Ce n'est que le début...

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Durant le voyage elle s’était abstenue de tout commentaire, bien que Cédric ait tenté d’engager la conversation à plusieurs reprises, elle restait résolument silencieuse.
Quand à Zack il prêtait une attention discrète à la jeune sacrieur tout en s’attelant à la tâche de retrouvé leur chemin à travers les grands rochers où gambadaient quelques dragodindes sauvages.

Liz avait hâte d’arriver , les grandes enjambées des montures étaient plus rapides que n’importe quel marcheur mais étant trop chargée l’orchidée ne pouvait courir.
_D’où tu viens?
La voix du iop la fit sursauter.
_Astrub.
_Comment t’as fait? demanda Cédric.
_Quoi? répondirent Liz et Zack.
_Pour la faire parler
_Tsss
_Je suis pas le crétin qui a perdu son amu moi.
_Oh ça va hein.
_Tu parles comme ça à ton chef toi?
_Cédric a toujours eu besoin de quelqu’un pour le chaperonner. Et de toute façon la Unit est une guilde très libérale.
_Alors tout le monde te traite de crétin?
C’était la première fois depuis des heures qu’elle s’adressait à lui il bafouilla un moment et reprit la discussion, jusqu’aux premières lueurs du village des éleveurs.
_Wow! C’est encore plus beau que Sufokia.

Baigné dans la brume du soir l’on pouvait apercevoir des éleveurs qui prenaient soin de leurs enclos pleins et tous collés contre des petite maisons en bois aux toits de feuilles épaisses et imperméables inconnues aux yeux de Liz.
Cédric descendit.
_Viens.
Il lui tendit les mains et le court instant où elle glissa au sol dans ses bras fut pour lui comme un choc à la fois douloureux et agréable.
_Le guérisseur est là-bas, dit -il en montrant du doigt une bâtisse entouré d’un jardin, nous on sera dans la petite maison près de la banque avec le blason de la guilde sur la porte.
Il montra la petite insigne bleu et noir représentant un cercle barré d’un edelweiss qu’il portait sur sa chemise.
_Ok, merci.
_Tu veux que je t’accompagne?
_Non merci j’vais me débrouiller.
A la vue d’une civilisation digne de ce nom et à l’espoir de pouvoir soigner son bouloute Liz se contre fichait de ce qui avait pu se passer plus tôt dans l’après- midi. Elle n’aimait pas la ville mais parfois la sécurité prévalait sur la solitude.
Elle s’éloigna sans un mot de plus.

_Cédric?
Le iop claqua plusieurs fois des doigts devant les yeux vide de son ami.
_Va falloir que t’atterrisse un jour.
_Dis moi combien de chance on avait de tomber sur elle.
_Très peu.
Il lui donna une chope de bière de bwork et alluma un feu dans la petite cheminé de pierres. Entre les montagnes ils faisait toujours humide et assez froid, la brume des lacs et des marais alentours recouvrait tout été comme hiver.
_Elle est magnifique.
_Elle a un sale caractère.
_J’adore ça.
Il sourit béatement en buvant sa bière et continua:
_Qu’est-ce que je fais à ton avis?
_Bha tu peux m’aider à faire chauffer le dîner.
_Je te parlais de si on devait la recruter ou pas.
_Elle s’est quand même farci trois kanigrous c’est pas rien.
_Toi t’es amoureux.
_…Pas encore…
_Mais si !
_Elle m’a traité de crétin!
_Non c’est moi qui t’ai traité de crétin.
_Ah oui, j’avais oublier que les iop étaient des model d’intelligence.
_C’est un préjugé… Enfin j’ai eu de la chance c’est pas tombé sur moi dans la famille.
La porte s’ouvrit à la volée.
_Désolé j’aurais du frapper.
_Déjà revenue.
_Oui il m’a juste donné de la poudre d’eniripsa et ça a l’air d’aller beaucoup mieux.
En effet à ses pieds Fiasco reniflait la parquet en bois de kaliptus , ses yeux ayant retrouvé leur éclat bleu.
_Je suis venu vous dire au revoir.
Cédric se leva d’un cou.
_Quoi tu part?
_J’ai assez profité de votre gentillesse.
_Mais tu vas pas dormir dehors quand même?
L’effarement du cra la surpris et la toucha.
_Beh se serait pas la première fois.
_Aller reste avec nous.
_Ouais on va pas te manger, renchérit Zack.
_Bon… d’accord.

Pour la deuxième fois en deux jours elle acceptait l’ accueil que lui offrait de parfaits inconnus. Cela dit durant le repas ,composé d’une soupe épicée et de fruits secs, elle eut l’impression de les avoir toujours connu. Ils partagèrent leurs différentes expériences au combat, racontèrent leurs vie, leurs rencontres, leurs loisirs, leurs métiers, et bien sur ils firent la publicité de leur propre guilde.
_On a plusieurs maisons, un enclos à Bonta , une très bonne équipe et une excellente ambiance.
_Moui, en même temps c’est-ce que dise toutes les guildes. Dites-moi vous chercheriez pas à me recruter?
_Possible oui.
_T’acceptes?
_J’y réfléchirais…

Ils discutèrent jusque tard dans la nuit, mais vint un moment où les ronflements de Fiasco se firent si puissants qu’ils décidèrent d’aller dormir.
La maison était trop petite pour q’ils aient chacun leur chambres et pire encore: il fallait se protéger des insectes voraces et suceurs de sang des marais.
_J’aurais pu dormir dans mon sac de couchage…
_Et te faire bouffer par les moustiques? Je te le déconseille.
En temps normal Liz aurait mal pris cette proposition un peu bizarre, mais le lit était immense, il prenait toute la pièce et était recouvert d’un voile transparent.
_On dit que dans l’ancien temps les éleveurs dormaient avec leurs dragodindes, expliqua Zack, c’est pour ça que les lits sont aussi larges.
_Et leurs femmes ils les mettaient où?
_Dans l’étable, plaisanta Cédric en enlevant sa chemise, découvrant une musculature peu commune pour un cra.
Ce genre de comportement macho l’exaspérait mais elle se dit « pense à Kris » et finit par s’endormir entre les deux garçons.

Le lendemain matin les deux garçons dormaient encore alors que Liz se préparait silencieusement à partir. Elle étala sur le divan ses affaires et soupira à la vue du peu d’équipement digne de ce nom qu’elle possédait.
Son sac était plein à rabord mais bien ranger et elle vendait régulièrement les ressources qu’elle y entreposait. Sa vieille cape de l’aventurier que lui avait offerte sa mère pour son quinzième anniversaire était rapiécée au possible, elle ne portait pratiquement jamais de coiffe pour la simple raison qu’elle détestait que son champ de vision soit réduit, et les sacrieur marchant souvent pieds nus elle n’avait ni bottes ni sandales, en revanche une ceinture du bouftou serrait son pantalon de lin rouge, et sa plus grande fierté restait sa hache du mulou, même si elle se servait plus de ses pouvoirs, parfois un bon cou d’une arme tranchante dans la figure calmait n’importe quel monstre.

_Tu comptais partir sans me dire au revoir?
Elle fit un bond immense au milieu du séjour, Cédric l’avait surprise , adossé au cadran de la porte de la chambre à couché.
_Non, répondit-elle gênée.
Elle essaya de cacher ce qu’elle avait déballé. Nuit passé ensemble où pas, elle redoutait les voleurs comme la mixomawose des wabbits.
_C’est à toi tout ça?
_Non c’est à mon bouloute… Evidemment que c’est à moi!
_Ha ha! Dis moi, depuis combien de temps tu n’as pas fait un tour dans un hôtel de vente pour avoir un équipement dans cet état?
_J’prends pas le temps c’est tout…
_Si tu veux on va vendre ce qu’on a récolté avec Zack à Bonta, viens avec nous, et on te fera visiter la ville et acheter quelque trucs.
_Bonta je connais.
_Mais hier soir tu nous a dit que t’était pas encore passé par là-bas…
Elle sentit la colère monté, soudaine et violente.
_Je t’ai dit que c’était bon!
_Ok… pas la peine de t’énerver… Mais tu viens avec nous où pas? Y a un feca de la guilde qui est tailleur il aurait pu te faire de bon prix…
_T’es sourd?
Il leva les mains en signe d’innocence.
_D’accord, d’ accord , tant pis pour Angel, lui qui rêve de se faire une clientèle.
_Angel?!
_Tu le connais?
_Un feca blanc, la quinzaine, toujours en manque d’argent?
_Ouais c’est sur on parle de la même personne. Toujours en train de me réclamer des kamas.
_Il est dans ta guilde
_Oui, alors tu viens?
_Avec plaisir… Enfin…

Le destin est parfois bizarre, il nous guide dans nos rencontres et nos actions. Liz adorait Angel mais ne pouvait oublier leur dispute de la dernière fois, et comme par hasard elle tombait sur deux membres de sa guilde, son meneur qui plus est.
Cela lui rappelait aussi sa rencontre avec Kris et un peu plus tard avec son fils… Comme si sa déesse jouait avec elle, sans qu’elle puisse y faire quoi que se soit.

Sur la place du zaap de Bonta c’était toujours autant la cohue… comme partout où il y avait un zaap en fait.
Bonta la belle était toujours aussi resplendissante, ses murs de pierres claires contrastants avec les toits de tuiles bleu des bâtiments.
Ils la menèrent dans la maison principale de leur guilde, situé dans un endroit tranquille et reculé, à l’ouest de la ville, près du quartier des bijoutiers.
Contrairement à la guilde du Silence, la Unit Compagny était surtout composé de jeunes aventuriers, leur maison était lumineuse, ils possédait un enclos et un éleveur particulier qui prenait soin des dragodindes de presque tout le monde.

