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Une fois rentré à la maison, Lélia prépara à manger aux trois enfants, tandis qu’ils jouaient dans la cour avec des pious imprudents.
Les piaillements des oiseaux accompagnaient le glouglou de la casserole de riz avant qu’un silence pesant ne s’installe.
La mère de Liz, inquiète, laissa tomber sa cuisine afin d’aller voir ce qu’il se passait au dehors.
Un homme sur une dragodinde se tenait là, il portait une cape de voyage et ses sacs de selle semblaient remplis de papiers roulés : un messager
_Maoxy, Eol, Gealis? demanda-t-il.
_C’est moi, répondit l’ecaflip.
_Un message de la part de Kris Gealis.
Il lui tendit un morceau de parchemin, dont Maoxy s’empara fébrilement, et partit aussi subitement qu’il était apparu.
_Papa…
Au fur et à mesure qu’il lisait, il semblait blanchir sous sa fourure noire.
_Est-ce que ça va?
Il n’avait pas entendu Lélia s’approcher derrière lui.
Des larmes montaient dans ses yeux, ses mains tremblaient, il laissa tombé le papier et couru jusque dans la petite chambre à l’étage. Il prit son sac à dos, y fourra toute ses affaires, enfila sa panoplie de l’aventurier et redescendit dans l’étable où s’alignaient les trois dragodindes : Astalté, Diva et Lyknao.
Il détacha la vieille femelle amande et rousse qui le suivit sans broncher et sorti dans la cour alors que Lélia lisait à voix haute la missive à ses frères :
« Maoxy,
Je n’ai que très peu de temps pour t’écrire ce message, c’est le seul qui me sera accordé. Les Bontariens ont pris Sufokia, et la maison avec.
Je suis prisonnier avec quelque membres de la guilde, mais je vais bien. Ils nous emmène à Bonta je pense.
Ne t’en fais pas pour moi, je reviendrais bientôt vous chercher, j’espère que Liz s’occupe bien de vous, j’ai confiance en elle, ne lui faites pas de misères et prend soin de tes frères.
Je vous aime fort
Popa »
Le jeune ecaflip grimpa sur le dos de la monture.
_Ou comptes-tu aller?
_Je vais le chercher, je suis neutre ils n’oseront pas me toucher. J’connais popa il dit qu’il va bien alors que c’est tout le contraire. Maman aurait fait pareil à ma place…
_Ta mère était adulte. Attends au moins que Liz revienne.
_Non je peux pas.
Il sembla hésiter une seconde.
_Surveillez mes frères.
La dragodinde était déjà perdue dans la foule lorsque Lélia se rendit compte que Liz n’allait vraiment pas être contente.
Au même moment la sacrieur, le cra et le sadida, descendaient encore et encore des escaliers étroits, les menant à chaque pas plus profondément dans le sous-sol secret des sérianes. Jusqu’au moment où il arrivèrent à une porte.
_Cédric tu devrais rester ici.
_Pourquoi?
_Sais-tu ce que je risque en faisant entrer ne serait-ce qu’une seule personne dans cette pièce.
_Tu pourrais prendre le parchemin et me le ramener… proposa Liz, qui n’avait pas très envie de se séparer du cra dans cet endroit sombre.
_Non ils sont tous frapper d’un sortilège qui atteindra celui qui les fera sortir.
_Bon… ok.
Le jeune chef de guilde n’insista pas et se contenta de lancer un clin d’œil d’encouragement à son amie.
Morgan poussa le panneau de bois et laissa entrer la sacrieur avant de la suivre.
La salle était immense, plus grande même que le hall, de partout s’alignaient des étagères poussiéreuses où s’entassaient des cartons, des papiers (souillés de sang où partiellement brûlés), des objets étranges et parfois des squelettes de rats morts.
_C’est par là-bas.
La grosse voix du sadida, emplifié par l’écho de la pièce, la fit sursauter. Il la mena vers une colonne de fer où étaient posés une centaine de rouleaux. Il en saisit plusieurs, essayant de déchiffrer les inscriptions du sceau de cire à la faible lueur des torches de cristaux phosphorescent.
