L'enseignement en France et à l'étranger

Répondre
Partager Rechercher
Citation :
Ne serait il pas plus productif de commencer par faire aimer l'apprentissage aux élèves et dans ce cas comment faire ?
Les faire bosser deux ans à l'usine avant.


Citation :
Et pour terminer, ce serait bien sympathique de supprimer cette stupidité qu'est la carte scolaire aussi. Elle est aisément contournable par les plus informés et, une fois encore, ce sont les plus pauvres/moins informés qui en pâtissent le plus.
Sans la "carte scolaire", il n'y aurait dans mon collège que des cas sociaux. De toutes façons, après un certain temps, les autres collèges saturent.
Ce serait quoi la meilleure méthode ? L'école sandinave ? (enfants en groupe plus ou moins autonome, très peu contrôlé par les profs, pas de notes, apprentissage ludique, etc.) L'école chinoise ? (marche ou crève ) L'école anglo-saxonne ? (Un peu un mix des deux).

Bref si vous devriez être ministre de l'EN l'année prochaine, vous prendrez quoi en compte ?
Citation :
Publié par Aloïsius
.Mise en place d'examens trimestriels avec des tests standards dont la réussite valide les deux semaines de vacances de Toussaint/Noël/hiver/Printemps (les cancres resteraient en groupes de 5 maxi à bosser tous les matins de 9 à 12 pour rattraper leur lacune).
il y a des candidats qui proposent cela ?

En tout cas, le coup de supprimer les vacances des cancres, voire simplement de ceux qui ratent un examen m'apparaît comme très problématique.

Autant les systèmes d'ouverture des écoles pendant les vacances aux élèves volontaires et qui ne peuvent pas partir sont intéressantes, autant la suppression des vacances des moins doués / moins travailleurs m'apparaît stigmatisante... C'est une drôle de vision de l'école.
En outre de la suppression d'une période de repos, c'est une punition pour toute la famille.

Dans la même veine mais en plus modéré, je me demande ce que donne le système d'heures de soutien mis en place en primaire.



Article intéressant : Amsterdam réduit l'obésité des enfants de 12%
Amsterdam's solution to the obesity crisis: no fruit juice and enough sleep

https://www.theguardian.com/society/...e-enough-sleep
Citation :
Publié par Jyharl
*La mixité sociale qui mélange les ouvriers et les CSP+, aucun problème. Par contre la mixité sociale qui force les cas sociaux à rester dans le système "classique" c'est complètement suicidaire.
Suicidaire pour qui ? Perso, pour mes enfants j'adore l'idée de zones d'excellence. Et après vos conseils avisés ici, pour le collège, mon but est d'éviter les classes et les enfants à problèmes.. Au prix de 30 minutes de transport et de 1000€/an, ça marche super bien.. Pour le lycée, je suis même en train d'étudier les classes bilingues, la seule voie sélective du public à ce niveau.

.. mais éviter (non la mixité sociale, on est d'accord) mais la mixité de comportement / motivation / aptitude c'est mettre en avant notre intérêt particulier. Et qu'est ce que donne le symétrique pour ceux qui ne sont pas dans ces classes ou ces établissements ?

Quels sont les fondements idéologiques de la mise en place de "classes de relégation" pour concentrer les cas soc', les sous-doués, les roms et les turbulents ? Quels en seront les effets ?

Dernière modification par znog ; 16/04/2017 à 09h08.
Message supprimé par son auteur.
Dont on a jamais explicité l'utilité. C'est pas céder à un caprice que de faire comprendre à un môme ce qu'il retire de son apprentissage, au contraire. Et si un prof est incapable de dire pourquoi on devrait apprendre des équations ou des batailles de marignan, il ferait mieux d'aller bosser ailleurs.

J'entends souvent ce discours sur "mais pourquoi on apprends ça?", et je l'avais moi-même étant ado, t'as aucune explication de l'autre côté. "Parce que c'est comme ça". Bah va te faire foutre hein, l'école j'ai fini par m'en tirer. Après c'est sur que si comme Aloisius tu vois pas plus loin que les fenêtres de ta salle de classe (mdr validation des vacances, pire idée jamais), t'es pas forcément à même de comprendre que l'école n'est plus du tout un pilier ou une nécessité, mais une chance. Pour les élèves comme pour les profs. Mais ça a du mal à rentrer à l'ed nat ce concept.

