J'imagine que ceux qui ont écrit la DDHC étaient aussi vindicatifs, méprisants, bourrés de ressentiment envers les ultra-riches et jusqu'au-boutistes que moi, dans ce cas.
A l'époque il existait encore la capitation et le cens. Autrement dit, on a fait des progrès inimaginables pour l'époque.
Ps: Dans quel univers une imposition élevée, même très élevée, ferait que les ultra riches "morfleraient", exactement? On pourrait les imposer à 90%, leur train de vie ne changerait pas d'un iota.
Pour taxer fortement, il faut contrôler l'économie et la finance fortement. Tu supprimes les moyens de paiement non traçables et tu as une première solution. Tu supprimes ou limites les flux transfrontaliers et tu as une seconde solution. Tu passes d'un système juridique libéral à un système juridique très encadré et tu as une troisième solution. Globalement, plus tu réduis le champ des libertés, plus l'Etat peut se permettre une taxation élevée.
Ton propos est malthusien ou imagé ?
Ça mériterait une réponse longue.
Malthusien à certains égards, au moins dans la dimension agricole au regard des difficultés à venir sur les plans énergétiques et climatiques.
Mais il y a d'autres composantes qui me poussent à un pronostic assez noir. Je te les livre pêle-mêle : pic de Hubbert, blocages politiques de nos démocraties, montée des nationalismes, tensions géopolitiques, concentration des ressources énergétiques dans un petit nombre de pays, métropolisation des humains (mais l'alternative de l'étalement urbain est pire), pillage des ressources non revouvelables, dépassement du seuil de renouvellement des ressources renouvelables, impasse des énergies renouvelables, etc..
Paradoxalement, malgré ces considérations très pessimistes, je n'ai jamais eu une vie politique aussi dense et riche que maintenant. Comme quoi, on emprunte parfois des chemins tortueux dans la vie.
Ma réponse n'est pas à la hauteur de ta question, désolé.
Edit (pour en-dessous) :
Pour la "taille du monde", je fais référence à nos échanges économiques.
De toutes les façons, nous n'avons pas le choix. C'est ça ou d'insupportables désagréments.
Quoique dans une logique malthusienne, la question démographique tient une place majeure que nous ferions bien de considérer. Il faut que je retourne bosser, on poursuivra cette discussion une autre fois.