Ce n'est que le début...

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Bonjour à tous !!! Voilà voici mon premier récit "dofusien" cela faisait longtemps que j'en rêvait, mais je tiens à préciser qu'il ne s'agit pas de mon premier récit, les autres étaient disons... d'un autre style
Je vous demanderais donc de me donner votre avis et si ça plait, il y a un fort risque que je continue
BONNE LECTUUUUURE!!!!





Dans les prairies verdoyantes d’Astrub, là ou le bruit incessant de la ville surpeuplée ne pouvait lui parvenir, une jeune fille sacrieur attendait patiemment.
A l’ombre de l’arbre ou elle était assise on arrivait à distingué un visage fin aux yeux marrons contrastant avec ses cheveux bleus électrique qui lui descendait en cascade au bas de son dos.
Devant elle un petit groupe de larves rongeait une branche morte au sol, mais elles ne l’intéressaient pas, elle préférait attendre l’apparition d’un tournesol sauvage qui, à cet instant, sorti de sa cachette.
Elle se leva lentement, essuya distraitement son pantalon de lin rouge et rajusta son léger corsage en cuir qui laissait voir son nombril.
_Liz!
Elle sursauta, et se tourna vers un feca vêtue de blanc de la tête au pied (ses cheveux aussi étant blanc malgré son jeune âge) qui courrait dans sa direction. Angel était un ami de longue date qui l’avait souvent aidé en combat mais qu’elle n’avait jamais accompagné en dehors de la région d’Astrub.
_Oui?
_Juste pour te rendre ce que je te dois.
Le jeune homme avait un bien meilleur niveau qu’elle mais étant imprudent et dépensier son amie lui était d’une grande aide.
Il lui rendit les 1500 kamas promis avant de dire:
_Tu devrais t’acheter une panoplie, t’as bien assez pour sa.
_Non, je préfère attendre… encore un peu.
_Tu t’amélioreras jamais si tu restes ici à combattre de simples larves.
_Je sais…
De son nom complet: LizAurore était une sacri dévouée à sa déesse,prudente, habile au combat, et économe dans la vie.
Les autres jeunes aventuriers se plaisaient à dire qu’ils voyageaient loin , défiaient toutes sortes de créatures encore inconnues pour elle et faisaient fortune. Mais combien étaient directement rapatriés à la statue de leur classe après avoir défier un abraknyde trop gros pour eux ou un milimulou enragé?
Elle préférait donc attendre, pour mieux réussir et économiser l’argent que lui rapportait son métier d’alchimiste afin de pouvoir s’acheter la multitude de chose indispensable à l’aventurière qu ‘elle voulait devenir. Cela dit Angel avait raison: désormais elle était prête.
Ils vainquirent ensemble le tournesol sauvage avant d’aller manger ensemble à la taverne. L’entrée sud-ouest de la ville était toujours autant traversé, les gardes en faction devant la porte ne faisant guerre à la cohue des passants.
Dans le petit établissement au comptoir blindé et au tables serrées, ils s’installèrent inconfortablement parmi un groupe d’écaflip jouant au tarot. Tandis qu’ils mangeaient rapidement leurs cuisse de tofu grillées Angel prodiguait quelques conseils à Liz :
_N’achètes rien dans les hôtels de ventes d’Astrub, les prix sont exorbitants et tu ne feras que te perdre sous la masse d’articles pas toujours de bonne qualité. Méfis toi de tout le monde avant de donner ta confiance, garde tout ce que tu gagne en combat, ne jette rien, ne t’approche pas des abraknydes sombres et ne t’attaques surtout pas à un groupe qui fait plus de deux fois ton niveau.
_Ha ha ! Tu parles en connaisseur on dirait. Et les guildes et la guerre?
Le feca haussa les épaules:
_Les guildes sont utiles si tu veux avoir de la compagnie et de l’aide, et si tu es ambitieuse tu pourra monter en grade et profiter de l’enclos et de la maison. Quand à la guerre… Personnellement je suis Bontarien, avoue que se serait dommage que nous soyons ennemi.
Liz sourit, dans le brouhaha de la salle elle préféra ne pas répondre. Son ami avait beau être plus jeune qu’elle, il ne la laissait pas indifférente.
Le ventre plein ils se séparèrent, Angel au Zaap , Liz au nord.
Elle traversa les champs ainsi que la forêt et atteignit enfin sa première destination: Tainéla, le berceau de la vie. D’après la légende c’était ici que tout avait commencé pour le Monde des Douzes, c’était donc ici que tout commencerais pour elle.
Elle gravit les escaliers de pierres blanches et put apprécier le calme qui régnait dans les hauteurs qui surplombait Astrub, ainsi que la diversité de bouftous qui broutaient un peu partout.
La jeune fille franchit ensuite les murs recouvert de tuiles bleues et ,impatiente, lança son premier combat, simple d’abord, avant d’isoler un chef de guerre bouftou.
Elle n’en avait vu que dans ses livres d’écoles et s’aperçu que la créature était encore plus moche dans la réalité: des cicatrices recouvraient son visage aux yeux méchants, ses cornes étaient tordues, sa bave dégoulinait sur sa laine sale, il exhalait une forte odeur de transpiration… et frappait fort!
Liz eu du mal à résister à la douleur de ses premières morsures avant de reprendre le dessus grâce à quelques coups de pieds bien placés.
Une fois le chef à terre elle s’effondra à son tour, épuisée, essoufflée et blessée avec sa!
Elle s’en voulut de ne pas s’être fabriqué quelques potions avant de partir tête baissée.
A la fin de la journée son niveau avait augmenté, elle avait récolté quelques fleurs, de la menthe et des trèfles, avait stocké les ressources gagné dans son sac et retenue la position du Zaap.
Lorsque le soleil se couchait sur le Monde des Douzes Liz était perchée sur la muraille ouest de la petite citée, de là elle pouvait apercevoir la prairie interminable des blops.
Elle respira à fond et descendit installer son vieux sac de couchage.
Plus loin un groupe d’aventuriers avait allumé un feu dans la lumière descendante du jour, et chantaient à tue-tête les chansons paillardes d’Amakna.
Elle aurait pu se joindre à eux mais préférait dormir, demain serait un autre jour et malgré le sourire qui resta accroché à ses lèvres lorsqu’elle s’endormit, l’aventure ne faisait que commencer…





Alors, alors , alors???? Bien ,pas bien, à revoir??? Dites moi tout. J'accepte toute critiques.
Merci à tous et à bientôt
Je commence.
Persos j'aime bien.juste une petite crtique quand même ( constructive , je te rassure ) : pense à aérer le texte.

Espace un peu ton texte et plus de personnes viendront lire ton RP.

Persos je trouve sa bien, continue sur cette lancée ( mais part pas trop loin ^^)
Me re-voilà avec une deuxième partie un peu courte à mon goût.

Mais bon j'ai pris peur quand j'ai réaliser l'heure qu'il était ^^

J'espère que c'est assez aérer et bien sur j'attend vos commentaires en mp si vous le voulez. Sachant que je répondrais à tout le monde
(petite préçision, je viens de me rendre compte que si mon dernier texte ne l'était pas c'est parce que j'avais fait un copier-coller avec mon traitement de texte qui ne prend pas on compte les espaces entre les paragraphes)
Bonne lecture








Ziiiip ! Chtoing!
Raté
Ziiiip ! Chtoing!
Encore raté !
Le cra s’énerva un peu plus au son du rire de son ami , et essaya de se concentrer d’avantage sur son arc.
_Tu y arriveras pas, tu y arriveras pas, chantonnais le iop.
_Ferme là Zack.
Au loin le blop semblait lui faire de l’œil sans pour autant apprécier qu’on lui tire dessus. Il esquiva une autre flèche et cracha une nouvelle bulle sur son adversaire.
Cédric eu à peine le temps de faire un pas de coté , sa flèche rebondit contre un rocher et transperça la bestiole qui s’effondra en un tas informe.
_Bha dis donc… Si c’est comme ça que tu crois qu’on va arriver à recruter des gens dans notre guilde.
_Quoi je l’ai eu non?
_Oui évidemment sa fait une heure que tu lui coure après.
Zack se leva du promontoire rocheux sur lequel il était assis et ramassa ce qu‘il restait du monstre.
_On à tout ce qu’il faut pour attirer les aventuriers , une maison , un enclos…
_Vide tout les deux, répondit le iop en examinant avec une mine de dégoût un morceau gluant.
_Sa changera.
_Pas avec un meneur qui est obligé de s’y reprendre à trois fois pour tuer un malheureux blop, répondit-il en lui secouant sous le nez un bout de gelée verte.
Cédric soupira. La Unit Compagny… Il l’avait créer parce qu’il en rêvait depuis tout gamin de posséder son propre clan, et il avait tout fait pour qu’elle soit prête lors de ses premiers recrutement : une jolie maison à Bonta, un enclos juste à coté, la possibilité d’aller chasser en groupe…
Tout ses amis proche en faisaient déjà parti, Zack le premier.
Et si cela ne suffisait pas?
Il avait confiance , il trouverait le moyen de persuader les plus connus et les plus forts aventuriers de l’intégrer.
_Allez viens, on rentre.