Faudrait aussi se pencher sur ce qui manque, à l'école, imho, genre l'éducation civique ou la gestion de foyer.
Citation :
Publié par Kafka Datura
Après c'est sur que si comme Aloisius tu vois pas plus loin que les fenêtres de ta salle de classe (mdr validation des vacances, pire idée jamais),
Ce qui est marrant c'est de voir des mecs qui n'ont jamais enseigné et qui ont quitté le système scolaire au siècle dernier s'imaginer que leur avis sur le fonctionnement de l'école ou d'une classe a la moindre valeur. Et ça nous vaut des trucs débiles du genre "il manque de l'éducation civique à l'école". Ceux qui savent ce qu'est l'éducation civique (pardon, enseignement moral et civique), qui pratiquent la chose et qui se battent contre les programmes pour arriver à en faire quelque chose s'intéressant et d'utiles savent parfaitement que ce qui manque à l'école ce n'est pas "de l'éducation civique".
C'est le pendant de gôche des hurlements de droite sur l'absence de Clovis et Jeanne d'Arc dans les programmes...
Citation :
Publié par Aloïsius
Ce qui est marrant c'est de voir des mecs qui n'ont jamais enseigné et qui ont quitté le système scolaire au siècle dernier s'imaginer que leur avis sur le fonctionnement de l'école ou d'une classe a la moindre valeur.
Bah ouais, elle en a. Accessoirement, je suis prof aussi hein, mais pas en France, donc libre à toi d'ignorer mon opinion. Tu m'excuseras par contre de pas accorder beaucoup de crédits au mépris de l'auteur de la "validation vacances" sur ce forum. Nan mais sérieux t'es allé la chercher où celle-là?
Pourtant l'idée est bonne. Des cours de soutient obligatoires sur les fondamentaux, une semaine sur les deux à raison de 3h par jour, c'est l'idéal.

Pour les élèves concernés, pour les élèves qui sont en réussite, pour les profs.

Citation :
Publié par Kafka Datura
Et si un prof est incapable de dire pourquoi on devrait apprendre des équations ou des batailles de marignan, il ferait mieux d'aller bosser ailleurs.
Ah ? Pourtant je suis sur que tu n'as aucune idée de pourquoi on apprend la date de bataille de Marignan.

Citation :
Mais ça a du mal à rentrer à l'ed nat ce concept.
Tu as vraiment du mal. En fait ton discours c'est celui type du pseudo-rebel. Pour avoir à faire à des ados, je passe chaque cours ou séquence à faire une introduction pour expliquer quand et comment va être utilisé un savoir et j'y reviens régulièrement. Pour autant, les "mais à quoi ca sert ?", je les entends encore de temps à autres. En fait, la plupart du temps c'est une partie des élèves qui corrigent une autre*. Ca n'empêche pas la répétition encore et encore de la question par les mêmes personnes. Ce que tu n'as pas compris c'est que ce n'est pas qu'une question qui demande un sens, c'est aussi utilisé comme une remise en cause facile et passe-partout. Comme les accusations de racisme.

Tu es bien cavalier de donner un avis sur des idées d'Aloisius-, alors que tu ne frottes pas à ses élèves et que tu ne connais pas son parcours. L'éducation nationale a bien une vertue, celle de faire bosser les profs dans des endroits qui les sortent un peu de leur pré carré avec des premières années qui sont souvent loin de l'endroit où ils veulent aller.

*Néanmoins, j'avoue, pour des raisons pédagogique, il m'arrive parfois d'expliquer que je vais leur apprendre une technique avant de leur expliquer à quoi ca sert, si j'utilise ça, je sais pourquoi je le fais.

Dernière modification par Vanité ; 16/04/2017 à 16h35.
Citation :
Publié par Vanité
Pourtant l'idée est bonne. Des cours de soutient obligatoires sur les fondamentaux, une semaine sur les deux à raison de 3h par jour, c'est l'idéal.

Pour les élèves concernés, pour les élèves qui sont en réussite, pour les profs.
Encore une fois : la planète à l'extérieur de l'école, aussi.

