Le côté lumineux, c'est la domination de ses "passions"/sentiments, une approche monacale de la vie, plutôt tendance bouddhiste à mon sens avec le côté "il faut réfléchir aux conséquences de nos actes, c'est-à-dire que donner un coup de main à un mec dans le besoin sous prétexte qu'il est dans le besoin, c'est pas forcément une bonne idée tu vois, même si c'est un gamin qui crève la dalle, faut voir plus loin que la compassion...".
Le côté obscur, c'est au contraire l'expression des sentiments comme moteur du développement personnel, dans une approche que je pourrais qualifier de "quasi-shonesque", qui nous rappelle ces moment où le héros, choqué par l'injustice dont il est le témoin, balance son poing dans la tête du premier mec qu'il juge responsable, ou qui se met à déchainer sa pleine puissance cachée parce que le méchant a fait bobo à son papa/maman/frère/soeur/ami/chien/poisson rouge (toute ressemblance avec des dénommés Luffy, Sangohan ou autres....).
Il se trouve que la haine, comme nous venons de le voir, est un sentiment très simple à faire naître pour peu que le gen en face ait une attache quelconque. D'où le fait que les sith s'en servent prioritairement.
"J'ai tué ton papounet devant tes yeux quand tu étais enfant, tu vas me détester et vouloir devenir très fort pour pouvoir me tuer quand tu seras grand... ou pour pouvoir tuer celui qui m'auras tué et t'auras privé de ta vengeance... c'est bien, tu seras devenu fort, comme ça".
Mais un jedi, c'est avant tout l'allégeance à la République.
Tu peux bien entrer plus ou moins en rébellion avec la philosophie jedi (mode Anakin) et continuer à vouloir sauver la République (mode Anakin). Si tu n'as pas un Palpatine derrière toi qui t'explique que "c'est que des gros nazes, il faut les tuer, ça rendra service à tout le monde, et on pourra ensuite aller sauver les petits lapins", il n'y a aucune raison qu'un jedi se retourne contre la République.
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