La Flûte enchantée

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Voyant que d'autres ouvraient la voie, Ronulf suivit en ronchonnant.

Le couloir débouchait sur un plus large escalier qui descendait en arc de cercle sur une vaste salle sans porte apparente. Seul un levier solitaire se voyait au centre de la salle, éclairé par une étrange lumière rouge venue d'on ne sais où.

Le sol de pierre était sec et une épaisse couche de poussière le recouvrait. Mais le sol n'était pas le seul à être la victime du passage du temps. De nombreux squelettes inanimés gisaient de-ci de-là, dans de grotesques postures que seule la mort peut apporter...

L'halfelin frissonna malgré lui, et s'avança à la suite des aventuriers, la main qui tenait sa dague tremblant comme celle d'un vieillard...
L'halfelin avisa les squelettes et se mefia puis incanta un sort de protection contre le mal et sortit sa masse en scrutant la piece attentivement. Il regarda le levier et lui lanca un sort de detection de la magie pour savoir si une quelconque magie etait a l'oeuvre
Alors que la compagnie descendait ces nouveaux escaliers, le levier se nimba de bleu, preuve que son déclenchement engendrerait certainement quelque chose en rapport avec la magie.

Ronulf sursauta en croyant entendre des cliquetis sur sa droite, mais rien ne semblait avoir bougé...
Raptou aussi avez atteind la salle et restait dans un coin d'ombre, sa hachette en main, prêt à toute éventualité... L'atmosphère était trop tendue pour qu'il n'y ai rien à craindre ! Tout ses sens en éveil il attendait...
*maintenant qu'elle n'entendait plus de bruit, elle se mit a descendre les escaliers. elle vit le carnage en bas et ne put s'empêcher de trifouiller dans les chaines, mais ne toucha pas trop au truc vert qui suintait sauf avec la chaine et vu l'effet que cela produisit. elle en fut émerveillée. elle se releva et continua le chemin en espérant les retrouver*
Ronulf qui n'escomptait pas venir jusqu'ici était maintenant gagné par la fièvre de l'aventure. Il s'approcha doucement du levier, dérangeant par là-même quelques ossements...
Ronulf posa sa main sur le levier toujours nimbé de bleu, hésitant à l'abaisser.

Tout à son hésitation, il ne remarqua pas le léger frémissement qui animait les ossements qu'il avait dérangé quelques secondes plus tôt...
Des quatre coins de la vaste salle, des morceaux d'os s'assemblaient, reconstituant peu à peu des squelettes en bonne et due forme ; mort-vivants à la démarche saccadée qui s'emparaient de vieilles armes rouillées qui avaient dû jadis leur appartenir.

Leurs mâchoires pendante hurlèrent un cri de guerre muet, qui fut relayé par le cri d'horreur de Ronulf qui lâcha soudainement le levier avant de l'avoir baissé...

Puis les squelettes attaquèrent.
L'halfelin leva les yeux au plafond et grogna en appelant du renfort. Une panthère arriva sur les lieux et le regarda puis fit de même avec les squelettes.

Minf : " Ah non pas des squelettes, tu sais que je les aime pas... "

Mélias : " Je t'ai pas dit de les aimer et puis comme ça tu pourra les réduire a néant *sourit* "

Minf : " pffff "

Et la panthère s'élança sur le premier squelette et atterrit dessus de tout son poids reduisant la cage thoracique de celui ci a néant et mis un coup de patte prodigieuse dans la tête qui s'en alla a 3 mètres puis elle grogna et se prépara a bondir encore une fois.
Pendant ce temps, Mélias soupesa sa masse d'armes en souriant et cria a Ronulf de se mettre a l'abri. L'action suivante, il se jeta dans la mêlée en riant
Félis éclata d'un rire sadique avant de se jeter sur les squelettes, son fidèle Coromon luisant d'une lumière bleuté à la main. Elle en détruisit plusieurs d'un coup, le geste ample. Son arme étant particulièrement efficace contre les morts-vivants. :

-Avec les compliments du chef de maison!
L'halfelin glapit de terreur en voyant les mort-vivants. Il échappa de peu à une décapitation, puis, tremblant comme une feuille passa entre les fémurs décharnés de son adversaire pour fuir le combat.

La poche de sa veste s'accrocha à ce qui restait du genou du squelette, et, affolé, Ronulf tira de toutes ces forces, cassant net la jambe du revenant qui tomba au sol dans un fracas d'os brisés.

Ronulf en profita pour s'éloigner du combat, un morceau de squelette pendouillant à son côté...
- Qu'est-ce que ...

*C'est tout ce qu'il put lâcher avant de comprendre le pourquoi de l'hurlement de Ronulf.
Le rôdeur se tourna et se retrouva face à face avec un squelette. Par réflexe il leva les bras et l'épée du monstre vint percuter la sienne avec une force à laquelle il ne s'attendait pas. Il fit deux pas en arrière, jeta un coup d'oeil dans son dos au cas où puis fit face au monstre armé d'une longue épée rouillée et d'une targe.
Il frappa droit devant lui et le squelette para avec son bouclier comme il l'avait prévu puis le rôdeur tenta de le décapiter mais la lame ne fit que riper sur le crâne poli ...*

- Ah ça, je l'avais pas prévu ...

