Solu solu.
Bon, je vais faire bref, j'ai une sorte de don qui me permet d'anticiper les évènements de Jol, je savais qu'un membre doté un pénis de longueur négative allait faire capoter le plan de (Dou)², je l'ai vu dans mes rêves, et comme je savais que j'allais être frustré et emmagasiner de la haine tel un Tsabo cuvée 2011, j'ai décidé de me vider les valseuses le week end dernier.
Pour résumer, rendez vous pris avec une vulve, ça fait quelque fois qu'on se voit, on papote autour d'un café, chacun paye le sien parce que je suis séfarade et direction l'habitation de l'utérus sur pattes. Pas de musique, pas de film, pas de "tu veux quelque chose à boire ? tu fais quoi déjà ?", on passe à l'essentiel, et de toutes manières les introductions, c'est pas nécessaire.
J'engage la première, je passe la seconde rapidement parce que les bisous dans le cou et les respirations dolby surround ça va bien deux minutes mais c'est pas de mon âge ces conneries, je veux ma séance de marteau piqueur pour oublier cette enflure de compte fake eunuque. Bref, rapide inspection de l'appareil génital : "oh putain ça brille", matériel très bien entretenu, encore plus propre qu'une berline allemande appartenant à un portugais adepte du polissage chrome et de la sono-reggaeton.
Et c'est là que je commets l'erreur fatale, la bourde stupide comme donner son téléphone la nuit dans une rue vide à un grand mec encapuchonné à la mine patibulaire qui veut savoir l'heure ou proférer des insultes antisémites alors qu'on est bourré et qu'on est filmé en HD passerelle youtube. Pourtant on avait conclu un accord ma bite et moi, jamais, jamais JAMAIS de contact langue-tuyauterie la première fois, tu connais pas son historique, ça existe pas CCleaner sur les chattes, elle a rigolé à ta blague sodomite, si ça se trouve c'est un nid à incommodités sexuellement transmissible ou un truc avec le cancer du sida, t'es mal, mec, t'es mal.
Mais je me suis fait avoir par la beauté de la chose, je descend quelque étages et je commence donc mon oeuvre, et là j'entends un de ces bruits suspects, un relâchement de gaz mais qui ne vient pas de la zone rectale. Devant quoi, pour les low et les collégiens qui me lisent. "Un frout! Putain ça fait perpèt que j'avais pas entendu ça". Ok, un frout. 20 secondes plus tard, récidive. En plus fort, plus rageur, genre tu passes de la quatrième à la seconde à 90km/h quoi. 10 secondes plus tard, multi-récidivisme. Génocide sonore. A la chaîne les trucs. Production industrielle, avec un temps d'intervalle régulier. Ça devient flippant et ça continue, je me sens mal à l'aise, je me pose tout un tas de questions : "elle me la fait façon 14 juillet ou quoi ? Marrant, ça ressemble au bruit du M4 dans CS. Y'a un truc qui se cache à l'intérieur ou bien ? Y'a un alien qui va sortir ? Mais c'est quoi ce bordel §§§§"
Et pendant ce temps, vous vous en doutiez, ce qui était dur comme du béton armé quelques minutes auparavant est revenue à une forme plus flasque, comme les abdos de Pierre Ménèz, ma langue était déjà à plusieurs kilomètres de la zone hostile, et je sentais une main tripoter mon instrument aussi inconsistant que les troll de priape. C'est la fin, capitulation de rigueur et fuite à organiser.
Le lendemain je me casse, et ça y passe : "oh ça te dit un ciné un de ces quatre ? Ou ce que tu veux ! Je t'ai pas raconté...blablabla" ça ressemblait à du chatimentzz, j'étais tenté de sortir un gif facepalm mais pas le temps, je voulais sortir de ce bourbier le plus rapidement possible. Problème : elle veut qu'on se revoit, moi je veux pas.
Quelle excuse inventer ? J'avais pensé à dire que ma mère est morte et que j'étais émotionnellement fragile ces temps ci. Discuss.
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