Entrepreneurs levez-vous !

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Ce petit thread sans prétention pour savoir si des joliens sont à la tête d'une entreprise, ou si vous avez comme projet de la créer, parler ici des joies et des galères que vous rencontrez au quotidien. Créer son entreprise à l'heure actuelle et la maintenir en vie est un pari plutôt courageux et fou selon certains, mais malgré les difficultés il faut s'accrocher et ne rien lâcher, c'est peut-être ce gout du risque qui est stimulant !

Après avoir travaillé en tant que psychologue dans des institutions carcérales et psychiatriques, j'ai finalement opté pour une activité libérale. De nombreuses personnes m'ont découragé de faire ce choix de vie, mais je me suis lancé et je ne regrette pas du tout mon choix

D'ailleurs j'en parlais hier avec un chef d'entreprise qui avançait l'idée que nous ne sommes pas tous fait pour ce genre d'aventure. Entreprendre, c'est ce mettre en première ligne et tenter des choses, on ne peut plus se cacher derrière une institution qui vous porte et vous protège. Si votre entreprise n'est pas rentable, personne n'ira vous cherchez pour vous donner les clés de la réussite. Le type en question avait bien roulé sa bosse et avait un discours bien tranché mais que pensez-vous de cette idée ?

Et puis, est-ce qu'il y a des professionnels en libéral parmi vous ? Histoire de me sentir un peu moi seul . Il y a quelques temps, j'ai rencontré des joliens qui avaient crée leur entreprise, il y a des Taverniers chef d'entreprise ici ?

Ce que j'adore, en dehors de mon métier, c'est justement la grande liberté de mon activité, je suis le patron et je boss quand je veux ! Par contre, j'ai plus de difficultés à faire une coupure entre le "pro" et le "temps libre", c'est beaucoup moins tranché et parfois je peux bosser très tard. Mais bon, ca reste quand même très grisant comme rythme de vie.

Voila, c'est un peu une bouteille lancée à la mer, on parle peu des joliens qui entreprennent des choses
J'ai quelques connaissances qui sont lancées dans l'auto entrepreneuriat, ça a été une catastrophe.

Au début tout va bien, c'est l'euphorie des premiers clients, les premières factures etc, mais bien vite la réalité revient au galop et quand tes aides ne sont plus d'actualité c'est le moment de fermer.

Les autres statuts sont également compliqués, il faut vraiment faire une bonne étude de marché pour savoir si ton chiffre sera suffisant pour payer tout ce qu'il te faut à coté, entre les taxes, la RSI, le matériel que tu vas devoir immobiliser etc ...

Je sais que l'idée m'a tenté plusieurs fois, mais après les retours que j'ai pu avoir ça m'a vraiment trop refroidi ...
Citation :
Publié par Chewlly
J'ai quelques connaissances qui sont lancées dans l'auto entrepreneuriat, ça a été une catastrophe.

Au début tout va bien, c'est l'euphorie des premiers clients, les premières factures etc, mais bien vite la réalité revient au galop et quand tes aides ne sont plus d'actualité c'est le moment de fermer.

Les autres statuts sont également compliqués, il faut vraiment faire une bonne étude de marché pour savoir si ton chiffre sera suffisant pour payer tout ce qu'il te faut à coté, entre les taxes, la RSI, le matériel que tu vas devoir immobiliser etc ...

Je sais que l'idée m'a tenté plusieurs fois, mais après les retours que j'ai pu avoir ça m'a vraiment trop refroidi ...
Oui, je pense que la phase étude de marché est essentiel dans n'importe quel projet d'entreprise. D'ailleurs à ce sujet, je trouve que le statut Auto-entrepreneur et le slogan qui va avec du genre : "clé en main, tout est simplifié foncez !" n'encourage pas ou peu à mettre les mains dans le cambouis.

Bon sinon, c'était quoi ton idée ? On sait jamais, peut-être dans quelques années
Hello,

Je co-dirige une petite PME dans le transport de marchandise que nous avons monté en 2008. Après trois bonnes première années ça a été la dégringolade les 3 suivantes. En 2014 nous avons fait un exercice à l'équilibre mais les 3 années de perte sont très dures à remonter, notamment en trésorerie. En effectif nous sommes passés de 10 à 6 salariés.