Angel l’accueillit encore plus chaleureusement que de coutume, et il la conduit tout de suite à son atelier en empruntant le zaapi. Apparemment il préférait oublier la dispute et passé à autre chose
_Ouais Cédric est gentil, si on a la moindre remarque à faire il l’accepte sans broncher, et fera tout son possible pour améliorer les choses, expliquait-il en dévoilant ses réserves de cuir et de tissus.
_Tes compliments me vont droit au cœur, répondit le cra qui les avait accompagné.
_Bref, coupa le feca, passons à la chose à laquelle je rêve depuis temps de temps : habiller ma chère Liz de mes plus belles créations.

Une heure plus tard et après quelques coups de gueules, Liz se tordait devant le miroir, satisfaite. Angel l’avait affublé d’une douce et magnifique cape du Kitsou et d’une coiffe assortie.
Le chapeau, dont le museau de fourrure pointait vers le ciel, n’obstruait pas son champ de vision, il ne lui manquait plus qu’a acheté les bijoux qui complèterait sa panoplie, ainsi qu’une paire de bottes du mulou peut-être… pour aller avec sa hache.

A la sortie du magasin une magnifique dragodinde rouge sang monté par un sadida passèrent devant eux. Liz resta admirative un instant.
_C’est quoi cette couleur?
_Pourpre, tu connaissait pas?
_Non jamais vu, c’est super beau.
Derrière elle Cédric sourit…



Bon ok c'est pas du grand art... J'suis pas très fière de moi sur ce coup là.
En même temps c'est du texte écrit à l'internat, c'est à dire entre bataille d'eau et conneries en tout genres... Vous voyez le truc ^^"

La suite pas avant une bonne semaine au moins et oui RE-week end de fou passer devant la piscine à bronzer.

Sur ce je vous dit à bientôt, bonne lecture (ah mince arriver là vous avez finit ) et bon week end.
Si si, toujours aussi bien Maintenant, avec ses équipements, elle est plus forte...

WAZAAAAAA PUNITION §§

... Pas la peine...Je connais le chemin ----->[]
Voilà petit message pour vous prévenir que la suite n'arrivera que pour le week end prochain (et encore c'est pas sur à 100%)
Et oui j'ai comment dire....des problèmes diplomatiques parentaux
C'est pas drôle du tout mais faut faire avec.
La suite est écrite elle ne demande plus qu'à être tapé

Merci pour votre soutien ^^
Deux semaines sont passé.

A l’intérieur de la maison de la Unit Compagny Liz faisait les cent pas.
Voilà déjà une heure que Cyril lui avait brusquement mis entre les doigts l’insigne de la guilde avec pour seule indication de dire oui où non.

« Choisis »
Elle avait choisi de quitter ses parents, de quitter Astrub, de voyager. Elle avait rencontré Kris et maintenant Cédric.
Dorénavant il faudrait choisir entre les deux.

Elle s’allongea sur le lit.
Elle n’ avait plus de nouvelle du feca depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vu. Elle ne s’était pas attendu à recevoir un message de sa part , mais cela ne l’empêchait pas d’être déçu un peu plus chaque jour .
Peut-être ne pouvait-il pas parce qu’il était brakmarien, où bien parce qu’il n’avait pas eu le temps , où bien parce qu’il croyait qu’elle était encore dans le village des éleveurs, où bien parce qu’il l’avait oublié tout simplement.

Et pendant tout ce temps elle avait combattu nombre de monstres aux côtés de la Unit. Elle s’était mêlée à eux avec une certaine gêne malgré l’insistance de Cédric et d’Angel.
Il y avait très peu de filles parmi eux, mais ce n’était pas le plus dérangeant.
Au fil des jours le meneur c’était accroché à elle comme un crustorail à son rocher . Loin d’être désagréable le cra exhaussait le moindre de ses caprices .
Ainsi elle avait eut droit à une chambre de la grande maison, une place privilégiée à table et était considéré comme une excellente conseillère dont Cédric buvait les paroles.
Le jeune chef de guilde était au petit soin constamment, il la draguait tout en se montrant respectueux et sans pour autant lui forcer la main, une chose que la sacrieur appréciait.

Liz comptait désormais trop pour lui. Durant toute sa vie il s’était pourtant abstenu de croire au coup de foudre. Mais là il devait avouer que ça lui était tombé sur le coin de la gueule sans prévenir.
Il aimait tout chez elle. Sa gentillesse qui contrastait avec sa force au combat, son visage, son corps, sa voix… Tout chez elle était pour lui synonymes de perfection.
Et le pire dans tout cela c’est qu’il était conscient de l’amour fou qui commençait à naître en lui.
Lorsque Zack le narguait sur sa dépendance de la jeune fille il souriait sans rien dire. Il n’arrivait plus à se séparer d’elle, la protéger envers et contre tout était devenu son but principale.
Bref tout en se comportant en chef modèle, mais amoureux, il s’appropriait doucement le cœur de la sacrieur.

Liz ne savait que faire. Evidemment elle pensait toujours à Kris et c’était bien la seule chose qui la retenait d’accepter entièrement les avances de Cédric.
Là, allongé sur le lit elle se devait de choisir entre rester libre où en sécurité auprès de quelqu ’un qui lui donnait tout les pouvoirs.
Et elle qui avait juré de rester parfaitement neutre elle restait coincé entre Bonta et Brakmar, condamnée à choisir.
Des choix toujours des choix. Les sacrieurs ne sont pas connu pour leur patience où pour leur calme.

Elle se leva d’un bond , rageuse. Rageuse contre elle-même, rageuse contre Kris. Si elle s’était trouvé en face de lui elle lui aurait sûrement sauté au cou mais sa colère lui fit plutôt pense à une bonne droite dans la figure.
Tans pis elle irait le voir, là, tout de suite, maintenant.
Elle sorti en trombe de la maison, sa panoplie sur le dos, Fiasco bondissant à ses pieds.
Cédric s’entraînait au tir à l’arc un peu plus loin, il la suivit:
_Où tu vas?
_Nulle part.
_J’peux v'nir?
_Non.
_S’il te plaît.
Il imita les gros yeux de chacha suppliants qui la faisait toujours craqué mais elle n’esquissa même pas un regard vers lui.
_Je dois vérifier quelque chose, j’en ai pour un ou deux jours au grand maximum.
_Attends.
Il la stoppa dans sa course.
_Laisse moi juste te donner quelque chose avant.
_Cédric j’ai pas le temps…
_Ca prendra à peine une minute, viens.
Il la prit par la main et l’emmena devant l’enclos. Gondra, l’osamodas et éleveur de la guilde ne leur prêta guère attention et continua sa distribution de poissons.
_Ferme les yeux et bouge pas.
Elle s’exécuta et resta seule une minute avant qu’il ne revienne et lui murmure à l’oreille:
_Joyeux anniversaire.
Elle eut du mal à croire que ce n’était pas une blague lorsqu’elle vit une magnifique dragodinde poupre dressée devant elle. En effet ce jour là elle avait 20ans. La seule personne qui aurait pu en parler à Cédric c’était Angel, elle le remercia par la pensé.
_C’est un mâle, tu seras la première à le monté. J’ai pensé que tu pourrais choisir son prénom…Ca te plaît?
_Il est magnifique, merci beaucoup.
Ses yeux globuleux de caméléon se posèrent sur Liz ,comme s’il s’agissait d’un nouveau terrain compliqué à parcourir, puis il secoua ses minuscules ailes et baissa la tête en demande de caresses. Sa peau était douce et chaude.
_Astalté… C’était le nom de la drago à mon père.
_Ok.
Il l’équipa d’une selle et lorsque Liz s’assis dessus elle ressentie une grande impression de puissance.
Depuis toute petite elle avait admiré les chevaucheurs de dragodindes et ado elle avait lu tout les livres qui se reportaient aux montures, aux soins qu’il fallait leur procurés et aux pouvoirs qu’elles donnaient.
_Merci encore.
Il lui passa Fiasco ,qui bêlait comme si sa maîtresse allait l’abandonner, et il ne put cacher sa déception.
_Tu pars toujours.
_Il le faut… Je veux régler certaines choses.
_C’est à cause de ma proposition?
_Non… Enfin c’est compliqué.
_Ok, alors fais gaffe à toi.
_Fais gaffe à la guilde.
Il baissa les yeux et libéra le passage.
Sans tarder elle fit courir sa monture dans les rues désertes de Bonta, appréciant la vitesse comme s’il s’agissait d’une drogue euphorisante ,Fiasco ballotté dans les sacs de selles .

