Bonsoir le jour, bonjour le soir.
Après une petite soirée forte sympathique et sans aigreur ni regrets, je rentrais depuis la ville de Nice jusqu'à Cannes, mon doux foyer doré plein de strass et de paillettes.
Je ne m'étais pas coincé une couille dans la portière, je ne me suis point étranglé avec ma ceinture de sécurité. J'étais de bon humeur, encore le sourire aux lèvres de ce moment bien amusant.
Il ne devait pas être très très tard, 2 heure du matin à tout casser j'étais encore dans Nice je me dirigeais vers l'autoroute.
Comme tous les soirs à cette heure, la Californie, une sorte de grande avenue un peu sordide avec des putes et des lampadaires était d'une grande fluidité.
Je roule, je roule, je jette un oeil sur les prostituées qui me semblent toute un peu modifié génétiquement. Surement un arrivage de Toulon avec des lèvres au collagène et des visages qui feraient pâlir les Bogdanov, il faut vraiment avoir faim ou des penchants curieux pour les embarquer celle là, sans déconner.
Et là au loin je vois un feu vert et un petit attroupement, genre... deux bagnoles en quinconce et deux scooters contre une voiture avec des mecs qui filmaient la bagnole.
"Oh putain, j'le sens pas" m'étais-je dit. Me voyant déjà klaxoner et faire des appels de phares à ces odieux connards qui obstruaient la voie de mon retour.
Je ralentis et j'attends quelques secondes, je constate que la voiture de droite n'a pas de conducteur et que les connards en scooter filmaient en direction de l'avant de la voiture.
Alors pour faire bouger les choses j'ai fait un petit appel de phares, comme un gentil alpha bien heureux qui faisait des somations. Je sors rarement la batte de baseball en enfilant mon masque de coq directement.
Forts urbains l'attroupement se met en marche, mais à ma grande surprise une conductrice apparue soudainement se relevant depuis le coté passager. Comme si elle cherchait un truc dans son sac à main posé sur le siège mais il y avait un monsieur en fait.
Lors du dispersement, les voitures/scooters ne se sont pas suivis comme si au final ce n'était pas une bande organisée bloqueuse de trafique comme TF1 m'avait conditionné.
Juste une nana qui faisait une fellation à son compagnon pendant un feu rouge -ou alors une pute a qui on aurait donné le volant, mais ça serait quand même fortement osé, quoi que... les fantasmes niçois- et qui aurait intrigué des jeunes en scooters qui ont déjà eu le reflexe de filmer pour l'uploader dans la catégorie amateur d'un pornostreaming.
"Rien de surprenant, Mjk. Tg." me direz-vous.
Cependant moi, du coup, étant empathique j'ai un peu de peine pour ce mec qui se faisait joyeusement lustré la tige entre des lèvres douces et chaudes que j'ai interrompu dans son moment intime parce que je voulais rentrer chez moi.
Je me sens terriblement français à ne penser qu'à ma gueule. N'auriez-vous pas aimé vous faire sucer jusqu'à la fin, vous ? Moi oui, et j'aurais une profonde haine pour le connard qui voulait passer.
On peut se faire sucer dans une ruelle sordide et ne pas bloquer le trafic mais bon, c'est quand même moins excitant. Enfin bref...
Je crois qu'en vieillissant je deviens un putain d'aigri qui ne pense qu'à sa gueule et qui gâche les bons moments des con-citoyens.
Et toi barien, qu'aurais-tu fait ?
Résumé: Pour rentrer chez moi, j'ai interrompu une gâterie voiturière.
Résumé du résumé: Je suis bel et bien français, cela m'inquiète.
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