Sex Nibar 3ème édition - le(s) texte(s)

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Bonjour,

Vous étiez nombreux à être intéressé, à vouloir être inclus dans les textes, à vouloir écrire cette prose coquine, de laisser vos sentiments les plus Hot... (ahem)
Du coup après avoir retardé l'échéance pour la remise des textes de une semaine, j'ai l'immense joie de vous faire part du texte finaliste, victorieux, unique, mais très beau, gageons qu'il remporte le concours.

Voilà sans plus attendre ce maGniFik texte de Wike/Neosine (sans accent)









Citation :
Erasmus. Au-delà du philosophe errant de la Renaissance, cette aventure m’avait conduit en Espagne, à Barcelone. Ayant délaissé les amphithéâtres pour découvrir tout ce que la cité comptait de bars et de lieux remplis de muchachas, la vie m’avait paru belle tant que mon portefeuille avait suivi. Après, ma vision de la cité s’était singulièrement rétrécie et mes journées bougrement allongées. Je pensais que ma chance m’avait laissé tomber quand j’ai trouvé une place de réceptionniste de nuit dans un des plus beaux hôtels de Barcelone.
Si les premières semaines furent relativement normales et calmes, la dernière reste gravée dans ma mémoire comme une suite d’évènements complètement délirants.

Tout d’abord, il y eut cette convention. L’Association des Orthophonistes Faluchardes avait réservé une suite d’appartements. Un groupe de nanas relativement effrayant surtout les deux leadeuses du groupe, une rouquine complètement instable (qui disait d’ailleurs s’appeler Mad quelque chose) et une brune un peu space qui parlait d’une « cahuète » qui était avec elle. La brune avait un nom en ‘tine’, Martine, Cotine ou un truc du genre. Je suis pas trop doué pour retenir les noms en fait. Si les autres étaient relativement normales (normales pour des orthophonistes faluchardes, évidemment), ces deux là faisaient plus de bruit que tout le reste de l’hôtel.

J’étais cloué à l’accueil pour la nuit et ces deux nanas se faisaient un plaisir de venir me troubler. La première nuit, elles vinrent me proposer de passer dans leur chambre. Evidemment, je pouvais pas. Mais deux filles relativement mignonnes (même si Martine avait du abuser de couscous et que ça se voyait au niveau du bide) en chemise de nuit quasi transparente et très courte, c’est un spectacle capable de faire se lever les morts. Bon, pas QUE les morts en plus.

La deuxième nuit, un petit couple arriva vers 10h du soir. Le monsieur s’appelait Salah, Salah Dinh (au vu du nom, d’origine chintok, sûrement). La demoiselle disait s’appeler Konata Chan et était relativement discrète. Quelque chose me troublait chez eux. Ce soir là, quand je suis passé vers 11H30 du soir, Konata exprimait assez bruyamment son plaisir d’avoir enfin gagner le lit. A ma ronde suivante, c’était Salah mais j’avais plutôt l’impression qu’il avait mal. Sans compter ce client d’origine africaine que je n’avais JAMAIS vu arriver dans leur chambre, qui avait un pitbull qu’il devait nourrir de yaourts vu l’appétit de ce sale cabot pour mes jambes.

La troisième nuit, une cliente que je pensais jusque là respectable, une petite brune aux cheveux courts se rua sur moi en hurlant « J AI UN TABOU, JE NE VEUX PAS ETRE DANS CE RECIT, JE TE DIS QUE JE NE VEUX PAS ETRE DANS CE RECIT BORDEL ALORS JE REPARS EN TAXI CE SOIR… ». A ce stade là, je n’ai rien compris. M’enfin, si j’avais su la suite, je serais parti avec elle dans le taxi. Juste après son départ, alors que j’essayais de me remettre dans mes cours, attendant un client, j’entendis une petite voix qui me disait :
- Yo Man !
- Gamin, je travaille, tu peux pas aller jouer ailleurs ?
- Non, Yo Man, c’est moi.
- Tu veux une sucette ou un bonbon, c’est ça ?
- Non, Yo Man, c’est moi, j’ai une chambre ici.
Comme je le voyais toujours pas, je me suis penché un peu et je l’ai vu, un tout petit homme avec un t-shirt portant le logo « I endure free speech on the Net ». Il avait effectivement réservé une chambre au nom de Zébulon « Ze » Yomanne. Le problème de tels clients, c’est l’obligation d’endurer leurs identités sans se foutre de leur gueule.