_Celui-là.
Il lui en tendit un, à peine recouvert de poussière. Liz inspira un grand coup avant de le déplier, elle savait qu’entre ses mains se tenait la vérité d’un passé que sa mère avait toujours refusé d’admettre.
Contrat d’exécution
Commanditaire : Ténébrux Zodo (osamodas, brakmarien)
Sériane : Xéto Aurore (sacrieur)
Cible : Eolia Gealis (ecaflip bontarienne)
Conditions : Sera reversé au sériane Xéto Aurore une somme de 120 000 kamas, pour le meurtre d’Eolia Gealis. Devront être dissimulées toute preuve d’agissement sériane afin de faire croire à une embuscade brakmarienne .
Au bas de la page figurait la signature de son père et de l’osamodas.
Un élan de rage et de tristesse la prit aux tripes, avant qu’un flot de souvenir ne la submerge…
« …elle était bontarienne… Eolia c’était ma femme… t’pouvais pas savouar… Ténébrux est en partie responsable de sa mort… »
Elle remercia le sadida du bout des lèvres et sortit en courant avant d’être arrêté par Cédric qui l’attendait devant la porte.
_Wow, qu’est-ce qui ce passe là?
_Ce fils de salaud je vais le tuer!
S’en était trop désormais. Ténébrux était la cause de tout ses problèmes, et de tout les problèmes de Kris aussi.
Il avait tué son père et la femme de son ami, la mère de ces enfants qu’elle aimait tant…
Elle venait d’avoir la preuve concrète que son destin et celui des Gealis étaient liés. Alors soit, Ténébrux n’échapperait donc pas au destin qu’elle lui réservait.
_Je vais le tuer, répéta-t-elle, tu vas voir.
_Attends, explique moi.
Elle lui raconta tout, Kris, ses fils, sa femme, la guilde du Silence, Ténébrux, son père… passant bien sur sous silence l’instant magique ou le feca l’avait embrassé.
Elle essaya de se dégager des bras de Cédric, qui devait bien faire une tête de plus qu’elle, pourtant , cela lui faisait un bien fou de pleurer de colère sur son épaule.
Morgan referma la porte à clefs.
_Parfois il vaut mieux ignorer la vérité, dit sagement le sadida.
_Et laisser un meurtrier dans la nature? Hors de question! Je le tuerais de mes propres mains, et si ce n’est pas moi qui le fait se sera Kris lorsqu’il apprendra combien valait la vie de sa femme.
Elle s’arracha des bras de Cédric et se rendit chez elle… ou une autre surprise l’attendait…
_Tu as fait quoi?!!
_Je l’ai laissé partir, voyons Liz, que voulais-tu que je fasse?
_Ce gamin doit à peine avoir la douzaine et tu n’es même pas capable de le retenir?
_Il est comme toi, je n’ai pas pu y arriver pour toi, pourquoi y arriverais-je pour lui?
Liz souffla de désespoir avant de prendre Emrick, qui réclamait des calins, dans ses bras et de faire les cent pas.
Cédric était adossé contre l’encadrement de la porte d’entrée. Il n’avait même pas eu le temps de dire bonjour à toute la famille que la sacrieur avait déjà attaqué sa mère. Elle avait lu et relut la missive de Kris, augmentant un peu plus sa frustration.
_Il faut que je parte le chercher, il va bientôt faire nuit, et s’il est déjà arriver à Bonta par la zaap et qu’il a énervé un milicien bontarien…
_Je peux venir, demanda Sojio.
_Et moi ?
_Non vous vous restez ici, j’ai promis à votre père de prendre soin de vous, pas de vous engagez dans un feu croisé.
_Vous resterez avec mamie Lélia, et si vous voulez on fera des gaufres.
_Ouais!!!
_Dites-moi juste une chose avant que je parte les garçons, est-ce que Mao est déjà aller à Bonta?
_Non, répondit l’aîné, popa nous emmenais jamais là-bas.
_D’accord.
Elle posa le petit feca dans le canapé, embrassa les deux enfants, prit ses affaires et tira le cra par la manche.
