Les Moustaches en Asie (mise à jour : la suite du Vietnam)

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Citation :
Publié par NerGGaL
Moi j'aimerais te poser une question à ce propos.
D'une part, j'ai rencontré des mecs en Inde qui pour avoir bossé en tant que saisonnier (nourris logé travail galère peu de jours de repos voire aucun) pendant 2-3 mois ils avaient gagner genre 6000$ pour tout les deux un taf' diffèrent.
Ca paraît réaliste ou alors ces mecs ont trouvé des bons plans ?

Ensuite comment tu peux trouver du taf' là bas ?
Ya un organisme national genre ANPE ? Est-ce bien référencé ? Où en est le marché de l'emploi ? Pour les jobs de cadre/ingénieur ça se passe comment ?
6000$ pour 2 en 2-3 mois ? C'est pas beaucoup. 40h, salaire minimum déclaré, tu te fais 500$ par semaine. Perso j'ai commencé à 15$/h plus pourboire, donc un peu plus de 600$ par semaine, puis en passant chef 20$ de l'heure plus pourboires, donc près de 900$ par semaine.
Vers Perth les salaires sont plus élevés aussi : 20-25$/h pour un serveur.

Pour trouver, on a juste imprimé et déposé plein de CVs.

Citation :
Publié par Kafka Datura
Si ça se passe comme au Japon/Corée : tu n'a pas accès à ces jobs.
Bien sûr que si. J'ai croisé un Gallois en WHV qui bossait comme ingénieur. La seule limite, de mémoire, c'est pas plus de 6 mois pour le même employeur.

Bon, on oublie l'Australie, c'est pas le sujet.

On vient de changer d'hôtel pour mieux et moins cher. On va sortir histoire d'en profiter, j'écrirais un vrai résumé dans quelques jours.
Sympa ce blog thread
Geylang en effet est pas un endroit ou je resterai :0
Dommage vous n'etre pas allés à la swisshotel filer.... Vue sur histoire depuis le
70 ème étage c'est cool et gratuit
Vais suivre ce bloc avec assiduité
Hé beh je vois que mes recommendations Londonesques il y a quelques années vous ont amené bien plus loin que moi très sympa vos aventures, je vais suivre ce thread avec intérêt. Bon courage pour la suite !
Citation :
Publié par NerGGaL
Bah mes parents ont un fils d'amis qui est parti avec sa meuf qui a taffé 6 mois en tant qu'ingénieur (domaine Oo) et sa nana kiné qui a plus galéré.
De façon générale, le WH sert à te pointer chômeur et à trouver un job. Devenir ingénieur à l'étranger se fait par un recrutement d'abord, par un voyage ensuite, c'est dans l'autre sens.

Après y'a pas de "limitation" réelle dans les jobs que tu peux trouver si ce n'est les législations particulières des pays (un non-japonais ne peut être fonctionnaire par exemple), juste des façons de faire qui limitent un peu. Après "ingénieur" c'est large, sans doute certains secteurs ont-ils un peu la dalle.

Citation :
Publié par Messire Moustache
Bien sûr que si. J'ai croisé un Gallois en WHV qui bossait comme ingénieur. La seule limite, de mémoire, c'est pas plus de 6 mois pour le même employeur.
Tiens marrant, au Japon t'a pas cette limitation.
J'aime!!! Et surtout pas chère la vie là-bas didonc, ça me donne presque envie d'allez faire un tour !

Sinon Messire Moustache y a t-il possibilité de faire un style de Dico ce que tu utilise souvent là-bas pour te démerder à trouver ce que tu veux ?
(Ça peut tj être intéressant )

Et pour répondre à comment garder ma mise en page en passant de OpenOffice à JoL ? si cela na pas encore été fait, je pense pas que ce sois possible, en passant par le C/C j'en suis pas sur... au pire tu fait un imprime écran de ton texte et tu le passe sous paint et le met ici en mode image pour qu'on ai ta mise en page...

Cordialement,
Kriis
Une question me reste en tête : pourquoi "les" moustaches ?
Citation :
Publié par Bangalter
3ème ligne du thread.
C'est justement le problème.
(A noter que pour parler d'une famille, pas de s au nom propre, c'est pour ça que c'est sujet à confusion pour moi)
Melaka


Nous sommes arrivés à George Town aujourd'hui (29 juillet), mais ça, ça sera pour plus tard.