*Il devait chercher une autre technique mais en attendant, ne pas laisser passer les coups du squelette était sa première préoccupation ...*
Par chance, les aventuriers présents étaient suffisamment rompus à ce genre d'exercice, et les squelettes furent rapidement réduits à un nouveau tas d'os inertes.

Voyant que personne ne s'enhardissait à manoeuvrer le levier, Ronulf s'avança, posa sa main potelée dessus et observa le phénomène : sa main se nimbait de rouge et un étrange picotement lui parcouru tout le bras.

Lorsqu'il rouvrit les yeux, il se trouvait non pas dans la grande salle avec tous les autres, mais seul au centre d'un portail magique, dans une pièce aux dimensions moyennes pourvu de 4 gros piliers de pierre.


- Euh... il y a quelqu'un ?

Sa voix résonna le long des paroies de pierre, répercutant un écho inquiétant...
Raptou eut un mouvement de recul en voyant disparaître l'halfelin. Il regarda vite autour de lui pour voir si quelqu'un ou quelque chose n'était pas apparu.

Ne repérant rien de changé, il s'approcha très lentement du levier, l'examinant à distance raisonnable. S'agissait-il d'une désintégration, ou d'une téléportation... Si c'était la première, il y aurait des restes, de la poussière, une trace de brûlure.

Ne trouvant rien il fut légèrement rassuré.


- Je sais pas où ce fouineur a atterrit, mais je suis sûr qu'il n'est pas si loin que çà ! s'écria-t-il pour lui même.

Puis il rejoignit une paroi, passant la main sur celle-ci et murmurant :


- Si je peux le rejoindre par un moyen plus traditionnel, je ne m'en porterais pas plus mal...
*Eléldor dégageait du pied les derniers os, il voulait être sûr de ne plus avoir de mauvaise surprise.*

- Hmmmhmm ...*fut la seule chose qu'il répondit à Raptou qu'il n'avait toujours pas reconnu*
L'halfelin observa depuis le portail les quatre portes qui se présentaient à lui. Toutes de pierre, certainement lourdes à manoeuvrer, il hésita, se demandant laquelle emprunter pour rejoindre le Théâtre.

- Mamannnnnn...
Raptou s'attela à la tâche, cherchant partout un autre moyen de quitter la pièce. Peu lui importait si les autres prenaient le risque de toucher le levier... Mais il répugnait toujours à utiliser la magie et s'il y avait un autre moyen...
L'halfelin se hasarda à ouvrir la porte qui semblait donner au Nord. Ou tout du moins celle que son sens précaire de l'orientation lui indiquait comme étant celle du Nord...

Las trois fois hélas, le couloir se terminait quelques mètres plus loin sur un précipice sans fond.

Ho bien sur, Ronulf pouvait apercevoir l'autre côté à quelques mètres de là, mais aucun être vivant n'aurait pu effectuer un tel saut.

Résigné, il retourna sur ses pas dans la salle des quatre piliers, espérant que ses compagnons d'infortune viendraient à sa rescousse...
*Eléldor observait le levier puis ses compagnons. Il n'avait aucune raison de le toucher, il pouvait très bien rebrousser chemin et revenir à sa table, bien tranquillement. Mais non. Quelque chose lui disait d'aller plus loin ... et cette petite voix qui s'insinuait dans son esprit fut plus forte que la raison, il toucha le levier ...*
Minf, un tibia encore dans la gueule demanda

Minf : " Bin ouqu'il aiche le chtit garche ? *piout : jettage de tibia* enfin il a disparu ou l'autre ? "

Mélias : " euh bonne question... " Puis il vit Eleldor toucher le levier " Oula peut etre pas bonne idée ca... "
Etant de nature ensorceleuse, Félis put déduire que ce devait être un moyen quelconque de téléportation sans toutefois être sûre. Bien que Night lui hurlait dans la tête de ne pas toucher le levier, elle suivit le geste d'Eléldor, qu'importes ce qu'il adviendra
Alors que Ronulf commençait à désespérer, deux personnes arrivèrent soudain sur le portail. L'elfe Eleldor, et l'étrangère encapuchonnée qui avait si bien réduit les squelettes en morceaux.

L'halfelin faillit se précipiter pour les prendre dans ses bras, mais le brin de dignité qui lui restait le retint.


- Ahhhh ! Mes amis, je suis soulagé de ne plus être seul. Croyez-vous que les autres vont nous rejoindre ou devons-nous trouver la sortie tous seuls ?
Après plusieurs minutes de recherches infructueuses et le départ précipité d'Eleldor, Raptou se décida à tenter le tout pour le tout ! Séréna ne lui pardonnerai jamais d'avoir laissé l'elfe partir seul... dans quelque dans que ce fut !
Il rejoignit donc le centre de la pièce et toucha le levier...


- A la grâce des dieux !
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