[POGNAX] [Police] Problématiques contemporaines

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Message supprimé par son auteur.
Je comprends les réactions sur le manque "d'humanité" et de professionnalisme sur les derniers faits d'hiver qu'on a mais à un moment aussi faut se dire que les flics et gendarmes sont hélas pas disponible quand on le voudrais. Manque de moyen, manque de personnel et vu que les Français ne sont pas prêt a des augmentations d'impôts pour augmenter les effectifs, bah ça donne ça, un gendarme qui bottent en touche pour aide une femme battu...
Si les gens veulent des gendarmes dispo pour aider la population, qu'il envoie des courrier a leur député pour augmenter le budget de la PN et GN...
Citation :
Publié par Matharl
*Violeur qui a été soutenu par ses collègues et sa hiérarchie.
Tu te rends comptes que ça étaye justement la position défendu par lafa, Prootch, Kitano, etc... qui est de dire en gros "C'est pas de la mauvaise volonté individuelle mais un problématique générale causé par des décisions politiques qui se répercute du sommet jusqu'à la base." ?
Généraliser c'est évidemment dangereux, mais quand la hiérarchie couvre ce genre d'actes, c'est pas "juste" un pourri qui fait n'importe quoi dans son coin, c'est une institution malade et pourrie qu'il faudrait sérieusement expurger, que ce mec soit jugé et que tous ceux qui l'ont couvert le soit avec. Mais on sait bien que ça a plus de chance de finir sous une pile de dossier LBD chez les boeufs carottes et avec un blâme pour monsieur que devant une juridiction pénale qui juge monsieur et toute la clique de ses complices...

Par contre concernant les violences conjugales, je peux comprendre le désarroi des forces de police avec le jeu des retraits de plaintes qui stoppent les enquêtes, chose qui m'échappe complètement, je rappelle qu'en France, le procureur n'a pas besoin d'une plainte pour enquêter et déferrer un mis en cause, seulement d'être informé qu'il y a eu un délit/crime de commis. Pourquoi les procureurs s'arrêtent dès que la plainte est retiré par la plaignante (chose ultra fréquente si j'en crois mes connaissances qui bossent là dedans) ?

Ptet que nos policiers et gendarmes prendraient avec un peu plus de sérieux et de considérations les violences conjugales si ils pouvaient faire un peu plus qu'être les spectateurs impuissants de psychodrames qui finissent trop souvent en drame... Escorter Madame c'est bien, mais quand on sait qu'elle a plus de chance de venir retirer sa plainte, rentrer chez elle et dire que son mari est le meilleur homme du monde avant que ça ne reparte pour un tour plutôt que d'aller jusqu'au bout de l'action judiciaire c'est un peu gonflant, là où notre système devrait permettre de ramasser monsieur et de le présenter devant un juge peu importe que madame se libère de son syndrome de Stockholm ou non...
Citation :
Pourquoi les procureurs s'arrêtent dès que la plainte est retiré par la plaignante (chose ultra fréquente si j'en crois mes connaissances qui bossent là dedans) ?
C'est ce que je ne comprends pas justement.

La victime est tellement sous influence de son bourreau (manipulation ou menaces) qu'il ne devrait même pas y avoir besoin de plainte, juste d'un constat par la police + témoignages de voisins...
Message supprimé par son auteur.
Je pense que c'est aussi (surtout ?) et encore une bête question de budget.
Quand t'as une justice qui croulent sous les affaires en cours, une attende qui se chiffre en année pour que les affaires passent devant un tribunal, et que tu accumules les heures supp, ça m’entonne pas que les procureurs se chargent pas encore plus de travail en poursuivant des affaires dont le plaignant s'est retiré.
Comme les flic et gendarme, je pense que les procureurs qui mettent de coté ces plaintes le font pas de gaîté de cœur, mais quand t'as pas la possibilité matériel et humaines de tout traiter faut bien faire des choix.
Il y a tout de même des jugements pour tapage nocturne envers des coqs qui passent (il n'a pas été condamné au final)... Et je n'ose imaginer les affaires rocambolesques sans intérêt. Alors que là, on parle d'un risque de mort pour des citoyens. On en est arrivé tout de même à 1 tous les 2 jours en moyenne, c'est énorme...
Kerjou a déjà parfaitement répondu sur cette question.
Sans preuve annexe, une plainte ne reposant QUE sur la déclaration de la victime qui en plus la retire ne pourrait faire l'objet d'une condamnation par un tribunal. Il est inutile alors de présenter l'affaire à un procès.
Oui enfin c'est un peu facile de dire "y'a pas de plainte donc y'a pas de preuves, on classe sans suite".

