[Ciucilon]

Salut Humains,

La nuit.
Noire et sans fin.
Chaude comme la tendre étreinte d’une amante.
Le soulagement du devoir accomplit, abandonné au néant.

Ciucilon dérivait dans les moites ténèbres, flottant sans entraves, sans esprit, libéré des tourments éternels de la non vie. Mais quelque chose d’obstiné le tirait lentement, les dents solidement plantées dans l’insubstancialité de l’âme du vampire, une ombre s’entêtait à l’arracher au repos.


Un écran d’ordinateur, parmi la myriade d’écran de la salle de contrôle, prit vie :
Alerte perte de pression dans la zone V67, tunnel 24.
Brèche dans l’enceinte de confinement.
En attente…
‘Qu’est ce qui ne va pas encore’, murmura le Contrôleur. ‘Suspendez le trafic du 24 et envoyez une équipe réparer ce trou’. Dit il à haute voix dans son micro.
‘Çà commence bien, files moi du café’. Répliqua le Contrôleur adjoint.


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Ok, c'est cours, très cours... Mais c'est l'intro d'un texte de 4 pages mouahahah, que je ne vous infligerais pas (hier était bien suffisant).

Donc pas besoin de résumé, on passe à la question de Ciucilon:
Vous prenez vous parfois à rêver que la nuit soit sans fin? Bien entendu, pourquoi.

Pour moi c'est dans le titre, car elle procure l'oubli nécessaire à l'existence (c'était sensé être le topic du jour, l'oubli, mais j'ai rien pondu de non émo suicidaire sociopathe pleurnichard).

[Nyu]

Faut rentrer chez toi maintenant hein.

[Kafka Datura]

Là il faudrait ptet arrêter hein.

[Ciucilon]

Joli duo de pluzain, deux options: laisser couler si ca te fais chier, ou reporter si tu trouves que ca n'a pas ca place.
Moi ca m'amuse, si on m'enjoint d'arrêter, je le ferais, sinon... Ben vous pouvez ignorer les threads barien dont je suis l'auteur.

Bisous les roudoudous

[Kafka Datura]

Citation :

Publié par Ciucilon

Joli duo de pluzain, deux options: laisser couler si ca te fais chier, ou reporter si tu trouves que ca n'a pas ca place.
Moi ca m'amuse, si on m'enjoint d'arrêter, je le ferais, sinon... Ben vous pouvez ignorer les threads barien dont je suis l'auteur.

Bisous les roudoudous

On dit plus ça pour toi que pour nous, tu sais.

[TheYoMan]

Citation :

Publié par Ciucilon

Salut Humains,

Bonsoir.... Truc

Pour répondre a ta question : NON.
La nuit est deja asser longue come ça. Si elle etais sans fin, elle serait vraiment barbante.

PS : Si t'aime les nuits tres longues, va faire un tour aux poles

[Nargrim/Rico]

Parfois, je lis des posts sur JoL, et après, je me drogue, par dépit.

[Azatoth]

Citation :

Publié par Ciucilon

Chaude comme la tendre étreinte d’une amante.

Juste pour info, et c'est très subjectif : je trouve cette formulation BEAUCOUP trop caricatural, et ça m'empêche de rentrer dans le texte.

Sinon, j'ai trop peur des vampires pour espérer une nuit sans fin.

[Ciucilon]

Citation :

Publié par TheYoMan

PS : Si t'aime les nuits tres longues, va faire un tour aux poles

Ouaip quoi qu'en ce moment dans l'hémisphère nord c'est plutôt lunette de soleil jusqu'à 22h... Comme quoi.


Ouaip, j'ai pas toujours une imagination débordante, la nuit, les femmes, la bière et les clichés .

[Sharnt]

Citation :

Publié par Ciucilon

....

Ta nuit éternelle c'est pas compliqué go² louer un avion et hop

sinon peros c'est un matin éternel qui me botterais

[DL337]

Y a pas moyen de mettre un tag spécial pour les post de Ciucilon ?