Pour l'instant, le point sur Melaka, Melacca, Malaisie :


Dormir :

À notre arrivé nous avions été abordé par un vieux chinois aux yeux bleus qui nous a indiqué un hôtel. Nous avons donc passé notre première nuit au Kota Lodge : 40 RM, air conditionné, mais chambre très petite et commodités assez sales. Nous décidâmes donc de changer de logis. Après quelques recherches sur Internet, nous nous dirigeons le lendemain au Backpacker's Freak.
Comme nous prenons cinq nuits, nous obtenons la chambre à 32 RM. Elle est à peine plus grande, avec ventilateur mural (je préfère le ventilateur à la clim, mais les muraux sont généralement bruyants), mais tout est vraiment propre, et Shamu, le gérant, est vraiment super cool et très bavard.
L'hôtel est situé sur Jalan PM2, juste en face de la grande tour panoramique tournante, donc facilement repérable et à proximité de tout. Le seul soucis étant de devoir traverser la grande route : le seul feu de circulation étant assez loin, on se retrouve à danser entre les voitures.

Manger :

Le plus important ! Dans le désordre, les trucs à vraiment tester :

Newton, un food court sur Jalan PM2, à deux pas de l'hôtel. Vraiment bon et pas cher. On se fait un repas complet à deux pour moins de 15 RM. Exemples :
Turmeric chicken & nasi lemak : poulet au curcuma servi avec du riz au lait de coco (nasi lemak), un œuf, de la petite friture, quelques légumes et de la sauce piquante, le toute pour 5,5 RM.
Sambal cuttlefish (avec riz blanc ou nasi lemak) : seiche en sauce TRÈS piquante. 5,5 RM.
Vegetable rice & herbal tea : riz blanc ou riz soufflé servi avec plein de légumes verts et herbes, des cacahuètes, et un bol de thé aux herbes. 4,5 RM.
Les brochettes servies le soir sont très bonnes mais très petites, donc reviennent vite cher si on veut en faire un repas complet (1 à 3 RM la brochette).
En boissons, essayer le barley (orge bouilli glacé), le cincau (boisson à la gelée d'herbe ; prononcer “chinchao”), soya (soja).

Dans le food court du centre commercial Plazza Makota, l'un des stands, au centre (K13 de mémoire) sert des sucreries. Il faut absolument tester le bean curd. C'est un genre de flan de soja servi avec du bouillon de gingembre (on peut aussi choisir de l'eau sucrée, mais ça serait bien dommage). Succulent, léger, et seulement 2,4 RM le grand bol. Leurs gaufres sont pas mal non plus, surtout garnies avec de la pâte de coco, pour 2,4 RM également.

Un petit resto indien vers china town (désolé, nous ne nous souvenons ni du nom ni de l'adresse, juste qu'il est dans la partie calme d'une rue commerçante, et que dans cette même rue il y a un bar reggae et un homestay). La nourriture est servie directement sur une feuille de bananier : riz, trois ou quatre petites portions de différents plats végétariens, et en supplément de la viande ou du poisson. La version végétarienne de base coûte seulement 4,5 RM, est très bonne et assez copieuse. Viande ou poisson coûte environ 2 RM de plus.
Les plats sont servis à température ambiante, ce qui peut surprendre. Les serveurs étaient gentils, mais il nous semble qu'ils nous rajoutaient 20-50 centimes à chaque fois.


Le chicken rice ball : apparemment une spécialité locale, nous avons voulu tenter l'expérience. Pour ça nous avons choisis un petit restaurant à côté de la rivière où nous avons fait la queue pendant une bonne dizaine de minutes avant qu'on nous laisse entrer. C'était assez goûteux mais pas non plus exceptionnel, et plutôt léger avec cinq boulettes de riz par personne et une petite portion de poulet. 12 RM pour deux avec les boissons. Sympa pour essayer, mais ça ne fera clairement pas parti de nos favoris.


Sortir :

Melaka, c'est petit. Le centre est joli et nous avons apprécié nous promener dans les petites ruelles proche de la rivière, mais en deux jours maximum on a tout vu (tout ce qui est gratuit en tout cas : nous sommes des touristes radins).

Nous avons fait deux marchés de nuit. Celui de China Town est très sympa, et on y trouve aussi bien des antiquités que des souvenirs en toc, des gadgets et plein de nourriture.
Celui de Jalan PM2 est beaucoup plus petit, et c'est principalement des contrefaçons de grandes marques, donc bien moins intéressant. Par contre, le premier soir où nous y sommes allé, nous avons pu assister à une compétition de tuning sur le parking d'en face. Assez surprenant.
Les habitants de Melaka doivent vraiment être fans de tuning, car même les pousse-pousse (tiens, c'est quoi leur nom ici ?) sont impressionnant : guirlandes clignotantes multicolores, petits moulin à vent colorés, fleurs, ombrelles, Spiderman en peluche, scorpion géant sur le toit, et bien entendu la sono 5000W avec le CD de pop malaisienne rayé.