Le boulot du proc, avant de déférer, c'est d'enquêter pour trouver des preuves justement. Si y'a eu 10 plaintes retirés, si les enquêtes de voisinages témoignent de cris et bruits de coups, si la maitresse des mômes constate que Maman est "maquillée naturellement" un matin sur deux, et si elle tombe dans l'escalier et se fait admettre aux urgences toutes les deux semaines, y'a sans doute moyen de faire quelque chose.

Mais pour ça, il faut enquêter, même quand la plainte est retirée...

Avoir un médecin de garde (un légiste en fait, car ça ne traite pas que des morts) pas loin pour examiner la victime au moment de son dépôt de plainte, ça aiderait aussi.

Bref, on a carrément les moyens de voir les violences dans bien des cas, suffit de le vouloir et d'y mettre effectivement quelques moyens...
Citation :
Publié par Ghalleinne
Oui enfin c'est un peu facile de dire "y'a pas de plainte donc y'a pas de preuves, on classe sans suite".

Le boulot du proc, avant de déférer, c'est d'enquêter pour trouver des preuves justement. Si y'a eu 10 plaintes retirés, si les enquêtes de voisinages témoignent de cris et bruits de coups, si la maitresse des mômes constate que Maman est "maquillée naturellement" un matin sur deux, et si elle tombe dans l'escalier et se fait admettre aux urgences toutes les deux semaines, y'a sans doute moyen de faire quelque chose.

Mais pour ça, il faut enquêter, même quand la plainte est retirée...

Avoir un médecin de garde (un légiste en fait, car ça ne traite pas que des morts) pas loin pour examiner la victime au moment de son dépôt de plainte, ça aiderait aussi.

Bref, on a carrément les moyens de voir les violences dans bien des cas, suffit de le vouloir et d'y mettre effectivement quelques moyens...
Je ne saisis pas pas ce que tu ne comprends pas quand j'indique "QUE".
Par contre tu mélanges beaucoup de choses et présente beaucoup de contre-vérités certainement issue d'une méconnaissance de la procédure judiciaire.

Pour faire simple : tu enfonces une porte ouverte.

Le problème des violences conjugales n'est pas lié à tes exemples, l'enquêteur n'est pas non plus un idiot et tu n'as rien décrit de nouveau dans les investigations qui d'ailleurs fort heureusement vont sûrement bien plus loin. Le procureur connaît son travail et le médecin c'est une règle déjà imposée. Bref...
Le problème est dans la gestion de la personne violentée pendant la durée du procès pénal (de la plainte à un jugement, c'est ça l'étendue du procès pénal, ce n'est pas QUE le passage au tribunal). Et ça c'est un problème qui ne concerne pas seulement les forces de l'ordre mais toutes les structures intervenantes ou qui devraient l'être. A titre d'exemple, une assistance sociale sur des faits qui se passent un week-end, c'est impossible parce qu'il n'y a pas d'astreinte dans mon département (et ceux voisins). Je te laisse imaginer comment le gendarme va devoir gérer la chose jusqu'au lundi...
Et ça c'est juste un exemple.