Cette fameuse troisième nuit, un autre client arriva. Avec une sacrée suite, celui là. Un espèce de George Clooney mais en mieux. Puis chaleureux avec ça. Il me demanda de le tutoyer et de l’appeler Soir « parce que, petit, c’est avec le Soir que les nanas sortent ». Curieusement (ou pas), on entendit du bruit dans sa chambre jusque tard le soir (si tard qu’on aurait pu dire « tôt le matin ») et le lendemain, toutes les orthophonistes faluchardes (une quarantaine en gros) avaient d’énormes cernes comme si elles n’avaient pas dormi de la nuit. Le chat de l’hôtel, Inspecteur, semblait avoir une idée de ce qu’il s’était passé.

Quatrième jour. Une éleveuse professionnelle de Saint Bernard (curieusement, le chien me paraissait de meilleure humeur que sa maîtresse). Une autre rouquine pas maligne, championne de course. Une touriste belge aux cheveux verts égarée qui cherchait l’adresse d’un camping dans l’Ariège ( oui, le terme « égarée » ne doit pas être assez fort à ce niveau). Une secrétaire brune qui venait pour passer un entretien de bruitage de hentaï. Un motard sans moto avec un style de catcheur. Bref, des clients habituels. La nuit fut calme. Sauf dans la chambre de Soir, évidemment. Au matin, la touriste, l’éleveuse, la secrétaire et le motard avaient des cernes. Pas la rouquine, curieusement.
Arriva la cinquième nuit. J’étais arrivé un peu plus tôt que d’habitude, pour le diner. J’avais eu le temps d’apercevoir rapidement un client. Il m’avait pris à part (j’ai l’habitude) et m’avait dit : « statistiquement, 85,4% des cinquièmes nuits se finissent dans un bordel sans nom. Je n’ai qu’un conseil pour toi : repart. ». Inspecteur, avec son air de tout comprendre, finissait par me dégouter des matous.

Il y avait au menu du repas du cinquième jour, une chorba. J’ai appris plus tard, que monsieur Dinh avait dit qu’il savait particulièrement bien la préparer et avait donc tenu à y ajouter des ingrédients spéciaux qui venaient de chez lui. Je n’aurais pas du en prendre mais c’est la touriste belge (toujours égarée apparemment) qui m’en avait proposé avec un air si innocent que j’aurais du me méfier. Il y avait un peu plus de personnes, des gens arrivés pendant la journée, que je n’avais pas vu donc. Ils parlaient de marques d’Aspirine, avaient des jurons québécois assez peu usités (« sacrieur ! » ??). Dans le fond, une infirmière d’un certain âge prenait sa chorba avec ce qui lui restait de dents.
« Ingrédients spéciaux de son pays ». Evidemment. Comme de bien entendu, les deux premières qui commencèrent à danser quasi nues sur la table étaient les cheftaines orthopho-faluchardes. Mais rapidement, ce fut le Chaos. La touriste belge et une autre fille que je ne connaissais pas me sautèrent dessus et commencèrent à s’assurer que mes vêtements rejoignaient bien le tas au milieu de la salle. Zébulon Yomanne se faisait fouetter à tour de rôle par l’éleveuse et la vieille infirmière, désormais en string. Il semblait, en plus, apprécier ça.

