Bon je traîne sur kk autres forum, et j'ai particulierement trouvé celle-ci fantastique (spa arrivé a moa hein

)
"allez, j'ose. Par avance...désolé
Il y a une quinzaine d'années, j'avais des copains sur la cote Bretonne, à Vannes dans le Morbihan. De temps en temps, l'été je faisais une descente là-bas histoire de faire la bringue. Un soir, on se retrouve en boite, et je profite des slows pour essuyer mes mains moites sur la robe estivale d'une charmante vannaise (ou vanneuse ? ché plus.) Elle s'appelle Cécile, elle danse bien, on se roule des pelles, ça va pas plus loin, je la reverrai plus, le lendemain je doit rentrer à Grenoble.
Six mois plus tard, je retourne voir mes potes de Vannes, on finit la soirée en boite, et, miracle de l'amour, je retrouve la Cécile. Je me souvenais plus qu'elle était aussi bien foutue. En plus elle est contente de me voir. Moi aussi tu parles ! Maintenant qu'on est des vieux potes, elle m'invite a prendre le petit dèj' chez elle..éhéh, le Benco n'a pas encore refroidi dans les bols que son corps souple résonne sous mes assauts virils.
J'ouvre un oeil, il est 10 heures, elle est là, à coté de moi. Elle dort, un sourire de satisfaction sur sa jolie frimousse. C'est bien, je suis heureux, je me relève un peu, soupire d'aise et je me recoule dans les draps frais. Hmmm... petite envie de péter, mon regard hypocrite va sur ses yeux, elle dort, je peux tranquillou craquer ma petite bulle, ni vu ni connu. Je pousse, et la, le drame, un pet foireux ! Merde, l'aérosol s'est transformé en pistolet à peinture ! en pistolet à merde. C' est pas vrai...c'est la première fois que ça m'arrive... et en plus dans le lit d'une fille canon. La fille elle dort, elle ne s'est aperçue de rien. Pourtant, il y en a partout, meme des eclaboussures sur ses cuisses. Et dans cette instant tragique, il n'y a qu'un mot qui me vienne à l'esprit merde ! merde et merde !!
c'est dramatique, mais il faut que je me reprenne... il faut agir et vite Mais que faire ? l'ésprit en désordre, j'échafaude toute sorte de plans bidons. Préparer un autre petit dèj', le renverser sur elle pour masquer la catastrophe ? non ça tient pas debout. Ah ça pue...et mon coeur qui bat de plus en plus fort la honte, putain la honte de chez honte !
Là c'est plus mon cerveaux qui commande, c'est mon instinct de survie. l'instinct du guerrier. Millimetres par millimètres, je sors du lit. Je ramasse mes sapes, les passe en vitesse. La porte, l'escalier... maintenant je cours, et je me dis que trop j'ai bien fait de pas lui avoir parlé de moi, elle sait juste mon prénom.
Allez, je prends le train, je rentre à la maison et je reviens plus jamais.
Tant pis pour les copains ...Vannes zone rouge !"