A des lieux de là Liz dormait encore profondément… Enfin… pour le moment.
_DEBOUT LA-HAUT!!!! ET PLUS VITE QUE SA!!!
_Quoi? Aïe!
Dans un sursaut elle s’était cognée contre le plafond bas de la petite pièce.
_Bienvenue à Pandawa qu’ils disaient, murmura-t-elle en se massant le haut du crâne.
La gérante de l’hôtel descendit lourdement les escaliers en bois avant de brailler contre un ivrogne qui salissait son bar quelques étages en dessous.
Faute de mieux connaître l’île la sacrieur avait du avoir recours à cette taverne, après tout elle ne tenait pas à voir se glisser une cooleuvre dans son sac de couchage. Le temps d’explorer Pandala il lui avait donc fallu une base, ou déposer ses affaires et pouvoir dormir et manger tranquillement, cela dit elle commençais à regretter son choix : elle ne rêvait que de grasse matinée et de petits feux de camps au clair de lune.
_Coucou!
Surgissant de nulle part la tête d’une pandawa au sourire immense et aux dents blanches fit irruption.
_Bien dormi?
_Hummm? Moé on va dire sa comme sa.
Liz se débarbouilla le visage dans la bassine d’eau fraiche que lui avait passé la pandawette par la trappe du sol qui faisait office de porte, avant de reprendre d’un ton joyeux :
_Ma mère t’as réveillé je crois.
_Sans blague fit-elle de mauvaise humeur.
_Moi sa fait 14 ans qu’elle me réveille comme ça. J’y suis habitué.
_Tu as 14 ans?
_Oui , répondit-elle en souriant, et toi?
_Bientôt 19.
_Wow tu dois être forte!


Oui elle l’était maintenant, mais comme le disait si bien son père ‘’on trouve toujours plus fort que sois ‘’.
Il lui semblait loin le temps ou elle chassait les chefs de guerre bouftous, et elle n’en était pas peu fière.
Dorénavant elle voulait explorer tout ce qu’il y avait a voir, apprendre tout ce qu’il y avait à savoir, et connaître le plus d’aventuriers possibles, partagé ses expériences… Avant , qui sait, de fonder une famille avec celui qu’elle rencontrerais, et qui voudrait bien d’elle.
Mais elle avait le temps.
Pour le moment elle avait visité Tainéla et Amakna, en passant par son temple avant d’arrivé à Pandala.
_Viens on va déjeuner.
_Non merci je dois partir vite.
_Bon d’accord ,fit la gamine déçut.


Les petits déjeuner Pandawa étaient encore bien pire que ce qu’elle avait pu imaginer en arrivant sur l’île : à peine remis d’une soirée de fête et de beuverie que le lendemain matin on se rendait encore plus malade qu’on ne l’était déjà en avalant bière et alcool fort.
_Bois ! Toi qui est sacrieur tu ne devrais pas craindre se genre de chose.
_Non désoler ,vraiment je dois y aller.
Elle se dégagea de la poigne d’un panda soûl avant de sortir précipitamment, son sac et sa coiffe à la main.


Aujourd’hui et demain elle visiterait le nord de l’île: Feudala. Elle savait pertinemment qu’elle ne pourrait pas y entrer mais on disait les créatures qui peuplaient la région très intéressantes.
Sur le chemin elle évita les Pandikazes , les Pandits les arakanawas , et tout autres bêtes rampantes et peu enviables qu’elle détestait tant.
Elle prit le temps de s’asseoir pour admirer une bande de kitsous , petites créatures agiles mais redoutables, avant de reprendre la route.


En fin de journée elle aperçut les premiers Firefoux , et…
Ba-Boum!
Le sol trembla un instant sous ses pieds, des oiseaux s’envolèrent de la canopée de bambou et un immense silence s’installa avant…
Ba-BOUM!!
On disait qu’il y avait un volcan sous Feudala… Peut-être valait-il mieux faire demi tour?
Elle commençait à rebrousser chemin lorsque :
_’ tention!
Elle s’aplatit face contre terre… non quelqu’un l’avait poussé.
Le souffle coupé et de la poussière devant les yeux elle mit un moment avant de réaliser qu’elle était entrer dans un endroit ou l’on menait bataille.
S’attendant à voir briller les ailes rouges des Brakmariens et immaculées des Bontariens elle fut étonné lorsque la personne qui l’avait poussé lui demanda d’un ton très dégagé:
_Ca va?
_Bien sur que non sa va pas! Vous m’écrasez!
_Oh pardon.
Il se redressa et l’aida à se relever.
_Scuzez, mon groupe et moua vous avions pô vu.
Dans le bambou devant lequel elle était quelques secondes avant était planté un long katana vibrant encore. Le temps que cela monte au cerveau…
_NON MAIS VOUS ETES MALADE!!! VOUS AURIEZ PU ME TUER, ESPECE DE CINGLER!!!
_Du calme mademouaselle s’pas à moua sa.
Et en effet un sadida surgit précipitamment pour retirer l’épée et se replonger dans la bataille qui faisait rage plus loin. Liz prit alors le temps de détailler son ‘’sauveur’’ :
C’était un feca, à n’en pas douter étant donné qu’il avait un bâton pour arme et une demi-douzaine de bouclier qui brillaient légèrement autour de lui, grand, les cheveux bruns, les yeux marrons , plus vieux qu’elle d’une bonne dizaine d’année, tout ce qu’il y avait de plus commun en somme.
_Je peux savoir ce que vous faites? demanda-t-elle encore sous la colère.
_Beh comme tout le monde, on chasse l’ Firefoux, fourrure très bonne pour le commerce, répondit-il avec un clin d’œil.
Elle ignorait pourquoi mais son sourire lui fit instantanément du bien, sa colère s’envola et elle s’en voulut même de lui avoir crier dessus.
_Bon et bien… Je vais y aller alors.
_Non restez, moi et les gars on avait justement besoin d’une sacri, pis vous pourrez prendre votre part de butin.
Elle hésita un instant.
_KRIS qu’est ce tu fou? Viens nous aider ,cria une voix à travers les bambous.
_OH MER…
_GROAAAARRR!!!
_Venez!
Le dénommé feca Kris la prit par la main et l’emmena sur le champ de bataille ou du moins ce qu’il en restait.
La forêt qui devait se trouver là auparavant avait été totalement piétinée, brûlée et arrachée. A certains endroit on pouvait apercevoir les énormes traces de griffure qu’avait fait le monstre. Dans un coin un eniripsa soignait les blessures d’un sacrieur qui paraissait gravement blessé. Elle n’eut pas le temps de compatir qu’elle était déjà devant la bête.
Ressemblant à un renard sur deux pattes il essayait de mordre et de faucher tout ce qu’il voyait sans pour autant s’approcher de ses attaquant, protégés par les boucliers de Kris.
_C’est qui celle là? s’écria une sramette habillée en rouge.
_Elle va nous aider.
_Que, quoi? bafouilla Liz.
_Dès que je vous le dirait frappez le de toutes vos forces , dit-il en se concentrant sur les sphères transparentes qui entouraient les combattants.
Elle attendit, et en observant bien compris que sans elle leur stratégie tomberait à l’eau.
Munit de boucliers ils pouvaient se protéger sans pour autant attaquer efficacement le renard géant qui était piégé par un glyphe de feu, cela expliquait pourquoi le sol était brûlé.
Il leur fallait quelque un pour se sacrifier, et quoi de mieux pour cela qu’un sacrieur?
Le leur était dans un sale état.
Il était temps de prouver à quel point sa punition pouvait être terrible.
Avant même que Kris ouvre la bouche elle s’était précipitée sur la bête, avait esquivé un coup de patte qui lui aurait été mortel et frappa.