Des baisses en volume de transport (mais pas de pertes de clients) à partir de 2010 nous ont été fatales alors que nous avions investi dans du matériel pour répondre à une forte demande les années précédentes.

Aujourd'hui le transport de marchandise est un secteur a éviter absolument pour qui veut se lancer dans une entreprise. Les marges sont très faibles < 1%, la concurrence des pays de l'Est instoppable, le social très compliqué à gérer, les charges trop lourdes (ex. +50% d'autoroute en 7 ans) et la législation imbitable.
Salut Chafouin,

Je suis moi-même entrepreneur depuis cette année. J'ai monté une SAS spécialisée dans la location saisonnière.

Je travaillais auparavant en tant qu'acheteur industriel dans l'aéronautique et j'avais ce projet en tête depuis 2 ans.

Je ne sais pas si comme tu le dis il faut être fou pour créer son entreprise aujourd'hui, cependant je me suis toujours vu entrepreneur. A aucun moment de ma vie je n'ai réussi à me projeter en tant que salarié. En effet, l'entrepreneuriat (une fois que l'entreprise tourne correctement) offre le double avantage de travailler à la fois pour ses revenus mais aussi pour son patrimoine.

Si je peux donner deux ou trois conseils à des personnes souhaitant entreprendre, c'est d'arrêter de se poser des questions. Je me rends compte que lorsque je travaillais sur mon projet, je passais énormément de temps à faire des recherches sur internet pour comprendre les contraintes légales et fiscales de tel ou tel statut, et bla et bla et bla.... En fait, la situation se débloque d'elle-même après un premier RDV avec un expert comptable.

Un second conseil et de ne pas hésiter à mettre le prix dans tout ce qui est aide légale/comptable. En effet, le but premier de l'entrepreneur ce n'est pas de se soucier de tous ces problèmes, il doit d'abord bien s'entourer et apprendre à déléguer les tâches qu'il est incapable de réaliser (ou qui lui prendraient trop de temps).

J'ai fait l'erreur de choisir un "mauvais" expert comptable au tout début. Enfin il n'était pas mauvais, mais je l'avais choisi pour son prix (1200€/ an). Or rien n'avançait. J'ai ensuite demandé conseil auprès d'amis entrepreneurs qui m'en ont conseillé un autre. Celui-ci était beaucoup plus cher (3000€/an), cependant j'ai tout de suite senti la différence, en une semaine ma boite était lancée, les statuts rédigés et tout était cadré.

Savoir déléguer et s'entourer sont les maîtres mots
En libéral depuis mon diplôme (presque 5 ans), avec juste 6 mois à mi-temps en salariat, lors d'une tentative d'exercice mixte (peu rentable financièrement, et assez liberticide), et déjà 2 cabinets de créés, dont un vendu et un en cours de cession.

Ya pas photo, le libéral c'est le pied, rapport à la liberté d'exercice, le fait de pouvoir choisir son activité, sa façon de travailler, ses méthodes, ses horaires, ses vacances etc... Devoir ne rendre de compte à personne non plus...
Chu pas faites pour bosser en salariat. J'aime trop mon indépendance/autonomie.

L'inconvénient étant la charge administrative qui en découle... Quand t'es dans le soin comme toi et moi, c'est compliqué de tout gérer, et tu perds facilement un temps fou à galérer avec les conneries de l'URSSAF, de la CPAM, du RSI, des impôts, la comptabilité et tout le bordel. C'est pas notre métier, et ça grignote d'autant plus le temps qu'on pourrait passer en présentiel patient
Encore que toi en tant que psy, t'es pas remboursé, donc t'as certainement moins de paperasse... (et puis t'es libre de tes honoraires, ça aide aussi).

Du coup, mon expert comptable est mon sauveur... Je sais pas ce que je ferai sans lui...

Sinon, même souci que toi pour la coupure pro/perso. C'est réellement une discipline mentale que de se forcer à ne pas ramener de boulot à la maison, j'ai mis longtemps avant d'y arriver. Au début, avec l'euphorie/l'angoisse de la création, j'avais l'impression de devoir me plier en 4 pour les gens histoire que mon cabinet marche. C'est pas la solution.