Vous vous concentrez sur le bout de la lorgnette médiatique alors qu'il faudrait justement la laisser tomber et ouvrir les deux yeux. Ce n'est pas dit méchamment, c'est juste un constat qui, je pense, doit être compris par toutes et tous les enquêteurs(trices) de France et de Navarre.
Citation :
Publié par Cefyl
il y a un peu plus de détails sur cet article : https://www.liberation.fr/france/201...xa2jjjundulxfk
Des détails mais rien de factuels à part ce compte rendu fumeux "Cette dame a été menacée de mort. Elle veut qu’un gendarme l’accompagne chez elle, pour prendre quelques effets et échapper à l’enfer. Le gendarme refuse"

Si on veut un article un peu plus rigoureux qui ne fasse pas dans le pathos
https://www.europe1.fr/societe/visit...-liggn-3918080

On apprend ainsi qu'un gendarme l'a tout de même accompagné le jour même à son retour de patrouille pour pénétrer une maison vide.
Citation :
Publié par Kitano Must Die
On apprend ainsi qu'un gendarme l'a tout de même accompagné le jour même à son retour de patrouille pour pénétrer une maison vide.
C'est ce qui aurait du être proposé dès le début au final...

Après, pour le coup de la maison vide, personne ne peut jouer les voyants, personne ne peut savoir à l'avance si le mari sera présent ou non pour diverses représailles (Pas loin de chez moi, une femme a été tué par son ex en allant chercher son enfant chez lui il y a tout juste un mois par exemple) . Le risque est quoiqu'il en soit réel.
Citation :
Publié par Cefyl
C'est ce qui aurait du être proposé dès le début au final...

Après, pour le coup de la maison vide, personne ne peut jouer les voyants, personne ne peut savoir à l'avance si le mari sera présent ou non pour diverses représailles (Pas loin de chez moi, une femme a été tué par son ex en allant chercher son enfant chez lui il y a tout juste un mois par exemple) . Le risque est quoiqu'il en soit réel.
Encore une fois gageons qu'une maison inoccupée qui est en vente peut être raisonnablement inoccupée, surtout quand l'on s'y rend à un horaire choisi. Gageons également que si le mari est prêt à camper devant une maison où il ne vit pour lui tendre une embuscade il peut tout aussi prévoir un autre lieu où elle est susceptible de se rendre, tout spécialement quand ils ont partagé leur vie de si longues années.

Sans doute que chacun retiendra ce qu'il veut, mais je retiens une profonde malhonnêteté ou incompétence de cette opératrice censée être expérimentée (elle y travaille depuis 1992 semble t'il) et qui se permet de résumer l'affaire devant le président par "Cette dame a été menacée de mort. Elle veut qu’un gendarme l’accompagne chez elle, pour prendre quelques effets et échapper à l’enfer. Le gendarme refuse", pas même une once de réserve sur le contexte, on charge le gendarme à peu de frais devant la plus haute autorité de l'état.
Un OPJ qui fait un compte rendu aussi fumé au procureur ne va pas garder son habilitation OPJ bien longtemps, mais cette opératrice elle va pouvoir continuer à faire son travail avec les félicitations du jury. Mais je ne doute pas que la DGGN va offrir le jeune gendarme volontaire en offrande pour plaire aux cybernervis.

Dans ta réflexion si profonde, à aucun moment tu n'auras essayé de te poser la question de ce qu'a fait la justice pour prévenir ce risque de récidive qui te semble si implacable et tu n'auras pas non plus tenté d'imaginé comment la gendarmerie fait pour protéger les personnes qui se sentent menacées après leur dépôt de plainte et la réponse pénale entre les mains du parquet. C'est juste du gnagnagna, votre boulot c'est de protéger c'est une honte (même quand tu apprends qu'un gendarme s'est déplacé le jour même, à la fin de son service extérieur, tu arrives à soutenir ton indignation, c'est dire le niveau ...)
Citation :
Publié par Kitano Must Die
Sans doute que chacun retiendra ce qu'il veut, mais je retiens une profonde malhonnêteté ou incompétence de cette opératrice censée être expérimentée (elle y travaille depuis 1992 semble t'il) et qui se permet de résumer l'affaire devant le président par "Cette dame a été menacée de mort. Elle veut qu’un gendarme l’accompagne chez elle, pour prendre quelques effets et échapper à l’enfer. Le gendarme refuse", pas même une once de réserve sur le contexte, on charge le gendarme à peu de frais devant la plus haute autorité de l'état.
A propos de réserve sur les événements, tu remarqueras que rien n'indique qu'elle savait que le logement était inoccupé. Ni même que l'épouse battue le savait. Pour ce qu'on en sait, elle a pu le constater en arrivant sur place pour récupérer ses affaires (Ça doit être fun de trouver sa maison en vente sans être prévenue à l'avance).
Citation :
Publié par Edania
A propos de réserve sur les événements, tu remarqueras que rien n'indique qu'elle savait que le logement était inoccupé. Ni même que l'épouse battue le savait. Pour ce qu'on en sait, elle a pu le constater en arrivant sur place pour récupérer ses affaires (Ça doit être fun de trouver sa maison en vente sans être prévenue à l'avance).
Je fais comme chacun ici, je base mon argumentaire sur les éléments rapportés par les médias "domicile inoccupé et mis en vente par le couple en instance de divorce" cf la vidéo RTL postée.
Citation :
Publié par Kitano Must Die
Je fais comme chacun ici, je base mon argumentaire sur les éléments rapportés par les médias "domicile inoccupé et mis en vente par le couple en instance de divorce" cf la vidéo RTL postée.
Hem... quelques petits problèmes dans cette phrase :
- Le lien posté (par toi même en plus) n'est pas de RTL mais Europe 1
- La vidéo qui vient avec le lien ne parle pas de la mise en vente
- L'article qui vient avec le lien dit "Il avait déjà quitté la maison du couple, désormais vide et mise en vente." Pas mise en vente par le couple. C'est une nuance d'importance. Rien n'indique que la femme a été impliqué dans la mise en vente (ni qu'elle ne l'a pas été d'ailleurs).