Histoire qu'on clic pas dessus par inadvertance.

[Ciucilon]

Citation :

Publié par ZanteTsu

Y a pas moyen de mettre un tag spécial pour les post de Ciucilon ?

Histoire qu'on clic pas dessus par inadvertance.

Le nom de l'auteur et un titre bizarre proclamant bien haut: Beware, it bites (ou pas).
Si t'es doté de trois neurones cela devrait faire l'affaire.

[RedPain]

J'écris majoritairement la nuit (inspiration = noir/silence), donc je rêve qu'elle dure éternellement pour pouvoir toujours écrire =)
Et sinon parce que j'ai peur du lendemain.

[Thik]

Je ne dors jamais.

[ArenooB]

J'ai rien compris

[Nenn]

C'est has been de commencer par humain ou plèbe, et c'est moche ;/.
J'ai failli faire un sujet pour dire ça mais bon ça valait quand même pas la peine :>.

[Ouik.]

Citation :

Publié par ArenooB

J'ai rien compris

Ralalalalala....

Sinan pour moi oui une nuit sans fin je vis mieux la nuit que le jour donc.

[Janvianoce]

Bof, non. Par contre, des fois, j'aimerais bien qu'elle se termine vite cette nuit. Genre tu te couches à 22h30 (olol le vieux §§), et tu te réveilles en pleine forme, sans réveil.

Il est trois heures du matin.

Après, tu te rendors - non sans mal - pour te réveiller l'heure suivante, etc.

Au final, tu émerges enfin, mais trop tard, t'as raté l'heure, ton portable a chanté "elle sont cuitas, les bananas" trois fois trop fort, provoquant quelques accès de vive colère de la part des voisins à ton égard, t'es ultra fatigué, ton chien chie dans tes chaussures, ta voiture a décidé de ne pas démarrer, ton patron se demande bien pourquoi tu lui as rendu un tel torchon et songe sérieusement à se séparer de toi, à l'instar de ta pseudo girlfriend/fuckpartner (rayer la mention inutile) qui te trouve mal outillé (- mais c'est parce qu'il fait froid..." - EN PLEIN MOIS D'AOUT ?")

Bref, c'est une belle journée, et souvent, c'est un lundi.

[edit] Merde, ding légende dis donc.

[Cadwallon]

Ca m'arrive en période de stress intense, pour la simple et bonne raison que ça devient la seule partie de mon temps où je ne suis pas en proie à l'anxiété.
Cad, quand je dois rendre des trucs vraiment importants.

Mais sinon, même au fond des abysses de la déprime, non. Y'a toujours un palliatif disponible pour oublier mon état morose quelques temps, jusqu'à ce que ça passe.

J'ai bien répondu ? J'ai droit à quelque chose ?

[Ciucilon]

Ouais t'as gagné ceci: (Je rigolais pas quand j'ai mentionné 4 pages ). Ceci est du *** floooood***.

Arcologie.

