, même avec ça, tout se fait par contacts.
- 95 % des besoins en traduction, c'est pour de la traduction technique, médicale ou légale. Croyez-moi, traduire des manuels de réfrigérateurs, c'est pas marrant (et ça paie pas du feu de Dieu).
- Les 5 % restants (traduction audiovisuelle, jeux vidéo, littéraire) sont trustés en France par quelques petits groupes de traducteurs. À l'étranger, c'est généralement un peu plus simple de rentrer dans le milieu, mais à moins d'avoir énormément de chance, il faut accepter de passer par des emplois précaires. Le parcours traditionnel à Londres pour un traducteur audiovisuel/jeux vidéo, c'est :
1°) QA tester = 1-3 ans au SMIC dans la capitale la plus chère d'Europe, avec généralement un contrat zero hour (ce qui veut dire qu'un vendredi, le patron peut vous dire de pas venir au boulot lundi).
2°) Relecteur pendant quelques années = même chose que testeur, mais plus de chances de trouver des contrats temporaires (3-6 mois).
3°) ???
4°) Traducteur si combo chance + talent.

Les études pour devenir traducteur :
- Licence LEA avec Anglais + une autre langue européenne (de préférence l'allemand) + une langue rare style Japonais/Chinois/Russe/Arabe (attention, faut s'accrocher), choisie selon la spécialisation visée.
ou
- Licence LLCE avec une option langue étrangère (et on s'y tient de la L1 à la L3 !)
- Master de traduction spécialisée
- 1 ou 2 années à l'étranger pour parfaire sa langue rare (le japonais ne s'apprend pas en lisant des mangas).

Ce qu'on demande à un traducteur :
- Une PARFAITE maîtrise de la langue cible (ta langue maternelle, donc le français). C'est l'heure de ressortir les cours de français niveau collège et d'acheter "Le bon usage" (Grevisse).
- Une EXCELLENTE compréhension de la langue source (90 % du temps = l'anglais)
- Des compétences liées à la spécialité, qui s'acquièrent généralement pendant un Master de trad spécialisée (utilisation des outils de TAO, connaissances d'un domaine en particulier, etc.).
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