Une boule d’énergie sembla sortir de sa poitrine et tua le monstre sur le coup.
Ses forces lui échappèrent au même moment et une fois de plus elle s’effondra, face contre terre...


Une douce chaleur la recouvrait alors que ses pensées vagabondaient ici et là sans autre but précis que de faire le vide dans son esprit.
Elle ouvrit brusquement les yeux et voulut se lever.
_Hola doucement, faut pas vous presser mademouaselle.
Cette voix…cet accent…l’image d’une forme orange et flou lui revint en mémoire et elle se rappela tout de suite ce qu’il s’était passé.
Un feca et une petite personne aux ailes de chauves souris étaient penchées au dessus d’elle, Kris et l’eni pensa-t-elle.
_Bravo pour tout à l’heure, dit une voix à sa droite.
Elle tourna la tête et aperçut la sramette rouge.
_Merci.
_De rien, je m’appelle Eviana, eux c’est Rod et Babou mais tu peux l‘appeler Bébé, précisa-t-elle en montrant le sadida et le sacrieur dont le torse était étroitement bandé.
_Dipsy , se présenta l’eniripsa, et tu connais déjà Kris.
_Liz , se présenta-t-elle.


La nuit devait être tombée depuis longtemps, les étoiles brillaient au dessus d’elle tandis qu’elle dépliait ses muscles endoloris.
Ils avaient allumés un feu, attirant quelques insectes, et faisaient cuire des morceaux de ce qu’il semblait être les restes du Firefoux.
Liz s’assit parmi eux, mangea leur repas, les remerciant de l’avoir soigné, et eux la remerciant de les avoir aidé. La soirée ne fut que discussions et rire lorsque Rod fit apparaître une poupée dansante et Dipsy un lapin rose aux dents trop longues.


Au moment ou il fallut aller se coucher Eviana partagea ses couvertures avec elle.
Avant de sombrer dans le sommeil Liz se retourna, le feca lui sourit une fois de plus et elle se sentit bien.



Est-ce que sa mérite réellement une suite??? Dites moi svp
Bah si y'a des fautes c'est normal... C'est l'accent de Kris qui veut sa, je pensais que vous l'auriez compris, à moins que je tape tellement vite que je fais réellement des fautes ^^
Bon, ben je vois ma petite Liz s'est mise à voler de ses propres ailes ! Je suis toute contente de cette nouvelle ! ^^

Quelques petits conseils, à ne pas prendre trop au sérieux hein, comme m'a dit quelqu'un de très sage, n'est juge que celui qui est maître de son art, ce qui n'est pas mon cas (indice : c'est pas Jean-Claude Vandam ) :

- il y a UNE faute que tu fais très souvent, qui n'est vraiment pas belle, et qui est très facile à éviter : confondre ça et sa. Comment retenir à quoi ils servent ? Heu...ben faut s'en rappeler en fait :s

'SA' est un possessif : dès que quelque chose appartient à quelqu'un, utilise SA comme tu utiliserais SON, SES...essaye de remplacer, CA peut marcher ^^

'CA' ('ça' en minuscule, ya une cédille), sert à montrer, à présenter. On peut le remplacer par cela : "CA n'est pas correct de donner des conseils alors que tu fais les mêmes fautes" = "CELA n'est pas correct de donner de conseils alors que tu fais les mêmes fautes" (cet exemple a été prit totalement au hasard ).

- comme certains te l'ont fait remarquer, aérer son texte est un très bon moyen de rendre la lecture plus agréable, mais je vois que tu commences déjà à suivre ce sage conseil ^^

- et puis pour finir, les figures de style (comparaisons, métaphores, anaphases, ellipses, oxymore, litotes, hyperboles, anacoluthes, etc...) permettent de donner une dimension psychologique sans grimage à ton texte et tes personnages sans pour autant paraître empirique, et ainsi de donner un style très prononcé et une trajectoire sémantique plus confortable.

Tu n'as rien comprit ? Tant mieux, ça prouve que tu es tout à fait normale, car la plupart de ces phrases ne veulent rien dire

Tout ça pour dire que tu vas progresser à force d'écrire et de lire le travail des autres ! Continues comme ça petit scarabée !
Waou ! Trop bien Ecarlia vient me donner des conseils^^

Je plaisante bien sur, en tout cas ils vont m'être très utile.

La raison pour laquelle je fais autant de fautes...
Parce que pour moi cela n'a aucune importance, enfin si, bien sur que ça en a. Mais certainement pas autant qu'une phrase mal écrite qui ne veut rien dire.

Bref vous m'aurez comprit.

Demain je suis encore en stage, ou je m'ennuis à mourir
Mais je penserais à vous lorsque mes collègues croiront que j'écrit mon rapport alors que je continue mon histoire .
(Ne vous en faites pas mon rapport est fini depuis longtemps^^)

Merci beaucoup pour les commentaires ça fait toujours plaisir de voir qu'ont lit ce que j'écris.

La suite de l'histoire, demain après-midi peut-être...
Mais vraiment pas sur, séance d'xp métier pour ma sacri oblige^^

A bientôt
Le lendemain matin le groupe d’aventuriers raccompagna Liz au village de Pandala tout en discutant gaiement sur le chemin.
_Nous sommes de la guilde du Silence, lui expliquait Eviana en lui montrant un blason noir et blanc représentant un symbole compliqué accroché au revers de sa cape, notre base est à Sufokia, dans une superbe maison , Kris est même l’un des bras droit.
_Et votre alignement?
La sramette garda le silence quelques instants avant de répondre :
_Notre chef étant originaire de Brakmar il ne recrute que ceux-ci où des personnes neutres et qui ont juré de le rester … Le meneur est très stricte , il ne veut pas de ceux qu’il appel des traîtres dans sa guilde. Kris a déjà eu des problèmes avec ça…
Elle ne répondit pas au regard interrogateur de la sacrieur et plongea ensuite dans le silence qui était de coutume chez les srams.
Une fois arrivé ils lui donnèrent des poils de Firefoux, une petite fortune à ses yeux , ainsi que certaines ressources utiles, avant de lui dire au revoir et de passer dans le zaap.
Babou , le sacrieur ,se ravisa au dernier moment et lui tendit un bout de parchemin enroulé:
_Tiens , pour l’aide que tu nous as fournit.
_Mais, je…
_Prends-le , il t’aidera à ne pas tomber dans les pommes la prochaine fois que tu puniras quelqu’un . Et puis ça te donneras une occasion de venir nous voir.
Il franchit le portail sans un mot de plus et la laissa seule avec Kris.
_Bon bah… merci, commença le feca, pis appel moua si t’as besoin.
_Avec plaisir.
Sans savoir pourquoi elle se sentit soudain très stupide à sourire béatement ainsi et à rougir comme une tomate devant toutes ces personnes qui s’affairaient autour d’elle, et surtout devant lui.
Le feca ne sembla rien remarqué , bien qu’il eut toujours un sourire au coin des lèvres , il lui fit un signe de la main et disparut à travers la surface bleutée du zaap.