Dernière modification par Madee ; 08/04/2015 à 17h51.
Hello !

Alors de mon côté, après avoir été employé en tant que développeur informatique pendant un peu plus de 5 ans, j'ai décidé de me lancer et de passer freelance.

J'ai eu la chance d'avoir une mission longue durée (> 2 ans) "assurée" dès le départ, donc j'ai pu me jeter à l'eau plutôt sereinement. Ca fait maintenant 8 mois que je suis indépendant, et je ne regrette absolument pas mon choix. A côté de ma mission principale qui occupe une grande partie de mon temps, j'ai malgré tout le temps de mener à bien divers projets pour indépendants et PME donc c'est vraiment sympa.

Je ne peux qu'appuyer ton propos concernant l'expert-comptable, c'est vraiment indispensable à mes yeux, d'une part pour pouvoir me concentrer sur mon métier plutôt que sur les tâches administratives, mais aussi évidemment pour une optimisation fiscale. J'ai un assez bon contact avec mon comptable, mais j'imagine que sans recul ou comparaison il est assez compliqué de juger de la qualité de ses conseils.

Si tout se passe bien je vais passer en SPRL (équivalent belge de la SARL) d'ici la fin du mois. Il ne reste plus qu'à trouver un foutu nom pour la boîte...

D'ailleurs s'il y a des indépendants ou gérants de SPRL belges dans la salle ça m'intéresse, car j'avoue avoir longuement hésité quant au passage en société ou non.
Ma femme est libérale depuis 10 ans.
Trois premières années en déficit (la première véritablement, les autres ).

Maintenant, son cabinet roule très fort, mais je sent arriver une sorte de plafond de verre sur son CA. (Volume non extensible, marges maitrisées et charges incompressibles).

Citation :
Sinon, même souci que toi pour la coupure pro/perso. C'est réellement une discipline mentale que de se forcer à ne pas ramener de boulot à la maison, j'ai mis longtemps avant d'y arriver. Au début, avec l'euphorie/l'angoisse de la création, j'avais l'impression de devoir me plier en 4 pour les gens histoire que mon cabinet marche. C'est pas la solution.
C'est tellement vrai!
Entre la volonté de satisfaire ta patientelle/clientèle et le volume horaire difficilement extensible, c'est une source régulière de stress pour elle.
Ce n'est même pas le point de vue financier, nous avons la chance d'avoir de bons revenus tous les deux, mais c'est plutôt l'impression qu'elle n'arrive pas à proposer des RDV avant X semaines.
Je trouve cela plutôt rassurant, elle, ça la stresse.
Alors, pour situer après mon diplôme j'étais à la recherche d'un emploi, et avec ancien pote de classe avec qui on avait bossé sur un Business Plan pendant nos cours on s'est dit qu'on pouvait lancer la boîte qu'on avait imaginé sur papier.

Lui avait des sous de côté au travers d'un héritage, moi j'ai vendu ma voiture, et ensemble début 2011 on a créé une SARL.

Notre magasin est un Pop-Up Store, un espace dans lequel on créé des boutiques éphémères situé à Genève. Dans les premiers mois j'étais très impliqué dans la gestion quotidienne de l'entreprise, et vu qu'entre temps j'ai trouvé un job à 100% dans ma branche je me suis petit à petit désengagé de la gestion quotidienne de l'entreprise n'arrivant pas à cumuler les deux. Aujourd'hui je suis donc plus actionnaire qu'autre chose.

Aujourd'hui ça tourne toujours, un troisième associé nous a rejoint, l'entreprise emploie deux personne (dont mon associé d'origine), on n'a presque plus besoin de prospecter pour avoir de nouveaux clients, et on essaie de se faire régulièrement des meetings entre associés pour se tenir au courant des tracas quotidiens que notre associé gérant doit affronter !
Graphiste en freelance depuis 3 ans. Je prends assez cher depuis 6 mois là.
On va prendre un poste quelques temps le temps d'apaiser la trésorerie et mon ulcère parce que jouer à mc gyver avec le budget, voilà quoi.

Ce pays n'est pas un pays pour les entrepreneurs.

@Imagine: attention à ne pas mettre tout tes oeufs dans le même panier (gros client à 75% du CA = Danger.) Je me mange le contrecoup là.