_Ravi de vous avoir connu madame Aurore.
_Moi de même jeune homme.
_Elle a l’air sympa ta mère, dit-il alors que sa dragodinde orchidée et lui-même passaient leurs têtes dans l’étable.
_Ouais, disons que c’est une bonne mère pour les jeunes enfants. Mais quand il s’agit des plus grands…
_Angel m’a dit que tu avais fuguée.
_Non, je suis partie précipitamment et sans explication, c’est différent… Et puis j’suis pas aller bien loin.
Elle sella Astalté, exité par un départ imminent où il pourrait se dégourdir les jambes, et hissa Fiasco dessus.
_Ok… Alors on fait comment?
_Comment quoi?
_Pour retrouver Maoxy.
_Nan, nan tu te mêles pas de ça, c’est mes affaires. Et c’est loin d’être ton problème.
_Y va pourtant te falloir de l’aide pour le rattraper s’il a pris le chemin des plaines, et encore plus pour le repérer parmis les montagnes.
Liz lança un regard intense à Cédric, un regard qui exprimait ses émotions de l’instant. La peur et l’angoisse se mêlait avec le désir intense de tordre le cou à Ténébrux.
Mais elle du refouler cette envie, le plus important pour le moment était de trouver un moyen de sortir Kris de prison… Et de retrouver son fils, par la même occasion.
_D’accord, mais c’est moi qui commande.
_Oui mademoiselle.
Ils sautèrent sur leurs montures et quittèrent la ville à grandes foulées de drago, non sans regret pour Liz qui, bien qu’elle avait confiance en sa mère, redoutait la moindre chose qu’il pourrait arriver à Sojio et Emrick.
Tandis qu’ils parcouraient la prairie des blops Cédric remarqua la mine abattue de la sacrieur.
_T’inquiète on les retrouvera tout les deux.
_Oui bien sur, fit-elle avec ironie, comme si les bontariens allaient nous le livrer en nous disant :« évidemment, et désolé pour le dérangement »… J’oses même pas imaginer ce qu’ils ont du leur faire subir…
Elle serra les rênes entre ses doigts, voilà longtemps qu’elle n’était plus habitué à avoir si peur pour quelqu’un . Auparavent elle s’inquiétait vaguement pour Angel lorsqu’il avait des problèmes d’argent… mais jusqu’à présent elle ne s’était soucié que d’elle-même… S’en faire pour quelqu’un d’autre s’était vraiment fatiguant, mais tellement valorisant.
Elle souria vaguement lorsqu’elle repensa à son baiser avec le feca, lui redonnant un peu de courage, puis elle pria pour que Cédric ai raison et qu’elle ai tort.
Elle voulut presser un peu plus sa dragodinde, mais Astalté était déjà à fond. Il enjambait les rochers pointants hors du sol, les blops et les biblops, avant d’esquiver les immenses craqueleurs des plaines. Jamais elle n’aurait pu espérer avoir une monture aussi agile, qui s’inquiétait même de ne pas trop brusqué sa cavalière dans les virages.
_On va devoir se séparer, articula le cra dans les courants d’air, on prend chacun un côté du massif, on aura plus de chance de l’apercevoir.
_Non, c’est inutile.
Elle stoppa As, qui dérapa dans un nuage de poussières, mais n’esquissa pas un seul mouvment de déséquilibre.
_Je le vois d’ici.
Plus loin, entre deux rochers, Maoxy était au prise avec deux craqueleurs. Evitant d’être écrasé par les pieds géants des monstres comme il le pouvait , lançant des cartes tranchantes du haut de sa dragodinde, aidé par une invocation de ce qui semblait être un chat roux qui faisait diversion.
Le sang de Liz ne fit qu’un tour et Astalté repris sa course, fonçant vers le crak le plus proche.
Une flèche magique siffla au dessus de sa tête, atteignant le deuxième monstre à l’épaule. Celui-ci se saisit d’une pierre et l’envoya en direction du cra qui l’évita de justesse.
_MAOW!