Dans les jours qui suivirent Liz repensa énormément aux membres de la guilde du Silence… et inutile de précisé à qui en particulier.
Elle adorait se remémorer la soirée passé avec eux et songeait déjà à leur rendre visite à Sufokia.
Entre temps elle avait vendu les ressources qu’elle avait gagné à Astrub et à présent elle trempait les pieds dans la rivière qui séparait la petite ville, du royaume d’Amakna.

Durant tout le voyage qui l’avait ramené sur le continent , elle s’était efforcé de ne pas ouvrir le cadeau de Babou, mais à présent qu’elle avait terminé la plupart de ses corvées et répondu à la demande en potions qu’elle avait eu ainsi que payer les factures de zaap et les taxes de mises en ventes, elle ne pouvait plus résister à la tentation.
Elle déroula le morceau de papier, et fut de plus en plus étonné à chaque ligne qu’elle lisait.
Ce n’était pas un plan pour trouver leur base, ni une recette de pain qui prodiguait des soins extraordinaires, et encore moins la liste des courses de Babou.
Il s’agissait en fait du titre de propriété d’une bouloute… ou plutôt d’un bouloute étant donné qu’il était indiqué que c’était un mâle et qu’il portait le prénom peu commun de Fiasco.
Jusqu’à cet instant elle avait toujours considéré les animaux de compagnies comme inutiles et hors de prix, mais à présent elle pensait tout le contraire.
En plus le chanil était proche de Sufokia, d’un zaap, elle pourrait les revoir… le revoir.

Son cœur se mit à battre un peu plus vite en imaginant des retrouvailles pleines d’émotion, à courir se jeter dans les bras l’un de l’autre…
Avant de se rappeler qu’elle ne connaissait pas la position du zaap de Sufokia.
Elle donna un coup de poing rageur dans le sol.
Même en arrivant dans la plaines des scarafeuilles par voie magique il lui faudrait une bonne journée de marche avant d’atteindre la ville pirate.
Prendre un bateau à Madrestam? Non, elle avait le mal de mer et aucune confiance dans les marins.
_Tans pis j’attendrais un jour de plus avant de le revoir.
_Avant de revoir qui?
Elle se retourna brusquement alors qu’Angel s’assaillait à coté d’elle.
_T’aurais pu prévenir tu m’as fait peur.
_Et toi tu n’as pas répondu à ma question.
La sacrieur soupira et lui raconta sa mésaventure dans les forêt de bambous de Feudala.
_Ah c’est un feca, coupa-t-il, alors c’est un ami.
_Il est Brakmarien… je crois.
_Oublie ce que je viens de dire, se ravisa-t-il, et méfie toi de lui, de toute sa guilde.
_Mais il est gentil… Il m’a sauvé la vie, et le sacrieur m’a même donné son bouloute, dit-elle en lui montrant le parchemin déroulé.
Angel regarda le morceau de papier comme s’il s’agissait d’une arme mortelle.
_Les Braks sont vils, égoïstes, cruels, stupides, et têtus avec ça. Beaucoup sont tombés sous leur charme, mais pas toi Liz s’il te plaît.
Dans un élan de douceur qui lui était rare, le feca lui prit la main, mais elle se dégagea violemment, se leva d’un bond et s’écria:
_Je ne suis du côté de personne Angel, ni du tiens, ni du siens, ni d’aucun autre d’ailleurs!
_Fais comme tu veux, mais te fais pas trop d’idées sur ce type.
_Les brakmariens ne sont pas tous comme tu les as décrit. Et puisqu’on en parle, les soi-disant anges de la belle cité de Bonta n’ont jamais mieux fait.
_Pour nous défendre…
_Non Angel! Ne me dis pas ça! Pas à moi!
Sa voix résonna entre les arbres, effrayant quelques pious. Les poings serrés elle était prête à lâché sa fureur sur le premier tronc qu’elle verrait.
Qu’en savait-il? Lui, le gentil feca élevé loin de la guerre bien au chaud derrière ses murailles, que pouvait-il dire qu’elle ne saurait pas à ce sujet?
Elle s’approcha de son oreille et lui susurra, contenant sa colère:
_Combien de morts pour une guerre inutile? Combien de familles détruites, de destins anéantis? Combien de pièges tendus à des ennemis qui n’en étaient pas vraiment? Combien de tortures pour des informations non divulguées? Combien de citoyens pendus ou décapités pour avoir eu le seul tord de donner à manger à un soldat affamé? Non Angel je ne participerais pas à ce massacre.
_Tu y seras pourtant bien obligé, murmura-t-il.
Il tourna lentement la tête et la regarda dans les yeux, avant de partir sans un mot de plus.

C’était la première fois depuis des années qu’ils se disputaient aussi fort.
Mais désormais cela n’avait plus aucune importance, s’ils devaient menés leurs vies chacun de leurs côtés, il en serait ainsi.
Au moment même ou Liz sorti de la fraîcheur du transport zaapien, la chaleur de la plaine des scarafeuilles s’abattit sur ses épaules comme une chape de plombs et ne la quitta plus durant toute la traversée.
Sur le chemin elle put observé plusieurs combats contres les créatures ailées de la région. Un peu lourdaudes mais très bonnes en ragoût. En fin de journée elle atteignit les rivages du Golfes Sufokien, pris d’assaut par des familles venus avec leurs enfants se baigner dans l’eau de l’océan.
Elle était vidé de ses forces et savait très bien qu’elle ne pourrait pas atteindre son but avant le lendemain matin.
Contrariée, elle se consola en trempant ses pieds endoloris dans l’eau de mer, évita une troupe de gamins turbulents qui couraient après un pauvre crabe, et parti s’installer un peu plus haut sur la dune.

A la tombée du jour les groupes de vacanciers partirent dans les léger ''plops'' qui accompagnaient les transport par potion de rappel et elle put enfin savourer le calme de la plaine.
Là elle s’endormit, savourant les grillons qui chantaient et le bruissement que produisait les scarafeuilles en battant des ailes…
Au matin ce ne fut pas la lumière qui réveilla Liz mais la chaleur qui commençait déjà à monter… Ainsi qu’une présence à ses côtés?
_Arrrghhh!!!
_Keskispass?
_Espèce de crétin à poils ça se fait pas ça!
Roulé en boule contre son sac de couchage un ecaflip s’était installé là, et y avait apparemment dormi. Il bailla à s’en décrocher la mâchoire et s’étira dans l’herbe tout en s’expliquant:
_Je voulais pas dormir seul, pis je t’ais vu alors…
_Fallait te trouver un autre coussin, regarde ça.
Liz essayait vainement, d’enlever les poils de chat qui s’était accrochés sur ses couvertures.
_Désolé,c’est la mi-saison, je suis en pleine mue.
_Rien à faire!
Elle leva des yeux furieux sur lui. En duel elle aurait pu le battre sans problème. Mais Liz n’était pas du genre à attaquer les gens pour un oui ou pour un non, et lui n’était certainement pas un as, malgré les jeux de cartes qui lui sortaient des poches.
Il était jeune, la dizaine, peut-être plus, une fourrure noire, plutôt mignon pour un eca.
_Désolé, répéta-t-il.
_Qu’est-ce que tu faisais dehors en pleine nuit à ton âge? demanda-t-elle énervée.
_Bah je chassais le scarafeuilles, pis j’ai été surpris pas la tombée du jour, alors j’ai dormis là.
_Et tes parents te laisses sortir comme ça ?
_Mon père est gentil, répondit-il en souriant.
_Et inconscient, murmura-t-elle en roulant ses couvertures.
Aux pieds du jeune ecaflip , Liz aperçut comme un mouvement dans l’air, où plutôt une ombre blanche suspendue qui semblait scintiller et la regarder.
_C’est quoi ça?
_De quoi ça? … Oh ça! C’est Momo mon fotome. Tu peux pas bien le voir parce qu’il y a beaucoup de soleil, sinon il est trop mimi.
Le fantôme émit un gémissement mélodieux en guise de réponse et resta planté devant Liz en compagnie de son maître.
_T’attends quoi là? s’impatienta la jeune fille.
_Bah on peut voyager ensemble, on a bien passer le nuit tout les deux.
_Je suis pas là pour les scaras, je vais à Sufokia récupérer mon bouloute et rendre visite à des amis.
_Cool j’habite là-bas!

