Abandon de poste

Répondre
Partager Rechercher
Bonjour,

Je pense que si tes employees veulent partir, c'est que les conditions de travail ne sont pas si bonnes. As-tu essaye de demander la raison du depart ?

Sinon je te deconseille vivement d'embeter ton employe car:
- en general une entreprise perd des plumes en allant aux prud'hommes
- la solidarite entre employes fait que s'il y a un probleme avec un employe les autres te le feront payer
- un employe mecontent denigrera ton entreprise et certains milieux pro sont tres petits. Il te sera plus difficile de recruter.

Pour exemple la rh de mon ancienne boite a ete tres incorrecte avec mon ex chef de projet. Du coup on a ete plusieurs a changer et a raconter le litige. Mon milieu pro est petit et tout se sait. Ils n'arrivent pas recruter depuis 1 an et ils sont obliger de sous traiter.
Citation :
Publié par Zangdar MortPartout
Si je ne me trompe pas l'indemnité de rupture conventionnelle ne se négocie pas mais est réglementée, elle est assez faible.

Avant de quitter la France j'avais appliqué dans une compagnie que je connais pour un CDD, mais la compagnie ne faisait pas de CDD et m'a donc proposé un CDI avec rupture conventionnelle, me disant que les indemnités leur coûtaient suffisamment bas pour que ça ne soit pas un problème.

C'est une procédure qui est gagnante gagnante pour l'employeur comme pour l'employé. Le second ne perd pas ses indemnités et ne se voit pas gratifié d'un licenciement dans le cas ou c'est l'employeur qui veut la séparation. Le second ne se retrouve pas avec un boulet qui va saborder le travail car il veut partir mais ne peut pas se permettre de perdre ses indemnités.
Pas vraiment. Dans le cas d'une rupture conventionnelle, les indemnités légales sont le minimum, avec une bonne négociation tu touches plus, j'ai pas mal d'amis qui s'en sont sortis avec le double, le triple voir plus.

D'ailleurs il faut toujours négocier ses indemnités de départ.
Citation :
Publié par odyssee
Bonjour,

Je pense que si tes employees veulent partir, c'est que les conditions de travail ne sont pas si bonnes. As-tu essaye de demander la raison du depart ?

Sinon je te deconseille vivement d'embeter ton employe car:
- en general une entreprise perd des plumes en allant aux prud'hommes
- la solidarite entre employes fait que s'il y a un probleme avec un employe les autres te le feront payer
- un employe mecontent denigrera ton entreprise et certains milieux pro sont tres petits. Il te sera plus difficile de recruter.

Pour exemple la rh de mon ancienne boite a ete tres incorrecte avec mon ex chef de projet. Du coup on a ete plusieurs a changer et a raconter le litige. Mon milieu pro est petit et tout se sait. Ils n'arrivent pas recruter depuis 1 an et ils sont obliger de sous traiter.
Certes, je ne propose pas une rémunération à la hauteur d'un énarque mais les conditions de travail sont bonnes (salaire bien au dessus du SMIC pour des employées sans qualification ni compétence, congés très flexibles, lieu de travail nec plus ultra niveau propreté et même si je parais très dure, je suis très conciliante sauf quand on se fout de ma gueule. Mais visiblement, ça doit être ancré dans la mentalité française que le patron est forcément le connard). Ayant été à leur place pendant des années et ayant changé d'entreprise à maintes reprises, je sais tout à fait que les conditions de travail que j'offre sont a minima bonnes voire très bonnes par rapport à la concurrence (que ce soit la rémunération, le cadre, la manière d'encadrer et la flexibilité que j'offre).

La première voulait partir car bosser lui donnait envie de vomir (texto). Elle m'a toujours dit qu'elle ne resterait pas éternellement mais elle a été extrêmement incorrecte par la suite. Je rappelle que j'ai refusé la rupture conventionnelle car je n'acceptais pas ses conditions exorbitantes (après 1j d'absence injustifiée où je n'ai jamais eu d'appel de sa part pour me prévenir et un congé maladie qui s'éternisait dans le temps. Durant tout ce laps de temps = 0 nouvelles de sa part à part l'arrêt du médecin par courrier. J'étais réellement inquiète pour sa santé avant de comprendre qu'elle se fichait de moi). Quoique j'ai pu lui proposer, elle l'a refusé jusqu'à disparaître tout simplement. Certes, j'étais contre la rupture conventionnelle par idéologie à la base mais surtout parce qu'elle réclamait des indemnités énormes que je ne comptais sûrement pas lui céder (100 balles et un mars aussi ?). Je crois que certains simplifient beaucoup la situation et je réitère mon sentiment : avec l'abandon de poste, l'employé est maître dans la mesure où il est capable de s'asseoir sur 2-3 mois de rémunération. A savoir que même si je voulais être conciliante une fois de plus et réduire ce délai, je ne pourrais pas tellement. En suivant une procédure correcte, je pense que ça prend 1-2 mois.

