Et toi copain Jolien, comment décides-tu de regarder un film ?

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J'ai juste pris parmi le plus recent en faite, mais si le 1er du nom est mieux, je commencerai par là, j'ai du temps ce soir.

Quid de l'histoire entre les 6 films (hors remake donc), il y a une chronologie logique ? (du 1 au 6 donc ?)
Citation :
Publié par [0]Draki
Quid de l'histoire entre les 6 films (hors remake donc), il y a une chronologie logique ? (du 1 au 6 donc ?)
1 2 3 4 5, est une saga dont les épisodes se suivent.

le 6 est un reboot raté de Tim Burton en 2001

Le 7 (2011) (et le 8 à venir) sont un nouveau reboot (qui a mieux marché)
Citation :
Publié par Claridad
Sinon pour les films qui sortent, je ne me fis plus qu'à des valeurs sûres (blockbusters avec scénar / bons acteurs et réalisateurs déjà apprécié). La séance à 11€ a définitivement tué mon envie de donner une chance à d'obscurs films. Cela a même rétréci le champ de mes goûts parce que je n'ai plus du tout les moyens de rester dans le bain du film indé.
Carte UGC, pour 20e c'est bon.
Sinon tu as toujours moyen d'avoir des places moins chères avec les CE si tu bosses et les prix étudiants si ce n'est pas le cas.
Dire qu'on a pas vu la Planete des singes (1968) , c'est comme dire j'ai jamais vu Star Wars ou Alien . Il faut vite y remédier et la fin du film est tellement bonne.

C'est juste mon film préféré de science-fiction .

Dernière modification par Bal'E ; 29/07/2014 à 17h33.
Citation :
Publié par Bal'E
C'est juste mon film préféré de science-fiction .
Je frisonne à la fin à chaque fois. Je continue à me demander si on arrive à apprécier ces films classiques si on a pas grandi avec en les ayant vu n fois à la télé, le contexte générationnel doit jouer un peu sur la relation affective qu'on porte à ces anciens films.
Pour répondre à la question, c'est suivant mes goûts, le réalisateur, les acteurs. Si je peux pas blairer un acteur ou une actrice, c'est à moitié foutu.
Sinon au pif avec quelques extraits des fois, quelques blogs que j'aime bien, mais pas de critiques vidéos de MachinTruc car jusqu'ici j'en supporte quasi aucun . Enfin avec 1 ou 2 magazines auxquels je suis fidèle depuis un bail déjà.
Citation :
Publié par Actarus78
Je frisonne à la fin à chaque fois. Je continue à me demander si on arrive à apprécier ces films classiques si on a pas grandi avec en les ayant vu n fois à la télé, le contexte générationnel doit jouer un peu sur la relation affective qu'on porte à ces anciens films.
C'est sûre que la nostalgie joue un peu et quelqu'un qui voit ce film pour la première fois seulement que maintenant cela n'aura pas le même impact. Mais un bon film reste un bon film , a partir du moment ou l'on est un peu ouvert d'esprit .

J'ai 43 ans alors je n'ai pas connus l'époque des films en noir et blanc pourtant j'adore quand même regarder les classiques des années 40-60 , ceux d'avant ma naissance.
C 'était souvent filmé de façon plus théâtrale , même si on y perdait en réalisme, on en gagnait en relief et de la prestance des acteurs (les femmes étaient tellement jolies et surtout élégantes a cette époque) . Des fois j'aimerais avoir plus de diversification du style cinématographique d’aujourd’hui et qu'on reprennent un peu de ce qui ce faisait autrefois car changement n'égale pas toujours évolution.

Moi aussi la génération de l'odieux connard m'exaspère .
Pour les nouveaux films, je regarde surtout sur jol, en particulier certains posteurs que je trouve fiable afin d'avoir une bonne idée des films. A l'opposé il y en a dont je ne tiens pas du tout compte mais qui me font grave délirer.

Aussi je ne me retiens pas de regarder les bande annonces, mais tout en étant conscient qu'elles sont biaisées.

Pour les films plus anciens, ça vient soit de conseil de mon père, discussions diverses et variées avec des gens divers et variés, ou recherche par moi même un peu au hasard. J'essaie de regarder un maximum de chose et d'être ouvert à tous.
Une chose qui me manque le plus des anciens films, c'est leurs dialogues/monologue qui duraient des lustres , il ni y'a personne qui parle comme ca dans la vrai vie de façon spontanée même a leur époque mais reste que c'était tellement bon.
Citation :
Publié par Actarus78
Oui, film superbe pour les amoureux du cinéma (préférence à la version director's cut sans la voix off explicative). Mais je doute que le film plaise à tout le monde en 2014, il est très contemplatif, son rythme est lent et lancinant durant 2h. Film à voir pour se faire un avis; personnellement, je suis fan.
Arff , une voix off explicative ? faut que je fouille dans ma mémoire
je ne sais dire quelle version j'ai vu .

J'adore ce genre de fin qui marque bien ,
Gros spoil
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apres la version que j'ai vu c'est la fin avec l'origami sur le sol et tout


Chais pas si y en a une différente.
Citation :
Publié par Actarus78
Oui, film superbe pour les amoureux du cinéma (préférence à la version director's cut sans la voix off explicative).
D'ailleurs, ça me fait penser que j'avais acheté le méga coffret avec toute les versions différentes à l'intérieur. (sortie en salle, version recoupée, version longue, et director's cut) mais à chaque fois, je les mataient avec trop de temps d'intervalle et je ne repérait pas tellement les différences de version. c'est quoi les changement majeurs entre elles ?
Citation :
Publié par Draker
c'est quoi les changement majeurs entre elles ?
La version director's cut < année 2000 contient deux changements :
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- pas de voix off, elle était destinée au public US parce qu'il aurait soit disant la comprenette difficile.
- la fin se termine quand le couple sort de l'appartement, avec un gros plan sur l'origami de la licorne dont rêve Deckard, ce qui laisse supposer qu'il est un nexus et qu'il va donc se faire "terminer" assez rapidement. Rien à voir avec la happy end de la version US en salle, dans laquelle le couple roule libre sur une route de montagne (je crois que c'est la montagne).

