Abandon de poste

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Publié par Ashtree
Démission = pas d'indemnité de chômage.
Ne vient pas te plaindre que l'employé essaye de t'enc*** quand tu n'as absolument aucune considération concernant un départ à l'amiable.


Perso si je savais à l'avance qu'une boîte me refuserait un départ à l'amiable (licenciement) quand je veux partir j'irais pas bosser pour eux.
T'as oublié la partie où l'employé demandait -selon les dires de BB Phoque- une indemnité exorbitante. Je suppose que ça a joué dans la balance dans son choix de refuser un départ "à l'amiable". Après, justifié ou non, j'en sais rien vu qu'on n'a pas vraiment d'élément permettant de le juger (secteur, salaire, conditions de travail, ancienneté, indemnités demandées).
Citation :
Publié par Niluje
T'as oublié la partie où l'employé demandait -selon les dires de BB Phoque- une indemnité exorbitante. Je suppose que ça a joué dans la balance dans son choix de refuser un départ "à l'amiable".
Le truc c'est qu'elle s'oppose à toute discussion sur un départ à l'amiable donc bon ça ferme beaucoup de solutions et c'est sûrement la cause de ce post.
Après je ne ferais pas de jugement de valeur sur BB Phoque, sa boîte ou l'employé à partir du moment où ne connaît pas les conditions de travail ni le comportement de la dite hiérarchie ou de l'employé non plus.
Cependant je peux comprendre la décision d'un l'employé face à une hiérarchie qui veut faire le tour de force mais qui ne l'accepte pas lorsque c'est dans l'autre sens. You play by the rules or you don't play.

Il est possible de s'entendre sur un licenciement sans indemnité, ce que j'ai fait pour mon précédent taf, tout le monde est content et on se dit a+ sous le bus.


@Antinomyque, tu peux m'appeler Monsieur, j'ai la barbe.
UNE BB Phoque et UN Ashtree ok je prends note.

Il faut relire les modalités d un licenciement à l'amiable c est une négociation ou l'employé décide ou pas de quitter l'entreprise (en fonction de ce qu'il aura pu négocier)....

Je me répete mais Ashtree tu lances ce genre de procédure et puis tu te retractes comment ca va se passer ensuite avec ton employeur ?

Allez sans rancune on fait comme si de rien ?
Citation :
Publié par Ashtree
Cependant je peux comprendre la décision d'un l'employé face à une hiérarchie qui veut faire le tour de force mais qui ne l'accepte pas lorsque c'est dans l'autre sens. You play by the rules or you don't play.
.
Ouais enfin les règles, justement, ce sont celles là : l'employeur ne veut plus de toi, il te licencie. Tu veux partir, tu démissionnes. Vous voulez tous les deux vous séparer, ca se passe à l'amiable.

J'ai moi aussi du mal a comprendre pourquoi la démission n'est pas l'option naturelle. Si tu veux partir, tu peux tenter de demander un licenciement à l'amiable mais si la boite souhaite que tu restes, ca me parait normal et évident que tu démissionnes... !
Citation :
Publié par Antinomyque
Je me répete mais Ashtree tu lances ce genre de procédure et puis tu te retractes comment ca va se passer ensuite avec ton employeur ?

Allez sans rancune on fait comme si de rien ?
Je vois pas l'intérêt de ta question....
La loi prévoie 15 jours de délai pour rétractation pour les deux parties. Qu'est ce que tu veux que j'y fasse? Lorsque on signe un contrat il y a la plupart du temps un délai de rétractation non? Et c'est valable dans les deux sens.


Bjorn, le problème c'est qu'en cas de démission tu n'as pas d'indemnité de chômage ce qui peut poser problème lorsque tu as pas d'économies et des gens à faire vivre.
J'ai pour ma part failli faire un abandon de poste pour pouvoir prétendre au chômage.
J'ai répondu à un appel d'offre qui m'a été octroyé.Pour avoir des aides à la création d'entreprise il ne faut pas être démissionnaire sinon on n'as strictement rien,en particulier pour demander l'ACCRE (exonération charge patronales la 1er ou/et 2 ème année).
J'en ai discuté avec mon patron et il n'était pas contre une rupture conventionnelle,seulement il y a des délais à respecter malgré tout et pour mon cas ceux ci étaient trop courts(en gros la société devait être immatriculé au greffe du tribunal au plus vite).heureusement nous avons pu avec mon amie trouver une autre solution (étant en congé parental elle passe gérante de la sarl et obtient les aides).

Tout ça pour dire que parfois on pense à se mettre dans des situations limites avec la loi /morale pour devoir jongler avec des critères administratifs pas évidents,en particulier en cas de création de société.
Citation :
Publié par Ashtree
Bjorn, le problème c'est qu'en cas de démission tu n'as pas d'indemnité de chômage ce qui peut poser problème lorsque tu as pas d'économies et des gens à faire vivre.
Ben c'est ptet une question qu'il faut se poser avant de quitter son poste...
Je concois bien que c'est emmerdant de pas avoir d'indemnités chomage. Mais pour moi, si tu démissionnes, c'est que tu penses pouvoir trouver un poste très rapidement, que t'en as déja un, ou que t'as de quoi vivre un peu de temps sans salaire.