PS : j'ai vérifié sur le site de RTL dès fois que tu pensais à une vidéo que tu aurais vu en croyant que le lien était ici alors que non... J'y ai rien trouvé depuis l'incident d'origine qui ne mentionnait absolument pas le domicile vide et en vente.

Dernière modification par Edania ; 09/09/2019 à 20h18.
Citation :
Publié par Edania
Hem... quelques petits problèmes dans cette phrase :
- Le lien posté (par toi même en plus) n'est pas de RTL mais Europe 1
- La vidéo qui viens avec le lien ne parle pas de la mise en vente
- L'article qui viens avec le lien dit "Il avait déjà quitté la maison du couple, désormais vide et mise en vente." Pas mise en vente par le couple. C'est une nuance d'importance. Rien n'indique que la femme a été impliqué dans la mise en vente.
Hum quelques remarques :

- Je n'ai pas dit avoir posté la vidéo RTL
- Une vidéo n'est pas un article
- Je fais référence à la vidéo posté par Whag le 04 septembre
Citation :
Publié par Edania
Hem... quelques petits problèmes dans cette phrase :
- Le lien posté (par toi même en plus) n'est pas de RTL mais Europe 1
- La vidéo qui vient avec le lien ne parle pas de la mise en vente
- L'article qui vient avec le lien dit "Il avait déjà quitté la maison du couple, désormais vide et mise en vente." Pas mise en vente par le couple. C'est une nuance d'importance. Rien n'indique que la femme a été impliqué dans la mise en vente (ni qu'elle ne l'a pas été d'ailleurs).

PS : j'ai vérifié sur le site de RTL dès fois que tu pensais à une vidéo que tu aurais vu en croyant que le lien était ici alors que non... J'y ai rien trouvé depuis l'incident d'origine qui ne mentionnait absolument pas le domicile vide et en vente.
Citation :
Publié par Whag
Les articles et reportages tv ou radio sont plutôt flous sur le contexte de l'appel et des réponses apportées par le gendarme (qui s'en prend plein la gueule depuis ce matin, sur tous les médias).
Vient-elle d'être victime de violences ? Est-elle en danger ? Se trouve-t-elle à la gendarmerie comme c'est demandé, pourquoi parle-t-on d'un colonel dans les différentes sources qu'on peut lire un peu partout ?
Je suis curieux d'avoir le fin mot de l'histoire mais RTL a livré des éléments de contexte qui diffèrent un peu de l'article linké plus haut, et qui peuvent expliquer la réaction de ce gendarme (à partir de 3'55).