Dernière modification par kAzama<Off> ; 08/04/2015 à 19h20.
Comme Imagine, je suis dans le développement et chefferie de projet informatique, et je passe indépendant dans quelques jours.

Le gichet-entreprise m'a redonné totalement foi en l'administration Française, tant les formalités de création d'une EIRL ont été simples et indolores (n'était, je n'ai pas su pourquoi, qu'il a fallu que je crée une EI avant de la passer en EIRL).

Le régime d'auto-entrepreneur est à proscrire. Des amis s'y sont cassés les dents avec le taux d'imposition et autres prélèvements de régulation qui viennent tout ponctionner si jamais on dépasse un CA de 32 000€ annuels. Et 32 000€ annuels, c'est tout petit !!!


@Kazama<Off> : En développement, aucun client n'accepte que tu sois chez lui trois jours par semaine. Si tu y es, c'est à plein temps. Car il a besoin de toi tous les jours durant une certaine période.
L'auto-entrepreneuriat est pas vraiment destiné à une activité principale, c'est sûr. De toute façon dès que tu commences à avoir de vraies charges c'est nul je trouve (t'es taxé sur le CA je le rappelle).

Un pote par exemple rédige des articles de recherche en économie/science politique pour des instituts divers, il a environ 1000 € de revenus par mois de cette source, et est salarié à côté. L'auto-enpreneuriat est pas mal pour ça.

Pour l'EIRL, c'est parce que c'est "juste" une EI à laquelle tu as affecté une partie de ton patrimoine.
Créé ou participé activement à la création / démarrage de 2 startups (sarl) et 2 auto-entreprises. Globalement aucun ne m'a permis de faire fortune, mais aucun n'a été un échec total ni ne m'a endetté, et tous sauf 1 m'ont permis de vivre un peu mieux qu'un smicard, parfois nettement mieux. Ces entreprises ou projets existent toujours et font leur petit bonhomme de chemin, tous sont équilibrés avec plus ou moins de renta derrière. Toutes ces expériences ont été enrichissantes et m'ont permis d'apprendre un tas de choses qui m'ont été utiles aussi en tant que salarié pour une progression de carrière. Et de rencontrer des personnes de haut niveau que j'aurais probablement jamais croisé sinon. J'ai également taté un peu du salariat, en tant qu'employé et que cadre, mais moins que du "autonome".

La j'ai tout stoppé quasiment, pour une période de remise en question et changement, et pour des raisons perso. J'envisage de me relancer dans le salariat, ou une sorte de consulting "semi salarié", mais en mode "j'ai les crocs"
et pour l'instant j'aide sur 1 de ces projets qui rapporte pas mal (celui de ma femme).


Comme conseil à ceux qui veulent se lancer je dirais qu'il faut être confiant dans sa capacité à gérer l'insécurité et la non visibilité. C'est stressant, ça peut engendrer des pbs en couple, et c'est à mon avis "pas bon pour tout le monde". Egalement savoir prendre des conseils et de l'info, ne pas rester seul avec son bébé en croyant tout savoir, mais en même temps être très sur de ce qu'on veut et l'incarner à fond une fois les décisions prises. Enfin, ne jamais sous estimer la vente, quel que soit l'idée géniale qu'on ait, les boites avec un concept génial qui se plantent c'est 8 sur 10. (Inversement même un concept un peu pourri / faisandé peut marcher quand on sait vendre. )

Dernière modification par Compte #117140 ; 08/04/2015 à 20h12.
Citation :
Publié par kAzama<Off>
@Imagine: attention à ne pas mettre tout tes oeufs dans le même panier (gros client à 75% du CA = Danger.) Je me mange le contrecoup là.
Comme le dit Canniveau Royal, c'est très très courant dans le milieu du développement. Ici le client s'attend à ce que je sois disponible à plein temps pour lui, donc globalement je suis 5 jours semaines sur place, à quoi il faut retirer environ 40/50 jours de "congé" que je m'autorise avec son accord (je mets congé entre parenthèses parce que certains de ces jours sont utilisés pour développer des projets annexes, parce que sinon en n'y bossant que le soir/weekend c'est assez pénible).

