Avatar (#3)

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Chaîne payante, mais d'après ce que j'en vois avec un modèle qui attire la sympathie de par son respect de l'utilisateur : Tu payes 3€ par mois et arrêtes quand tu veux / tu payes 35€ pour un an / tu payes autant que tu veux / tu es étudiant et tu payes 15€ pour un an / tu écris une lettre expliquant pourquoi tu ne peux pas payer et c'est gratuit.
Ca me donne sincèrement envie d'essayer juste pour financer l'idée - et ce docu a l'air pas mal, comme Arrêt sur image en général j'ai envie de dire.
Thumbs down
LoL, j'ai pas aimé Avatar.

mais genre pas du tout quoi. alors quand je vois toutes les critiques positives du film, je me demande si j'ai vu le même. (je l'ai pas vu en 3d)

En désordre:
- personnages stéréotypés: le jeune connard dynamique, le veteran de 25 ans handicapé et teubé mais pas méchant, les natives amérindien, etc.
- fin prévisible dès le début: aucun suspens.
- décors improbables et fluos
- attitudes/interactions des personnages complètement aberrantes sur de nombreux points
- modélisation du terrain qui se voit et dérange a la longue (j'ai eu l'impression d'être dans Oblivion a un moment: une touffe d'herbe aux 1 m² /repeat)
- répétition des scènes (résurrection échoué/réussi, dragons rencontre/domptage/apprentissage/utilisation, montagnes qui lévitent découverte/visite/guerre)... on a l'impression a la fin qu'on cherche a rentabiliser les lieux et les PNJ (on s'est fait chier a réaliser ce décor: gogogo je veux qu'on fasse 4 scènes majeures avec)

Y a des points positifs (perf capture) mais franchement, ça n'en fait pas un bon film a mes yeux.

a vrai dire, j'ai eu l'impression que je regardais une session d'un mmorpg quelconque, un peu elfique sur les bords. Du flashy, des persos dénudés, un scénario leger, une ligne de conduite a suivre sans imaginer qu'il soit possible que cela soit autrement.

Je ne le regarderais pas une autre fois.
Tout à fait!

Je me le suis procuré en 1080p et... Oui, c'est beau, c'est très très beau même.

J'avais déjà été très entraîné dans le film quand je l'avais vu au ciné (en 3D) et j'avais peur de ne plus l'être à la seconde vision..
Je n'ai finalement pas été déçu!

Par contre c'est clair qu'il faut pas y chercher le plus grand film de tous les temps -ça n'empêche que j'suis comme un gosse devant le film
C'est un super divertissement, quoi qu'on en dise, on se pose devant le film, on passe les 2/3h sur Pandora, on vie l'aventure et puis voila quoi, on passe un bon moment ... que demander de plus ?
Vu hier en Blue-Ray .
Une merveille visuelle avec un scénario quelconque

Citation :
Publié par Raizin
Faut voir Avatar comme une attraction (et donc en 3D) et arrêter d'y chercher le plus grand film de tous les temps.
+1 je retiens ce film comme tel.
Citation :
Publié par Rollan
C'est un super divertissement, quoi qu'on en dise, on se pose devant le film, on passe les 2/3h sur Pandora, on vie l'aventure et puis voila quoi, on passe un bon moment ... que demander de plus ?
J'en tire la même conclusion après visionnage pépère devant la TV en soirée. Pas de 3D intempestive (je ne vois pas la 3D avec les fameuses lunettes youhou.).

Oké, l'histoire est simpliste, surement du déjà-vu, et on sait tous comment ça va se passer. Mais les décors, le monde, les personnages, les proportions, l'intégration sont magnifiques. C'est beau, simplement.

Comme Rollan, je n'ai pas vu passer les 2h30, je n'ai pas eu l'impression de longueurs. C'était sympathique, et après tout c'est ce qu'on demande généralement d'un film, qu'il soit divertissant.