Citation :
Ah ? Pourtant je suis sur que tu n'as aucune idée de pourquoi on apprend la date de bataille de Marignan.
Non, mais je l'enseigne pas. (En fait, si, je sais, mais j'ai pas non plus envie que tu tombes de ta monture quand tu découvres que t'es pas entouré d'idiots).

Citation :
Tu as vraiment du mal. En fait ton discours c'est celui type du pseudo-rebel.
Qui évite quand même les raccourcis d'un compte twitter de gamin de 12 ans.

Citation :
Pour autant, les "mais à quoi ca sert ?", je les entends encore de temps à autres.
Haha, "c'est important parce que j'y reviendrais au prochain trimestre", et le mec comprends toujours pas le soucis. Sur, te remets pas en question va.

Citation :
Tu es bien cavalier de donner un avis sur des idées d'Aloisius-, alors que tu ne frottes pas à ses élèves et que tu ne connais pas son parcours.
C'est clair, on va laisser toute une famille à la maison pendant que tout le monde part à la plage parce que c'est "pédagogique", mais c'est pas du tout cavalier comme attitude.

Vous êtes des mythes les mecs. Du cartable de 20 kilos aux devoirs abusifs, les symboles des embrumés. "Les premières années sortent de leur pré-carré", quelle blague. Je le dis et je le répète : le soucis de l'ed nat c'est qu'elle tourne en orbite autour d'elle-même et croit qu'elle voyage dans l'espace. Quel temps perdu.
Citation :
Publié par Kafka Datura
Vous êtes des mythes les mecs. Du cartable de 20 kilos aux devoirs abusifs, les symboles des embrumés. "Les premières années sortent de leur pré-carré", quelle blague. Je le dis et je le répète : le soucis de l'ed nat c'est qu'elle tourne en orbite autour d'elle-même et croit qu'elle voyage dans l'espace. Quel temps perdu.
La première année d'enseignement, tu n'as rien : la formation est minable et réduite. Croire que "l'Ed nat" te forme, te transforme, te formatise...
_____________________________________

Voici la transformation malhonnête d'un message :
Citation :
Publié par Kafka Datura
Citation :
Publié par Vanité
Pour autant, les "mais à quoi ca sert ?", je les entends encore de temps à autres.
Haha, "c'est important parce que j'y reviendrais au prochain trimestre", et le mec comprends toujours pas le soucis. Sur, te remets pas en question va.
Citation :
Publié par Vanité
Tu as vraiment du mal. En fait ton discours c'est celui type du pseudo-rebel. Pour avoir à faire à des ados, je passe chaque cours ou séquence à faire une introduction pour expliquer quand et comment va être utilisé un savoir et j'y reviens régulièrement. Pour autant, les "mais à quoi ca sert ?", je les entends encore de temps à autres. En fait, la plupart du temps c'est une partie des élèves qui corrige une autre*.

Dernière modification par Vanité ; 16/04/2017 à 17h12.
Citation :
Publié par Vanité
La première année d'enseignement, tu n'as rien : la formation est minable et réduite. Croire que "l'Ed nat" te forme, te transforme, te formatise...
Evidemment qu'elle le fait, pas besoin de formation pour ça. Et c'est pas inhérent à l'éducation nationale, ni même à une administration publique. Les profs sont à l'image du système qu'ils intègrent. Pourquoi crois-tu que les écoles soient tant remplies à craquer de clichés ambulants ?
En fait, tu n'es pas intéressé par la discussion. Tu viens juste casser du prof.

Vu le titre, tu avais le choix pour intervenir de façon intéressante et calme, en racontant ton expérience au Japon en long en large et en travers. Mais tu préfères juste venir cracher des stéréotypes et des préjugés.
A propos de stéréotypes et de préjugés, j'ai remarqué que les mecs qui n'avaient pas été capables d'enseigner en France dans l'EN (genre licenciés après deux ans de stage quoi) se retrouvaient souvent dans des structures alternatives hors contrat*. Ou à l'étranger. Et expliquent ensuite en long, en large et en travers à quel point l'EN c'est nul et les profs sont nazes, et la tutrice elle est méchante et l'inspecteur c'est un pourri etc. Le dernier qu'on a eu comme ça avant d'être foutu dehors il a lancé une table qui est passé à 5 cm de la tête d'une élève de 4e.


