Publié par
Fabrice Tebaldi
Bah, le révérend....
C'est en fait un apprenti prêcheur, avec son épouse, une sainte femme.
Il va évangéliser les territoires nouveaux de sl, comme lui dit son boss, le prêcheur rl de la paroisse, qui subventionne notre apprenti.
Alors on le voit prêcher devant son micro (tout style mis à part, j'imagine un peu le dj sl devant le leur). Il y met son coeur, il y met sa foi. Avec son épouse il regarde les cassettes du prêcheur en chef qui propose en vidéo ses sermons à l'église.
Porosité totale entre sl et rl. SL n'est qu'un endroit différent, ailleurs, mais où tout ce qui se joue est aussi sérieux qu'en rl.
On se rend compte combien le jeune couple admire le prêcheur rl, sorte de vieux beau, avec sa Mustang rouge (middle age crisis dit-il), lui même ayant le look d'un vendeur de bagnoles d'occasion. Mais c'est un peu ça un prêcheur : il faut acheter le produit et avoir la foi.
Et tiens, puisque tu as vu un salle pleine, avec les réalisateurs, peut-être pourrais-tu nous en dire deux mots ?
C'est exactement ça !
Je dois dire, à mon corps défendant, que cette partie du film m'a fait sourire. L'enthousiasme du couple investi de sa mission divine, me rappelait sans cesse Patrick Bouchitey dans La vie est un long fleuve tranquille.
Quand au prêcheur RL, il te laisse apercevoir toute l'arnaque de son discours en deux secondes (ah, c'est une mustang
)
Alors, oui la salle était loin d'être vide et donc réactive, pendant le film (rires) et après, commentaires.
Je ne sais pas par quel bout commencer, mais si tu as des questions auxquels j'aurais des bribes de réponses (interposées) elles sont les bienvenues.
Pour répondre déjà à Myriam, s'ils ne sont pas, ces bêtes de scènes, dans le documentaire, c'est que les réalisateurs se sont basés sur leur friendlist après une bonne année d'immersion dans SL. Ensuite le film a été tournée il y a entre 2ans et demi et 3 ans. Rajoutons l'année dans SL. Il s'agit donc d'une poignée de pionniers de 2006 au bas mot. Ce qui en temps SL est un décalage énorme.
Ils avaient une centaine de contact, moins de trente ont accepté d'être "visités", ils ont pour l'unicité du reportage gardés ceux qui en ont donné le plus. Je précise, pour ne pas qu'on les accuse de voyeurisme, que l'un d'entre eux rejoint régulièrement la plateforme, même son projet terminé. Pour ce qu'ils ont retenus : la mise en relation.
Si le film se cantonne à explorer l'ouest américain, c'est du à ce décalage temporel (voir plus haut) et à l'amalgame entre la conquête de l'ouest et à l'origine californienne de ce nouveau monde.
/me serait bavarde solitaire sans relance