Pourquoi un couple d’individus humains peut vouloir faire un enfant ?
Publié par Cefyl
Parce que ca devient un besoin dans un couple, c'est un peu l'histoire de la vie tu sais ?
Le couple d’humains, voire, le couple (stable) d’animaux se reproduisant sexuellement, ne représente qu’une infime partie de l’histoire de la vie (qui comporte également des reproductions asexuées – unicellulaires, parthénogenèse… – et des reproductions sexuées qui n’impliquent pas l’existence d’un couple à proprement parler).
De plus, à partir du moment où la « vie devient intelligente », où les individus sont doués d’intelligence, l’abord des questions telles que la sélection (naturelle ?) ou la survie de l’espèce change radicalement.
Il y aurait de quoi en discuter très longuement, ce qui n’est pas aisé ici, et qui n’est pas au centre du sujet, mais il n’est pas très pertinent de répondre « c’est l’histoire de la vie » à « pourquoi un couple d’humains veut faire des enfants ? »… à moins d’avoir à faire à des admirateurs de
Il était une fois… la vie qui veulent passer du plaisir du visionnage de dessin animé au plaisir du bricolage (nous aussi, nous pouvons créer des êtres humains, c’est magique).
Publié par krava
Je ne vais pas prétendre avoir la réponse à cela, mais déjà pour des raisons naturelles, non ?
Sans entrer dans une précision sur l’emploi du terme
raisons (causes de toutes sortes / motivations intellectuelles)…
Soit on considère que la « raison naturelle » est un besoin naturel qui s’exprime chez l’individu et que ce dernier cherche à satisfaire pour satisfaire son corps (comme manger, pisser…), donc raison égoïste, vision très animale et très peu intelligente de l’être humain et ignorance des différences radicales entre différents besoins (« besoin » de procréation et besoin de nourriture, par exemple).
Soit on considère que la « raison naturelle » est un raisonnement sur la nature mené par l’individu et qu’il estime qu’il est bénéfique pour la nature (peut-être limitée à l’espèce humaine) qu’il fasse des enfants. Cette motivation serait plutôt altruiste, mais elle présenterait un aspect paradoxal : comment peut-on raisonner sur la nature sans se rendre compte que cette dernière, en général, et l’espèce humaine en particulier, souffre d’un surnombre de ses individus ?
(Combien d’individus humains recensés sur la planète ? Combien meurent de faim ? Combien d’autres espèces – animales, végétales… – détruisent-ils ?)
Publié par Cefyl
Viens expliquer ta vision à ma femme qui pleure à chaque début de règles au point d'en devenir dépressive, vient lui dire que c'est narcissique, égoïste et financièrement intéressé..... Je ne garantie pas de ta survie.... Il y a tout juste 5 ans, c'était inenvisageable pour nous d'avoir un enfant, maintenant, ca devient un besoin plus que fort.
Je viendrais volontiers, ne serait-ce que pour clarifier le message, car là, déjà, tu le déformes complètement, mais aussi pour comprendre, ou plus probablement pour expliquer, le problème de ta compagne.
(Épouse ? Il y aurait encore beaucoup à dire sur la tournure « ma femme » plutôt que « mon épouse », « ma conjointe », « ma concubine », « ma compagne », « ma partenaire », « mon amante », « ma complice »… Et ça serait encore lié au sujet, dans le sens d’un
rôle qui est attribué par la société à un individu en fonction de son sexe et à son corps ou à sa volonté défendant…)
Des femmes qui pleurent, j’en connais et j’en ai entendu quelques unes, notamment des femmes qui disent (comme c’est évoqué plus tôt dans la discussion) que si elles avaient davantage réfléchi à l’époque, elles n’auraient peut-être pas fait d’enfant, mais aussi des femmes qui ne veulent pas d’enfants ou qui ne peuvent pas en avoir et qui sont pour cela mal vues, mal traitées, pressées, insultées, presque ou littéralement torturées, à cause d’une pression sociale qui, par définition, les pousse à commettre des actes, à prendre des décisions, qui ne relèvent pas, ou vont à l’encontre, de leur volonté propre, et qui peuvent leur nuire.
Je compatis avec la femme dont tu évoques le sort et je trouve dommage que personne ne l’aide à prendre du recul et à s’interroger sur ce qui rend sa situation douloureuse.
Car interrogation il n’y a manifestement pas, ou très peu, dans la mesure où tu sautes du coq à l’âne dès qu’il faut répondre à une question simple : un coup tu écris qu’il y a un but derrière votre (?) volonté de faire un enfant, un coup tu écris qu’il s’agit d’un besoin (et
peut-être, éventuellement, d’un but).
S’il s’agit de satisfaire un besoin, la démarche est égoïste, et comme ça a été plus ou moins rappelé précédemment, on peut qualifier la démarche d’égoïste sans pour autant accabler ou culpabiliser les individus qui la suivent. Il s’agit plutôt d’inciter à réfléchir sur les raisons de la démarche, réflexion qui est toujours très utile, particulièrement quand la démarche implique douleur ou malheur.
Publié par krava
Ha bon, comme si les homos n'étaient pas acceptés dans notre société depuis des dizaines d'années ? (tu m'aurais sorti ça il y a 20 ans encore ...)
L’homosexualité est en France acceptée, difficilement et pas par tous, et ce, depuis moins longtemps que ce que tu écris.
Cela dit, je ne traitais pas de l’homosexualité, qui est très vaste, mais de modes de vie consistant à vivre en couple et fonder une famille pour des individus de même sexe.
Ceci est rejeté par la loi française et encore plus difficilement accepté par la société, comme en témoignent tes messages entre autres, et pour des raisons diverses.
D’autres modes de vie sont très difficilement acceptés ou rejetés (certains furent évoqués plus tôt dans la discussion), et pourtant, si des individus les adoptent ou essayent de les adopter, c’est que, dans un certain nombre de cas, ces modes de vie répondent à leurs attentes, à leurs besoins, les rendent plus heureux.
L’acceptation de ces modes de vie, ou leur tolérance, la réflexion sur ces modes de vie et leurs raisons, représentent une évolution bénéfique indéniable pour la société humaine.
(Il faut bien évidemment ne pas tout mélanger et ne pas inclure abusivement dans les modes de vie définis par la liberté de leur choix et l’épanouissement apporté, des choses comme la polygamie esclavagisante – confusion présente un peu plus haut dans le fil.)