Après l’apothéose de destruction que la planète Terre a subie en 2005, rendant la plus grande partie de sa surface inhabitable pour toute vie organique, les survivants se regroupèrent dans les quelques endroits épargnés par le feu nucléaire et les autres fléaux relâchés par l’humanité.
Des villes furent rebâties dont quelques unes à l’air libre. Mais les tempêtes dévastatrices et les menaces bactériologiques poussèrent les humains à construire des villes sous dômes. Les premières arcologies étaient nées.
Une arcologie représente un écosystème complet fonctionnant en circuit fermé et totalement autonome. Ce système est centré sur un urbanisme que l’on considérerait comme démentiel, même dans les villes les plus surpeuplées du XXe siècle. Des dômes de céramique protègent les immeubles et leurs occupants des tempêtes Warp, des radiations, des virus et autres mutants vadrouillant à l’extérieur. Les arcologies sont structurées verticalement, à la base les puits géothermique fournissant l’énergie, puis les usines de recyclages et les industries lourdes, les fermes hydroponiques suivent. Les travailleurs de chaque zone sont logées à proximité et plus on monte plus il y a de richesse, et de lumière. Généralement seul le sommet de l’arcologie dépasse des nuages. Les capitaines d’industrie et les riches oisifs qui vivent dans ce nid d’aigle ou olympe apprécient une vie que le commun ne peut même pas imaginer.
Les transports terrestres étant devenu extrêmement hasardeux les arcologies sont reliées par des trains à sustentation magnétique circulant dans des tunnels généralement souterrains. La maintenance de ces tunnels où règne un vide poussé n’est pas une mince affaire et coûte un nombre toujours plus grand de vies humaines. La seule chose sans valeur dans ce nouveau monde.
From Wonders and Peril, Foolishness of Humanity. C. Ross.



Cité de Valis, Nouveau Partenariat Européen.

L’ingénieur de second grade Thomas Rasmussen contemplait le carnage d’un œil fatigué, c’était la troisième fois cette semaine qu’une brèche se formait dans la coque du tunnel 24. On n’était que mardi, Thomas ce disait que cela allait être une rude semaine. Le tunnel 24 était la seule voix de communication entre New Jérusalem et Valis, et les éco-terroriste semblait trouver amusant de la saboter. Il ne fallait généralement pas grand-chose le tunnel était sous vide afin de permettre la circulation du Train Express, sa propulsion par magnétohydrodynamique ou MHD avait pour condition absolue le vide total et une petite brèche dans la paroi générait un afflux d’air, d’eau et d’un tas d’autre composés organiques et minéraux. Si le train passait dans cette zone contaminée l’inlet se transformait en plasma et convertissait la coûteuse machinerie du train et sa cargaison en une masse de métal fondu. Thomas dirigeait l’équipe de réparateurs chargés de combler les fissures et la porosité de trois tunnels. Tenant uniquement, après vingt heures de labeur, grâce aux hyperstym fournis gracieusement par la Compagnie, il attendait impatiemment la quille. Les tunnels se dégradaient assez vite, le vide n’étant jamais complet, les parois de plastacrete armé étaient lentement corrodées par les impacts de particules chargées suivant chaque passage de train.

Le mur semblait avoir explosé, sous l’effet d’une charge thermique probablement. Un souci de plus pour le contrôleur pensa Thomas. C’était étonnant, les sabotages les plus spectaculaires qu’il ait vu jusqu’ici se ramenaient à une éraflure ou à une piqûre dans le plastacrete. Les choses devenaient vraiment sérieuses. Un phare éclaira la scène à giorno et l’un des ouvrier alla chercher la plastiqueuse comme il l’appelait, la machine chargée de reconstituer le mur. Bougeant précautionneusement pour éviter les rails supraconducteurs du train, Thomas se déplaça hors du trajet de la machine. Le pilote gesticula dans l’expectative et d’un mouvement las du bras l’Ingénieur signala la reprise du travail. Vibrant comme un chat qui ronronne l’imposant appareil s’accola à la paroi tandis que l’équipe d’ouvrier chargeait les morceaux de plastacrete dans la benne de l’engin. Rien ne se perd, tout se transforme, la phrase flotta un moment dans l’esprit fatigué de Rasmussen tandis qu’il contrôlait les diverses procédures de sécurité. Il était fier de ces résultats semestriels en tant que chef d’équipe, il n’avait eu à déplorer qu’un mort jusqu’à présent. Une combinaison rompue quand l'ouvrier avait heurté l'un des câbles supraconducteurs, une mort instantanée. Enfin un mort par semestre, on était largement dans les normes, personne ne voulait être muté aux puits thermiques.