Le chat tigré se dissipa dans un nuage de fumée, tandis que la sacrieur arrivait à pleine vitesse. Elle frôla le monstre et lui assena un coup de pied si violent que toute la roche qui constituait son corp se mit à trembler.
_Liz, fait gaffe!
BAM!
Le craqueleur s’était retourné, la désarçonnant. Astalté grogna en tombant, Fiasco vola sur quelques mètres et Liz roula dans l’herbe, secouée mais indeme, il lui en fallait plus que ça pour lui faire mal.
_Fiasco, vient!
Le bouloute se rétablit sur ses sabots et bondit, suivant sa maîtresse dans le combat.
La sacri posa sa main sur son cœur et arrivée assez près, lâcha sa punition. Le monstre fut soufflé par la puissance du sort, un par un des morceaux de cailloux se détachaient de son corps. Elle remercia mentalement Babou et Angel pour la panoplie et le familier, jamais elle n’avait été si puissante. Maoxy n’eut qu’à lancé un coup de bluf pour le finir.
A quelques mètres Cédric se débattait avec le deuxième craqueleur au corps à corps… sans arme.
_Pas doué celui-là, marmonna l’ecaflip.
Liz sourit.
_J’arrive Cédric.
Où plutôt c’est le monstre qui arriva vers elle.
Elle concentra son esprit sur la cible et au moment où elle fut immobile lança son sort d’attirance.
L’air sembla se concentré autour du crak et le relié au nombril de la jeune femme. Qu’il le voulut ou non, il fut attiré vers elle, laissant une profonde trace de dérapage dans le sol.
Lorsqu’il fut à porté elle fit pleuvoir sur lui un nombre impressionnant de coups d’armes et de pieds, jusqu’à ce qu’il tombe en poussière.
_Bien joué, dit Cédric en s’approchant.
_Mao, ça va?
_Oui…
Le garçon semblait au bord des larmes.
_Viens, fit elle en tendant les bras vers lui.
Il se laissa glisser du dos de Diva et se serra contre elle avant de pleurer.
_Il a rien fait, sanglota-t-il, il a rien fait et y vont lui faire du mal…pourquoi ils l’ont emmené… s’il est plus là qui va s’occuper de nous?
_Moi je le ferais mon cœur. Je vous laisserait pas, et je ferais tout mon possible pour libérer ton père. Tu verras…
Elle le serra un peu plus fort contre sa poitrine et cacha ses larmes sous sa coiffe du kitsous.
_La Unit pourra nous aider.
Elle se retourna et fit face a Cédric, Maoxy séchant ses pleurs.
_On recrutera des gens, continua-t-il, et s’il le faut on organisera une évasion.
_Pourquoi tu fais ça?
_…Si je te le disais je n’aurais plus aucune raison de le faire…
Elle ne comprit pas sa réponse mais oublia bien vite ce détail. L’ecaflip serra la main du cra, une expression profonde de remerciement dans les yeux.
Ils remontèrent sur leurs dragodindes (Astalté revenant docilement, mâchouillant ce qui semblait être un brin d’herbe) et prirent la direction du nord.
_Je sais que la plupart d’entre vous sont bontariens mais j’ai confiance en cette guilde qui est comme une famille pour nous tous. Je vous demanderait donc de garder le silence sur ce qui va être dit se soir dans cette pièce.
Liz, que vous connaissez tous, à un ami et quelques membres de sa guilde retenuent ici à Bonta, pour une raison qui n’en ai pas vraiment une. L’ecaflip ses côté est le fils de cet homme.
Je ne vous oblige pas à participer à cette opération, je ne prendrais que les volontaires et ne blâmerais pas ceux qui ne veulent où ne peuvent pas venir. Cela dit… nous auront besoin d’un maximum de gens… Que ceux qui auront décider d’y prendre part me préviennent.
Il y eu un murmure de discussions, tandis que Cédric descendait de la chaise sur laquelle il était monté.
Liz et Maoxy se sentirent observés un instant, avant de rejoindre le cra.
Plus tôt dans la soirée la sacrieur s’était rendue à la prison de Bonta.
Les gardiens l’avaient laissé entrée sous le seul prétexte qu’elle les avaient dragué une bonne dizaine de minutes.