Et c’est ainsi que Maoxy l’ecaflip , Momo le fotome et Liz la sacrieur partirent ensemble… au grand désespoir de cette dernière.
_T’as quel âge ? Tu fais un métier ? T’as déjà vu des dragodindes sauvages ? T’es dans une guilde? Y fais chaud tu trouves pas?
Liz soupira . Qu’avait-elle donc fait pour que sa déesse lui envoie ce gamin dans les pattes?
Elle aimait la compagnie, mais à condition de la choisir, pas de tomber nez à nez avec un beau matin…
Voilà déjà plus d’une heure qu’il faisait un monologue , débitant un flot continue de paroles auxquelles elle ne prêtait qu’une oreilles distraite. Jusqu’au moment où :
_Ma guilde c’est la meilleure mais elle est très sévère. Tu savais que notre chef a tuer tout un bataillon de la milice de Bonta sans toucher une seule fois à son marteau? Pôpa dit que des fois la guilde du Silence est un peu folle…
Elle s’arrêta net, et failli trébucher dans l’eau.
_Tu es de la guilde du Silence?
_Oui, tu la connais? Pôpa en ai le sous-chef, c’est lui qui commande tout quand…
_Kris est ton père?
Il fit oui de la tête, ravi. Et Liz dût virer à une autre couleur ,comme il était de coutume chez les sacrieurs sous une forte émotion , étant donné la tête que faisait Maoxy.

Un fils? Kris avait un fils? Peut-être même était-il marié? Sûrement.
Elle aurait dut s’en douter, il était bien plus vieux qu’elle s’était évident, logique. Comment avait-elle pu être aussi naïve? Elle sentit un picotement de jalousie lui chatouiller le ventre avant de se reprendre et de se dire qu’il faudrait bien faire avec, que c’était tant pis.
Elle dévisagea l’ecaflip ,qui commençait à se faire réellement du souci, et en effet il y avait un air de famille: les mêmes yeux marrons, le même sourire en coin, et se léger accent…
_C’est ton père et quelques uns de ses amis que je viens voir, finit-elle par dire.
_Ah c’est vrai? s’exclama-t-il. Alors c’est de toi dont ils parlaient si souvent? Y vont être content.
_T’es sur?
_Oui pôpa arrêtait pas de me raconter, encore et encore comment vous avez battu ce monstre. Mais il m’avait pas dit ton prénom.
Spontanément le gamin la pris par la main et l’encouragea à reprendre la route.
_La sacri par-ci, la sacri par-là, il en devenait presque énervant.
_Et… ta mère en pense quoi?
Maoxy perdit son sourire un instant.
_Môman est morte, dans la guerre. C’était une ecaflip, comme moi, mais super forte. Et maintenant on habite avec pôpa et mes frères avec la guilde, y dit que c’est plus pratique.
_Tu as des frères?
_Oui, deux, annonça-t-il fièrement, plus jeune que moi, et il tienne plus de pôpa. Y’ont pas de poils quoi !
Liz lui sourit, elle s’était trompée lorsqu’elle croyait que sa déesse voulait la punir. Ce gamin était sûrement le plus beau cadeau qu’elle avait pu lui offrir. Il était comme elle, et elle le comprenait.
_On est bientôt arriver?
_Oui regarde.
Il montra du doigt une petite bâtisse à la lisière de la forêt d’Amakna, à coté scintillait un cercle bleu qui devait être le zaap , et là dans l’eau des centaines de maisons, d’enseignes et d’échoppes flottaient sur des pilotis que l’eau venait lécher : Sufokia, la ville des pirates.

_Hey! Salut Mao!
_Salut Oshimo!
_Bonjour.
A l’intérieur du chanil il faisait un peu plus frais, mais il y régnait une forte odeur de poulailler de tofu, qui dégageait plus le nez qu’elle n’était désagréable, mêlée au bruit incessant d’une bonne cinquantaines de familiers, tous séparés par âges et par races.
_Mon amie, vient chercher son compagnon.
_Ah oui?
Oshimo la détailla de la tête au pied.
_Jamais vu.
_C’est un sacrieur qui m’a donné ça, s’empressa-t-elle d’expliquer en lui tenant le parchemin avant qu’il ne retourne à ses mangeoires.
Il le déplia et sourit.
_Ah oui ! Fiasco, je m’en souviens. Babou n’en voulait plus parce qu’il préfère la compagnie des Bwaks, plus hargneux, mais pas plus fort en combat. Je reviens.
Il disparut dans l’arrière boutique un instant, tandis que Maoxy lui avait lâché la main pour mieux observer un atouin qui lui faisait des grimaces. Oschimo réapparut.
_Très bon pour les sacrieurs, ils mange seulement les âmes des bouftous, bouftons, chefs de guerres, et bouftous royaux. Sinon il peut rester à jeun indéfiniment, comme tout dévoreurs d’âmes qui se respecte.
Il lui mit la boule de laine dans les bras sans trop qu’elle s’y attende.
Ses petits sabots froids se posèrent délicatement sur ses bras et la clochette autour de son cou se mit à sonner légèrement lorsqu’il leva les yeux vers elle. Des yeux bleus , magnifique, qui ne demandait que des caresses et de l’attention.
Il émit un léger bêlement et ce fut le début d’une grande histoire d’amour…
Avec son bouloute, où Maoxy ? Elle n’aurait sût le dire...




Voilà j'espère qu'une fois de plus vous avez aimez^^
La suite est en cour mais cette fois je prendrais mon temps après tout c'est les vacances
(Merci à Gecko pour son message d'encouragement, cela me fait toujours énormément plaisir d'en recevoir)
A bientôt
Bondissant à ses côtés , Fiasco là suivait comme son ombre. Liz se sentait bien avec lui, plus en forme, c’était le pouvoir qu’avait les bouloutes et les fotomes disait Maoxy.

Le jeune ecaflip lui montra le zaap, et de loin, les premiers forgeron et mineurs sombres qui défendaient avec ferveur leur territoire.
_Ils sont dangereux? demanda-t-elle, intriguée.
_Séparement pas trop, mais pôpa dit qu’il y a plein de bandits là-bas.

La chaleur était insupportable, dans cette région du sud les habitants étaient censé y être habitué, pourtant même Maoxy haletait comme un chienchien et Liz ne rêvait que de plonger dans l’eau qui courait entre les pilotis.
La ville était construite avec une extrême ingéniosité. Des maisons pouvaient se situer l’une à côtés de l’autre sans pour autant se toucher, tandis que certaines s’amassaient au même endroit.
Tout était fait de bois et de pierre, les bâtisses étaient jolies possédaient parfois une terrasse, des arbres recouvrant leurs devantures, des buissons s’infiltrants à travers les fissures. Des pious voletaient un peu partout tenant compagnie aux nombreux pêcheurs, seul le bruit des discussions de la banque et de la taverne se mêlaient aux clapotis des vaguelettes et au vent qui apportait quelques embruns rafraîchissants.

_Regarde, c’est là-bas.
Le garçon lui montrait une maison plus grande que les autres où se concentrait un groupe de personnes. Le repère semblait posé sur un rocher d’où divers ponts le reliait à ses voisins. Au dessus de l’entrée on pouvait y voir briller le symbole de la guilde du silence, sur son blason blanc et noir.
Plus elle s’approchait et plus Liz se disait qu’une guilde n’était pas seulement un groupe d’aventuriers réunit sous la même bannière mais une réelle famille. Elle put voir un couple et deux ou trois enfants, un xélor qui montrait à un autre comment bien diriger son aiguille, une sadidette faire pousser des légumes et un autre les récolter et les faire griller sur un feu un peu plus loin.
Elle était ébahie.