Et je me suis sentie bien loin de tout univers de MMORPG, contrairement à Kurd. Peut être aussi parce que je me suis posée devant sans a priori négatif ou sans volonté de critiquer. =)
Citation :
Publié par Melyziare
Et je me suis sentie bien loin de tout univers de MMORPG, contrairement à Kurd. Peut être aussi parce que je me suis posée devant sans a priori négatif ou sans volonté de critiquer. =)
ah non mais justement, on avait hate de lancer le dvd avec ma copine. On s'installe et tout pour une soirée dvd comme on en avait plus fait depuis longtemps... puis au bout de 10 minutes, on se regarde avec le sourire figé a mi hauteur:
_ c'est mauvais?
_ heu ouais clairement.

et voila. le reste du film, on l'a regardé parce que bon, c'est pas dans mes habitudes de couper au milieu et de pas donner une chance mais franchement, j'ai trouvé ça mauvais (surtout les acteurs en fait, déçu par la perf de Sig). Et même pas "beau", trop flashy, trop fantasy. Et je peux te dire que moi, je les ai vu défiler les 2h30...

J'sais pas... peut être que j'ai définitivement rompu avec ce style de cinema.
Cinéma
A propos de l'émission d'@si, l'un des invités du plateau a posté ça sur le forum (avant le tournage de l'émission sur Avatar) :
Je trouve que c'est intéressant.
Le discours du philosophe Michel Cazenave, présent sur le plateau est aussi très intéressant, finalement beaucoup plus que la recherche interminable des références et ce genre de choses qui découpent le film pour en faire de la bouillie.
Ses arguments sur le "déjà vu" ou le "classicisme" d'Avatar, pour expliquer que ça n'est pas forcément négatif, était quelque chose à voir, m'ont pas mal convaincu.
Pour tout dire on voyait sur le plateau se reproduire la fracture entre une certaine critique intellectuelle (J'ai trouvé Alain Korkos vraiment chiant par exemple ), face à ceux qui ont donné à avatar une autre dimension, sans être avares en arguments pour autant (je dis certaine critique intellectuelle parce que ce sont tous des intellectuels sur le plateau de toute façon).
Bref le texte de ce critique, ex Mad Movies :

Citation :
Publié par Rafik Djoumi
Aïaïaïe !
En entendant les propos flatteurs de Régis Debray au sujet d’Avatar, j’avais bien noté le visage surpris de Judith. « Quoi ? Comment ? L’ancien compagnon de route du Che faisant l’éloge de l’impérialisme culturel yankee ? ». Aussi, j’attendais bien une réaction mais je redoutais qu’elle prenne la forme d’une tentative de décryptage du film. Soit…

Dans votre émission, Judith, vous constatiez la disparition d’une critique cinématographique digne de ce nom et pourtant, à travers cette chronique, vous venez de résumer pour nous les trente années de dérive qui ont fait de la critique française ce qu’elle est aujourd’hui ; à savoir une entreprise de réductionnisme visant à faire du Cinéma la bête caricature de notre actualité et à plaquer sur l’ensemble de la production cinématographique cette grille de lecture unique qu’on nomme « reflet du réel ». Un exercice loin d’être gratuit puisqu’il permet d’écarter environ 97% des films produits, aussitôt discrédités et jetés dans le sac du divertissement de masse, pour ne retenir que les 3% de films effectivement préoccupés par leur rapport au « réel », dont on pourra ensuite déployer le discours prédicateur en de longues colonnes moralisatrices et assurer ainsi la perpétuation d’un discours dominant (celui qui, par exemple, décrète que Ken Loach nous aide à penser le monde tandis que les frères Wachowski nous « divertissent » à coups d’effets spéciaux).

Juste avant d’aborder Avatar, Régis Debray vous parlait pourtant de notre « legs de légendes et de contes », en citant explicitement Charles Perrault et l’Ancien Testament. Mais aussitôt, vous leur substituez Voltaire ! Quand Debray vous invite sur les terres de la Mythologie d’Homère, vous lui répondez « Si l’on s’en tient à la fable... ».