_Liz!
_Kris!
_Ou sont les enfants?
_En sécurité chez ma mère et Mao est avec moi. Il était partit te cherché à cause du message quand je l’ai rattrapé. Oh Kris, on va te sortir de là je te le promet.
Voilà à peine quatre jours qu’elle ne l’avait pas vu et pourtant il avait bien changé.
Ses joues étaient creusées, ses yeux fatigués et tuméfiés, de son front à son menton courait une longue estafilade et sa jambe droite était gonflé et en sang.
Elle avait envi de le prendre dans ses bras, de le soigner, de le rassuré, mais ne pouvait que serrer ses mains à travers les barreaux.
_Par sacrieur, qu’est-ce qu’ils t’ont fait?
_Disont qu’ils m’ont interrogé un peu brutalement, dit il en souriant tristement, ils veulent retrouver Ténébrux, ils n’en ont rien a faire de moua, c’est à peine s’ils savent que je suis brak, je sors jamais mes ailes, alors t’en fais po…
_Mao m’a dit que tu étais menteur mais à ce point…
_Liz…
_Kris, ils t’aurais libérer depuis longtemps et ne t’aurait pas torturé, s’ils n’en avaient rien a faire de toi.
Le feca soupira.
_Sale traîtresse…
Elle se retourna et vit Eviana dans une cellule un peu plus loin, ainsi que Kardigan. Tout les deux avaient le visage partiellement en sang.
_Tu les as mené à nous, et à cause de toi je n’ai même pas eu la chance de pouvoir me défendre…
_Ou prendre la fuite, cracha Liz, de toutes les manières qui soit ils t’auraient rétamé.
La sramette n’avait plus rien à voir avec celle qu’elle avait rencontré dans les forêt de pandala. Dorénavant elles se méprisaient mutuellement.
_Liz regarde moua, et dit moua que tu ne vas pas faire de truc stupide…
_Kris… Ils finiront par vous tuer et tu le sais… Je ne pourrais pas vivre la conscience tranquille tout en sachant que j’ai laissé faire ça.
Le feca soupira il prit Liz par la taille et s’approcha du mieux qu’il put pour l’embrasser.
Derrière eux Eviana eut une mine de dégoût et se retourna au fond de sa cellule.
_Même si elle arrive à nous libérer je préfère encore rester ici, grogna-t-elle.
_Arrête Evi, tu te braque pour rien et il faut qu’on sorte d’ici. Liz ne nous à jamais voulu de mal, la résonna le panda.
La sramette ne répondit pas et s’enroula dans sa cape rouge.
Une fois sortie de la prison La sacrieur rentra rapidement et discrètement, faisant plusieurs détours afin d’éviter tout risque d’être suivie.
Vint ensuite le recrutement et l’échafaudage d’un plan dans une petite chambre close de la maison de guilde.
Ils étaient une quinzaine à être volontaire, Cédric en ayant refusé d’autres, jugés trop jeunes.
_Ok, voilà comment on va faire… On se divise en deux groupe, le premier, le plus gros, se chargera de la diversion, le deuxième suivra Liz vers les cellules et évacuera les gens que nous sommes venu chercher.
La sacrieur remua mais ne laissa rien paraître de son malaise, elle voulait participer au combat, mais en même temps préférais s’assurer de la sécurité du feca et si possible laisser la sramette enfermée. Quand à Mao il avait insisté pour participer au combat, Liz glissant à Zack de bien veiller sur lui.
_Ne tuez personne, assomez, frappez et brisez tout les os que vous voudrez mais je ne veux avoir personne à déplorer. Nous irons le visage couvert, aucunes paires d’ailes, de quels couleur qu’elle soient, ne devront être déplié et bien sur, laissez l’insigne de la guilde ici.
On récupère ceux qui doivent l’être ne touché pas aux autres…
A la fin de la réunion tout le monde se prépara à l’assaut. Cette nuit était idéale, une claire et chaude nuit d’été ainsi qu’une période ou les brakmariens restaient calme, baissant la vigilance des bontas, bref la nuit parfaite, à ne pas manquer.