La seconde, une fois que sa baraque a été retapée, elle veut prendre des vacances aux frais de l'Etat et chercher un boulot après des vacances bien méritées selon elle. Ce qui est irritant, c'est qu'elle me le dit texto en me disant que la rupture conventionnelle, c'est pas intéressant pour elle. Elle veut pouvoir se tirer du jour au lendemain, à l'instar de son ancienne collègue. J'ai même pas eu besoin de lui demander car je ne pensais pas qu'elle avait pour projet de partir, j'ai la surprise de l'apprendre par sa bouche comme si de rien n'était.

Le reste de l'équipe se porte très bien et ne me pose aucun souci. Dernier détail : ça aurait été clairement une erreur de ma part si j'avais personnellement recruté ces personnes. Or, quand je suis arrivée, ces personnes étaient déjà sur place et en conflit avec mon prédécesseur. Pour preuve de bonne foi que je ne suis pas le grand méchant loup, des anciens employés sont même venus me voir pour réintégrer la société. Malheureusement et comme je l'ai déjà expliqué, ce n'était pas possible de les recruter... budget humain contraint.

Voilà, je suis tombé sur un noyau dur qui n'en fait qu'à sa tête et mon constat final est que je ne peux rien faire. Je ne suis que le fusible d'une hiérarchie qui ne veut rien savoir et des employés qui n'en font qu'à leur tête. En fait, je le savais mais je me disais pourquoi pas demander ici... parfois, les solutions viennent de là où on ne les attend pas.

Pour terminer, j'ignore si vous êtes tous des cadres supérieurs dans des entreprises où la négociation est une chose commune et entendue avec des gens posés et raisonnés... mais ce n'est pas mon cas. Je suis face à des employées sans compétence et je vais être méchante mais pas très fute fute : assez pour me faire chier mais pas assez pour discuter posément.

@Zangdar : comme le dit Priape, les indemnités légales sont le minimum pour une rupture conventionnelle. J'avais regardé à l'époque et c'était soit on se mettait d'accord sur le minimum légal, soit je refusais (j'ai un budget humain plus que contraint... et puis merde, ça aurait été la meilleure que je la gratifie d'une indemnité suite à son comportement).
Le problème c'est que j'ai un peu l'impression que le droit du travail est conçu comme si l'employé était forcément quelqu'un d'honnête. Alors qu'on le voit bien, il y a toujours des gens malhonnêtes prêts à abuser du système ou tout simplement à se foutre de la gueule de leur patron et de leurs collègues.

Il n'existe pas vraiment de garde-fous pour ces employés-là en matière de démission. Je trouve qu'un abandon de poste injustifié devrait pouvoir faire systématiquement l'objet d'une poursuite aux prud'hommes avec les indemnités qui vont avec.

Et j'ai bien dit "sans justification" (donc si le patron est un connard et traite vraiment l'employé comme une merde au point que ce dernier sente que venir au travail est un véritable poids c'est autre chose).


J'ai déjà eu envie de démissionner de certaines boîtes pour X raisons, surtout des raisons pratiques en fait (stage à effectuer etc.), le préavis m'était parfois inconfortable si je voulais quitter le boulot tout de suite, mais je le respectais. Quant à la rupture conventionnelle, ça me fait rire, personne pratique ça dans le domaine de la restauration où je bossais. C'était se faire virer pour faute ou démission.
Très clairement, il y a une différence entre un employé qui part en dépression et abandonne son poste et un employé qui me dit à la pause café qu'il va se tirer en abandon de poste pour avoir des vacances. La frontière est très largement tracée à ce niveau.

Ensuite, apporter la preuve de son abus revient à sa parole contre la mienne sauf si elle me couche par écrit qu'elle se fout de moi. Mais elle n'est pas aussi bête.
Citation :
Publié par BB Phoque
Très clairement, il y a une différence entre un employé qui part en dépression et abandonne son poste et un employé qui me dit à la pause café qu'il va se tirer en abandon de poste pour avoir des vacances. La frontière est très largement tracée à ce niveau.

