.....Perso, je n'ai pas d'états d'âmes à reprendre des extraits (je précise bien : DES EXTRAITS) d'écrits sur le Net afin d'appuyer ou illustrer une argumentation
. Cela permet d'éviter les légendes urbaines.
Cela peut agacer je le sais ... Mais ... Ce n'est pas pour rien que je conseille une certaine prudence sur le Net
..
Ça sonne assez comme une tentative de justification. Mais tu as raison, on trouve trop souvent des utilisateurs du net indélicats
Reality parle de respect. N'y a-t-il pas un peu de cela ? Et de décence.
Est-ce que c'est parce qu'on peut le faire qu'il faut le faire.
Et je ne parle pas des people, qui effectivement paient leur tribu à la gloire, mais du quidam qui peut utiliser des outils de communication.
L'espace sl ne peut-il pas obéir aux mêmes règles de bienséance que celles plus naturelles du courrier, des échanges téléphoniques, des conversations dans un bar.
La disparition de tout respect de l'espace privé, c'est à dire en l'occurrence des informations qui n'ont pas de lien avec les choses publiques et qui appartiennent à un individu donné font le lit du totalitarisme, comme Orwell le décrit parfaitement dans 1984.
Peut-on imaginer sur sl qu'on vienne vous espionner, puisque c'est apparemment vu comme un espace public, et répandre les informations recueillies en d'autres lieux, ceci en toute impunité.
Quant à la dissimulation sur internet, malgré les précautions prises par Reality par exemple, il est toujours possible de tracer un utilisateur. Quand on veut se donner les moyens, on peut. C'est un espace public nous dit-on, donc je suppose que cela doit devenir naturel, non ?
Ah oui, un truc encore. Croyez-vous qu'on puisse tenir aussi ce discours : "il n'avait qu'à prendre ses précautions, c'est bien fait pour lui". En gros un peu le même discours qu'on pouvait entendre parfois au sujet des femmes violées. Si la victime l'est c'est en grande partie de sa responsabilité. Elle s'est mise en position de l'être. On pourrait d'ailleurs tenir le même discours pour les victimes d'escroquerie, ou les esclaves inconnues de mystérieuses sectes goréennes par exemple.