A l’ombre d’un nuage, l’éclat de la lune disparut, plongeant Bonta le belle dans l’ombre.
Voilà déjà trente minutes que les 15 membres de la Unit Compagny accompagné de Liz et de Maoxy se pressaient, longeant les grandes bâtisses de pierres blanches, afin d’éviter les rondes de miliciens, dont les lampes éclairaient furtivement les grandes rues pavées.
Arrivés devant la milice ils se regroupèrent derrière un bosquet.
_Tenez-vous prêt, souffla le chef de guilde,faites un minimum de bruit notre but n’est pas d’ameuté tout le quartier, donc évitez les cris de rages inutile.
Il lança un regard appuyé aux iops habitués à braillé pour un simple coup d’épée.
_ Au signal on se disperse et on file…
_Attendez…
Bien que personne n’eut encore quelque chose à se reprocher, la plupart posèrent rapidement la main sur le pommeau de leurs armes en entandant cette voix inconnue. Mais Maoxy semblait la connaître.
Il lui fit signe d’approcher une mince silhouette se découpa dans la pénombre que Liz reconnu comme celle de Babou le sacrieur.
Il se présenta rapidement et expliqua que lui, Dipsy, Jeew et Rod attendaient là bonne occasion pour sauvé les leurs depuis des semaines.
_Où sont les autres? Et Ténébrux? demanda rapidement la sacri
_La guilde s’est réfugié à Brakmar pour la plupart, les neutres ont pu garder la maison, quand à Ténébrux… On a plus de nouvelles il se cache.
_Ok…
Elle aurait le temps de le presser de questions plus tard, quoi qu’il advienne, pour elle, dans son esprit, l’osamodas était condamné à mort.
Les deux sadidas et l’éni les rejoignirent, avant de lancer l’assaut.
Dans la tête de Liz tout sa passa très vite.
Lorsque la guilde du Silence et la Unit Compagny lancèrent l’attaque ensemble le plus marquant fut le regard de stupéfaction qu’eurent les gardes.
En passant elle en assoma un à coup de manche de hache avant de se précipiter dans les geôles. Là deux autres hommes lui bloquaient le passage. Au son du grabuge qui se déroulait un peu plus loin ils pointèrent sur elle leurs lances… jusqu’au moment où un lancer de pièce et de mots blessants les frappèrent en plein visages.
Elle remercia l’enutrofette et Dipsy qui la suivaient et continua jusqu’à la cellule de Kris.
Il était là allongé à même le sol, fatigué au possible.
_Dipsy…
_T’inquiète…
Il tandis les mains à travers les barreaux et psalmodia une suite de mots incompréhensibles pendant que Liz s’emparait des clefs accrochées au mur.
Ses mains tremblaient, et elle mit un moment à ouvrir la porte. Lorsque ce fut fait le feca se remettait doucement grâce aux soins de l’eni.
_Viens, doucement. Carla ouvre la porte du panda.
Elle l’aida à se lever, sa jambe étant toujours aussi gonflée et en sang.
_Il faudra faire avec, diagnostica le soigneur en se penchant sur la blessure.
_Va plutôt voir Kardigan, souffla Kris.
_Et Eviana?
_Je ne risquerais pas de me faire prendre en restant plus longtemps ici, libère là si tu veux, mais au cas où tu ne le saurais pas elle a voulut me tuer…, riposta Liz.
Le petit être ailé ne sut que dire tandis qu’elle s’éloignait, soutenant le feca, suivit par l’enutrofette et Kardigan qui ne semblait pas se soucier non plus de la sram.
Lorsqu’il s’approcha il n’y avait plus personne à l’intérieur…
Dehors les miliciens avaient eu du renfort, repoussant les assaillants masqués.
La jeune femme se fit la plus petite possible, et Kris lança discrètement un de ses bouclier sur elle… par sécurité…
Elle lâcha son bras une minute pour sortir de son corsage un long sifflet argenté. Elle souffla dedans, aussi fort et aussi longtemps qu’elle le put. Le son qui en sortit était aigü mais doux, il recouvrit le vacarme de la bataille (« et dire que Cédric avait dit d’être discret » pensa-t-elle) et au même moment les membres de la guilde se figèrent.