Vous avez donc choisi comme point de départ pour votre texte la Fable écologique et la Parabole sur la colonisation. Et effectivement on peut, si on le souhaite, aborder Avatar sous cet angle exclusif. De la même façon, rien ne nous interdit de voir en Moby Dick un roman sur les joies de la pêche en haute mer ou de considérer Finnegans Wake comme une mise en garde sur les ravages de l’alcoolisme dublinois. Le choix de l’angle exclusif permet justement d’exclure tous les éléments parasitaires qui risqueraient d’invalider la démonstration, lorsqu’on tente de ramener une œuvre de fiction à un sens unique.
D’autres spectateurs auraient peut-être choisi comme point de départ les images du film, constatant que le tout premier plan sur le héros (un œil qui s’ouvre) résonnait et raisonnait avec le tout dernier plan de l’œuvre (une paire d’yeux qui s’ouvre) ; ce qui les aurait amené à considérer la phrase récurrente que s’échangent les protagonistes durant tout le film (« I see you ») comme un élément fondamental et éclairant. Pour eux, forcément, Avatar serait une Parabole sur le regard. Enfin, d’autres spectateurs, plus sensibles aux dialogues, se seraient arrêtés sur les premiers mots prononcés par ce héros (« When I was lying in the V.A. hospital with a big hole blown through the middle of my life, I started having these dreams of flying. I was free. But sooner or later though, you always have to wake up. You don’t dream in Cryo. » - « Quand j'étais allongé à l'Hopital des vétérans, avec un grand trou béant au milieu de ma vie, j'ai commencé à avoir ces rêves où je pouvais voler. J'étais libre. Mais tôt ou tard, il faut se réveiller. On ne rêve pas en Cryo. »). Ces derniers auraient alors constaté que les protagonistes du film passaient justement leur temps à s’endormir ou à se réveiller. Et pour eux, Avatar serait assurément une Fable sur le rêve.

Or, le point de départ que l’on s’est choisi va immanquablement conditionner le reste de la démonstration, en ramenant chaque élément du récit dans le territoire analytique que l’on a circonscrit. Ainsi, pour le partisan (occidental) de la Parabole sur la colonisation, il est évident, voire « transparent », que les Na’vis représentent quelque population indigène dominée par l’homme blanc. Dès lors, chacun de leurs attributs physiques (leur queue, leur couleur bleue) renverrait forcément à leur exotisme ou leur état sauvage et il ne peut en être autrement. Pourtant, le paysan indien, celui-là même qui subit toutes les formes de colonialisme, vous répondra que meuh non pas du tout ; les Na’vis sont bleus tout simplement parce que le dieu Vishnou l’était, et que c’est bien la raison pour laquelle ce film s’appelle « Avatar ». L’amateur de science-fiction vous dira que les Na’vis ont cette couleur, cette longue queue et cette haute taille simplement parce que c’est ainsi qu’Edgar Rice Burroughs imaginait les « hommes aux plantes » dans sa série des John Carter of Mars (source d’inspiration revendiquée par James Cameron). L’internaute coréen, caché derrière son avatar, vous invitera à vous connecter à ce monde où différents « sites » sont reliés par un « vaste réseau » qui a la capacité de garder en mémoire les voix du passé, et où des millions de joueurs de MMORPG se plaisent à incarner les grands elfs bleus de la forêt. Et l’on pourrait continuer ainsi sur des pages et des pages…