En arrivant au zaap de Sufokia elle fut impressionné par le bruit qui régnait plus loin. Un bruit horrible et sinistre, celui de la guerre.
La peur la pris au ventre lorsqu’elle vit que des centaines de brakmariens et de bontariens se disputaient autour d’un prisme dont elle n’arrivait même pas à distinguer la couleur à travers la fumée. Une fumée qui venait d’où d’ailleurs? Elle dut se retourner pour connaître la réponse. Une bonne partie de la forêt d’Amakna brûlait, les cendres volant au gré du vent fort qui soufflait sur la plaine les déposant sur les toit les maisons de Sufokia et sa végétation, embrasant les bâtisses une par une.
Elle donna un petit coup de talon à sa monture qui se précipita vers le pont de Sufokia, esquivant les combattants avec habileté. Là un eni apparemment neutre regardait le combat.
_Que ce passe-t-il? demanda-t-elle
_Les « bon à rien » ont déposé un prisme ici alors que toutes les familles brak étaient chez elles à Sufokia.
« BOUM » Une onde de choc détruit un petit bloc de pierre proche. Lorsque la poussière se dissipa elle aperçut le profil noir et fin de Ténébrux armé de son marteau, accompagné de son dragoone rose et de quelques membres de le guilde du silence, mais heureusement pas de trace de Kris ni de ses fils. Il chargea ses ennemis et disparu dans la fumée du champ de bataille.
Elle continua sa route mais fut vite stoppée par deux miliciens bontariens de haut grades.
_Désolé mademoiselle vous ne pouvez pas passer par ici.
_Pourtant y va falloir.
_Vous passerez lorsque nous auront contrôlé la zone…
_« Contrôlé la zone »?? Il y a des familles dont les maisons brûlent et vous ne faites que « contrôlé la zone »!!
_Veuillez par…
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’une bombe avait explosé à ses côtés, le soufflant lui et son collègue contre les murs.
Astalté avait fait un écart magnifique qui lui avait permis de rester sur ses deux pattes.
_Liz!
_Kardigan!
_Viens vite!
Le pandawa tenait dans la main une flasque explosive et avait l’autre en sang. Elle se précipita vers lui.
_Bon sang mais qu’est-ce qui se passe?
_C’est la guerre, répondit-il en souriant.
_Où est Kris?
_La maison à été prise d’assaut par un petit groupe de bonta, mais je crois qu’ils ont réussi à le repousser.
_Tu crois?
Il jeta une autre flasque explosive sur deux soldats qui fonçait vers lui.
_Va voir par toi-même, moi je dois rester ici avec Dipsy.
Liz regarda autour d’elle, en effet l’eni voletait sous un pont un peu plus loin et distribuait les mot blessant à quiconque passait au dessus de lui.
Elle soupira d’impuissance et pria pour qu’il ne soit rien arrivé.

A l’extérieur tout avait l’air normal, mis à part les tâches de sang qui rougissaient le sol, au moins la maison ne brûlait pas. Elle sauta de sa monture et poussa la porte partiellement arraché de ses gonds , la peur au ventre.
_Kris?
_Liz!
Le feca la serra dans ses bras ,si fort qu’elle eu l’impression que sa colonne allait craquer. Elle inspira une grande bouffée de cette odeur magnifique qu’il dégageait et pris son visage entre ses mains.
Il portait une barbe de trois jours et avait l’air fatigué mais pour un peu elle l’aurait embrassé tellement elle était heureuse de le voir en assez bonne santé.
Une boule de poils la pris par la taille et elle put serré Maoxy , dont les joues étaient marquées par des traces de larmes séchées.
Ils devaient être une demi-douzaine dans la pièce, regroupés autour d’une forme blanche inconsciente, attachée et bâillonnée à même le sol.
_Angel!!!
Plusieurs mains la retinrent et elle dut se débattre pour qu’ils la lâchent.
_Ca suffit, ordonna Kris.
Eviana rengaina ses dagues et lança un regard assassin à Liz, comme les srams savaient si bien en faire.
_Si elle est avec lui il faut la garder aussi.
_Elle est po bontarienne, et d' toute façon celui qui la touche se prendra un orage dans la face. C’est clair?
_Relâchez-le.
_Liz, même si tu le connaît tu n’as rien à voir dans cette guère, expliqua Jeew d’un ton calme.
_C’est mon meilleur ami, tu crois quoi? Que je vais rester sans rien faire?
_Y va pourtant falloir, lui répondit Babou.
_Et qu’est-ce que vous allez faire de lui?
_Un prisonnier de guerre.
_Tss, il n’a aucune valeur pour Brakmar. Regardez ses ailes, c’est un gamin. Vous voulez qu’il soit enfermé en prison, qu’il y passe sa vie et qu’il y meurent? Où est passé votre bon sens, si ce n’est dans votre folie de faire un maximum de victimes.
Personne ne réagit, mais Kris faillit dire quelque chose. En l’absence de Ténébrux c’était lui le chef.
_Kris qu’est-ce que tu dirais si c’était Mao où Sojio à sa place?
_C’est pas le cas, reprit la sramette, maintenant sors d’ici, tu n’es pas chez toi.
Liz lança un regard de défi à Eviana.
_Essaie de m’empêcher de faire ce que je crois juste et tu verras que les srams ne connaissent rien à la douleur après ce que je t’aurais infligé.
La brakmarienne sorti ses dagues de leurs fourreaux mais n’eu pas le temps de faire un geste de plus. Une attaque nuageuse fulgurante l’avait foudroyée et Liz se trouva entouré d’un bouclier étincelant. Les autres membres avaient sortit leurs armes, sur le qui-vive.
_Je vous avais prévenu, s’écria Kris.
Derrière lui la porte claqua. Ténébrux venais d’entrer.
_Qu’est-ce que c’est ce bordel?
Il jeta un œil à Eviana et Angel, inconscients, puis à Kris qui avait saisi son bâton et à Liz , la main sur sa hache.
La sacrieur cru d’abord au calme avant la tempête… mais la tempête ne vint pas.
_Le gamin et la sacri, dehors. Et si jamais je te revois, dit-il en pointant le doigt sur la poitrine de Liz, je te tue.
Le ton de l’osamodas était si effrayant qu’elle ne chercha pas à lui tenir tête comme la dernière fois. Kris pris son homologue feca sur l’épaule et l’emmena dehors, accompagné de son fils aîné.
_Mao va cherché tes frères, Diva et Lykano, lui dit-il tout bas.
Il mis Angel en travers de la selle et pris Liz par les épaules.
_Emmènes mes fils avec toi s’il te plaît.
_Mais je… Pour aller où?
_N’importe, ce sera toujours mieux qu’ici. S’il te plaît, en dehors de la guilde tu es la seule personne en qui j’ai assez d'confiance pour laisser mes enfants.
_Tu disais qu’ils étaient plus en sécurité ici.
_La bataille peut encore durer longtemps, et j’ai peur de ce que Ténébrux peut faire après t’avoir vu, murmura-t-il tandis que les garçons arrivaient, montés sur deux dindes, l’une amande et rousse, l’autre indigo.
Leurs affaires devaient être emballées depuis longtemps étant donné que les sacs de selles étaient pleins et bien rangées.
_Si jamais t’as pas assez d’argent vends les dragodindes…
_…D’accords.
Il lui sourit tristement, au loin la bataille faisait encore rage.
Le jeune ecaflip s’était exécuté en revanche les deux plus jeune ne semblait pas vraiment comprendre ce qu’il se passait. Leur père s’agenouilla près d’eux et il leur expliqua brièvement la situation.
Maoxy était monté sur la drago amande et rousse tandis que Sojio grimpait tant bien que mal sur l’indigo appelé Lyknao, aidé par Kris.
_…vous écoutez bien Liz et Maoxy, je viendrais vous chercher très vite, promis.
Il prit Emrick dans ses bras et le serra fort contre lui avant de le confier à son frère aîné.
Il y eut des cris et des pleurs, mais bien peu en comparaison de ce que Liz avait imaginé. A leur place elle aurait pleuré toutes les larmes de son corps et se sentait prête à le faire à l’instant mais tenait à gardé un minimum de dignité devant les enfants.
Avant que Liz ne monte sur Astalté Kris la prit dans ses bras une fois de plus.
_Fais attention à vous quatre.
_Surtout fais attention à toi.
Et là sans prévenir il l’embrassa.
C’était un baiser fougueux, plein de passion, de tendresse, d’amour mais aussi de désespoir. Elle sentit des larmes qui n’étaient pas les siennes mouillées ses joues.

Qui savait ce qu’il pourrait arriver dans les prochains jours, voir même dans les prochaines heures. La bataille pouvait encore durer des semaines si Brakmar n’envoyait pas des renforts.
Et Liz le savait: si les bontariens prenaient la ville il ne feraient pas de quartier parmis les adultes de brak.
Elle lui rendit son baiser du mieux qu’elle put malgré les larmes qui coulaient à présent de ses yeux.
_Je prendrais soin d’eux, promis.
Ils séchèrent leurs larmes pour éviter que les garçons ne les voient.
Liz calla Angel derrière elle, Fiasco protestant faiblement contre cette intrusion.
_Soyez prudent.
Diva et Lyknao se dirigèrent instinctivement vers la sortie Sud-ouest de la ville, tandis qu’Astalté les suivait.
La sacrieur se retint de descendre le serrer une fois de plus dans ses bras lorsqu’elle vit le feca se détourné d’eux pour rentrer dans la maison.

Emrick sanglotait encore lorsque leurs dragodindes posèrent les pattes sur le sable de la péninsule des gelées. Ici tout était calme , les monstres cubiques les regardèrent passés sans broncher, tandis qu’ils prenait la direction du zaap de la plaine des scarafeuilles.
_Où on va aller?
La voix enroué de Mao sorti Liz de sa léthargie , il avait pleuré en silence sur l’épaule de son petit frère, seul Sojio restait totalement silencieux, il avait l’air abattu mais ne pleurait pas, ne disait rien.
Elle n’avait aucune expérience des jeunes enfants comme Emrick, elle n’avait même jamais fait de baby-sitting où quoi que se soit qui s’en rapproche. Et elle ne pouvait pas tenir sa promesse envers Kris si elle empoisonnait ses fils avec du poisson pas frais ou du lailai tourné.
Il n’y avait qu’une seule personne assez doué pour ce genre de chose.
_On va Astrub, chez ma mère.