_Viens.
Il l’a pris par la main et l’emmena à l’intérieur.
La porte était aussi majestueuse que la pièce qu’elle vit ensuite. Un peu sombre à son goût mais fraîche. Disposés en vrac, il y avait des fauteuils et des canapés qui reposaient sur d’épais tapis en laine de trool, dans un coin reposait une grande table et des chaises qui devaient servir lors des réunions et sur sa droite , dans l’ombre, un escalier en bois menait aux deux étages que Liz avait pu voir de l’extérieur.
_Pôpa!
_Mao! J’tais en train de m’inquiéter.
Le fils s’était jeté dans les bras de son père, et Liz se sentit soudain idiote d’être venue jusqu’ici. Cela lui faisait plaisir de le revoir, certes, mais que pouvait-elle bien lui dire maintenant qu’elle était là?
_Regarde qui j’ai amené.
_Liz!
_Salut…
A son grand étonnement il l’a pris aussi dans ses bras et elle se sentit fondre au contact de sa peau.
_Comment tu vas?
_Bien…
_Et comment t’as fait pour trouver Maoxy?
_Disons plutôt que c’est lui qui m’a trouvé.
_Bon alors je te présente mes deux autres fils, Sojio et Emrick.
_Bonjour.
_Bonjour, répondirent-ils poliment.
Maoxy les avait rejoint et leur montrait un tour de carte. Emrick, qui devait avoir 4 où 5ans , ouvrait de grands yeux, tandis que Sojio, de 8 où 9 ans, regardait les cartes disparaître avec attention.
_Alors voici la fameuse Liz.
Au son de cette voix caverneuse les enfants se turent instantanément et se figèrent.
_Jeew, appela Kris, emmène les enfants dehors s’il te plait.
La sadidette qui plantait des légumes apparut dans l’encadrement de la porte et au regard du feca sembla comprendre la situation. Elle prit soin de la refermer la porte derrière les garçons les laissant seuls.
Liz jeta un regard interrogateur à son ami, il fixait un fauteuil qui leur tournait le dos. Du haut du dossier s’échappait une épaisse fumée grise et de l’accoudoir une queue noir à double pointes : un osamodas pensa-t-elle tout de suite.
_Cela faisait si longtemps que Kris n’avait pas parlé avec tellement d’enthousiasme de quelque un d’autre que ses fils, reprit-il froidement, après tout il a raison les bonnes rencontres se font si rares.
L’inconnu se leva, il était grand, mince, si Liz devrait un jour en parler à Angel elle l’aurait décrit comme ‘’tout sec’’. Une paire de cornes pointaient sous ses cheveux noir, il fumait ce qui semblait être une feuille roulée et à ses pied un dragoone rose observait Fiasco avec appétit.
Il y eu un instant de silence lourd durant lequel l’osamodas jaugea la sacrieur avant qu’il ne se présente:
_Je me nomme Ténébrux, meneur de cette guilde, brakmarien, et fervent serviteur de ceux-ci. Et toi tu dois être Liz, jeune sacrieur aventureuse et imprudente. Sais-tu qu’il est dangereux d’enter ici sans ma permission , sans même faire partie de ma guilde?
_Et vous, savez-vous qu’il est mortel de fumée les feuilles de blops?
La jeune femme ne l’aimait pas du tout, il parlait avec sarcasme et un brin de méchanceté, elle ne lui avait pourtant rien fait… Où du moins pas encore…
Il sourit, découvrant une rangée de dents trop blanches pour être vraiment les siennes.
_J’aime cette répartie. Elle me fait un peu pensé à Eolia, tu ne trouves pas Kris?
_Ca suffit Ténébrux, murmura-t-il.
_Roooh, laisse moi donc la taquiner. Jolie musculature, observait-il en tournant autour d’elle, bien qu’un peu trop fine, dis moi tu n’est pas bontarienne au moins?
_Et je ne suis pas à vendre non plus, répliqua-t-elle avec colère.
_Je te déconseille de me parler sur ce ton gamine, ici tu est chez moi, dans ma maison, entourée par ma guilde, et je…
-Et j’imagine qu’à cause de cela vous vous croyez invincible… C’est pathétique… Mais compréhensible, après tout, n’importe qui rêve de l’être, bien que nous ne soyons que de simples mortels…
Il fit tomber son mégot par terre , le dragoone rose l’écrasa du plat de la patte et Ténébrux s’approcha un peu plus du visage de la jeune fille.
_Je réserve mon jugement sur toi, en attendant reste hors de ma vue.
_Avec plaisir, cracha-t-elle.
Dans un mouvement brusque elle se détourna , sa tresse de cheveux fouettant le visage de l’osamodas et sorti en trombe de la pièce sombre.

A l’extérieur le soleil l’éblouie , si bien qu’elle ne vit pas tout de suite une forme noire et poilue lui sauté dessus.
_Tu n’as rien? demanda la voix de Maoxy.
_Euh non, pourquoi?
Clac!
_Parce que Ténébrux est connu pour ses crises de colère, répondit Kris qui avait fermé la porte derrière lui.
_Désolé si je t’ai attiré des ennuis mais…
_Non laisse, il est comme ça avec tout le monde. Viens faut qu’on parle.
Il laissa ses enfants aux soins de Jeew une fois de plus et l’emmena se promener sur les ponts de Sufokia.

Liz se tordait les mains dans ses poches, voilà déjà dix minutes qu’ils marchaient sans qu’il ne prononce un mot…
_Ténébrux est dangereux, dit il enfin.
_Oui j’avais remarqué…
_Non, tu ne peux pas savouar à quel point il peut être méchant.
_Kris, c’est pas parce que je suis une gamine à tes yeux que je suis aveugle, j’ai bien vu que cet osamodas avait un réel problème…
_T’as rien d’une gamine…
Le feca resta un instant silencieux, fixant le sol qui défilait sous ses pas.
_Eolia c’était ma femme…
_Je ne savais pas, je suis désolée.
_T’pouvais pas savouar… Elle était bontarienne. Et je pense que Ténébrux est en partie responsable de sa mort. J’était un membre de la guilde du silence depuis tout jeune, Téné lui-même n’avait rien à vouar avec ce qu’il est aujourd’hui. Et puis un jour je l’ai rencontré, elle était belle, intelligente. Et puis on étaient jeunes et fou, alors on a eu Maoxy, presque par hasard. On avait 18 ans lorsqu’il est arrivé, et après ça c’est comme si on avait voulu continuer notre bonheur avec Sojio et Emrick. C’est passé si vite… Personne n’était au courant de son alignement, à part quelques amis, on vivait tous ici, dans cette maison et même si Eolia ne faisait pas partie de la guilde Ténébrux me devait bien ça.
Jusqu’au jour ou il a apprit qui elle était. Ca ne lui a pas plu du tout. Il y a eu une grosse dispute, ma femme a préféré partir, pour que je garde les enfants en sécurité dans la maison. Quelques jours plus tard j’ai appris qu’elle avait été tué dans une embuscade de brakmariens contre des bontariens.
_C’est horrible… Kris je…
Elle ne trouvait pas les mots pour décrire la peine qu’elle éprouvait pour lui, et du se contenter de lui prendre la main.
_Depuis ce jour je fais en sorte d’être toujours dans les règles pour assurer la sécurité de mes fils.
_Mais c’est du chantage, c’est… c’est…
_C’est la vie, je me suis fait une raison depuis longtemps.
_Il a peut-être tué ta femme et toi tu continue à le servir? Pourquoi ne pas aller vivre ailleurs avec tes fils?
_Pour aller où? Cette guilde est ma seule maison. Ténébrux est peut-être malsain mais je sais qu’il y a des gens sur qui je peux compter si jamais il m’arrive quelque chose.
Elle ne le comprenait pas, mais une partie de sa conscience l’approuvait , c’était un sentiment étrange.

« Il a déjà eu des problèmes avec ça » Les paroles d’Eviana lui revinrent en mémoire et elle les comprit soudainement beaucoup mieux.
_Hey Bébé! Comment va?
Au loin un sacrieur à la forte carrure s’approchait , les bras chargé d’une caisse de poissons frais
_Wo Liz! s’écria-t-il lorsqu’il fut assez proche, alors Fiasco te plait? Tu dînes avec nous se soir?
_Je suis pas sur que se soit une bonne idée…
_Si viens! J’te présenterais aux autres membres, insista Kris.
_Mais Ténébrux?
_T’inquiète pas pour lui, il ne mange jamais avec nous, il reste enfermé dans sa chambre a ruminer je ne sais trop quoi, la rassura Babou.
Décidemment Angel se trompait.