Est-ce à dire que le film Avatar serait un vaste fourre-tout d’éléments culturels épars, vaguement recousus sous la forme d’un self-service new age, consommable en tous lieux de la planète, à la façon d’un Big mac ou d’une bouteille de Coca Cola ? C’est ce que la critique française disait autrefois de La Guerre des étoiles, de Matrix ou de tous ces énormes succès cinématographiques sur lesquels elle ne désire pas perdre de temps (alors que le Temps les rappelle constamment à elle). En partant du présupposé que l’Humanité est un ramassis d’imbéciles amnésiques, cette école critique assène au fond depuis trois décennies l’idée que TOUT grand succès cinématographique s’explique automatiquement par la bêtise de son discours, ses élans réactionnaires et sa qualité de « produit » adapté à notre consumérisme effréné du moment. Voilà comment, aux yeux de la critique contemporaine, un arbre géant qui s’écroule devient soudain une « analogie au 11 septembre 2001 » ou qu’une armée hi-tech fait soudain référence à « l’invasion américaine de l’Afghanistan », le tout sur la base d’un scénario écrit en 1995 ! N'oublions pas que c’est toujours le film à succès qui est coincé dans l’air du temps, jamais le chroniqueur paresseux. Bien évidemment, ces grands succès sortent tous du ventre fertile de la Bête hollywoodienne, ce qui facilite l'usage d'une clé de lecture quasi-automatique. Car Avatar est un film hollywoodien. Et comme nous le savons tous, chaque film hollywoodien est l’expression d’Hollywood et de ses marchands du Temple ; jamais l’expression de son auteur (réalisateur/scénariste/producteur dans le cas présent). Il est bien loin le temps où la critique française savait reconnaître la valeur intrinsèque des films sortis de l’usine hollywoodienne afin de déterminer sa célèbre « politique des auteurs » et mettre en lumière le génie d’une centaine d’artistes, jusque là considérés comme de simples valets du Capital et de la Maison Blanche. Mais je m’égare…

En choisissant un autre point de départ, selon lequel tous les angles et tous les points de vue exprimés sur Avatar ne s’excluent pas mutuellement ; en considérant l’idée (sulfureuse et scandaleuse) selon laquelle un film qui touche des centaines de millions de personne a peut-être quelque chose à nous apprendre sur l’Humanité ; en considérant enfin que le point commun à cette Humanité n’est pas la bêtise ; alors il nous faudrait approcher Avatar, non plus comme un simple appendice de notre actualité et de notre vision géopolitique du moment, mais plutôt comme un objet… oserais-je le dire… d’Art, c’est-à-dire un objet susceptible de défier notre intelligence et capable de nous ouvrir à des états de conscience que notre quotidien ignore. Après tout, j’ai beaucoup plus souvent entendu les mots « expérience » et « enchantement » à la sortie des salles diffusant Avatar, et beaucoup plus rarement les mots « colonisation » et « écologie ».
Mais approcher les films comme des objets d’Art et non plus comme des tracts d’actualité nécessite un tout nouveau champ lexical, où le mot « cliché » disparaît au profit d’ « archétype », où l’expression « carcan narratif » cède le pas à la « mécanique du récit ». Et surtout, il devient impératif de ne plus lire les éléments de façon détachée (à la seule lumière d’une conclusion qu’on est pressé d’atteindre) mais de procéder comme le film procède, c’est-à-dire en liant étroitement ces éléments en un tout signifiant et si possible harmonieux. On ne peut évoquer la chaise roulante du héros sans évoquer la combinaison prothétique du Colonel qui lui fait face, car le dialogue entre les deux hommes est entièrement conditionné par les correspondances qui s’établissent à l’image et au son (comme par exemple ce geste brutal et menaçant du bras mécanique lorsque le Colonel promet d’aider le héros). Evoquer ce handicap du personnage principal en mettant de côté ses multiples mises en scène (qui chacune nous disent quelque chose de différent à son sujet) revient à isoler la partition du violoncelliste au sein d’un grand orchestre symphonique et lui attribuer à elle seule le sens complet de l’Opéra.