S'il s'agit d'intervenir dans une maison inoccupée, en vente suite procédure de divorce, on s'éloigne un peu plus du cas de la femme violentée qui ne peut pas rentrer chez elle pour recuperer ses affaires parce que son bourreau l'attend à la maison. Et dans ce contexte-ci, on peut s'interroger sur le fait que ce soit effectivement ou non le rôle de la gendarmerie de l'accompagner dans ce logement inoccupé.
Citation :
Publié par Whag
Au delà des arguments que j'ai avancés un peu plus haut, vu que tu parles des antécédents, les questions que nous devrions nous poser en même temps que nous montrons du doigt ce gendarme (à tort ou à raison, on verra quand on aura le fin mot de l'histoire), c'est :
- Quelle est la politique pénale du parquet dont elle dépend ? Quelles sont leurs directives en la matière ?
- Quelles ont été les réponses pénales après ses différents dépôts de plainte ? Peines alternatives, mesures d'éloignement ?

Je rejoins aussi ce qui est dit plus haut, il faut faire la distinction entre le danger réel et le danger perçu, et en fonction du point de vue cela change du tout au tout.
Si on met de côté les violences faites aux femmes, combien de victime d'infraction dans de petites villes ou villages sont susceptibles de croiser les auteurs ? Ne croyez vous pas qu'elles se sentiraient en danger ? Les fdo doivent elles les escorter quand elles se sentent en danger ?

Accompagner et protéger la victime lorsque le danger est actuel, oui. L'escorter parce qu'elle se sent en danger, c'est déjà plus problématique, où met on le curseur ?
Je me permets de reposter ce que j'ai mis plus haut pour le coup et dont quelques unes de mes questions n'ont pas obtenu réponse, sûrement parce que j'ai posté au milieu d'un échange.
Citation :
Publié par Kitano Must Die
Hum quelques remarques :

- Je n'ai pas dit avoir posté la vidéo RTL
- Une vidéo n'est pas un article
- Je fais référence à la vidéo posté par Whag le 04 septembre
Mes excuses, j'avais effectivement raté cette vidéo et cru à tort que tu faisais référence à ton lien nettement plus récent.

(Ou plus exactement, j'avais fait l'impasse comme je fais (et ferais toujours à l'avenir) pour toutes les vidéos sans retranscription écrite.)
Citation :
Gageons également que si le mari est prêt à camper devant une maison où il ne vit pour lui tendre une embuscade il peut tout aussi prévoir un autre lieu où elle est susceptible de se rendre, tout spécialement quand ils ont partagé leur vie de si longues années.
Il sait qu'elle doit y aller récupérer des affaires, il sait qu'il y a de grandes chances qu'elle arrive seule, et c'est un lieu clos sans témoins... Donc oui, elle a le droit d'avoir peur et espérer être accompagnée... Avec toutes les affaires que vous voyez, vous savez très bien que le risque est réel, ça ne serait pas une première loin de là...
Et le fait que le danger puisse exister ailleurs n'empêche pas de se prémunir contre celui-ci. Oui, il pourrait l'attendre ailleurs et on ne peut pas la protéger tout le temps : de là à ne pas la protéger ici, ça me semble un peu spécial comme conclusion, parce que dans ce cas, quand jugera-t-on les conditions réunies pour effectivement tenter de protéger des personnes en danger ? C'est un raisonnement dangereux à mon sens.

Je comprends qu'on pointe le manque de temps des forces de l'ordre, et c'est aussi pour ça qu'on parle du manque de moyen, d'un gouvernement qui fait essentiellement de la com (et semble tomber des nues quand il est confronté à une réalité du terrain pourtant rapportée en long large et en travers). Mais en parallèle on a des forces de l'ordre qui manque cruellement aussi de formation sur ce genre de sujet, et le problème là aussi repose sur le manque de moyen, puisque des formations, c'est du temps et de l'argent.
D'un autre coté il n'habite plus dans cette maison, elle peut passer reprendre ses affaires à n'importe quel moment pendant que lui à aussi une vie a vivre. Genre faire ses courses, aller taffer etc ...
Il suffit qu'elle se pointe le soir, regarde si il y a de la lumière pour décider d'aller chercher ses affaires ou pas. Elle reste au tel avec une amie ou les flics quand elle rentre dans la baraque et se casse si son ex est là pour revenir à un autre moment.
Pas besoin d'un garde du corps.
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