Il y a bien entendu certains monuments à voir, comme Christ Church, Clock Tower ou Porta de Santiago.

Après ça, reste plus que le shopping dans les centres commerciaux hyper climatisés. Pour les attraction intéressantes il faudra se déplacer en bus dans l'état de Melaka, mais nous ne l'avons pas fait.
On peut quand même passer le temps avec le bowling à 4,5 RM en heure creuse, les arcades à 1 RM la partie,


Maintenant, petit test de Malay. Traduire les termes suivants :
Farmasi, butik, restoran, telekomunikasi, polis, kupon, galeri, muzium, pos ekspres, sekolah bas.
C'est désordonné et brouillon, mais nous sommes encore en transit. Arrivés hier soir en Thaïland, à Hat Yai, nous partons ce soir pour Koh Samui et espérons nous poser quelques jours. Je profite d'une vague connexion Internet pour envoyer les messages que j'ai rédigé à la hâte. Ce chapitre n'est pas terminé ; je compléterai (avec notamment une bonne marche dans le parc national de Penang et quelques belles photos) et mettrai tout ça au propre dans les jours qui viennent.


George town, Penang, Malaisie


Déjà, le trajet. Galère. Shamu nous explique où prendre le bus. Nous y allons vers 20h pour être tranquille, le dernier car partant à 22h. Au bout d'une bonne dizaine de minutes de marche, pas certains d'être sur la bonne route, nos demandons notre chemin à un passant. Il nous indique l'endroit où nous allions. Cool, Sauf qu'il faut traverser une route très large avec beaucoup de circulation. Sans feux bien entendu. Nous arrivons au terminal des bus et demandons lequel prendre. C'est pas ici : il faut retourner de l'autre côté de la ville. Génial. Heuresement qu'elle est petite. Nous repartons donc dans la direction opposée, repassons devant l'hôtel, continuons, et arrivons dans le centre, à Clock Tower, là où le bus nous avait posé le premier jour. Un taxi nous propose de nous prendre. 15RM contre 2 pour le bus, c'est vite vu : nous attendrons.
Après quelques prises de renseignement nous trouvons enfin l'arrêt de bus qui était sous notre nez depuis le début et attendons. Attendons. Je vais demander à une nana si c'est bien ici que notre bus passe mais elle ne parle pas anglais. Je vais demander à une autre et elle ne comprend pas non plus, mais la première percute apparemment qu'on parle du bus et confirme que c'est bien ici. Nous attendons. Attendons. Attendons. Et puis merde, je fais signe au premier taxi qui passe. Quand je demande le prix il me dit qu'il fonctionne au compteur (cool, il est réglo), et que ça devrait faire 16, 17 RM max. Oups, on aurait peut être dû prendre le premier. Nous arrivons au terminal, 18 RM. Merde. Plus de car pour Georgetown. Merde. Celui de 10h pour Butterworth, sur l'autre rive, est plein. Merde.

90RM plus tard, Nous nous retrouvons donc dans le car de 9h30 pour la mauvaise ville. Tant pis, au moins on va pouvoir se reposer. BIIIIIIIIIP ! Perdu ! Sièges pas hyper confortables Clim à fond, musique indienne bien forte, et la lumière éblouissante rallumée à chaque arrêt. Arrivée à Butterwoth à 5h du matin, la tête dans le cul, nous prenons le ferry pour Georgetown. À peine plus d'1 RM par personne, ça va.

Sur la jetée, INTERNET ! Je retrouve le nom de la rue où nous devrions trouver des hôtels pas chers et que j'avais oublié de noter. Direction : Lebuh Chulia, puis Love Lane.

Sur le chemin, nous nous arrêtons à chaque hôtel pour demander les prix. 90 RM le premier, puis 70, 75... aïe, plus cher que prévu. Hôtel suivant, nous attendons un peu que les deux gars qui dorment dans l'entrée viennent nous ouvrir : 30 RM. Cool, mais il faut revenir à 11h. Nous continuons et tournons dans Love Lane. Premier hôtel : nous sommes accueillis par un petit vieux maigrichon, comme la plupart des petit vieux malaisiens, qui se présente : Charlie Chaplin. La chambre qu'il nous propose, à 20 RM la nuit, est deux fois plus grande que toutes celles que nous avons eu jusque là, et nous avons même droit à une fenêtre. Pour 25 RM nous pourrions prendre une chambre encore plus grande dont la fenêtre donne sur de la verdure au lieu d'un mur, mais encore une fois, nous sommes radins. Nous nous posons donc dans la première.