Ensuite, apporter la preuve de son abus revient à sa parole contre la mienne sauf si elle me couche par écrit qu'elle se fout de moi. Mais elle n'est pas aussi bête.
Bah non, tu confonds déprime et dépression.
Une dépression, tu peux te faire soigner par un psychiatre et avoir des médocs. Donc une justification médicale pour ne pas être au boulot.
En cherchant un peu sur le net, j'ai trouvé ceci qui semble traiter entre autres de ce cas précis ("Vous avez décidé de quitter votre poste et de ne plus revenir."), et en se basant sur l'aperçu qui en est donné ça a l'air assez complet avec la jurisprudence. Par contre, c'est payant (4,90€ pour le dossier ou un abonnement). À toi de voir
le licencier pour faute grave et il en touche pas le chômage ses pas plus compliquer .Le motif tu l'a: e c'est pas présenter au travail suivant les heure convenu dans le contrat a coté de cela tu rajoute que a mon avis il doit avoir était en retard quelque fois du moins je pense et tu peut tout a fait régler ton problème
Citation :
Publié par la-fouine
le licencier pour faute grave et il en touche pas le chômage ses pas plus compliquer .Le motif tu l'a: e c'est pas présenter au travail suivant les heure convenu dans le contrat a coté de cela tu rajoute que a mon avis il doit avoir était en retard quelque fois du moins je pense et tu peut tout a fait régler ton problème
Faute Grave tu touches quand même le chomage.
Tu sais que juridiquement tu n'as pas le droit de refuser une rupture de contrat conventionné ?

D'après mon propre futur patron

edit : ah bah je vais le prévenir ;o
Citation :
Publié par Mr Barbe
Tu sais que juridiquement tu n'as pas le droit de refuser une rupture de contrat conventionné ?

D'après mon propre futur patron
Heuu

Citation :
La rupture conventionnelle est exclusive du licenciement ou de la démission ; elle ne peut être imposée par l’une ou l’autre des parties.
MineTra

Pour l'OP, dans tous les cas tu ne peux pas empêcher un salarié qui veut partir en provoquant une faute de le faire, on est encore libre de ne plus se présenter à son poste de travail. Ton arme à toi c'est le licenciement pour faute grave avec mise à pied disciplinaire. ( [mylife] et un salarié qui se prend une mise à pied + le délai de carence pour l'indemnité de chômage il tire la tronche quand il calcule les conséquences financières [/mylife] )
euh non j'ai eu l'expérience il y a peu d'une amis qui a quitter son emploi sans motif du jour au lendemain son patron la virer pour faute grave et malheureusement elle ne touche rien elle galère bien a trouver un emploi dans son domaine
Citation :
Publié par la-fouine
euh non j'ai eu l'expérience il y a peu d'une amis qui a quitter son emploi sans motif du jour au lendemain son patron la virer pour faute grave et malheureusement elle ne touche rien elle galère bien a trouver un emploi dans son domaine
Le Pôle-emploi est de plus en plus réticent à accorder le chômage indemnisé en cas d'abandon de poste, mais ça n'a rien à voir avec le fait que ce soit une faute grave... C'est juste que de plus en plus ils considèrent les abandons de poste comme l'équivalent d'une démission (=convenance personnelle du salarié, donc pas d'indemnisation).
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par odyssee
Une entreprise n'a pas vocation a faire de la justice sociale ni a defendre la morale.
Aujourd'hui si. C'est même un argument marketing.
Visiblement tu piges pas ce que je dis. Tant pis.
Je pense que Priape parle de RSE (ce qui n'est pas vraiment du marketing), et un projet RSE sans morale ça ne marche pas.
EDIT : Ne mélange pas RSE et marketing du développement durable, ça n'a rien à voir en terme de stratégie d'entreprise. Et non justement si ton projet RSE est perçu comme un argument marketing, tu as tout foiré. M'enfin c'est pas le sujet!
C'est pas du marketing, mais c'est un argument marketing (regardez on est responsable, divers et écolo)
Dans le cas d'une démission d'un employé la seule façon (morale, genre pas d'abandon de poste) de réduire en totalité ou parti un préavis c'est de négocier avec l'employeur ou bien il y a des circonstances (genre un nouveau CDI) qui peuvent modifier la donne ?
En même temps pour faire l'avocat du diable.

Quand l'employeur refuse systématiquement de reconnaître ses torts et donc de faire une rupture a l'amiable. Il te reste pas grand chose comme choix.

Subir ou Démissionner sans rien avoir derrière. Dans le meilleurs des mondes je suis d'accord on veux partir on assume , seulement on vis pas vraiment au pays des bisounours et quand on a une famille derrière on peux pas toujours se permettre ça.

