Oui enfin c'est un peu facile de dire "y'a pas de plainte donc y'a pas de preuves, on classe sans suite".
Le boulot du proc, avant de déférer, c'est d'enquêter pour trouver des preuves justement. Si y'a eu 10 plaintes retirés, si les enquêtes de voisinages témoignent de cris et bruits de coups, si la maitresse des mômes constate que Maman est "maquillée naturellement" un matin sur deux, et si elle tombe dans l'escalier et se fait admettre aux urgences toutes les deux semaines, y'a sans doute moyen de faire quelque chose.
Mais pour ça, il faut enquêter, même quand la plainte est retirée...
Avoir un médecin de garde (un légiste en fait, car ça ne traite pas que des morts) pas loin pour examiner la victime au moment de son dépôt de plainte, ça aiderait aussi.
Bref, on a carrément les moyens de voir les violences dans bien des cas, suffit de le vouloir et d'y mettre effectivement quelques moyens...
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