* Enfin, essaient. La suite est très variable, selon le degré d'intégrité de la structure en question.
D'ailleurs, les stagiaires de Grenoble sont en grève depuis quelques temps pour protester contre la nouvelle mouture de l'accès au métier (concours à bac +4, M2 par alternance : mi temps en poste devant élèves, mi temps à l'ESPE à valider un master 2) et entre autre contre le grand n'importe quoi de la formation théorique dispensée à l'ESPE

Pour avoir eu les deux types de formateurs, c'était assez monstrueux le fossé entre celui qui n'a pas vu d'élève depuis 20 ans, planqué avec ses étudiants et qui a vécu tous les changements de noms des IUFM, et celui qui est à mi temps en classe.
Je vous laisse deviner le plus intéressant ...
Le mi-temps, nous, c'était les chargés d'inspection, des gens qui sont nommés par l'inspecteur. Alors que les formateurs ESPE à plein temps sont nommés par une sous-directrice (qui semble bien nulle) de la Fac. A Nice il y avait aussi un fossé entre l'incompétence de notre formateur, qui était décrié par les formateurs des autres disciplines et les chargés d'inspection.

L'une des rares choses que j'ai apprise à l'ESPE, c'est d'écouter mes collègues stagiaires et de me méfier de la hiérarchie.

Dernière modification par Vanité ; 16/04/2017 à 20h05.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Aloïsius
A propos de stéréotypes et de préjugés, j'ai remarqué que les mecs qui n'avaient pas été capables d'enseigner en France dans l'EN (genre licenciés après deux ans de stage quoi) se retrouvaient souvent dans des structures alternatives hors contrat*. Ou à l'étranger. Et expliquent ensuite en long, en large et en travers à quel point l'EN c'est nul et les profs sont nazes, et la tutrice elle est méchante et l'inspecteur c'est un pourri etc. Le dernier qu'on a eu comme ça avant d'être foutu dehors il a lancé une table qui est passé à 5 cm de la tête d'une élève de 4e.


* Enfin, essaient. La suite est très variable, selon le degré d'intégrité de la structure en question.
J'ai été licenciée après deux ans de stage, je travaille maintenant dans le privé (avec et hors contrat Ed Nat). Je suis beaucoup plus épanouie maintenant,alors que j'ai frôlé la dépression nerveuse en stage, j'enseigne en classe prépa maintenant. Je ne pense pas pour autant balancer des insanités en boucle sur mes collègues, mon ex-tutrice. Par contre je regrette profondément un système inadapté et qui te broie. Je n'ai plus aucun regret à avoir été licenciée au final.
Je n'ai balancé aucune table à la tronche de mes élèves, ils faisaient ça très bien entre eux.

Dernière modification par Mari' ; 16/04/2017 à 20h52.
Citation :
Publié par Kafka Datura
Pourquoi crois-tu que les écoles soient tant remplies à craquer de clichés ambulants ?
Parce que ça fait longtemps que tu n'y as plus mis un pied ?

Citation :
Publié par Mangemouton
Il faut toujours se méfier de la hiérarchie.
Ceux qui parlent tant du terrain sont souvent ceux qui le connaissent le moins bien.
Si : derrière un bureau, un tableau statistique sous les yeux, avec la signature d'un chef quelconque de préférence.
Citation :
Publié par Vanité
En fait, tu n'es pas intéressé par la discussion. Tu viens juste casser du prof.

Vu le titre, tu avais le choix pour intervenir de façon intéressante et calme, en racontant ton expérience au Japon en long en large et en travers. Mais tu préfères juste venir cracher des stéréotypes et des préjugés.
Je suis toujours intéressé par la conversation. T'es libre de me répondre, hein. Ce que je dis n'a rien d'insultant, si tu te sens insulté par la médiocrité que je décris, c'est toi-même qu'il faut observer.

Pour mon expérience, tu peux remonter quelques pages dans ce topic, elle y est. Si t'as des questions je serais ravi d'y répondre.

Citation :
Publié par Aloïsius
A propos de stéréotypes et de préjugés, j'ai remarqué que les mecs qui n'avaient pas été capables d'enseigner en France dans l'EN (genre licenciés après deux ans de stage quoi) se retrouvaient souvent dans des structures alternatives hors contrat*. Ou à l'étranger.
Je n'ai jamais essayé d'enseigner en France. Je suis parti 5 mois après être diplômé, et mon atterrissage dans le domaine tient plus du hasard que de la vocation.