Les brakamriens n’étaient pas du tout tels qu’il les avait décrit. Aucun des amis de Kris qu’il lui présenta, n’était vil ou égoïste. Mis à part peut-être l’osamodas, cloîtré entre ses quatre murs de pierre, dont l’absence ne dérangeait apparemment personne d’ailleurs.
Elle revit Dipsy et Eviana et fit la connaissance de tas d’autres. Ils devaient être une quarentaine, tous adultes hormis quelques enfants de membres qui couraient entre leurs jambes, tous des aventuriers aguerris et expérimentés ainsi que des fêtards hors du commun.
Le soleil se couchait lorsqu’une douce odeur de poisson grillé fit gargouillé le ventre de Liz.
Un pandawa servait des bières à tour de bras , échauffant déjà les esprits, et surtout celui de Jeew.
_KARDIGAN!!! Combien de fois faudra-t-il te répéter qu’on ne donne pas d’alcool aux enfants!!!! criait-elle.
La fête battit son plein jusqu’à l’aurore. Une fête en l’honneur de quoi d’ailleurs? Liz n’eut pas le temps d’éluder la question qu’un « plouf » sonor retentit, couvrant la rumeur de la musique et des discussions.
Tout le monde se rua au bord du bloc de pierre et vit le pandawa, ivre mort, mais conscient, imiter ce qui semblait être une brasse.
_V’nez! L’est trop bonne!

Au matin, certains étaient encore debout, une chope à la main, d’autres , comme Liz dormaient à même le sol, épuisé, et d’autres encore, comme Kardigan, séchaient pelages et vêtements.
La sacrieur se retourna dans son sommeil. Le sol n’étaient pas très confortable pourtant sous sa tête respirait quelques chose de chaud et de doux, elle songea à Fiasco. Ce fut une odeur qui la réveilla, une odeur magnifique, qu’elle avait apprécié depuis qu’elle l’avait rencontré. Les yeux encore fermé elle essaya de se rapprocher de la source de cette effluve divine et se retrouva au creux de l’épaule de Kris allongé contre elle.
_Bonjour, dit-il.
Il souriait et n’avait pas du tout l’air gêné par la situation.
_Salut, ça fait combien de temps que tu me regarde comme ça?
_Bah j’ai un peu la gueule de bois alors préfère pas me levé c’est tout.
Elle aurait voulu que le temps s’arrête et que ce moment dur des siècles. Ses yeux dans les siens l’électrisait, son odeur la rendait euphorique, et ses oreilles se mirent à crépiter comme des fées d’artifices lorsqu’il rapprocha ses lèvres des siennes.
_Pôpa!!! J’ai faim, s’écria la voix d’Emrick.
_(Soupir) Oui j’arrive.

La déception fit place à un sursaut d’adrénaline, elle se leva précipitamment, étirant ses muscles endoloris. Peut-être était-ce un peu trop tôt pour un premier baiser, en tout cas c’était pas passé loin.





Bon voilà désolé si y a pas beaucoup d'action mais je me la réserve pour la prochaine partie^^ Dites moi si ça vous plaît svp.
Merci à tous
Super, personnellement je vois pas les fautes, passionné par l' histoire, même si il y a peu d' action je trouve que c' est bien construit, continue comme ça, et vivement la suite ^^
Xioto
__________________


Argh ! Je lui demande de l'action, elle nous colle de l'amour

Nan franchement j'adore, par contre il y a quelques fautes persistantes ^^' Genre "savouar" ou c'est exprès
Oui Orcen "savouar" c'est fait exprès j'essai de lui donner un accent (Québecois) du mieux que je peux, alors bien sur c'est facile à imaginer mais pas à écrire^^

Merci pour vos encouragement , c'est le groooos week-end du premier mai, et la suite ne devrait donc pas tarder à arriver.
A bientôt
_Bon cette fois c’est à moi de partir je crois…
_Mais tu reviendras nous voir, hein?
_Oui promis.
Maoxy, Sojio et Emrick l’étreignirent avant que Kris ne viennent la prendre dans ses bras.
_Tu iras où? lui souffla-t-il.
_J’ai un voyage à finir. De toute façon faut pas t’inquiété pour moi.
_Je penserais à toua.
_Moi aussi.

Elle avait franchi le zaap les larmes aux yeux, qu’elle avait cachées et séchées rapidement en arrivant devant celui ,surpeuplé , de la prairies des bops et des craqueleurs des plaines.
De partout des aventuriers braillaient, ventant les mérites des ressources qu’ils vendaient où appelant à l’aide pour une partie de chasse aux monstres.
Elle s’éloigna de la tumulte, pour elle commençait le dernier et long voyage qui la mènerait au village des éleveurs, le dernier lieux qui lui semblait assez intéressant à visiter.

Logé entre les montagnes elle avait du se renseigner sur le moyen d’y accéder sans connaître la position du zaap, pour cela il lui faudrait longer la crête nord-ouest jusqu’à trouver un passage entre les rochers. Il y en avait un autre plus au nord mais là-bas , dans la région des lacs enchantés, les Piralaks sautaient sur tout ce qui bouge.

Voilà déjà une heure qu’elle marchait tout droit, repensant aux moments magnifiques qu’elle avait passé avec la guilde du Silence. Son ventre se serrait lorsqu’elle songeait au regard de Kris, elle ne cessait de revivre l’instant magique où il avait effleuré ses lèvres.
Tout à cou un cri perçant la sortie de ses rêves.
Par réflexe elle s’accroupit dans l’herbe haute, scrutant les alentours, tout ses sens en alerte, Fiasco collé contre sa jambe.
_Aidez-moi!!!
La voix était stridente, même pas humaine. Un monstre, peut-être, mais ils étaient rares à savoir parler et encore plus à le faire en public.
_S’il vous plait!!!
Liz se redressa et couru en direction de l’appel au secours. Là, au sol, elle aperçut une petite amulette à l’aspect d’un foulard qui la suppliait du regard.
_Vite! souffla-t-il.
La sacrieur se baissa pour la ramasser, juste à temps.
FFFFfff CHTONG!
Une lance en bois failli la harponner et elle du vite retrouver ses esprits pour en éviter une autre.
Plus loin des kanigrous enragés fonçaient vers elle en grognant, agitant leurs lances et leurs pattes griffues.
_Et merd…
_Cours!
Elle ne se le fit pas dire deux fois, elle enfila le foulard autour de son cou et courut à toutes jambes.

Fffft Fffft. Ils la suivaient, décider à en découdre, jetant leurs armes contre elle, faisant apparaître des serpentins à qui le bouloute défendait d’approcher les mollets de sa maîtresse à coups de cornes et de sabots.
Elle se retourna à peine une seconde, le temps de viser, et frappa l’un des canidés d’un assaut fulgurant. Un autre pris son élan et sauta, il allait l’atteindre lorsqu’elle se retourna et lui donna un coup de pied qui le déséquilibra , le fit tomber et eu pour effet de faire trébucher plusieurs autres sur lui.
_Mais qu’est-ce que tu leur a fait bon sang!?! demanda-t-elle à l’amulette.
_Absolument rien très chère , prenez donc à droite.
_Fff, ça va nous éloigner des rochers , c’est notre seul moyen de nous défendre.
Elle allait vite s’essoufflé tendis que derrière elle ils revenaient toujours plus nombreux. A présent ils devaient être cinq ou six.
_A votre place j’écouterais mes conseils.
_Mais tu n’est pas à ma place! C’est toi qui m’a mise dans cette belle merde! Aïe!
Un serpentin l’avait profondément mordu à la cheville, mais le pire c’était qu’il s’accrochait, ralentissant sa course.
Le venin se répandit dans sa jambe, paralysant momentanément ses muscles, dans quelques minutes les effets s’estomperaient, mais dans quelques minutes ils serait trop tard.
Les kani, n’étaient pas des bêtes idiotes, juste brutales, et très fortes. Il arrivait rarement qu’ils attaquent sans raison. Pourtant aujourd’hui ils l’avaient fait, et bien sur il fallait que ça tombe sur elle.
Elle s’effondra, une moitié du corps paralysé.
_Dégage, saloperie!
Elle arracha le petit serpent qui se tortillait et le balança dans la figure du premier kanigrous qui fonçait vers elle. Ils allaient la tuer, et cette fois aucun feca ne serait là pour la sauver.