Voilà, assez gros épisode, j'espère qu'il vous plaît^^
Après la pub quelques révélations sur le passé de Liz.... Mystère, mystère lol
Je suis folle, mais qu'est ce que j'aime ça
Merci à tous et continuer à me soutenir...
Super (comme d'hab x) ) Juste un petit conseil essais d'aérée un peu plus ton texte parce que je me suis perdu dans ce texte excellent (je sais je suis un boulet xD) sinon bon courage pour la suite (que j'attend avec impatience ;-) )
Hem comment dire... MERCI.
Je m'attendais vraiment pas à avoir autant de réaction.

Cela dit c'est vrai que j'ai beaucoup travaillé sur cette partie de l'histoire et que c'est ma préférée.

A la fin de la semaine je pense avoir fini la prochaine... Pleine d'action je pense, mais rien n'est encore dit j'ai fait que deux pages depuis ce matin^^"

Seulement voilà, cette semaine est pour moi très chargé (examen et contrôle, comme si les profs se seraient tous donné le mots)

Merci encore et je vous

*révisions*
Astrub était toujours la même , bruyante et surpeuplée d’aventuriers en tout genre et de commerçants peu crapuleux.

Lélia Aurore y habitait depuis sa naissance, elle n’appartenait à aucune classe en particulier, mais c’était une personne assez spéciale que tout le monde appréciait. Elle travaillait à mi-temps pour les hiboux de la banque d’Astrub et sa principale occupation consistait à collecter tout les ragots du quartier.
Lélia était donc curieuse, mais simple d’esprit.

Ainsi lorsqu’elle vit sa fille arrivée,en fin de soirée, à dos de dragodinde, une panoplie sur le dos et accompagnée de trois jeunes enfants elle se dit, qu’enfin, il se passait quelque chose.
_Par sacrieur, Liz, ne me dis pas qu’ils sont de toi!
_’soir m’man.
_Qui est le père voyons?
_Maman, si Maoxy était de moi, je l’aurais eu à 10ans.
Le jeune ecaflip souria et aida Liz à faire descendre ses frères.
_J’ai besoin de toi.
_Bon… D’accord, entrez.

Elle prépara une casserole de lailait chaud et écouta le récit de sa fille assise dans le petit séjour de la maison.
_…alors il m’a confié ses enfants, en espérant qu’il soit plus en sécurité avec moi.
_Et il a eu raison, Astrub est neutre, Bonta et Brakmar n’ont aucune emprise ici, et puis ils pourront jouer avec les gamins du quartier.
_Alors on peut rester?
Depuis qu’ils avaient quitté leur père c’était la première fois que Sojio ouvrait la bouche.
_Oui bien sur! s’exclama Lélia, La dernière chose qu’il soit arrivé d’intéressant ses derniers temps c’est la découverte d’un dofus pourpre par un iop…
_Quelqu’un à trouver un dofus? s’écrièrent Liz et Maoxy
_Oui, la semaine dernière je crois, la nouvelle avait été placardé sur tout les murs de la ville. Mais pour le moment je crois qu’il vaudrait mieux aller vous couchez.
D’un mouvement de tête elle désigna Emrick qui dormait profondément sur le bras de Liz.

La maison ne possédait que deux chambres et la jeune sacrieur ressentie une bouffée de nostalgie lorsqu’elle pénétra dans celle qui était auparavant la sienne.
Elle installa le petit dans son ancien lit et les deux autres dans des couvertures et des sac de couchages, avant de s’allonger elle-même parmi eux, jusqu’à ce qu’ils s’endorment.
A la fenêtre pendaient des rideaux représentants des mufafah sur le vieux bureau traînaient des crayons de couleurs qui n’avaient pas servis depuis des années et au plafond son père avait peint des petits bouftons blancs aux ailes d’anges.
Elle soupira, cette chambre était le seul endroit où elle ne vérifiait pas une dizaine de fois si elle était bien en sécurité et demain matin elle n’aurait qu’à attendre que le plateau du petit déjeuner arrive…

Pendant une minute elle songea au fait qu’ils étaient bien courageux tout les trois. Si à leur âge elle aurait du quitter son père… Non c’était son père qui l’avait quitté, et elle n’y était pour rien.
Elle se retourna dans son demi-sommeil, le ronronnement de Maoxy la berçait.
Elle n’arrivait même plus à se souvenir de son visage, ni de sa voix, de son odeur où de la fois où il aurait pu la disputer parce qu’elle avait fait une bêtise, tout ce qu’elle savait de lui c’est qu’il était sacrieur…

« Je jouais avec ma peluche de moon quand j’ai entendue papa et maman baissé la voix en bas. Alors je suis sortie de ma chambre parce que ,comme tout les enfants , je savais que s’ils baissaient la voix ça devait être secret. Dans l’escalier, cachée par les barreaux en bois je voyais sans être vue.
Maman pleurait dans les bras de papa, ils parlaient tout bas et je n’arrivais à comprendre que quelques phrase comme: " c’est mieux ainsi, ça ne peut plus continuer comme ça "
A la fenêtre je pouvais voir Astalté, la dragodinde noire de papa, attachée à un piquet. En général ça voulait dire qu’il allait partir pour un long voyage. Et dans les jours qui suivirent maman me disait tout le temps qu’il était parti pour son travail, qu’il serait absent longtemps…
Et puis un matin, alors que je mangeais mes flocons d’avoine, un monsieur bizarre a frappé à la porte, il avait des ailes en bois, mécaniques. Il a donné un papier à maman et après ça elle a pleuré pendant des semaines… »


« Non, non … Ils vont le revoir… Il va bien... Il ne les laissera pas. Laissez le tranquille, protégez le… Ils ne sont pas comme moi… Il reviendra…Je vous en supplie…Pas lui… Je l’aime… »


_Debout tout le monde.
Lélia ouvrit en grand la fenêtre sur une rue animée et un soleil radieux. Maoxy se serra un peu plus contre elle et se mit à ronronner de plus belle.
_Hummm, non encore un peu, gémit Sojio en se cachant sous les couvertures.

Liz se dit qu’elle avait eu raison de faire confiance à sa mère, le petit feca se sentait certainement plus en sécurité auprès d’elle qu’il ne l’aurait été avec la Unit. L’esprit encore embrumé par ses cauchemars elle se rendit au centre des messagers d’Astrub, accompagnée par Maoxy et Sojio, laissant Emrick au soin de Lélia.
_Y sera sûrement déçu le meneur quand il saura que tu ne reviendra pas, lui fit remarquer l’aîné.
_Je sais mon cœur, mais c’est plus important que je m’occupe de vous. Non ?
Une fois le messager partie avec une maigre explication des évènements passé ils se rendirent devant la statue feca, puis devant ecaflip, où ils restèrent un peu plus longtemps, silencieux, pour rendre hommage à leur mère, pensa Liz.

Durant l’après-midi elle se rendit compte du courage dont faisait preuve tout les parents du monde, et de celui dont avait du faire preuve sa mère pour la supporter.
Les deux frères jouaient dans le parc tandis que Liz se reposait sur un banc, à l’ ombre d’un arbre. Elle se sentait plus épuisée que si elle avait du battre une dizaine de kitsous voraces.
_Tu te débrouilles plutôt bien je trouve.
Sa mère venait d’arriver avec Emrick qui courra rejoindre ses frères. Elle s’assit à côté d’elle et plongea dans un silence serin.
_…J’ai rêvé de papa cette nuit.
Lélia perdit soudain le sourire nigaud qu’elle affichait.
_J’ai commencé à comprendre pourquoi il ne reviendrait pas dès que j’ai été assez grande pour tirer des conclusions seule…
Voyant que sa mère ne répondrait Liz continua, le ton de sa voix montant un peu plus à chaque phrase :
_Arrête de me prendre pour une idiote. J’ai 20 ans maintenant, mais je suppose que ça aussi tu l’as oublié, tout comme tu as « oublié » de me dire que mon père est mort il y a plus de 10 ans, que c’était un sériane et qu’il s’est fait tué pendant l’un de ses contrats.
_…
_Tu gardes le silence parce que tu sais que j’ai raison où parce que tu m’en veut encore d’avoir quitté la maison?
_…
_Très bien fait comme tu veux… Mais il y aura bien un jour où tu seras obligé de me dire la vérité.
Elle regarda les enfants joués, essayant de calmer sa colère.

Cela avait toujours été ainsi, elle avait l’impression d’être la plus mature des deux alors que ce n’était pas elle la mère…
_Ils allaient nous prendre la maison…
Liz n’osa même pas bouger, de peur qu’elle ne s’arrête.
_On avait plus du tout de quoi payer la maison… Alors il s’est engagé pour un contrat qui rapporterait beaucoup de kamas, mais un contrat très dangereux. Et il n’est pas revenu c’est tout… La seule chose de positive c’est qu’il a réussi à accomplir sa mission avant de mourir et que j’ai pu toucher l’argent pour garder ce que l’on avait… Tu vois il n’y a rien de mystérieux là-dedans.
_Quel genre de contrat?
_Il devait organiser une sorte de complot, quelqu ’un voulait la mort de quelqu’un d’autre, quelque chose en rapport avec la guerre sûrement…

La sacrieur prit sa tête entre ses mains. Que son père soit un sérianes chercheur de trésors, vendant ses services à quiconque le payerais, soit. Mais qu’il tue pour de l’argent… Liz ne l’imaginait pas comme ça, le peu de souvenir qu’elle gardait de son père étaient pleins de gentillesse…

_J’irais vois les sérianes.
_Quoi?
_Je veux savoir pourquoi mon père est mort.
_Liz je t’interdis de t’approcher d’eux…
_Pendant 15 ans tu n’as eu aucune autorité sur moi et aujourd’hui tu m’interdis?
_Si je t’ai dit la vérité c’est pour que tu laisses l’esprit de ton père en paix, ne te pose plus de question et vis ta vie.
_Je ne suis pas comme toi ’man. Je ne vis pas en laissant vivre, je cherche des réponses à mes questions et le mensonge ne fait pas partie de mes attributs… Où du moins je ne mentirais pas à mes gamins durant toute leur enfance.
Elle se leva ,excédée. Lélia ne tenta pas de la retenir : l’une avait toujours eu le dessus sur l’autre… et ce n’était pas elle.