Et puis ce fut le drame. Le Saint Bernard de l’éleveuse (Musette je crois, un prénom campagnard de ce style) se fit boulotter par un pitbull. Tout le monde devint complètement fou. Soir était sous une pile de filles complètement folles de leur corps, et moi, je m’occupais de la touriste belge qui semblait même en redemander… Le motard catcheur fricotait avec Zébulon, Salah Dinh se faisait déshabiller par la rouquine orthophono-falucharde, l’autre rouquine courait tout autour de la salle poursuivie par des dizaines de mecs à qui elle jetait un vêtement dès qu’ils se fatiguaient un peu trop … jusqu’au papy solitaire bougon misanthrope qui avait entamé avec Martine (ou Cotine, je sais plus) un dialogue langoureux, enfin plus langue que « goureux » …
La rouquine coureuse se fit rattraper et malgré ses cris de « INTERVENTION DIVINE SUR MOI », finit en symétrique de Soir, unique femme sous un tas d’hommes. Je n’ai jamais su comment ça s’est fini, une des nanas m’avait proposé de faire une randonnée à pied jusqu’à Katmandou et, comme elle voulait vraiment m’entraîner la dedans, j’ai du me casser fissa. La randonnée, c’est pas trop mon truc en fait.
Je ne rappellerais pas les précédentes éditions.

A vous les studios.
Estallion, par pitié, aère le texte le Wike ! Il a fait des retours à la ligne, que cela serve, parce que là, ça fait très pavé dur à lire !


Sinon, Wike, tu es le seul à avoir eu le courage d'écrire, félicitations ! Ton texte est nettement meilleur que les autres, ta victoire est méritée. Sincèrement, il est sympa, ce texte. Il se lit bien, il y a de l'ambiance.



Et merci pour la comparaison flatteuse avec Clooney. Hélas, je vais bientôt devoir détruire ce mythe, en postant une photo de mon gros ventre sur le Gymnase. Une pile de femmes sur moi... Mais elles auraient roulé à droite ou à gauche voyons !



Je ne suis pas sûr d'avoir identifié tout le monde, là-dedans. On lance une enquête ?
Citation :
Publié par Soir
Je ne suis pas sûr d'avoir identifié tout le monde, là-dedans. On lance une enquête ?
c'est ce qui m'a amusé dans le texte, qu'on ne puisse pas identifier tout le monde xD

@plus bas: fais ta liste. Y a au moins une private joke quasi introuvable.
Citation :
Publié par Genichirou Sanada
Mais du coup, je l'ai réussie mon audition ou pas ?
Par contre qui est le motard ? j'ai peur d'avoir deviné mais j'espère me tromper ...
c'était pas toi.

Mais dis toujours qui était le motard
Bah, moi je ne trouve pas si évident de savoir qui est qui.



une rouquine complètement instable (qui disait d’ailleurs s’appeler Mad quelque chose)
Là, c'est obvious.


et une brune un peu space qui parlait d’une « cahuète » qui était avec elle
C'est quoi cette histoire de « cahuète »

La brune avait un nom en ‘tine’, Martine, Cotine ou un truc du genre.
Je la croyais blonde .


Je suis pas trop doué pour retenir les noms en fait.
Moi non plus.


Le monsieur s’appelait Salah, Salah Dinh (au vu du nom, d’origine chintok, sûrement). La demoiselle disait s’appeler Konata Chan et était relativement discrète. Quelque chose me troublait chez eux. Ce soir là, quand je suis passé vers 11H30 du soir, Konata exprimait assez bruyamment son plaisir d’avoir enfin gagner le lit. A ma ronde suivante, c’était Salah mais j’avais plutôt l’impression qu’il avait mal.
'tain j'ai li'pression de ne pas être Barien, je ne vois pas de qui il s'agit ^^ .


Sans compter ce client d’origine africaine que je n’avais JAMAIS vu arriver dans leur chambre, qui avait un pitbull qu’il devait nourrir de yaourts vu l’appétit de ce sale cabot pour mes jambes.
Bon, ça c'est facile, le Nyu.


La troisième nuit, une cliente que je pensais jusque là respectable, une petite brune aux cheveux courts se rua sur moi en hurlant « J AI UN TABOU, JE NE VEUX PAS ETRE DANS CE RECIT, JE TE DIS QUE JE NE VEUX PAS ETRE DANS CE RECIT BORDEL ALORS JE REPARS EN TAXI CE SOIR… ». A ce stade là, je n’ai rien compris. M’enfin, si j’avais su la suite, je serais parti avec elle dans le taxi.
Bon, là aussi c'est obvious, c'est dans le texte.