La version en salle en dehors des US était déjà director's cut mais ce n'était pas le cas de la version TV du temps où le film passait encore régulièrement sur les chaines françaises dans les années 90.

Il existe une version final cut > année 2005, les images sont justes plus léchées.
Citation :
Publié par Reginglard
Donc exit toute subjectivité dans l'appréciation d'une oeuvre d'art.

Putain tu fous le concept d'art en l'air tout simplement.
Tout ça pour respecter une caste de bien-pensant sensé décider des dogmes.

Comme si une photo raté techniquement ne pouvait être appréciée.
Comme si une erreur dans le texte d'une pièce de théâtre pouvait pas susciter de surprise et de l'humour.
Il n'y a pas d'exit la subjectivité. C'est une chose qui compte, la subjectivité, ne serait-ce que dans une logique phénoménologiste (clin d'oeil à Bazin et à la cinémathèque).

Après il y a le reste, c'est-à-dire l'essentiel. L'objectivité. C'est pas une question de dogme, c'est une question de regard et le regard, ça se travaille, ça s'éduque.
On n'est pas obligé de suivre un cursus en cinéma, mais il faut un peu de volonté et de curiosité et d'intérêt, et tout s'éclaire bien vite.
On peut commencer gentiment en lisant les correspondances de Truffaut, histoire de comprendre les enjeux de la révolte contre le cinéma de papa. Visionner les films évoqués, pour comprendre peu à peu ce qu'est une idée de cinéma. Après quelques étapes, s'attaquer à Deleuze, l'image-mouvement puis l'image-temps, ressentir l'évidence des op-signes et des son-signes. Puis faire une pause en passant à Daney, histoire de pénétrer en profondeur Rambo...
A la fin, ce sont toujours les mêmes qui restent : Sunrise, La foule, la Rivière rouge, la règle du jeu, Une passion, Ordet... pour ne citer que des très connus. Et toujours les mêmes qui partent à la benne.
Avant d'en être là, on peut toujours crier au dogme, mais ce sera toujours de la fainéantise, et surtout une voie sans issue. Sans quoi les tableaux de ma voisine (oui, ma voisine peint) vaudraient ceux de Hopper ou de Picasso, parce que c'est subjectif et qu'en plus, les goûts et les couleurs ça se discute pas, hinhin.
Le souci que j'ai avec cette perception, c'est qu'elle considère le cinéma (et, au sens large, l'art) comme un genre figé. Or, ce n'est pas forcément le cas. Pour donner un exemple, on peut comparer une pièce de Racine avec une autre de Beckett. La seule chose qui les lie, c'est qu'on appelle ça "théâtre" dans les deux cas, mais il y a un nombre incalculable de différences entre les deux. La forme diffère, le fond diffère, les règles diffèrent et même l'interprétation diffère (une partie non négligeable des pièces de Beckett ne sont absolument pas faites pour être jouées). À partir de là, est-ce que cela apporte quelque chose à un fan de Beckett de lire du Racine ? Je ne suis pas nécessairement convaincu.

À mon sens, on peut trouver les mêmes divergences dans n'importe quel domaine, qu'il s'agisse de la peinture, de la poésie ou encore du cinéma. Existe-t-il vraiment un lien entre un film que l'on voit en IMAX 3D au cinéma et un autre en noir et blanc (et muet, soyons fous) que l'on regarde sur son ordi ? Absolument tout diffère, qu'il s'agisse de la technique , du but de l'auteur, du mode de réalisation ou encore du contexte de diffusion. Au final, parler "d'histoire du cinéma" (en considérant qui plus est qu'il y a un certain nombre de films qu'il faut avoir vu), c'est considérer que le cinéma est unique ensemble. Or, ce n'est vrai que par convention ; à mon sens, il y a une pluralité de genres (le blockbuster hollywoodien en est un) et il n'y a d'histoire possible qu'en s'intéressant à un genre spécifique. À partir du moment où on tente d'avoir une perception plus large, on nivelle l'ensemble et on diminue ses chances d'en voir les différences, s'offrant ainsi la possibilité de définir des passages obligatoires, alors qu'il n'y en a pas forcément.

Prenons même un film comme Star Wars, qui a eu un impact presque sans égal. Il a sans l'ombre d'un doute influencé de manière fondamentale le cinéma hollywoodien. Il a probablement eu un effet également sur le cinéma anglo-saxon et européen (bien qu'un peu réduit). Cependant, plus on va en périphérie (je pense notamment au cinéma indien ou chinois), plus l'importance du film dans l'histoire du cinéma diminue. Cela ne m'étonnerait pas qu'il y ait des films chinois sortis dans les années 80 dont les auteurs n'avaient aucunement connaissance de l'existence de Star Wars.
Citation :
Publié par L'Oiseau
J'ai rien compris à ce que tu racontes.
Il dit simplement qu'il n'y a pas qu'un seul barème (liste de critères) pour évaluer la qualité d'un film mais il y en a autant en fonctions des styles de film.

On évalue pas un film d'horreur de la même façon qu'une comédie, ou un blockbuster d'un film d'auteur.
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