Là je suis parti pour encore plus d'un an logiquement, et je sais très bien que derrière il faudra que je retrouve quelque chose (et il y a des chances que ça soit de nouveau une mission plein temps)
Citation :
Publié par Caniveau Royal
@Kazama<Off> : En développement, aucun client n'accepte que tu sois chez lui trois jours par semaine. Si tu y es, c'est à plein temps. Car il a besoin de toi tous les jours durant une certaine période.
De ce que j'en vois et ce qui est compliqué à gérer au début, c'est de comprendre que la prospection c'est TOUT le temps. Et que t'as pas forcément le réflexe / temps de t'y mettre quand tu bosse en temps plein chez un ou deux clients pendant 2 ans.

@Dessus : c'est pas du salariat déguisé çà ? (cf congés avec accord...)
Citation :
Publié par Caniveau Royal
@Kazama<Off> : En développement, aucun client n'accepte que tu sois chez lui trois jours par semaine. Si tu y es, c'est à plein temps. Car il a besoin de toi tous les jours durant une certaine période.
waaat ? Du temps ou j'etais AE, je faisais du Freelance, et j'bossais de chez moi. C'est valable pour les presta ce que tu dis la.
Citation :
Publié par kAzama<Off>
De ce que j'en vois et ce qui est compliqué à gérer au début, c'est de comprendre que la prospection c'est TOUT le temps. Et que t'as pas forcément le réflexe / temps de t'y mettre quand tu bosse en temps plein chez un ou deux clients pendant 2 ans.
Oui et non. Depuis 8 mois, je ne prospecte que pour des projets annexes dont je sais d'avance qu'ils ne me prendront que quelques jours. Et à côté de ça je reçois régulièrement des appels/mails de grosses boîtes qui recherchent des consultants pour des missions de 6+ mois. Donc là je sais très bien que le jour où ma mission actuelle se terminera (que ça soit à l'échéance prévue ou de façon brutale et inattendue d'ici là), rien qu'en réactivant mon CV sur certains sites et réseaux sociaux, en quelques jours ou quelques semaines je trouverai une mission "équivalente". Après j'espère d'ici là mettre suffisamment de côté pour avoir le luxe de patienter et choisir sereinement une mission intéressante.

Citation :
Publié par kAzama<Off>
@Dessus : c'est pas du salariat déguisé çà ? (cf congés avec accord...)
Attention quand je dis avec accord, c'est une façon de parler. Rien ne m'empêche de poser congé quand je le souhaite, et pour la durée que je souhaite. Et évidemment à ce moment-là, rien n'empêcherait le client de mettre fin à ma mission parce qu'il a besoin que le poste soit pourvu régulièrement. Après j'estime plus réglo, et dans mon intérêt, de les poser si possible quand ça s'arrange bien avec le taf à fournir.
Citation :
Publié par Caniveau Royal
@Kazama<Off> : En développement, aucun client n'accepte que tu sois chez lui trois jours par semaine. Si tu y es, c'est à plein temps. Car il a besoin de toi tous les jours durant une certaine période.
Ca fait quelques années que j’enchaîne les missions "régie" comme dev/lead/cpt pendant 6/12/24 mois et faire du 9h/12 14/18h ( Au final tu vis la vie d'un salarié chez le client ). Une seule fois, j'ai pu travailler à distance ( accompagner techniquement un gars qui lançait sa startup ), c'était vraiment top.

Maintenant, je pense que c'est une question de temps, d'ici quelques années, avant que le travail à distance ( surtout dans les métiers ntic ) soit mieux acceptée, si ce n'est nécessaire / indispensable pour tout le monde.
Citation :
Publié par kAzama<Off>
On va dire que les développeurs ont pas à souffrir d'un marché de l'emploi en berne aussi
Les informaticiens,
dès qu'il y a un début de crise, ce sont les premiers à en subir les contrecoups, parce que les projets informatiques peuvent toujours être réduits en voilure, voire mis un peu au rencart.
Par contre, la crise ayant été longue, les entreprises qui n'ont pas beaucoup fait avancer leur informatique se retrouvent en arrière de leurs concurrentes qui l'ont fait. Alors, elles se sentent en retrait et cherchent à faire mieux.
Très bonne idée de sujet, chaque fois en survolant le thread sur les salaires je me disais qu'il fallait au moins un sujet dédié a l'entreprenariat. Petit point noir, et puis bientôt, participation active.