La jeune femme voulut prier devant sa déesse avant de faire quoi que se soit, mais la statue en ville était entourée d’un nombre impressionnant de fidèle.
Elle s’en fichait, il existait une autre statue de sacrieur, en dehors de la ville, à la limite du territoire des tofus et de celui des ouassinges.
Sur le socle était inscrit:

« Les ailes sanglantes de sacrieur, la déesse des martyrs, s’ouvrent devant vos yeux ébahis.
Cette statue apparut lors de l’avènement de la déesse, générée par la pensées réunis de milliers de fidèles »

Liz se mit alors à prier comme jamais elle ne l’avait fait. D’abord pour Emrick, Sojio, Maoxy et Kris. Et ensuite pour elle, puisqu’elle s’apprêtais à affronter les personnes parmis les plus influentes du Monde des Douzes, celles qui décidaient de qui pouvait vivre où mourir en Amakna: les Sérianes.

Elle prit le temps d’aller chercher Fiasco et toute sa panoplie avant de se rendre devant la petite bâtisse qui ne comportait ni signe distinctif ni aucun autre moyen de la reconnaître des autres, mais dont tout le monde connaissait la fonction, où elle entra sans même frapper.
La première pièce n’était qu’une sorte d’antichambre minuscule qui devait servir d’acceuil. Un homme de grande taille ,épée à la ceinture, bloquait la porte du fond, et un autre, derrière un bureau, écrivait à la plume sur un parchemin.
Son visage était plat, cireux, et peu engageant à la conversation.
_Vous avez rendez-vous?
_Pardon?
_Si vous voulez voir un sérianes en particulier il faut un rendez-vous, et s’il s’agit d’un dépôt de veuillez le laissé sur cette pile.
A côté de lui une véritable colonne de papier vacillait. Prise au dépourvu par ce petit être insignifiant elle pensa qu’il valait tout de même mieux lui expliqué la situation avant de fonçé dans le tas.
_En fait je cherche un sériane mort.
Le secrétaire leva des yeux fatigué sur elle.
_Et vous êtes?
Liz se balança d’un pied sur l’autre, hésitante. Les sérianes pouvaient retrouvé n’importe qui avec un simple nom et étant donné ce qu’elle s’apprêtait à faire mieux valait rester anonyme.
_Peu importe, je veux juste savoir pourquoi il est mort.
_Désolé tout les contrats sont confidentiels.
Elle s’en doutait.
_Alors je veux parler à un responsable.
_Prenez rendez-vous mademoiselle, je n’ai pas toute la journée.
_Moi non plus ça tombe bien.
Elle posa ses deux mains sur le bureau encombré.
_Ne me dites pas que derrière cette porte il n’y a pas un seul sériane libre qui pourraient me renseigner.
Il posa sa plume, s’adossa contre le mur et regarda la jeune femme dans les yeux.
_Cela va bientôt faire 40 ans que je travail ici. J’ai tout vu, des familles demandant des nouvelles de leurs proches , aux victimes venant se venger et même aux enfants, épées de boisailles au poing. Aucun n’a obtenue ce qu’il est venu chercher. Vous n’y arriverez pas davantage.
La colère montait, doucement, comme un liquide chaud et savoureux. Le garde en faction ne bougea même pas d’un cils lorsque la sacrieur vira au rouge et que son bouloute commençait à montrer ses dents plates et blanches.
_Gardien où pas, dit-elle en montrant le soldat d’un signe de tête, je pourrais vous tuer aussi subitement qu’un gloutoblop.
_Liz!
Une main s’était posée sur son épaule, familière et protectrice.
_C’est bon elle est avec moi.
_Cédric? Mais…
Le colosse et le secrétaire les laissèrent passer ans un mot de plus, dans une pièce encore plus petite qui menait à un escalier en colimaçon.

_Qu’est-ce que tu fais ici? lui demanda le cra en descandant les marches.
_Je pourrais te poser la même question.
Leur voix résonnaient entre les parois de pierre et elle crut tomber dans les entrailles de la terre.
_Quelqu’un nous a volé une demi-douzaine de dragodindes, j’ai engagé un sériane pour les retrouver et je suis venu le payer.
_Hum, hum…
_Et toi?
_Moi? Rien d’important…
_Non bien sur , t’as juste failli lui démonter la tête avant que j’arrive.
_…
_Aller dit.
_Je viens chercher une trace de mon père, un sériane mort il y a 10 ans pour une raison que je veux connaître.
_Ok… mais c’est ça qui t’empêche de répondre à ma proposition ?
Liz s’arrêta de descendre.
_Je te parle de mon père mort et toi tu me demandes ça?
_…Désolé… Je voulais pas…
_Ferme là ça vaut mieux.
_Excuse moi, s’il te plaît , je sais que je suis con des fois…
_J’te l’fais pas dire…

Elle préféra garder son venin pour plus tard, devant eux s’étendait une immense salle décorer de draperies rouges qui cachaient des murs suintant d’humidité et qui montait jusqu’à un haut plafond où était accroché un lustre de cristal reflétant les lumières diffuses des bougies qui fondaient lentement dans des chandeliers dorés.
Au fond se dressaient plusieurs chaises en bois qui ressemblaient à de vieux trônes. Sur les côtés s’alignaient des portes desquelles rentraient et sortaient des sérianes, parfois accompagné de leurs commanditaires.
_Quand même, lui souffla Cédric à l’oreille, heureusement que je suis là. Le sériane qui s’occupe de mon affaire est expérimenté il pourra peut-être te renseigner…
_Jespère pour toi.
_Sinon quoi? fit-il en souriant.
La sacrieur se contenta de lui lancer un regard assassin qui voulait tout dire.

Il l’accompagna jusqu’à l’une des portes. Liz avait l’impression que le temps s’était arrêté, elle voulait arrivé le plus vite possible dans l’autre pièce. Elle se sentait exposée, observée, sans défense, sous le regard de tout ses chasseurs de primes.
Ils étaient tous impressionnants, que se soit un minuscule enutrof, ou un immense iop, chacun méritait le respect qui lui était du.
_Hey, Cédric!
Un sadida s’approcha d’eux. Comme la plupart des disciples sadida, sa peau était marron, son visage était recouvert de poils verts, et il portait une panoplie de l’abraknyde ancestral, le faisant encore plus ressemblé à un arbre.
_Morgan, on te cherchais. Je te présente Liz, une amie, elle voudrait quelques renseignements et moi je suis venue te payer.
Il lui passa une bourse apparemment bien remplie et le sadida ne se gêna pas pour détailler la sacrieur de la tête au pied.
_Et quel genre de renseignement veux tu?
Sa voix était grave, impressionnante.
_Hem, je cherche Xéto Aurore. Un sacri.
_Ouais ça me dit quelque chose, mais encore?
_Il était sériane…
_Et?
_Il est mort…
_Et?
_Et je veux savoir pourquoi.
_On a déjà du te prévenir de ce qu’il en ai des information de ce genre.
_Oui…
_Morgan s’il te plaît…
Il sembla réfléchir une seconde…
_Normalement je ne devrais même pas vous parler après que mon contrat ait été exécuté et payé… Mais je veux bien t’aide... Tu ressembles tellement à ton père.



A la la que d'émotion durant cette semaine. Et non Xioto les profs ne m'ont pas épargnée, au contraire.
Et en plus de ça j'ai été brûlé par un soleil très agressif durant notre journée sportive.
Donc désolé de la mauvaise qualité du texte (que je trouve pas trop mal pour quelqu'un qui a le dos totalement cramé) et de son manque de volume.
La prochaine fois sera encore meilleure^^
Merci à tous
Ô rage! Ô désespoir qu' est ce que c' est bien x]
Les profs t' ont pas fait de cadeau, mais toi tu sort un chef-d' oeuvre =]
Bon, maintenant on attend la suite hein, donc contrôle ou pas x]
__________________


Bonsoir,

Je ne puis que te féliciter pour ton "chef d'oeuvre"
Tu peux être fière de toi.
(n'en ai pas pour autant les chevilles qui enfles, mais je pense que tu es plus une personne qui a besoin de stimulant pour déployer tout son Art et Talent)

Grâce à toi j'ai le plaisir de découvrir (et redécouvrir) plus profondément le travail de Rôle play.
Certes je ne parviendrais jamais à construire un texte si réfléchi et organisé.

Et ainsi tu me motive à poursuivre la découverte d'autre chefs d'oeuvres.
(et je ne pense pas être le seul à qui tu as donné cette envie)


Pour ce qui est des critiques
Certes on peux parler de certaines fautes de syntaxe
(une recopie rapide oubliant certaines lettres à des mots ou en rajoutant)

Mais cela avec le temps tu les corrigera de toi-même.

Et puis même si c'est un peu gênant, nous ne somme pas venus lire du Molière ou du Baudelaire mais bel et bien l'histoire de LizAurore.


Sur ce comme de nombreux Dofusiens nous restons pendus à tes prochains écrits,
qui bien évidemment espérons proches, mais nous savons d'or et déjà que la qualité sera au rendez-vous.
(rires, sourires, larmes, compassion...)


Un grand merci ne change pas.


Rakugoflo sur Domen.