Après avoir payé notre chambre, Charlie nous fait un tour de carte, chantonne un peu, et voilà comment nous sommes arrivés à Georgetown. Juste un détail : en plus de ne pas avoir Internet dans l'hôtel, il n'y a aucune prise dans les chambres ou les parties communes. Je n'ai pas allumé l'ordinateur de tout notre séjour ici, je n'ai pas pu prendre de notes au fur et à mesure, et c'est ce soir, premier Août, la veille de notre départ pour la Thaïlande, que j'essaye de mettre un maximum de choses à l'écrit avant de trop en oublier, en utilisant les quelques minutes de batterie restantes.


Dormir :

Dans George Town même, comparer les hôtels de Love Lane. 20 RM la nuit pour le notre, le premier sur la gauche en prenant depuis Lebuh Chulia, mais on peut également en trouver vers 25 la nuit avec Internet et petit déjeuner.


Manger :

Dans Lebuh Chulia, entre Love Lane et la jetée, aller au grand restaurant indien à l'enseigne verte ouvert 24h/24 ; Kassim Mustafa il me semble. C'est aussi bon qu'ailleurs mais les prix sont plus bas : jus de citron vert, thé ou café glacés sont à 1 RM, les rotis à partir de 80 sen (centimes), le riz à 1 RM et la viande à partir de 3,5 RM. Pour les nans, car ils ne semblent pas en faire chez Mustafa, il faut aller à l'autre grand restaurant, du même côté de Lebuh Chulia mais une rue plus proche de Love Lane. Nans à partir de 1 RM, et le personnel parle un meilleur anglais.

Sinon, au bout de Lebuh Chulia, côté opposée à la mer, prendre à gauche et suivre le trottoir de gauche sur quelques centaines de mètres. Un gars prépare dans son petit stand du Nasi Lemak, dont j'ai parlé dans le chapitre sur Melaka, mais également divers somosas, croquettes et autres beignets. 1,2 RM pour le riz, 50 sen pour le reste. Très bon, très gras, trop mangé, pour seulement 3 RM par personne.
Je vais essayer de rattraper un peu le retard pris, en résumant un peu ce que nous avons fait à George Town.

Bon, tout d'abord, la ville même est beaucoup moins mignonne que Melaka. Les rues sont moins propre, moins colorée, pas de marchés intéressants, pas d'évènements. Seule Little India sort du lot, avec ses magasins de vêtements typiques, ses restaurants, ses étalages de fleurs et sa musique. Et dès qu'on sort du centre, c'est la zone.
En ville, en dehors d'aller au resto et nous balader dans les rues entre l'hôtel et le centre commercial, nous n'avons pas fait grand chose. Petite parenthèse tout de même sur ces centres commerciaux : certains prix peuvent être ridiculement bas. Pour un jean Edwin compter 140 RM contre 150 € en France. Les chaussures, pareil : on prend le même chiffre et on change juste la devise. Les tatouages m'ont vraiment fait halluciner. Par exemple, une tête de lion tribale que j'ai bien aimée, de 20 centimètres de diamètre : 55 RM. En France, il faudrait compter 300 € à mon avis.

Maintenant, je vais un peu m'attarder sur la journée du dimanche 31 juillet qui fût bien remplie :

Le matin, Charlie Chaplin insiste pour nous offrir le petit déj'. Il nous propose un Chinois mais nous lui expliquons qu'on avait prévu d'aller chez l'Indien. Pas de soucis, il nous amène chez un autre Indien, un de ses anciens employé. Comme d'habitude nous mangeons bien, et c'est assez agréable de se faire inviter dans un pays qu'on s'imagine pauvre : ça montre que les relations touristes-locaux ne se résument pas qu'à la tune.
Ensuite, il parle de nous emmener dans un endroit où l'on chante. Enfin, c'est ce que je comprends vaguement. Ce qu'il nous propose est trop loin et nous avons des plans pour l'après-midi, donc nous changeons de cap pour un lieu plus local. Cinq minutes plus tard nous entrons dans un petit immeuble, puis dans une salle de taille moyenne avec une batterie, un clavier, des micros, des malaisiens qui nous accueillent chaleureusement, et un rétro-projecteur. Un rétro-projecteur qui rétro-projette ce qui ressemble à des passages de la bible : nous allons donc assister à une messe chrétienne en Malaisie.
La religion c'est pas trop notre truc, mais nous restons pour être polis. Et puis, c'est à voir quoi ! avec le pasteur qui prêche et chante, sa femme au clavier et leur fille à la batterie. On sentait qu'il se donnaient à fond, mais pas de bol, c'était vraiment cacophonique. Nous tenons une chanson et demi puis partons en nous excusant.