Juste après son départ, alors que j’essayais de me remettre dans mes cours, attendant un client, j’entendis une petite voix qui me disait :
- Yo Man !
- Gamin, je travaille, tu peux pas aller jouer ailleurs ?
- Non, Yo Man, c’est moi.
- Tu veux une sucette ou un bonbon, c’est ça ?
- Non, Yo Man, c’est moi, j’ai une chambre ici.

Là aussi, c'est écrit dans le texte.


Le chat de l’hôtel, Inspecteur, semblait avoir une idée de ce qu’il s’était passé.
Là aussi.


Quatrième jour. Une éleveuse professionnelle de Saint Bernard (curieusement, le chien me paraissait de meilleure humeur que sa maîtresse). Et puis ce fut le drame. Le Saint Bernard de l’éleveuse (Musette je crois, un prénom campagnard de ce style) se fit boulotter par un pitbull.
Là aussi pas dur, Muza.


Une autre rouquine pas maligne, championne de course. ( ... ) La rouquine coureuse se fit rattraper et malgré ses cris de « INTERVENTION DIVINE SUR MOI »,
Je ne vois pas.


Une touriste belge aux cheveux verts égarée qui cherchait l’adresse d’un camping dans l’Ariège ( oui, le terme « égarée » ne doit pas être assez fort à ce niveau).
Bon, je vais finir par être vexé, moi. Cèkissa ?


Une secrétaire brune qui venait pour passer un entretien de bruitage de hentaï.
Hmm Finstern a joué la secrétaire dans le dernier calendrier, mais elle n'est pas brune. Et les bruitages de Hentais ne m'aident pas. Chaipas.


Un motard sans moto avec un style de catcheur.
Là aussi, chaipas.


Bref, des clients habituels.
Bah, n'en rejoute pas, hein, en plus !


Sauf dans la chambre de Soir
Là je sais qui c'est, c'est le compte fake de Kelem, lui-même compte fake de Soupir. Ou quelque chose comme cela.


statistiquement, 85,4% des cinquièmes nuits se finissent dans un bordel sans nom. Je n’ai qu’un conseil pour toi : repart. ». Inspecteur, avec son air de tout comprendre, finissait par me dégouter des matous.
Obvious aussi.


québécois ( ... ) une infirmière d’un certain âge prenait sa chorba avec ce qui lui restait de dents. ( ... ) de la salle. Zébulon Yomanne se faisait fouetter à tour de rôle par l’éleveuse et la vieille infirmière, désormais en string.
Lady doit être contente .


une autre fille que je ne connaissais pas
Moi non plus pour le coup.


jusqu’au papy solitaire bougon misanthrope
Communard ?


Je n’ai jamais su comment ça s’est fini, une des nanas m’avait proposé de faire une randonnée à pied jusqu’à Katmandou et, comme elle voulait vraiment m’entraîner la dedans, j’ai du me casser fissa. La randonnée, c’est pas trop mon truc en fait.
Facile, ça, Siam.



Alors, les autres, vous avez deviné pour tout le monde ?
J'aime bien ton texte, neo.
Un peu trop de références bariennes privatejokesques pour moi, mais j'aime bien la manière dont tu as agencé tout ça. Tu as une jolie plume, et ça te ressemble bien.
Citation :
Publié par Soir
Le monsieur s’appelait Salah, Salah Dinh (au vu du nom, d’origine chintok, sûrement). La demoiselle disait s’appeler Konata Chan et était relativement discrète. Quelque chose me troublait chez eux. Ce soir là, quand je suis passé vers 11H30 du soir, Konata exprimait assez bruyamment son plaisir d’avoir enfin gagner le lit. A ma ronde suivante, c’était Salah mais j’avais plutôt l’impression qu’il avait mal.
Salah Dinh j'imagine que ça fait référence au digne fils spirituel du brave Al-Malik an-Nâsir Salâh ad-Dîn Yûsu qui était réputé pour son respect et sa bonté.

Une image pour aider :

180px-Saladin2.jpg

Pour Konata amha cela fait référence à... Konata, le second compte d'un Barien.
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