Libé n'appartient pas au PS, contrairement au Figaro qui appartient à un sénateur UMP. Il 'ny a donc pas le meme phénomène de subordination. La ligne éditoriale du figaro est dictée par l'UMP, c'est l'Huma de droite mais qui ne s'affiche pas, pour les raisons citées plus haut.
Non, c'est tout simplement un mensonge.
La situation est semblable à TF1. Le Figaro adapte son orientation à ses consommateurs, tout comme le fait Libération.
Libération a un lectorat éclaté entre différentes tendances et idéologiquement en phase de doute. Le PS et ses franges reflète le manque d'unicité de ce "marché" des lecteurs de gauche. Du coup, la ligne éditoriale du journal est dictée par le plus large dénominateur commun : l'antisarkozysme.
Le Figaro a, actuellement, l'avantage d'un lectorat plus soudé grâce au karsher idéologique que constitue l'UMP, formidable machine à étouffer et camoufler les tendances bien réelles de la droite républicaine. L'adéquation entre le lecteur et un parti explique l'impression d'une ligne éditoriale dictée par le parti. Mais l'observateur avisé a bien vu ces derniers temps que les dissensions internes ont été particulièrement suivies par le journal, car traduisant une évolution des opinions du lectorat.
Si on revient à Libération, lors de la période Jospin et gauche plurielle, le journal donnait la même impression que peut donner Le Figaro actuellement, à savoir une ligne dictée par un gouvernement/un parti.
Après, la légère différence entre les deux, Libération et le Figaro, c'est que le premier à un sous lectorat type "culturel", le second type "économique", ce qui teinte un peu le contenu idéologique.
Niveau qualité, pour lire les trois grands depuis des années, je dirais que le Figaro a beaucoup progressé, Libération et Le Monde un peu regressés. Mais quand on voit d'où partait le Figaro y'a dix ans, les deux autres ont encore de la marge.
Acheter la presse est cher. Le cercle vicieux tirages en baisse prix en hausse lectorat en baisse tend à renforcer cette faiblesse de la presse française, qui profite fort heureusement des gratuits. Il n'est pas possible pour la plupart des gens d'être abonné aux trois grand quotidiens, sans même considérer le temps nécessaire pour les lire. Du coup, ils achètent le journal qui leur passe la pommade, et ainsi deviennent tyrans des rédactions. Il suffit de voir le tolé qu'a soulevé Libération en évoquant le CD de Carla Bruni.