Or il est intéressant de constater, chère Judith, qu’en évoquant Voltaire vous rappelez précisément la nature du handicap qui empêche la critique française (et pas seulement cinématographique) d’aborder avec intelligence les œuvres qui font à ce point appel à l’imaginaire. Car si l’esprit des Lumières a su offrir au monde des perspectives nouvelles et un horizon civilisateur, il a également laissé dans notre pays les blessures encore vives d’une guerre féroce contre l’imagination, celle que Malebranche appelait la « folle du logis » ; cette puissance occulte accusée de drainer du fond de notre esprit son lot de mysticisme et de superstitions. En parlant, chère Judith, de cette « grande fable qui nous met du rêve plein la vue et nous détourne des causes bien réelles pour lesquelles elle fait métaphore », vous rappelez l’étymologie de ce mot français si particulier qu’est le « divertissement », à savoir ce qui fait diversion, ce spectacle imaginaire qui nous détourne forcément de l’essentiel. La culture anglo-saxonne, elle, préfèrera nous parler « d’entertainment » (to entertain = s’occuper de ses invités) puisqu’à ses yeux l’imaginaire est une nourriture, une corne d’abondance, et non pas l’ennemi historique de notre rationalisme. C’est la raison pour laquelle les œuvres d’Hermann Melville et de James Joyce ne sont pas françaises ; la raison pour laquelle Freud et Jung n’auraient pu naître sous le drapeau tricolore ; la raison pour laquelle le Surréalisme nous a été offert par des immigrants. Nous savons que le tableau Guernica dépeint un évènement historique précis mais nous nous trouvons désarmés lorsqu’il s’agit d’expliquer son pouvoir évocateur sur des esprits qui ignorent tout (et qui se contrefichent) de la guerre civile espagnole.
Nous savons très bien ce qu’est une Fable mais il semble que nous ayons oublié ce qu’est un Mythe.

Bien avant d’être un film hollywoodien, Avatar est un film anglo-saxon. Son auteur, James Cameron, s’est vu coller toutes les étiquettes « du moment » par la critique française. On a dit de lui qu’il était reaganien à l’époque de Terminator, qu’il mettait en scène une « revanche fantasmée sur le Vietnam » à l’époque d’Aliens, qu’il était le grand promoteur de la Perestroïka à l’époque d’Abyss, qu’il offrait à l’ère Clinton une vision apaisée de la lutte des classes avec Titanic… et aujourd’hui, sous l’ère Obama, le voici écolo en quête de rédemption post-coloniale. Dans tous les cas, cet homme n’est jamais un artiste disposant de sa propre voix; il n'est que l’agence marketing des administrations successives, bref le valet du Capital et de la Maison Blanche.
Mais il est rare, beaucoup plus rare, de voir des français souligner le lien entre le Terminator et le Golem ; détailler la plastique des Aliens et leur environnement pour y débusquer les évocations sexuelles et infernales héritées de la Peinture ; considérer les fonds marins d’Abyss à la lumière de la citation de Nietzsche qui débute pourtant le film ; ou encore accepter de voir en Titanic un film apocalyptique.
James Cameron évolue dans le Mythe depuis presque trente ans, mais nous, en France, ne savons plus ce qu’est un Mythe.


Aussi, chère Judith, pour nourrir votre passion du Livre, je me permets de vous conseiller quelques ouvrages qui, j’en suis sûr, vous offriront plusieurs plateformes dans l’approche de ce type de films.

Sur la question de ces récits « simplistes » qui ont l’étrange faculté de séduire tant de gens à travers le monde :
Joseph Campbell - Le héros aux mille et un visages (nouvelle traduction française à paraître sous peu chez Oxus)

Sur la question du héros d’Avatar et du non usage de ses jambes :
Annick de Souzenelle – Nous sommes coupés en deux (éditions du Relié)

Sur la question du « Carcan narratif de l’industrie hollywoodienne » :
Robert McKee – Story (Dixit – actuellement épuisé)
Christopher Vogler - The Writer's Journey: Mythic Structure For Writers


Pour votre question « Bon, d'accord. Mais qui réussit à nous parler de quoi? », j’aurais aimé vous répondre « … de ce que les mots ne peuvent atteindre », mais plutôt que de heurter votre amour des Lettres, je m’autorise à vous renvoyer vers un texte de ma composition (écrit bien avant la sortie d’Avatar) qui propose l’esquisse de l'amorce d’un début de réponse :
Les Intouchables


Et enfin, sur la question « hollywoodienne », un texte en deux parties :
L'Empire hollywoodien
L'Empire hollywoodien - partie 2


En vous remerciant, chère Judith, pour vos chroniques et votre émission de qualité,