Mais continue tes sous-entendus hein, ça te donne entièrement raison

Citation :
Publié par toutouyoutou
Parce que ça fait longtemps que tu n'y as plus mis un pied ?
T'es sûr de ça, où c'est un élément de langage ? Parce que c'est pas la première fois qu'on le lit dans le coin ...
Si tu veux parler de l'instruction publique (comme dirait Lassale), rien ne t'en empêche. Si tu veux en parler sans apporter le moindre début d'argument et alors que ton expérience et ta connaissance du sujet est proche de zéro, n'espère pas être pris au sérieux.
Le dispositif dont je parle existe, en version light, on appelle ça l'école après l'école. Et il donne d'excellents résultats. Les élèves français ont plus de vacances que dans les autres pays, et des journées plus lourdes que les autres. En allégeant la journée et en utilisant une semaine sur deux des congés intermédiaires (qui font désormais tous deux semaines), on donnerait du sens à l'évaluation par compétence, puisqu'un diagnostic sans traitement n'a strictement aucun intérêt. Surtout on aurait à la fois le moyen pédagogique (petits effectifs, objectifs hyper-ciblés, temps limité) et l'aiguillon de motivation supplémentaire (avoir ses vacances complètes) pour traiter le problème des élèves en grande difficulté.
Le seul soucis, c'est de trouver des profs volontaires... Cela ne peut se faire que par le biais d'une motivation financière. Et ça tombe bien les HSE sont faites pour ça.

Attention, ce système ne servirait à pas grand chose dans le cas des élèves dans la place réelle est en IME ou SEGPA. L'inclusivité a ses limites. On peut cependant imaginer des solutions hybrides, sur le modèle des UPI et de l'accueil des "primo-arrivants", avec intégration partielle de ces enfants.
Je suis tombé sur cet article au hasard qui fait la promo du deuxième bouquin d'un certain Augustin d'Humières, professeur à Meaux. Il y a une interview de ce monsieur aussi. Je n'ai pas beaucoup de commentaires à faire, vu que j'ai quitté l'école il y a un moment déjà. Je ne sais pas quelle est votre point de vue sur les sujets qu'il évoque. En particulier les syndicats et la discrimination positive.

http://tempsreel.nouvelobs.com/educa...ors_picks=true
Citation :
Publié par Aloïsius
Si tu veux parler de l'instruction publique (comme dirait Lassale), rien ne t'en empêche. Si tu veux en parler sans apporter le moindre début d'argument et alors que ton expérience et ta connaissance du sujet est proche de zéro, n'espère pas être pris au sérieux.
Mais t'en sais rien de mon expérience, arrête ... t'es juste en train de rejeter mon propos parce qu'il te déplaît.

Citation :
Le dispositif dont je parle existe, en version light, on appelle ça l'école après l'école.
Nan mais ... personne n'a contesté que passer plus de temps à l'école ou créer des cadres supervisés pour les élèves soit une mauvaise idée hein. Si on peut faire du rattrapage pendant les vacances, je suis tout pour, et je suis certains que la demande côté élève existe.

Le soucis c'est de lier ça à une forme de "passage", de créer des conditions d'évaluation non seulement encore plus punitive qu'elles ne le sont déjà, mais en plus clivante dans le cadre social d'un élève. Parce que, encore une fois, la terre tourne au-delà du portail de l'école, et au-delà de profs volontaires pour assurer cette mission, tu vas aussi devoir trouver des parents volontaires pour sacrifier leurs vacances pendant que leur partenaire embarque les autres mômes de la fratrie. Et encore, on parle là du meilleur des cas, quand un môme portera sur ses épaules la responsabilité d'avoir toute sa famille bloquée dans un HLM au lieu d'aller faire les cons sur la plage, je te raconte pas l'ambiance à la maison.

Ce que tu proposes c'est pas une aide, c'est une oppression. Oublie pas que beaucoup de gens n'en ont rien à foutre, de l'école.
Répondre

Connectés sur ce fil

 
2 connectés (0 membre et 2 invités) Afficher la liste détaillée des connectés