Une violente explosion secoua la paroi et la plastiqueuse tomba au sol. Devant les yeux éberlués de l’équipe de réparation un nouveau paquet de roche fut poussé dans le tunnel. Une seconde, puis une troisième explosion se produisit alors que les hommes tentaient de s’éloigner sans s’électrocuter. L’ensemble du tunnel vibra et il paru à Thomas que son crâne s’ouvrait de l’intérieur. Il s’évanouit.

Quand il reprit conscience il nota premièrement que la plastiqueuse gisait sur le dos, les pattes lui servant à se propulser s’agitant lamentablement dans le vide. Trois de ces hommes était mort, et le dernier gémissait lentement sur la fréquence commune. Dernière chose, aux milieu du champ de décombres qu’était devenu le tunnel gisait une forme immobile. Thomas ce rapprocha lentement de l’apparition et nota une forme humanoïde, définitivement humaine. Les tissus semblaient totalement brûlés et le sexe impossible à définir, l’ingénieur entendit alors un bip strident provenant de sa combinaison, le compteur de radioactivité était passé dans le rouge quand il s’était approché du corps. Heureusement les chiffres se stabilisèrent très vite sous le seuil de létalité et Thomas serait protégé par sa combinaison, il nota de prendre rendez vous et de se faire prescrire des antiradiations. En tout cas cela expliquait le piteux état du corps, brûlé par le feu nucléaire, mais pas comment il était arrivé là. Thomas se pencha pour contempler le trou par lequel l’intrus était arrivé et fut surprit de ne voir aucun tunnel par lequel le terroriste aurait pu passer pour venir se faire exploser. Il ne restait qu'un trou peu profond, comme un sarcophage de pierre contre la paroi brisée du tunnel.

Rasmussen sentit tout d’un coup sa combinaison se tordre et une main comme une serre noire lui agripper l’épaule, suivit du sifflement caractéristique d’une rupture d’étanchéité. L’ingénieur paniqua l’espace d’un instant avant que des crocs avides n’atteignent sa gorge.


Vampire.

Un vampire est un être non mort condamné à boire du sang pour survivre. Selon les mythes et légendes roumains, le vampire est le cadavre d'un individu excommunié, donc qui n'a pas été enterré religieusement. Ne pouvant trouver le repos éternel, il sort la nuit de son caveau et va sucer le sang des vivants pendant leur sommeil, généralement sa famille ou ceux qui lui ont causé du mal mais ce n'est pas toujours le cas (ils peuvent boire du sang animal).
From Wikipedia, Compiled by humans.

[Aenur]

Je sais pas pourquoi j'ai pas encore réussi à lire un seul de tes posts en entier ciucilion. :/

[Eclatpiff-]

Citation :

Publié par ArenooB

J'ai rien compris

J'ai rien lu. Rien que l'avatar a Ciucilon me fait tourner la tête =/.

[Uvea]

Sans vouloir être méchant, faudrait revoir ton style :X

[Ciucilon]

Citation :

Publié par Aenur

Je sais pas pourquoi j'ai pas encore réussi à lire un seul de tes posts en entier Ciucilion. :/

Toutes mes confuses...
Mon absence totale de roxance peut être? Allons entre les cathédrales qui courent, les vampires, les mutants suicidaires et les sith dépressifs il y a un peu de variété.

Citation :

Sans vouloir être méchant, ...

On dirait mon superviseur .
Heureusement que j'arrive à faire accepter mes manuscrits.

[RedPain]

J'ai trouvé une deux des fautes, mais sinon, pense à faire des phrases plus courtes, ou avec plus de virgules.
Ex : Le mur semblait avoir explosé, sous l’effet d’une charge thermique probablement, un souci de plus pour le contrôleur pensa Thomas, c’était étonnant, les sabotages les plus spectaculaires qu’il ait vu jusqu’ici se ramenaient à une éraflure ou à une piqûre dans le plastacrete.
Là y'a limite trop de virgules. Arrête toi quelque part.