Et moi qui, ce matin encore, déprimait sur mon bureau, à recopier des formules chimiques incompréhensibles, en pensant que plus personne ne s'intéressait à ce que j'écrivais, caché sous mon classeur

Voilà le genre de message qui me donne un bon coup de pied aux fesses.

Hum, je sens l'inspiration montée et je peux vous dire que ça va bouger.

J'adore ce sentiment qui prend aux tripes Hé hé, commencez à avoir peur... En tout cas moi je commence à flipper toute seule
C'est grave docteur?



Je suis folle mais qu'est ce que j'aime (encore) ça...
Nous aussi on aime quand tu nous sort des chef-d' oeuvres comme tu as l' habitude de faire, et puis tu veut être tarée autant que tu veut.... on t' aime quand même
__________________


Une fois rentré à la maison, Lélia prépara à manger aux trois enfants, tandis qu’ils jouaient dans la cour avec des pious imprudents.
Les piaillements des oiseaux accompagnaient le glouglou de la casserole de riz avant qu’un silence pesant ne s’installe.
La mère de Liz, inquiète, laissa tomber sa cuisine afin d’aller voir ce qu’il se passait au dehors.
Un homme sur une dragodinde se tenait là, il portait une cape de voyage et ses sacs de selle semblaient remplis de papiers roulés : un messager
_Maoxy, Eol, Gealis? demanda-t-il.
_C’est moi, répondit l’ecaflip.
_Un message de la part de Kris Gealis.
Il lui tendit un morceau de parchemin, dont Maoxy s’empara fébrilement, et partit aussi subitement qu’il était apparu.

_Papa…
Au fur et à mesure qu’il lisait, il semblait blanchir sous sa fourure noire.
_Est-ce que ça va?
Il n’avait pas entendu Lélia s’approcher derrière lui.
Des larmes montaient dans ses yeux, ses mains tremblaient, il laissa tombé le papier et couru jusque dans la petite chambre à l’étage. Il prit son sac à dos, y fourra toute ses affaires, enfila sa panoplie de l’aventurier et redescendit dans l’étable où s’alignaient les trois dragodindes : Astalté, Diva et Lyknao.
Il détacha la vieille femelle amande et rousse qui le suivit sans broncher et sorti dans la cour alors que Lélia lisait à voix haute la missive à ses frères :
« Maoxy,
Je n’ai que très peu de temps pour t’écrire ce message, c’est le seul qui me sera accordé. Les Bontariens ont pris Sufokia, et la maison avec.
Je suis prisonnier avec quelque membres de la guilde, mais je vais bien. Ils nous emmène à Bonta je pense.
Ne t’en fais pas pour moi, je reviendrais bientôt vous chercher, j’espère que Liz s’occupe bien de vous, j’ai confiance en elle, ne lui faites pas de misères et prend soin de tes frères.

Je vous aime fort
Popa »

Le jeune ecaflip grimpa sur le dos de la monture.
_Ou comptes-tu aller?
_Je vais le chercher, je suis neutre ils n’oseront pas me toucher. J’connais popa il dit qu’il va bien alors que c’est tout le contraire. Maman aurait fait pareil à ma place…
_Ta mère était adulte. Attends au moins que Liz revienne.
_Non je peux pas.
Il sembla hésiter une seconde.
_Surveillez mes frères.
La dragodinde était déjà perdue dans la foule lorsque Lélia se rendit compte que Liz n’allait vraiment pas être contente.

Au même moment la sacrieur, le cra et le sadida, descendaient encore et encore des escaliers étroits, les menant à chaque pas plus profondément dans le sous-sol secret des sérianes. Jusqu’au moment où il arrivèrent à une porte.
_Cédric tu devrais rester ici.
_Pourquoi?
_Sais-tu ce que je risque en faisant entrer ne serait-ce qu’une seule personne dans cette pièce.
_Tu pourrais prendre le parchemin et me le ramener… proposa Liz, qui n’avait pas très envie de se séparer du cra dans cet endroit sombre.
_Non ils sont tous frapper d’un sortilège qui atteindra celui qui les fera sortir.
_Bon… ok.
Le jeune chef de guilde n’insista pas et se contenta de lancer un clin d’œil d’encouragement à son amie.

Morgan poussa le panneau de bois et laissa entrer la sacrieur avant de la suivre.
La salle était immense, plus grande même que le hall, de partout s’alignaient des étagères poussiéreuses où s’entassaient des cartons, des papiers (souillés de sang où partiellement brûlés), des objets étranges et parfois des squelettes de rats morts.
_C’est par là-bas.
La grosse voix du sadida, emplifié par l’écho de la pièce, la fit sursauter. Il la mena vers une colonne de fer où étaient posés une centaine de rouleaux. Il en saisit plusieurs, essayant de déchiffrer les inscriptions du sceau de cire à la faible lueur des torches de cristaux phosphorescent.
_Celui-là.
Il lui en tendit un, à peine recouvert de poussière. Liz inspira un grand coup avant de le déplier, elle savait qu’entre ses mains se tenait la vérité d’un passé que sa mère avait toujours refusé d’admettre.
Contrat d’exécution

Commanditaire : Ténébrux Zodo (osamodas, brakmarien)
Sériane : Xéto Aurore (sacrieur)
Cible : Eolia Gealis (ecaflip bontarienne)
Conditions : Sera reversé au sériane Xéto Aurore une somme de 120 000 kamas, pour le meurtre d’Eolia Gealis. Devront être dissimulées toute preuve d’agissement sériane afin de faire croire à une embuscade brakmarienne .

Au bas de la page figurait la signature de son père et de l’osamodas.
Un élan de rage et de tristesse la prit aux tripes, avant qu’un flot de souvenir ne la submerge…
« …elle était bontarienne… Eolia c’était ma femme… t’pouvais pas savouar… Ténébrux est en partie responsable de sa mort… »
Elle remercia le sadida du bout des lèvres et sortit en courant avant d’être arrêté par Cédric qui l’attendait devant la porte.
_Wow, qu’est-ce qui ce passe là?
_Ce fils de salaud je vais le tuer!
S’en était trop désormais. Ténébrux était la cause de tout ses problèmes, et de tout les problèmes de Kris aussi.
Il avait tué son père et la femme de son ami, la mère de ces enfants qu’elle aimait tant…
Elle venait d’avoir la preuve concrète que son destin et celui des Gealis étaient liés. Alors soit, Ténébrux n’échapperait donc pas au destin qu’elle lui réservait.
_Je vais le tuer, répéta-t-elle, tu vas voir.
_Attends, explique moi.

Elle lui raconta tout, Kris, ses fils, sa femme, la guilde du Silence, Ténébrux, son père… passant bien sur sous silence l’instant magique ou le feca l’avait embrassé.
Elle essaya de se dégager des bras de Cédric, qui devait bien faire une tête de plus qu’elle, pourtant , cela lui faisait un bien fou de pleurer de colère sur son épaule.
Morgan referma la porte à clefs.
_Parfois il vaut mieux ignorer la vérité, dit sagement le sadida.
_Et laisser un meurtrier dans la nature? Hors de question! Je le tuerais de mes propres mains, et si ce n’est pas moi qui le fait se sera Kris lorsqu’il apprendra combien valait la vie de sa femme.
Elle s’arracha des bras de Cédric et se rendit chez elle… ou une autre surprise l’attendait…

_Tu as fait quoi?!!
_Je l’ai laissé partir, voyons Liz, que voulais-tu que je fasse?
_Ce gamin doit à peine avoir la douzaine et tu n’es même pas capable de le retenir?
_Il est comme toi, je n’ai pas pu y arriver pour toi, pourquoi y arriverais-je pour lui?
Liz souffla de désespoir avant de prendre Emrick, qui réclamait des calins, dans ses bras et de faire les cent pas.
Cédric était adossé contre l’encadrement de la porte d’entrée. Il n’avait même pas eu le temps de dire bonjour à toute la famille que la sacrieur avait déjà attaqué sa mère. Elle avait lu et relut la missive de Kris, augmentant un peu plus sa frustration.
_Il faut que je parte le chercher, il va bientôt faire nuit, et s’il est déjà arriver à Bonta par la zaap et qu’il a énervé un milicien bontarien…
_Je peux venir, demanda Sojio.
_Et moi ?
_Non vous vous restez ici, j’ai promis à votre père de prendre soin de vous, pas de vous engagez dans un feu croisé.
_Vous resterez avec mamie Lélia, et si vous voulez on fera des gaufres.
_Ouais!!!
_Dites-moi juste une chose avant que je parte les garçons, est-ce que Mao est déjà aller à Bonta?
_Non, répondit l’aîné, popa nous emmenais jamais là-bas.
_D’accord.
Elle posa le petit feca dans le canapé, embrassa les deux enfants, prit ses affaires et tira le cra par la manche.
_Ravi de vous avoir connu madame Aurore.
_Moi de même jeune homme.

_Elle a l’air sympa ta mère, dit-il alors que sa dragodinde orchidée et lui-même passaient leurs têtes dans l’étable.
_Ouais, disons que c’est une bonne mère pour les jeunes enfants. Mais quand il s’agit des plus grands…
_Angel m’a dit que tu avais fuguée.
_Non, je suis partie précipitamment et sans explication, c’est différent… Et puis j’suis pas aller bien loin.
Elle sella Astalté, exité par un départ imminent où il pourrait se dégourdir les jambes, et hissa Fiasco dessus.
_Ok… Alors on fait comment?
_Comment quoi?
_Pour retrouver Maoxy.
_Nan, nan tu te mêles pas de ça, c’est mes affaires. Et c’est loin d’être ton problème.
_Y va pourtant te falloir de l’aide pour le rattraper s’il a pris le chemin des plaines, et encore plus pour le repérer parmis les montagnes.
Liz lança un regard intense à Cédric, un regard qui exprimait ses émotions de l’instant. La peur et l’angoisse se mêlait avec le désir intense de tordre le cou à Ténébrux.
Mais elle du refouler cette envie, le plus important pour le moment était de trouver un moyen de sortir Kris de prison… Et de retrouver son fils, par la même occasion.
_D’accord, mais c’est moi qui commande.
_Oui mademoiselle.
Ils sautèrent sur leurs montures et quittèrent la ville à grandes foulées de drago, non sans regret pour Liz qui, bien qu’elle avait confiance en sa mère, redoutait la moindre chose qu’il pourrait arriver à Sojio et Emrick.