Maintenant, le vrai but de la journée : le parc national de Penang.

Le bus est un peu cher à 8 RM pour 2, mais bon, pas trop le choix comme il se trouve de l'autre côté de l'île.
Arrivée sur place. Il fait beau, on voit enfin la mer, et pour une fois le ciel n'est pas trop chargé (ha oui, j'avais oublié ça : d'après ce que nous a dit Shamu, c'est la période de l'année où l'on brûle une partie des terres ; je n'ai pas bien compris pourquoi, mais ça serait pour récupérer quelque chose. Bref, le fait est que le ciel a toujours été grisâtre, et c'est la première fois depuis notre arrivée que nous le voyons bleu).
Deux itinéraires sont proposées. Nous optons pour le phare. Près de deux heures de marche prévues, donc quatre en comptant le retour.
Comparé aux parc nationaux australiens, les différences sont flagrantes. Déjà, celui-ci bien moins propre. Ensuite le parcours est moins évident : arbres qui barrent la route, passages étroits, escarpés, et à une ou deux occasions nous avons hésité sur le chemin à suivre.
Arrivés sur un pont de bois, première rencontre : un singe. Il a l'air pensif. Nous nous approchons, il nous regarde. Je sors l'appareil photo de sa sacoche. Le singe accours vers moi, attrape la sacoche et cherche en vain de la nourriture. Agacé de ne rien trouver, il grogne. Quand je le regarde, il montre les dents. Il semble à l'épaule. Même si il est mignon, je me dis que ça craindrait un peu de se faire mordre là maintenant, donc nous nous écartons. À se moment, un groupe de marcheurs arrivent. Ils nous expliquent qu'il faut éviter de regarder les singes dans les yeux, et surtout de ne pas sourire pour ne pas montrer les dents.

Nous reprenons notre route, croisons des papillons colorés, voyons bronzer sur les rochers d'énormes iguanes, puis arrivons sur la première plage. Plein de petits crabes couleur sable s'agitent. Ils donnent l'impression de glisser sur la plage. Ils creusent leur terrier dans la sable, et de temps en temps nous en voyons un sortir d'un petit trou, éjecter une pelleté de grains, hésiter quelques secondes puis rerentrer et recommencer.
Plus loin nous recroisons un gars du groupe précédent, Erik, un malaisien. Nous discutons un peu. Il est ici juste pour faire de l'exercice, sans but particulier, et nous propose de nous accompagner au far. C'est parti.
Nous passons Monkey Beach, qui, comme son nom l'indique, est squattée par les singes (voir photos).
Le far lui même n'était pas super intéressant, mais on aura passé une bonne journée avec Erik, vraiment sympa, qui nous a filé quelques conseils pour le reste du voyage. Au retour il nous paye un verre. C'est notre journée.

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Bon, je vais abréger, plus grand chose d'intéressant en Malaisie après ça. Ah si ! Un truc :

J'ai testé pour vous...

Le coiffeur indien en Malaisie !

Pour faire simple disons qu'on a ce pour quoi on paye. Et comme j'ai payé 10 RM soit environ 2,5 €, vous imaginez le résultat. Dame Moustache m'avait déjà raccourci les tifs quelques jours plus tôt, réduisant ma tignasse de cinquante bons centimètres. L'indien m'a fait une coupe à la MacGyver ratée, bien loin de ce que promettait la photo. Dame Moustache a dû repasser derrière pour un résultat correct. Équation finale : 2 Dame Moustache + coiffeur Indien premier prix= coiffeur français.


Ha non ! Un autre truc !
Le lendemain, nous sommes aller voir le Sleeping Buddha de George Town. Toujours aussi radins, nous y sommes allé à pied. Perdus dans les grandes rue vide, sous le soleil, sans avoir mangé. Heureusement, un corbeau nous a lâché une brioche fourrée au chocolat.
Dure marche donc. Et le Sleeping Buddha était vraiment, mais alors là VRAIMENT moche. Genre vieux bout de plâtre peint. Heuresement, le temple d'en face était très joli et nous avons rencontré Tartine, la chatte du temple.

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Voilà. Le 2 août nous avons quitté la Malaisie et sommes arrivé à Hat Yaï en Thaïlande, mais ça, ça sera pour la prochaine fois. J'ai presque rattrapé le retard accumulé dans mon récit. Cool.
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