Au niveau des prestations, quand vous planifiez une mission, vous le faites a l'heure ou a la journée ou a la durée que ca pourrait prendre? Vous vous faites payer a la mission, au mois passe dessus ?
Dès lors que tu sors d'un cadre horaire salarié le travail à distance est plus facile à mettre en place. Il faut penser non plus en heures (sauf avant de faire le devis ) mais en termes de livrables et de "preuves", d'avancement du travail effectué, de paiement "à la pièce", et ça devient parfaitement gérable pour n'importe quelle sté (être comme un fournisseur et non plus comme un employé).

Par ailleurs ça devient la norme à l'étranger d'utiliser le travail à distance (mixé ou non avec du sur site), et même en France ça se développe quand même bien malgré un cadre légal un peu contraignant / pas fait pour.
Citation :
Publié par Deathlight
Très bonne idée de sujet, chaque fois en survolant le thread sur les salaires je me disais qu'il fallait au moins un sujet dédié a l'entreprenariat. Petit point noir, et puis bientôt, participation active.

Au niveau des prestations, quand vous planifiez une mission, vous le faites a l'heure ou a la journée ou a la durée que ca pourrait prendre? Vous vous faites payer a la mission, au mois passe dessus ?
En ce qui me concerne, pour la mission principale j'ai déterminé un TJM et je facture au mois. Pour mes missions annexes (développement d'un logiciel sur mesure ou d'un site web), j'essaye d'estimer le temps que je passerai dessus pour le devis, et du coup si derrière je dépasse c'est pour ma poire (et inversement )

Pour le travail à distance 1 ou 2 jours par semaine ce serait vraiment pratique, malheureusement la plupart des entreprises sont encore très filreuses à ce niveau-là, en partie par peur de ne plus pouvoir "contrôler" le travail effectué.
Citation :
Publié par Deathlight
Au niveau des prestations, quand vous planifiez une mission, vous le faites a l'heure ou a la journée ou a la durée que ca pourrait prendre? Vous vous faites payer a la mission, au mois passe dessus ?
Dans mon cas ( dév web) s'engager sur un forfait, sur un projet qui va durer plusieurs mois ( ou années ? ) et dont tu n'es qu'un protagoniste parmi tant d'autres ( tu n'es pas le seul dév, il peut y avoir d'autres équipes), est un sujet.... délicat >;-]

La plupart du temps, tu t'entends sur un tarif jour, et tu sors une facture par mois, intégrant le nombre de jours passés sur le mois précédent.
Citation :
Publié par Le Suifeux
Dès lors que tu sors d'un cadre horaire salarié le travail à distance est plus facile à mettre en place. Il faut penser non plus en heures (sauf avant de faire le devis ) mais en termes de livrables et de "preuves", d'avancement du travail effectué, de paiement "à la pièce", et ça devient parfaitement gérable pour n'importe quelle sté (être comme un fournisseur et non plus comme un employé).

Par ailleurs ça devient la norme à l'étranger d'utiliser le travail à distance (mixé ou non avec du sur site), et même en France ça se développe quand même bien malgré un cadre légal un peu contraignant / pas fait pour.
Ca sera uniquement du travail a distance (je suis deja a l'étranger) avec meeting régulier, ce que je fais depuis environ 7 mois en fait, mais le salariat ne me branche pas surtout qu'on m'a ouvert (d'autres clients potentiels) d'autres portes, alors je pense en profiter tout en étant bien conscient de mon choix de justement rejeter un salaire fixe dans une boite.

Avec un client là, je vais partir sur un forfait au mois, pour une premiere période de 6 mois (car je ne veux pas etre trop gourmand et je veux lui laisser aussi sa chance de me voir a l'oeuvre avec lui meme si c'est lui qui m'a démarche en voyant mon travail), c'est un projet, pour le moment il y a la motivation des deux cotes.

Je ne me sens pas trop de devoir compter le temps que j'y passe, mais ca devrait etre une obligation de part pour me forcer a ne pas en faire trop (ou pas assez) et aussi pour lui montrer un nombre horaire pour le rassurer ?
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