Venuent de nulle part une quinzaines de dragodindes, toutes couleurs confondues, accourraient vers leurs cavaliers, qui sautèrent sur leur dos avec agilité, avant de se disperser dans la nuit.
Evidemment les membres de la guilde du Silence ne furent pas en reste. Jeew monta en compagnie de Zack, Mao sauta sur Diva avec Dipsy, l’enutrofette partagea sa place avec Kardigan sur sa drago dorée, Rod s’agrippa sur une emeraude avec une craette, et Babou profita de l’orchidée de Cédric.
Astalté ne fit pas exception à la règle. Comme les autres, grâce à sa vue développée, il repéra sa maîtresse cachée derrière un baril avec le feca. Elle le hissa sur la selle lorsque…
_LIIIZ!!!
FLASCHK!!!
Un lancier avait foncer sur elle, heureusement le bouclier de Kris avait légèrement dévié l’arme, évitant à la jeune femme d’être empalé, mais transperçant tout de même son bras gauche.
« La douleur n’est pas importante, seul les gens qui sont autour de toi sont importants, ta seule mission est de les protégé. Soit en tuant, soit en étant tué »
La leçon de son père lui revint en mémoire, c’était la première et la dernière chose qu’il lui avait appris sur les sacrieurs, et pourtant c’était aussi la plus vrai…. Et la plus simple à se remémorer.
Le sang coulait a flot de son bras, mais cela n’avait aucune importance…
Il fallait qu’il parte, qu’il soit en sécurité…
Elle voulut donner un ordre à Astalté, l’ordre de courir, mais la monture n’obéissait qu’à ses pieds et à ses mains…
Et elle n’était pas sur son dos….
Elle vit vaguement Kris faire un mouvement pour descendre, et c’est là qu’elle se rendit compte de sa bêtise…
Après tout cette dragodinde n’était pas idiote à ce point…
_COURS AS!!!!
Etonnemment le bipède obéit…Et prit ses deux pattes à son cou.
« Il faudra que j’en parle à Gondra, sa pourrait l’intéresser… » se dit-elle bêtement, l’esprit confus par la perte de sang.
Le lancier n’osait pas approcher de la jeune femme au visage caché, ses collègues essayaient veinement de poursuivre les fuyards, qui étaient déjà loin, et il savait combien les pieds d’un sacrieur étaient dangereux. Il restait donc là, sa lance planté dans le bras de sa victime, tremblant de tout ses membres, n’osant pas bouger.
A présent ils étaient seuls… Et la sacri reprenaient rapidement ses esprits.
Contrôlant la douleur qui perçait son bras à chaque tremblement du garde elle le fixa si intensément qu’il trembla de plus belle.
_A ta place j’enlèverais ça de mon bras.
_Silence, t…t…tu… est en é…é…état d’arrestat…tion…
_J’allais t’le dire…
Elle sourit, un sourire lent et mesquin qui, plus encore que ce qu’elle voulait faire, fit peur au bontarien.
En un instant leurs deux corps, se mirent à briller intensément, et ils se retrouvèrent chacun à la place de l’autre.
_Ca s’appel transposition très cher, et je crois que maintenant c’est à toi d’avoir mal.
Le jeune milicien avait à présent le bras transperçé par sa propre lance que Liz tenait.
Elle prit une grande inspiration, lacha l’arme, qui n’était pas la sienne et sachant qu’il n’aurait pas le courage de la suivre dans cet état, se mit à courir dans la nuit…
Voilà il y a des semaines avec et des semaines sans... Je dois dire que celle-là était plutôt avec et j'en suis assez fière
Encore désolé pour les fautes qui doivent être nombreuses et j'ai le regret de vous annoncer que la semaine prochaine sera sûrement une semaine sans, rapport de stage à taper oblige.
J'attends toujours, vos réactions, vos remarques, vos messages privés, je suis toute ouïe.
Bref bonne lecture et merci à vous
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