Après je critique pas le fait d'essayer de passer en rupture conventionnelle. Souvent, les patrons font une rupture conventionnelle avec des employés qu'ils veulent virer mais qu'ils ne peuvent pas virer sans aller aux prud'hommes. Du coup ils "proposent" une rupture conventionnelle beaucoup plus intéressante à l'employé, qui va accepter puisqu'il sait que sinon il sera quand meme viré avec des indemnités moins interessantes (et ca l'oblige pas a aller aux prud'hommes, ce qui est contraignant). Mais bon... c'est lui qui accepte.
Que tu dises à ton patron "je vais partir, j'aimerai faire une rupture conventionnelle pour que ca se passe bien pour nous deux", aucun problème. Mais j'ai du mal a comprendre qu'on s'offusque qu'un employeur refuse... alors que lui n'a pas grand chose à y gagner. Sans même parler du fait que moralement, les indemnités chomage sont pas là pour les démissionnaires...
Je me permets juste de rappeler que j'ai proposé à cette employée de passer à mi-temps : le temps que je retrouve quelqu'un et le temps que cette employée puisse chercher de son côté un nouvel emploi.

Plusieurs choses étaient même incompatibles avec une rupture conventionnelle : elle voulait partir du jour au lendemain. Or, même la rupture conventionnelle est assortie de délais (rétractation comme vous l'avez évoqué). Eh oui, comme je l'ai indiqué à maintes reprises, je n'étais pas chaude pour la rupture à la base car pour moi une rupture conventionnelle est un accord commun. Au regard de la situation (elle s'est tirée comme ça) et au regard de mon besoin, la rupture ne rentrait pas dans la définition que j'en avais (et qui est celle de la théorie). Dans la pratique, j'en conviens que c'est sûrement différent.

Je ne veux pas paraître incorrecte aux yeux de certains intervenants mais quand l'employé souhaite partir à tout prix, il n'a qu'à démissionner. Surtout si on lui fait des propositions "honnêtes". Cette employée s'est volatilisée du jour au lendemain avec 1 journée de travail non justifié, un arrêt maladie (injustifié mais peu importe, je ne peux pas le prouver) et elle m'a appelé pour exiger une rupture conventionnelle croyant pouvoir avoir des indemnités conséquentes ET partir immédiatement sans revenir travailler.

Mais ce n'est pas le seul souci : une autre employée veut imiter la première. Cette fois-ci, je serais sans doute favorable à une rupture conventionnelle mais pareil, elle ne veut pas respecter les délais. Partir du jour au lendemain en s'asseyant sur 2 mois de salaire ne lui pose aucun souci.

Outre le fait que j'en ai marre qu'on me prenne pour une imbécile par mes employés (j'en ai fait mon deuil), c'était aussi pour dire qu'il n'y a pas que les employés qui se font rouler dessus par leur patron et qui se sentent impuissants (j'ai été à la place de mes employées durant des années avant de passer de l'autre côté de la barrière...).

Donc oui, le dialogue est essentiel. Je n'ai pas été la première à le rompre. Certes, c'est ma parole et elle ne vaut pas grand chose mais je n'ai pas de raison de vous mentir

PS : j'ai eu à peu près les réponses à ma situation et je ne souhaite pas qu'on tourne en rond (car je ne me fais que me répéter au final ). Ce sera sans doute ma dernière réponse. Bonne continuation à tous. En vous remerciant !
Citation :
Publié par Ashtree
Je vois pas l'intérêt de ta question....
La loi prévoie 15 jours de délai pour rétractation pour les deux parties. Qu'est ce que tu veux que j'y fasse? Lorsque on signe un contrat il y a la plupart du temps un délai de rétractation non? Et c'est valable dans les deux sens.


Bjorn, le problème c'est qu'en cas de démission tu n'as pas d'indemnité de chômage ce qui peut poser problème lorsque tu as pas d'économies et des gens à faire vivre.
Si je me souviens bien cela va au dela du délai des 15 jours c'est pratiquement "à tout moment" DANS la procédure et même dans les 12 mois qui suivent la procédure.....

Je connais peu d'employeurs qui laisseraient "sans suite" une demande de licenciement ou l'employé au bout du compte se retracte c est tout....

A lire ce genre de postulat il est aussi indiqué sur les notices de micro ondes qu'il ne faut pas sécher d'animaux vivants dedans... ( c est drôle est pas forcément un HS ce terme a été mis afin de se prémunir de quelconques procés prévu par la LOI). Un contrat commercial avec des conditions de vente c'est pas un contrat d'embauche (peut être à la limite en commun la gestion en bon pére de famille et encore...).

je pense qu'il faut une urgence impérieuse pour opter vers une formule ou tu termines "volontairement" au chomage en ayant négocié des indémnités, le mieux étant quoi qu il arrive de quitter son employeur "proprement" exemple trouver un boulot (on a 10 x plus de chance d'être recruté en poste) ou monter sa boite en parrallele ou se faire virer pour faute grave (pas lourde...).

