Tu dis donc que la vente de prestation sexuelles est de la prostitution.
Mais l'achat de prestation sexuelles c'est quoi ?
Je ne connais pas de terme (un seul mot) pour désigner cela, l'acte d'être client de prostituée.
La loi ne sanctionne pas la prostitution, qui n'est pas l'acte commercial acheteur + vendeur, mais délivrer une relation sexuelle tarifée.
La loi sanctionnera le client de cette dite relation sexuelle tarifée. Désolé, mais c'est important, justement parce que c'est là-dessus que se base l'argumentaire du gouvernement (que je ne défends pas, je le redis) : le but est de mettre la prostituée en rapport de force (si elle dénonce, c'est le client qui prend, pas elle). Ce qui ne fonctionnerait pas du tout avec une interdiction de la prostitution.
J'avoue être perdu dans les différentes mises en places et retraits du délit de racolage (est ce encore actif ? le projet vise t'il à le supprimer ? je suis plus sur).
Mais du coup, ta dernière phrase se rapproche de ce que voudrait, a priori, faire le gouvernement. Dans le discours, le but n'est pas de sanctionner la prostituée, mais bien de la protéger en lui donnant le rapport de force.
Est ce une bonne méthode, j'en sais rien, mais c'est le discours, qui n'est pas un discours moralisateur.
D'un autre coté, une légalisation, est-ce que réellement ca protège d'avantage ? Quels moyens on y mettrait (0, à mon avis) ? Pour les filles étrangères qui se font embarquer par des réseaux, est ce vraiment la solution miracle ?
Mais est-ce que c'est vraiment le mal, la prostitution ?
Le mal, c'est plutôt la pauvreté qui pousse certaines à s'y engager malgré elles.
Ouais, sans doute, mais j'ai pas vraiment envie de porter un jugement de valeur dans ce genre ici, c'est pas vraiment le débat.