Tandis qu’ils parcouraient la prairie des blops Cédric remarqua la mine abattue de la sacrieur.
_T’inquiète on les retrouvera tout les deux.
_Oui bien sur, fit-elle avec ironie, comme si les bontariens allaient nous le livrer en nous disant :« évidemment, et désolé pour le dérangement »… J’oses même pas imaginer ce qu’ils ont du leur faire subir…
Elle serra les rênes entre ses doigts, voilà longtemps qu’elle n’était plus habitué à avoir si peur pour quelqu’un . Auparavent elle s’inquiétait vaguement pour Angel lorsqu’il avait des problèmes d’argent… mais jusqu’à présent elle ne s’était soucié que d’elle-même… S’en faire pour quelqu’un d’autre s’était vraiment fatiguant, mais tellement valorisant.

Elle souria vaguement lorsqu’elle repensa à son baiser avec le feca, lui redonnant un peu de courage, puis elle pria pour que Cédric ai raison et qu’elle ai tort.
Elle voulut presser un peu plus sa dragodinde, mais Astalté était déjà à fond. Il enjambait les rochers pointants hors du sol, les blops et les biblops, avant d’esquiver les immenses craqueleurs des plaines. Jamais elle n’aurait pu espérer avoir une monture aussi agile, qui s’inquiétait même de ne pas trop brusqué sa cavalière dans les virages.
_On va devoir se séparer, articula le cra dans les courants d’air, on prend chacun un côté du massif, on aura plus de chance de l’apercevoir.
_Non, c’est inutile.
Elle stoppa As, qui dérapa dans un nuage de poussières, mais n’esquissa pas un seul mouvment de déséquilibre.
_Je le vois d’ici.

Plus loin, entre deux rochers, Maoxy était au prise avec deux craqueleurs. Evitant d’être écrasé par les pieds géants des monstres comme il le pouvait , lançant des cartes tranchantes du haut de sa dragodinde, aidé par une invocation de ce qui semblait être un chat roux qui faisait diversion.
Le sang de Liz ne fit qu’un tour et Astalté repris sa course, fonçant vers le crak le plus proche.
Une flèche magique siffla au dessus de sa tête, atteignant le deuxième monstre à l’épaule. Celui-ci se saisit d’une pierre et l’envoya en direction du cra qui l’évita de justesse.
_MAOW!
Le chat tigré se dissipa dans un nuage de fumée, tandis que la sacrieur arrivait à pleine vitesse. Elle frôla le monstre et lui assena un coup de pied si violent que toute la roche qui constituait son corp se mit à trembler.
_Liz, fait gaffe!
BAM!
Le craqueleur s’était retourné, la désarçonnant. Astalté grogna en tombant, Fiasco vola sur quelques mètres et Liz roula dans l’herbe, secouée mais indeme, il lui en fallait plus que ça pour lui faire mal.
_Fiasco, vient!
Le bouloute se rétablit sur ses sabots et bondit, suivant sa maîtresse dans le combat.
La sacri posa sa main sur son cœur et arrivée assez près, lâcha sa punition. Le monstre fut soufflé par la puissance du sort, un par un des morceaux de cailloux se détachaient de son corps. Elle remercia mentalement Babou et Angel pour la panoplie et le familier, jamais elle n’avait été si puissante. Maoxy n’eut qu’à lancé un coup de bluf pour le finir.
A quelques mètres Cédric se débattait avec le deuxième craqueleur au corps à corps… sans arme.
_Pas doué celui-là, marmonna l’ecaflip.
Liz sourit.
_J’arrive Cédric.
Où plutôt c’est le monstre qui arriva vers elle.
Elle concentra son esprit sur la cible et au moment où elle fut immobile lança son sort d’attirance.
L’air sembla se concentré autour du crak et le relié au nombril de la jeune femme. Qu’il le voulut ou non, il fut attiré vers elle, laissant une profonde trace de dérapage dans le sol.
Lorsqu’il fut à porté elle fit pleuvoir sur lui un nombre impressionnant de coups d’armes et de pieds, jusqu’à ce qu’il tombe en poussière.

_Bien joué, dit Cédric en s’approchant.
_Mao, ça va?
_Oui…
Le garçon semblait au bord des larmes.
_Viens, fit elle en tendant les bras vers lui.
Il se laissa glisser du dos de Diva et se serra contre elle avant de pleurer.
_Il a rien fait, sanglota-t-il, il a rien fait et y vont lui faire du mal…pourquoi ils l’ont emmené… s’il est plus là qui va s’occuper de nous?
_Moi je le ferais mon cœur. Je vous laisserait pas, et je ferais tout mon possible pour libérer ton père. Tu verras…
Elle le serra un peu plus fort contre sa poitrine et cacha ses larmes sous sa coiffe du kitsous.
_La Unit pourra nous aider.
Elle se retourna et fit face a Cédric, Maoxy séchant ses pleurs.
_On recrutera des gens, continua-t-il, et s’il le faut on organisera une évasion.
_Pourquoi tu fais ça?
_…Si je te le disais je n’aurais plus aucune raison de le faire…
Elle ne comprit pas sa réponse mais oublia bien vite ce détail. L’ecaflip serra la main du cra, une expression profonde de remerciement dans les yeux.
Ils remontèrent sur leurs dragodindes (Astalté revenant docilement, mâchouillant ce qui semblait être un brin d’herbe) et prirent la direction du nord.

_Je sais que la plupart d’entre vous sont bontariens mais j’ai confiance en cette guilde qui est comme une famille pour nous tous. Je vous demanderait donc de garder le silence sur ce qui va être dit se soir dans cette pièce.
Liz, que vous connaissez tous, à un ami et quelques membres de sa guilde retenuent ici à Bonta, pour une raison qui n’en ai pas vraiment une. L’ecaflip ses côté est le fils de cet homme.
Je ne vous oblige pas à participer à cette opération, je ne prendrais que les volontaires et ne blâmerais pas ceux qui ne veulent où ne peuvent pas venir. Cela dit… nous auront besoin d’un maximum de gens… Que ceux qui auront décider d’y prendre part me préviennent.
Il y eu un murmure de discussions, tandis que Cédric descendait de la chaise sur laquelle il était monté.
Liz et Maoxy se sentirent observés un instant, avant de rejoindre le cra.

Plus tôt dans la soirée la sacrieur s’était rendue à la prison de Bonta.
Les gardiens l’avaient laissé entrée sous le seul prétexte qu’elle les avaient dragué une bonne dizaine de minutes.
_Liz!
_Kris!
_Ou sont les enfants?
_En sécurité chez ma mère et Mao est avec moi. Il était partit te cherché à cause du message quand je l’ai rattrapé. Oh Kris, on va te sortir de là je te le promet.
Voilà à peine quatre jours qu’elle ne l’avait pas vu et pourtant il avait bien changé.
Ses joues étaient creusées, ses yeux fatigués et tuméfiés, de son front à son menton courait une longue estafilade et sa jambe droite était gonflé et en sang.
Elle avait envi de le prendre dans ses bras, de le soigner, de le rassuré, mais ne pouvait que serrer ses mains à travers les barreaux.
_Par sacrieur, qu’est-ce qu’ils t’ont fait?
_Disont qu’ils m’ont interrogé un peu brutalement, dit il en souriant tristement, ils veulent retrouver Ténébrux, ils n’en ont rien a faire de moua, c’est à peine s’ils savent que je suis brak, je sors jamais mes ailes, alors t’en fais po…
_Mao m’a dit que tu étais menteur mais à ce point…
_Liz…
_Kris, ils t’aurais libérer depuis longtemps et ne t’aurait pas torturé, s’ils n’en avaient rien a faire de toi.
Le feca soupira.
_Sale traîtresse…
Elle se retourna et vit Eviana dans une cellule un peu plus loin, ainsi que Kardigan. Tout les deux avaient le visage partiellement en sang.
_Tu les as mené à nous, et à cause de toi je n’ai même pas eu la chance de pouvoir me défendre…
_Ou prendre la fuite, cracha Liz, de toutes les manières qui soit ils t’auraient rétamé.
La sramette n’avait plus rien à voir avec celle qu’elle avait rencontré dans les forêt de pandala. Dorénavant elles se méprisaient mutuellement.
_Liz regarde moua, et dit moua que tu ne vas pas faire de truc stupide…
_Kris… Ils finiront par vous tuer et tu le sais… Je ne pourrais pas vivre la conscience tranquille tout en sachant que j’ai laissé faire ça.
Le feca soupira il prit Liz par la taille et s’approcha du mieux qu’il put pour l’embrasser.
Derrière eux Eviana eut une mine de dégoût et se retourna au fond de sa cellule.
_Même si elle arrive à nous libérer je préfère encore rester ici, grogna-t-elle.
_Arrête Evi, tu te braque pour rien et il faut qu’on sorte d’ici. Liz ne nous à jamais voulu de mal, la résonna le panda.
La sramette ne répondit pas et s’enroula dans sa cape rouge.