Elle glissa sa main sous sa cape, serrant le manche de sa hache du mulou. Il lui suffisait juste de gagner du temps, et si elle réussissait le venin se serait assez dissipé pour qu’elle puisse s’enfuir. Elle essaya de se remettre debout mais ne réussit qu’à se mettre à genoux.
Durant une petite seconde elle ferma les yeux et pria très fort.
C’est dans ces moments là que l’on se rend compte de ce qui nous tient le plus à cœur. Ainsi Liz se surprit elle-même lorsqu’elle demanda à sa déesse de prendre bien soin de Kris et de ses fils.
Elle rouvrit les yeux.
_RAAaaahhh!!
Elle esquiva le cou de patte du mieux qu’elle pu, couchée dans l’herbe, avant de sectionner celle d’un autre à cou de hache.
_KAAÏ!
_Ouais c’est ça chiale, t’as pas fini de pleurer !
Son cœur s’accéléra, le sang contaminer se mélangea jusqu’à ce que son organisme ai totalement éliminé toute trace de venin. Les sensations revenaient dans ses membres, elle put se mettre debout et frappé l’un des chien à la nuque.
De sa main gauche elle faisait tournoyé sa hache, de l’autre elle distribuait les punitions, ses pieds frappant tout ce qui passaient à leurs portés, Fiasco attaquant les reptiles qui oseraient s’approcher de trop près.
Elle prit appuie sur un rocher réussissant un salto arrière juste assez remarquable pour que son adversaire soit bluffé et qu’elle puisse lui trancher le cuir.

Lentement mais sûrement ses ennemis se faisait moins brave , elle réussit même à sourire lorsqu’elle vit l’un d’eux se demander s’il ne valait mieux pas partir. Lorsque soudain un bêlement déchirant la fit revenir à la réalité.
_FIASCO!!
Elle donna un puissant coup de coude à son assaillant juste à hauteur de l’œil, avant de se jeter sur son bouloute recouvert de serpents.
_LACHEZ-LE!!
Une demi-douzaine de reptiles volèrent, elle pris son compagnon sous le bras et s’éloigna des kanigrous qui s’étaient rassemblés.
Ils en restaient trois, dont un qui avait une grande plaie dans le dos et un autre qui commençait déjà à avoir un œil au beurre noir.
Son familiers respirait faiblement, ses yeux bleu avaient perdu de leurs éclats.
_Ca va aller…
Ils hésitaient tous à relancer l’attaque. Liz n’osait pas s’enfuir de peur qu’ils ne la prenne pour une proie, et sans Fiasco elle ne se sentait plus assez forte pour les vaincre.
Au dessus de leur tête elle aperçut quelque chose de brillant et qui semblait s’approcher…
Elle eut tout juste le temps de s’abritée derrière un rocher avant que: « BOUM!!! »
Une flèche explosive d’une puissance surprenante venait d’emporter définitivement les trois kanigrous.

Liz se redressa, l’odeur de chair brûlée la pris au ventre, elle n’avait pas l’habitude de vaincre ses ennemis par le feu… les cras en revanche…
_Est-ce que ça va?
A travers la fumée elle aperçut un homme à la forte carrure, monté sur une dragodinde rousse. Elle reconnut en lui un iop, et plus loin sur une dragodinde orchidée, un cra.
_Je maîtrisais parfaitement la situation, dit-elle.
_On est pas venu là pour te sauver la vie très chère, marmonna le cra.
_ « Très chère »?
_Ah, c’est toi qui à mon amulette.
_Heu oui.
Une brise légère dissipa la fumée et elle pu apercevoir les deux garçons. Le iop avait une tête de gentil grand gamin et le cra , d’une vingtaine d’années ,la regardait avec attention.
_Moi c’est Zack, lui là c’est Cédric chef de notre guilde…
_La Unit Compagny, continua Cédric, je suis désolé j’ai laissé tombé mon obvijevans. On avait attaqué des kanigrous un peu plus tôt et ils ont du sentir mon odeur dessus.
_Alors c’est à cause de toi que mon bouloute est dans cet état!
Il la dévorait des yeux, mais elle s’en foutait royalement. A cause de lui elle avait frôlé la mort, et Fiasco était mal en point.
_J’viens de te dire que je suis désolé…
_Mais j’en ai rien à faire que tu sois désolé moi ! Tiens, reprend ta saleté d’objet et apprends donc comment en prendre plus soin !
Elle lui jeta le foulard ,qui émit un gémissement de protestation, et reprit résolument sa route, son familiers lové dans son sac.
_Hey ! Où compte tu aller comme ça?
Il la suivait tranquillement ,perché sur sa dragodinde , son ami iop sifflotant derrière lui.
_Vous les chefs de guildes vous vous croyez tous permis, s’exclama-t-elle. ‘’Oh j’vais bien tuer quelqu’un aujourd’hui ‘’ ‘’Et puis pourquoi pas attiré des emmerdes à une pauvre sacri qui passait par là? ‘’ Vous me donnez envie de VOMIR!!
Le cra soupira.
_T’as eu une mauvaise journée.
_Non parfaite, je vois pas DU TOUT ce qui te fait dire ça!!!
_Allez monte je t’emmène.
_Oh non je ne vois pas pourquoi je ferais obstacle à ton programme de la journée. Tu dois avoir pleins d’autres conneries à faire.
_C’est vrai mais je vais commencer par me faire pardonner.
Sans rien demander il la pris par le col de sa cape et la hissa sur sa monture.
_Bon alors elle va ou cette demoiselle?
En temps normal sa main sur sa cuisse lui aurait valu une bonne paire de gifle, mais le bouloute qui grelottait dans son sac l’obligea à accepter la proposition.
_Au village des éleveurs il y a un guérisseurs de familiers?
_Bien sur…
_…Alors qu’est-ce que t’attends!






Voilà petit amuse-bouche en attendant que je continue, beh oui je profite du week-end^^
Et n'oubliez pas que je suis toujours aussi friande de message (constructifs) et de commentaires en tout genre.
Merci beaucoup et à bientôt
Non tu n'es pas obligé Liz mais il faut comprendre plusieurs choses ;

Faire un "inventaire" ou récapitulatif des équipements permet de mieux visualiser les personnages (pour nous en tout cas).

Ensuite, suivant l'inventaire, beaucoup d'entre nous lecteurs, s'émerveilleront de ton ingéniosité si tu combine habilement certains objets. (genre : une bouteille d'alcool, un mouchoir, deux pierre a silex et hop une flasque explosive façon panda )

Et puis ça évite toujours de sortir un objet du néant total (pour nous c'est dur à suivre des fois) même si je me doute que tu n'es pas du genre à sortir une corde magique pile si ton héroïne en a besoin d'une.

Et puis pour moult autres raisons qui font qu'avoir une description (même toute relative, relative j'ai dit) de l'équipement d'un personnage est toujours sympathique. ^^

Sinon, voilà encore un bon petit chapitre que j'ai plaisir à lire.
Vivement la suite.
Ok j'ai pris en compte vos remarque (comme d'habitude) et de toute façon j'avais l'intention de mettre les choses au point pour son inventaire.
Moi même je déteste ne pas savoir ce que j'ai sur moi... Liz ne sera pas différente^^


Sur ce le brouillon de la prochaine partie est en route et devrait arriver pendant ce long week end de... 5 jours et demi
A bientôt
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