Oh les beaux trolls, et moi qui essayais de rester soft
Et puis, quand bien même, si cette sensation est liée au fait que je sois toujours à Solomon Island je trouve ça quand même lourd étant donné que j'y suis depuis des dizaines et des dizaines d'heures. C'est quand même dommage de ne pas avoir plusieurs monstres qui demandent une nouvelle tactique de combat à chaque fois.
Je peux comprendre l'effet de lassitude que tu as ressenti, même si ça n'a pas été mon cas. Maintenant, il y a une logique planquée derrière l'apparent clonage des capacités des mobs: ils appartiennent à des "espèces" distinctes, dont on retrouve les traits pour chacun d'eux.
Un akab par exemple, ça vit en essaim, ça chasse en tirant parti de sa vitesse et de sa collerette, en s'en servant comme bélier et comme leurre. Résultat des courses, même en endgame, quand tu croiseras un akab, tu pourras être sûr et certain que la saloperie ne sera pas seule, et que tôt ou tard elle tentera de te charger.
La strat à adopter sera bien moins primaire qu'avec les akabs de base que tu croises pour l'instant, mais il y aura des similitudes.
Pareil pour les golems: Qu'ils soient de pierre, de ferraille ou autre, un golem, étant une créature artificielle, c'est primaire, un QI n'ayant rien à envier à celui du flan aux oeufs, mais en contrepartie un corps solide et un comportement violent. La brute décérébrée dans toute sa splendeur. Donc c'est lent, ça cogne fort, et comme ce n'est pas spécialement doué pour l'attaque en finesse, ça a tendance à abuser de l'attaque de zone.
Une fois de plus, en endgame, tu retrouveras les mêmes similitudes raciales, poussées encore plus loin (on peut même croiser un golem tellement débile qu'il est inutile de le tanker, vu qu'il ne prend carrément plus la peine de tenter de frapper une cible précise).
Et ce sans parler des draugr, où là c'est carrément un mini-écosystème qui se devine, entre les cosses pondues sur le rivage, les noyés réduits en esclavage par les femelles, les mâles faisant office de soldats/ouvriers, les poulpes à mi chemin entre la reine pondeuse et le mastermind, et les profonds et les ur-draugr venant rajouter leur grain de sel par dessus.
Et en endgame rebelote, chaque boss draugr basera sa stratégie sur les spécificités génériques de son espèce.
Bref pour moi, cette répétitivité est fondamentale finalement, car elle sert de ciment à la cohérence de l'univers. Et de ce point de vue, je ne la trouve pas du tout nuisible au plaisir de jeu, au contraire même, car le joueur finit par en tirer inconsciemment parti, à force d'apprendre les traits de chaque catégorie de bestiole rencontrée. Je préfère ça, et de très loin, à une galerie des horreurs sans queue ni tête.