Une fois sortie de la prison La sacrieur rentra rapidement et discrètement, faisant plusieurs détours afin d’éviter tout risque d’être suivie.
Vint ensuite le recrutement et l’échafaudage d’un plan dans une petite chambre close de la maison de guilde.
Ils étaient une quinzaine à être volontaire, Cédric en ayant refusé d’autres, jugés trop jeunes.
_Ok, voilà comment on va faire… On se divise en deux groupe, le premier, le plus gros, se chargera de la diversion, le deuxième suivra Liz vers les cellules et évacuera les gens que nous sommes venu chercher.
La sacrieur remua mais ne laissa rien paraître de son malaise, elle voulait participer au combat, mais en même temps préférais s’assurer de la sécurité du feca et si possible laisser la sramette enfermée. Quand à Mao il avait insisté pour participer au combat, Liz glissant à Zack de bien veiller sur lui.
_Ne tuez personne, assomez, frappez et brisez tout les os que vous voudrez mais je ne veux avoir personne à déplorer. Nous irons le visage couvert, aucunes paires d’ailes, de quels couleur qu’elle soient, ne devront être déplié et bien sur, laissez l’insigne de la guilde ici.
On récupère ceux qui doivent l’être ne touché pas aux autres…

A la fin de la réunion tout le monde se prépara à l’assaut. Cette nuit était idéale, une claire et chaude nuit d’été ainsi qu’une période ou les brakmariens restaient calme, baissant la vigilance des bontas, bref la nuit parfaite, à ne pas manquer.

A l’ombre d’un nuage, l’éclat de la lune disparut, plongeant Bonta le belle dans l’ombre.
Voilà déjà trente minutes que les 15 membres de la Unit Compagny accompagné de Liz et de Maoxy se pressaient, longeant les grandes bâtisses de pierres blanches, afin d’éviter les rondes de miliciens, dont les lampes éclairaient furtivement les grandes rues pavées.
Arrivés devant la milice ils se regroupèrent derrière un bosquet.
_Tenez-vous prêt, souffla le chef de guilde,faites un minimum de bruit notre but n’est pas d’ameuté tout le quartier, donc évitez les cris de rages inutile.
Il lança un regard appuyé aux iops habitués à braillé pour un simple coup d’épée.
_ Au signal on se disperse et on file…
_Attendez…
Bien que personne n’eut encore quelque chose à se reprocher, la plupart posèrent rapidement la main sur le pommeau de leurs armes en entandant cette voix inconnue. Mais Maoxy semblait la connaître.
Il lui fit signe d’approcher une mince silhouette se découpa dans la pénombre que Liz reconnu comme celle de Babou le sacrieur.
Il se présenta rapidement et expliqua que lui, Dipsy, Jeew et Rod attendaient là bonne occasion pour sauvé les leurs depuis des semaines.
_Où sont les autres? Et Ténébrux? demanda rapidement la sacri
_La guilde s’est réfugié à Brakmar pour la plupart, les neutres ont pu garder la maison, quand à Ténébrux… On a plus de nouvelles il se cache.
_Ok…
Elle aurait le temps de le presser de questions plus tard, quoi qu’il advienne, pour elle, dans son esprit, l’osamodas était condamné à mort.
Les deux sadidas et l’éni les rejoignirent, avant de lancer l’assaut.

Dans la tête de Liz tout sa passa très vite.
Lorsque la guilde du Silence et la Unit Compagny lancèrent l’attaque ensemble le plus marquant fut le regard de stupéfaction qu’eurent les gardes.
En passant elle en assoma un à coup de manche de hache avant de se précipiter dans les geôles. Là deux autres hommes lui bloquaient le passage. Au son du grabuge qui se déroulait un peu plus loin ils pointèrent sur elle leurs lances… jusqu’au moment où un lancer de pièce et de mots blessants les frappèrent en plein visages.
Elle remercia l’enutrofette et Dipsy qui la suivaient et continua jusqu’à la cellule de Kris.
Il était là allongé à même le sol, fatigué au possible.
_Dipsy…
_T’inquiète…
Il tandis les mains à travers les barreaux et psalmodia une suite de mots incompréhensibles pendant que Liz s’emparait des clefs accrochées au mur.
Ses mains tremblaient, et elle mit un moment à ouvrir la porte. Lorsque ce fut fait le feca se remettait doucement grâce aux soins de l’eni.
_Viens, doucement. Carla ouvre la porte du panda.
Elle l’aida à se lever, sa jambe étant toujours aussi gonflée et en sang.
_Il faudra faire avec, diagnostica le soigneur en se penchant sur la blessure.
_Va plutôt voir Kardigan, souffla Kris.
_Et Eviana?
_Je ne risquerais pas de me faire prendre en restant plus longtemps ici, libère là si tu veux, mais au cas où tu ne le saurais pas elle a voulut me tuer…, riposta Liz.
Le petit être ailé ne sut que dire tandis qu’elle s’éloignait, soutenant le feca, suivit par l’enutrofette et Kardigan qui ne semblait pas se soucier non plus de la sram.
Lorsqu’il s’approcha il n’y avait plus personne à l’intérieur…

Dehors les miliciens avaient eu du renfort, repoussant les assaillants masqués.
La jeune femme se fit la plus petite possible, et Kris lança discrètement un de ses bouclier sur elle… par sécurité…
Elle lâcha son bras une minute pour sortir de son corsage un long sifflet argenté. Elle souffla dedans, aussi fort et aussi longtemps qu’elle le put. Le son qui en sortit était aigü mais doux, il recouvrit le vacarme de la bataille (« et dire que Cédric avait dit d’être discret » pensa-t-elle) et au même moment les membres de la guilde se figèrent.
Venuent de nulle part une quinzaines de dragodindes, toutes couleurs confondues, accourraient vers leurs cavaliers, qui sautèrent sur leur dos avec agilité, avant de se disperser dans la nuit.
Evidemment les membres de la guilde du Silence ne furent pas en reste. Jeew monta en compagnie de Zack, Mao sauta sur Diva avec Dipsy, l’enutrofette partagea sa place avec Kardigan sur sa drago dorée, Rod s’agrippa sur une emeraude avec une craette, et Babou profita de l’orchidée de Cédric.
Astalté ne fit pas exception à la règle. Comme les autres, grâce à sa vue développée, il repéra sa maîtresse cachée derrière un baril avec le feca. Elle le hissa sur la selle lorsque…
_LIIIZ!!!
FLASCHK!!!
Un lancier avait foncer sur elle, heureusement le bouclier de Kris avait légèrement dévié l’arme, évitant à la jeune femme d’être empalé, mais transperçant tout de même son bras gauche.

« La douleur n’est pas importante, seul les gens qui sont autour de toi sont importants, ta seule mission est de les protégé. Soit en tuant, soit en étant tué »
La leçon de son père lui revint en mémoire, c’était la première et la dernière chose qu’il lui avait appris sur les sacrieurs, et pourtant c’était aussi la plus vrai…. Et la plus simple à se remémorer.

Le sang coulait a flot de son bras, mais cela n’avait aucune importance…
Il fallait qu’il parte, qu’il soit en sécurité…
Elle voulut donner un ordre à Astalté, l’ordre de courir, mais la monture n’obéissait qu’à ses pieds et à ses mains…
Et elle n’était pas sur son dos….
Elle vit vaguement Kris faire un mouvement pour descendre, et c’est là qu’elle se rendit compte de sa bêtise…
Après tout cette dragodinde n’était pas idiote à ce point…
_COURS AS!!!!
Etonnemment le bipède obéit…Et prit ses deux pattes à son cou.
« Il faudra que j’en parle à Gondra, sa pourrait l’intéresser… » se dit-elle bêtement, l’esprit confus par la perte de sang.

Le lancier n’osait pas approcher de la jeune femme au visage caché, ses collègues essayaient veinement de poursuivre les fuyards, qui étaient déjà loin, et il savait combien les pieds d’un sacrieur étaient dangereux. Il restait donc là, sa lance planté dans le bras de sa victime, tremblant de tout ses membres, n’osant pas bouger.
A présent ils étaient seuls… Et la sacri reprenaient rapidement ses esprits.
Contrôlant la douleur qui perçait son bras à chaque tremblement du garde elle le fixa si intensément qu’il trembla de plus belle.
_A ta place j’enlèverais ça de mon bras.
_Silence, t…t…tu… est en é…é…état d’arrestat…tion…
_J’allais t’le dire…
Elle sourit, un sourire lent et mesquin qui, plus encore que ce qu’elle voulait faire, fit peur au bontarien.
En un instant leurs deux corps, se mirent à briller intensément, et ils se retrouvèrent chacun à la place de l’autre.
_Ca s’appel transposition très cher, et je crois que maintenant c’est à toi d’avoir mal.
Le jeune milicien avait à présent le bras transperçé par sa propre lance que Liz tenait.
Elle prit une grande inspiration, lacha l’arme, qui n’était pas la sienne et sachant qu’il n’aurait pas le courage de la suivre dans cet état, se mit à courir dans la nuit…




Voilà il y a des semaines avec et des semaines sans... Je dois dire que celle-là était plutôt avec et j'en suis assez fière
Encore désolé pour les fautes qui doivent être nombreuses et j'ai le regret de vous annoncer que la semaine prochaine sera sûrement une semaine sans, rapport de stage à taper oblige.
J'attends toujours, vos réactions, vos remarques, vos messages privés, je suis toute ouïe.
Bref bonne lecture et merci à vous
Yeah, l' histoire se dévoile, toujours aussi bien ( Orcen chut avec tes fautes on y fait pas attention x] )Sinon ben.... Vivement la suite
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