Rafik Djoumi
Citation :
Publié par Kurd
ah non mais justement, on avait hate de lancer le dvd avec ma copine. On s'installe et tout pour une soirée dvd comme on en avait plus fait depuis longtemps... puis au bout de 10 minutes, on se regarde avec le sourire figé a mi hauteur:
_ c'est mauvais?
_ heu ouais clairement.
hmmm

M'enfin je suppose que chacun sa façon de juger une œuvre ...
toi, t'attends 2h30 pour avoir un avis? Genre tout le long du film, tu es impassible, tu forces pour garder ton objectivité coute que coute?

perso, j'ai regardé le film en entier pour justement etre certain de ne pas louper ce que tout le monde a aimé, mais l'impression de gout merdique s'est révélée très tôt.
En fait au moment de l'essai du clone, quand il court dans les potagers et rattrapé par Sigourney.

"Ça se peut pas, ça peut pas être aussi mal joué..." est a peu pres ce que j'ai pensé a ce moment. Et ensuite, ça a continué...

Comme tu dis, c'est mon avis et chacun le sien.
Il y a une part tellement importante pour les effets spéciaux de toute façon que je crois qu'il est bien compliqué d'avoir un avis mesuré.

J'aime beaucoup le texte de Rafik Djoumi en tout cas, ça casse les dents de pas mal d'idées reçues sur le film.
Citation :
Publié par Kurd
toi, t'attends 2h30 pour avoir un avis? Genre tout le long du film, tu es impassible, tu forces pour garder ton objectivité coute que coute?

perso, j'ai regardé le film en entier pour justement etre certain de ne pas louper ce que tout le monde a aimé, mais l'impression de gout merdique s'est révélée très tôt.
En fait au moment de l'essai du clone, quand il court dans les potagers et rattrapé par Sigourney.

"Ça se peut pas, ça peut pas être aussi mal joué..." est a peu pres ce que j'ai pensé a ce moment. Et ensuite, ça a continué...

Comme tu dis, c'est mon avis et chacun le sien.
Pas vraiment, pour ce qui est en gras... Venant de le revoir avec des amis lors d'une soirée, ce qui est ressorti c'est que c'est "beau", avec des réserves sur le côté plastique de la chose, mais après... Les 3/4 l'avaient déjà vu au ciné et il n'en reste que le côté démo technologique pour bcp (d'ailleurs les lcd c'est bien coton dès qu'on est un certain nombre devant l'écran ). Cela risque de vieillir assez vite.
Je ne pense pas que tout le monde ait apprécié ce film, il faut vraiment rentrer dedans son esthétique et ses effets spéciaux j'imagine...
Citation :
Publié par Kieran
Les 3/4 l'avaient déjà vu au ciné et il n'en reste que le côté démo technologique pour bcp (d'ailleurs les lcd c'est bien coton dès qu'on est un certain nombre devant l'écran ). Cela risque de vieillir assez vite.
Je l'ai pas vu au ciné et ça doit jouer sur le fait que j'ai été relativement déçu par le film, j'ai essayer de le regarder sans à priori. Mais malheureusement les dialogues et certaines scènes clichées au possible m'ont totalement déconnecter du film.
Je pense qu'il aurait fallu que je le vois en 3D pour me masquer ces défauts.
Citation :
Publié par zigow
Je l'ai pas vu au ciné et ça doit jouer sur le fait que j'ai été relativement déçu par le film, j'ai essayer de le regarder sans à priori. Mais malheureusement les dialogues et certaines scènes clichées au possible m'ont totalement déconnecter du film.
Je pense qu'il aurait fallu que je le vois en 3D pour me masquer ces défauts.
Soit mais alors tu es déçu par 90% des films que tu vas voir au ciné si ce n'est plus.
Après les gouts et les couleurs changent mais j'estime que cela reste un bon divertissement et que tu ne perds pas ton argent contrairement à beaucoup d'autres films.
Citation :
Publié par Calvin
N'empêche, c'est un peu facile la manière dont il obtient Toruk. Limite c'est à la portée de tout le monde.
Ha oui, c'est effectivement un truc qui m'a fait tiquer aussi. Ça a été plié en 5 minutes. Quand on voit comme il en a bavé pour son familier normal...
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