En fait le SEUL intérêt pour l'employeur c est que l'employé par le biais d'une transaction ou variantes amiables va renoncer (SI Précisé explicitement ca se monnaye) à son droit de recours aux prud'hommes (quel intérêt pour un employeur (même honnête et aussi dans son bon droit) et bien c est comme les problémes de voisinage il vaut mieux un mauvais arrangement qu'un bon procés).

En tant qu'employé tu peux pas lancer une machine (ou tu dis que pour des raisons x (exemples compatibilité d'humeur, reprise d'études, non conformité avec la description de poste, manque de motivation, salaire) pour en venir à négocier ton licenciement et en milieu de parcours dire "ah ben non en fait patron je m'a trompé oups ^^ mais bon c est la loi hein j'ai 15 jours..."

Ou si mais je me repète dans une boite de 50 000 personnes (et encore aprés une action d'éclat pareil même avec les syndicats il te faudra te faire oublier quelques années...) pas dans une TPE de 3, 5, 10 ou 20 salariés....

Cela ne permet pas tout mais y en a qui oublie de quel coté du chéquier en fin de mois il se trouve...
Citation :
Publié par BB Phoque
Avez-vous connu cela ? N'est-ce pas injuste que l'employé agisse en toute impunité et touche le chômage par la suite ?
J'ai eu ce cas, et le salarié n'a pas eu de droits au chômage ouverts ensuite.

A partir du moment où cet abandon de poste nuit à ton entreprise, cela équivaut à une faute de la part du salarié. Et comme en général on ne donne pas des emplois à des gens qui ne servent à rien, leurs absences sont toujours pénalisantes (retard dans le travail, obligation de répartir le travail de l'absent entre ses collègues, etc.) et peut parfois être très coûteux, comme par exemple un salarié qui doit ouvrir un magasin, ou lorsque l'on doit remplacer cet absent par un autre salarié (intérimaire par exemple).

Dans ce cas de nuisance, le patron peut donc qualifier l'absence du salarié de cause réelle et sérieuse de licenciement.
On en revient donc à un processus de licenciement "normal" mais pour faute simple au départ (donc chômage), et parfois faute grave.

Maintenant, si dans ton entreprise, l'absence de ce salarié n'est pas si grave que ça, que ça tourne normalement sans que cela nuise énormément, que tu ne sois pas dans une situation "d'urgence" de devoir remplacer ce salarié, alors la cause réelle et sérieuse ne tient plus.
Par exemple, le comptable s'absente sans motif, ni justificatif, ta comptabilité est en danger, cela passe pour une cause réelle et sérieuse.
Si ce salarié, en revanche, est un membre du personnel d'entretien (1 sur 4 ou 5), alors ce n'est pas une catastrophe en soit, et la cause réelle et sérieuse ne tient plus.

Dans tous les cas, la procédure est longue, pas très simple, et demande du doigté en plus d'étapes obligatoires (par exemple mettre en demeure le salarié de réintégrer son poste via courrier AR).
Mais dans tous les cas, un juge n'acceptera pas la notion de démission pour un abandon de poste, donc ne table pas sur cette formule, même si c'est tentant dans le sens où abandonner son poste c'est démissionner de son travail. Les deux notions, si elles se ressemblent sur la base, ne sont pas du tout les mêmes sur un point de vue juridique.

Dans tous les cas, pour ne pas que tu te fasses taper sur les doigts et que ça te coûte cher, je te conseille vivement l'aide d'un juriste en droit du travail. Les mentalités sont ce qu'elles sont : patron = salaud, salarié = pauvre victime, seul un VRAI juriste pourra t’aiguiller.

Moi, à force, j'ai abandonné. De 20 salariés pendant longtemps j'ai tout stoppé, suite à des lois qui protègent trop les salariés j'ai été dégoûtée. Par exemple, un salarié qui a abandonné son poste, sans explications et sans plus aucune façon de le joindre ... il m'a été dit que je devais prendre de ses nouvelles, que je serais en tort si je le licenciais sans m'être préoccupée de lui.
Je n'étais pas assistante sociale, je ne le suis toujours pas, et pourtant j'ai du jouer le jeu, écrire à plusieurs reprises pour le sommer de reprendre ses fonctions alors que je savais qu'il travaillait ailleurs (au noir) et qu'il allait parfaitement bien, et surtout qu'il ne reviendrait pas dans la boîte ...

C'est fou ce que ça coûte cher un salarié absent, on n'est pas exempté de certaines charges sociales pour autant, mais la loi oblige à trainer ça en longueur.
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