Le problème est que beaucoup on allégrement abusé du système pour partir en vacance au frais de l'état , ne permettant pas a certain de pouvoir se retourner en cas de gros soucis.

J'ai déjà était dans le cas de n'avoir aucune autre solution que de démissionner et bah tu t'en mord les doigts derrière. Car le Pole Emploi (Encore l'ANPE a l’époque) c’était :

T'est partie de toi même , quelque sois la raison on s'en fou , t'avais pas de bureau ? ni les moyens de faire ton travail ? du coup tu pouvais pas attendre tes objectifs ? = on s'en fou on te file rien et surtout on t'aide pas a trouver un taf vu que tu ne nous coûte rien.

Si l'employeur était un peu plus enclin a accepter la rupture et l'Anpe a être moins con et a regarder entre les lignes entre le mec qui se fait virer/quitte l'entreprise tout les 3 mois pour 3 mois et le mec qui viens la pour la première fois après un coup dur , on en arriverez peut être pas la.

C'est ce genre de cas qui me donne souvent envie (si c’était possible) de ne pas payer les prélèvements anpe en tout genre et plutôt de les foutres ailleurs. depuis que je bosse j'ai jamais eu le droit a un seul centimes de l'anpe par contre eux m'ont bien sucer ma fiche de paye.
Pour BB phoque : si tu es gérante de société tu dois avoir dans ton entourage ou pas loin un expert comptable qui lui même doit avoir un service qui fait tes fiches de paie etc.

Demandes à lui plutot.... (ils font la compta avec souvent options fiscale et RH (ca se paye en +))

Quelque soit tes choix il y a des délais et des process (date des recommandés, formules et contenus employés etc) à respecter si pas cela pourrait te couter un bras ^^ (sans parler de la convention collective interne ou commune à ton secteur d'activité dont tout le monde se fout mais qui à ce moment la sera des plus importantes).

Pas chez moi mais déjà vu : une procédure de licenciement annulée 1 an après car le recommandé est parti aprés les 15 jours impartis car cela ne tenait pas compte des jours fériés de l'époque cout de l operation dommages et interets avec obligation de re integrer la personne plus son salaire depuis la mise a pied conservatoire donc A T T E N T I O N.

Pour avoir eu quelques employés de par le passé je vais pas épiloguer mais je pourrai écrire un bouquin...

Mon seul conseil sera de te prémunir à l'avenir et de prendre une assurance juridique (50 € par mois) au cas ou (demande a ta banque qui heberge tes comptes pro)....

"Certains" employés de nos jours vont aux prud'hommes comme à la boulangerie du coin...( cette phrase n est malheureusement pas de moi mais d'un délégué du personnel issu d'une liste de l'inspection du travail de mon secteur...)

On parle souvent des vilains patrons qui abusent etc jamais des patrons de tpe / pme qui en bavent...
Citation :
Publié par BB Phoque
Je suis peut être stupide et demeurée mais une personne souhaite partir a une solution : la démission. Cela est un peu trop perdu de vue a mon goût.
Démission = pas d'indemnité de chômage.
Ne vient pas te plaindre que l'employé essaye de t'enc*** quand tu n'as absolument aucune considération concernant un départ à l'amiable.


Perso si je savais à l'avance qu'une boîte me refuserait un départ à l'amiable (licenciement) quand je veux partir j'irais pas bosser pour eux.
Citation :
Publié par Ashtree
Démission = pas d'indemnité de chômage.
Ne vient pas te plaindre que l'employé essaye de t'enc*** quand tu n'as absolument aucune considération concernant un départ à l'amiable.


Perso si je savais à l'avance qu'une boîte me refuserait un départ à l'amiable (licenciement) quand je veux partir j'irais pas bosser pour eux.
Dans une boite de 100 a 100 000 personnes d accord.

dans une boite de 5 a 20 personnes pas d accord c est de la prise d'otage, du chantage etc.

J ai voulu en faire une (une fois avec un employé (son choix sa proposition)) de procédure amiable ca dure minimum 2 mois avec 2 concertations ou il faut faire un compte rendu (a envoyer à l inspection du travail qui peut elle aussi mettre son veto) par dessus et l employé peut a tout moment arreter ladite procédure (ce qu il a fait d'ailleurs)...

Pour une TPE ca prend trop de temps et pis ca met une ambiance des plus merdiques.

Question pour toi ma chère Ashtree tu fais quoi si l employé revient sur sa décision ?
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés