Confiance en soi

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J'ai trouvé les autres réponses très intéressantes et je vous en remercie, j'éditerais plus tard pour en parler, je n'ai malheureusement pas le temps là

Tout a été dit je crois. La confiance en soi se construit, c'est quelque chose auquel il faut travailler et réflechir (à quoi j'aimerais ressembler? pourquoi ? Qu'est ce qui va me rendre véritablement heureux ?)

Savoir se construire une image c'est fondamental. Savoir comment les autres nous perçoivent, vont interpréter ce qu'on dit ou ce qu'on fait. Bref connaitre au moins quelques grosses ficelles. Sans aller jusqu'à prendre l'ascendant dans les relations qu'on a avec les autres. Au moins savoir comment ça marche et ne pas être surpris quand on découvre que quelqu'un nous déteste, fait courir des bruits, ou au contraire quand il écoute ce qu'on dit, qu'on l'impressionne. Accepter le fait qu'en général les gens se définissent sur une échelle (en haut en bas) plus que d'égal à égal, et accepter de jouer le jeu quand on y est confronté.

1/ Observer les gens et se rendre compte que ceux qui roxent sur toute la ligne n'existent pas. On doute tous, on a tous les chocotes. Perso la lecture de jol m'a pas mal aidé pendant mon adolescence pour réaliser à quel point on est tous humains. Désacraliser l'entourage proche, sans être aigri (se dire qu'un tel est un gros chanceux) et analyser objectivement ce qui fait qu'ils ont réussi.

2/ accepter de ne pas être aimé par le monde entier sans en faire un drame, y'aura toujours quelqu'un pour dire qu'on est mauvais/nul....toujours. (d'où la nécessité de s'être construit, d'avoir réussi des objectifs). Paradoxalement les gens en général apprécient beaucoup de voir quelqu'un qui n'a rien à battre du regard des autres. Et mépriseront quelqu'un qui transige et fait des concessions. Pour ça il faut réaliser qu'on a toujours des options, toujours. Même si cette option veut dire être tout seul pour un temps. (je pense que c'est vraiment le gros point noir de la confiance en soi, la solitude)

3/ Ne pas parler pour ne rien dire. (étroitement lié au 1/). Etre capable de se rappeler ce qu'on a dit, quand et à qui. Les gens qui parlent trop sont toujours pris à leur propre jeu et finissent par être démasqués . Toujours dire quelque chose qu'on pense ou au moins qui s'en rapproche. Ne pas se révéler inutilement. Quelqu'un qui 10 minutes après t'avoir rencontré t'a tout raconté sur sa vie ça t'inspire quoi ?


Tout ça demande de l'honnêteté, avec soi même, avec les autres.

-Honnêteté avec soi même: Se connaitre.
Se connaitre c'est s'être planté et y avoir survécu, c'est s'être pris des râteaux, des stops, s'être fait jeter d'un boulot/d'une école, et se rendre compte que ça n'a pas fait de nous quelqu'un de moins bien. Il faut oser faire le premier pas, le premier saut, quel que soit le sujet d'ailleurs. C'est en osant qu'on se rend compte non seulement qu'on y a survécu mais qu'en plus c'était pas si dur. Et se rendre compte aussi qu'affronter ses peurs devient de plus en plus facile avec le temps.
une fois que la peur arrête de tout obscursir, de tout brouiller on voit les choses plus clairement.

-Avec les autres parce que pour avoir confiance en soi faut être un minimum convaincu par soi même. Et c'est très dur quand on traine avec des gens qu'on n'aime pas, quand on se sent hypocrite envers eux, de se respecter et donc du coup, d'inspirer le respect.

Donc voilà jpense que les grandes lignes sont là, observation (arrêter de croire que les autres osnt meilleurs) honnêteté (à quoi on veut ressembler? qu'est ce qui nous en empêche ?), respect de soi (agir en conformité avec ses convictions) , réalisme (ne pas se surrestimer, ni se sous estimer). Et puis prendre son temps aussi. Rome s'est pas construite en un jour et pas baisser les bras au moindre découragement. Encore une fois c'est quelque chose à quoi on s'attelle. C'est pas un acquis du tout.


Sur une note plus personnelle jpense que y'a quand même une base de départ à tout ça. J'ai toujours su au fond de moi même, même dans les pires moments de déprime, que je n'étais ni stupide ni bon à rien. Et puis y'a certains domaines où ça ressort plus que d'autres j'ai confiance en moi dans mes études/dans mes rapports avec mes potes et avec mes proches mais je suis extrêmement timide avec les nanas.
Citation :
Publié par Ekaf
Avez-vous déjà eu l'impression d'être en décalage avec le monde, de vouloir dire "je ne suis pas cette personne timide que vous voyez" ?
Si souvent , pour ça que j'ai refait ma vie sur World of Warcraft

Nan mais plus sérieusement , je pense que c'est périodique dans mon cas.
Certains jours ça va , d'autres pas. C'est la vie quoi.

A moins de vivre en ataraxie.
je pense pour ma part a moi tout seul, que l'essentiel est de ne penser qu'a son avis à soi (et aussi un peu de ceux a qui on tient), peu importe ce que va penser X que tu connais juste de vue, voir que tu ne connais pas du tout, ou même que tu connais, mais dont tu te contre balance.
En partant de ce principe, on arrive a avoir une bonne confiance en soi.
Après comme dit plus haut, le plus dur c'est l'amorce, quand tu appliques après tu te rend compte que sa marche et que finalement personne ne t'ennui ou autre, car tu sais quoi, ils sont tous persuader, que tout le monde va se moquer d'eux pour une raison x ou y. Les gens doutent tellement d'eux, qu'ils sont plus intéressé par leur défaut que par ceux des autres, surtout si c'est quelqu'un qu'il connaisse pas.

Des gens te regardent un peu fixement, sans aucun doute qu'il te trouve un attrait particulier, il ne se moque aucunement.
Des gens rigolent tout bas non loin, ils viennent sûrement de se raconter un truc drôle sur un sujet x ou y qu'ils n'ont pas envie de répandre en public, pas de se moquer de toi.
Tu as peur de réussir, c'est compréhensible, contente toi de faire au jour le jour, sa évite de se poser des questions sur l'avenir auxquelles on a de toute façon pas les réponses (euh par contre cette méthode est a éviter pour les projets d'avenir, faut quand même pouvoir préparer l'avenir, mais les questions comme : vais-je y arriver sont a bannir, tu n'as aucun moyen de le savoir, donc pense à autre chose, comme plutôt le meilleur moyen d'y arriver).

Ne pas perdre de vue aussi que l'important n'est pas d'avoir la vérité, mais d'être persuader de l'avoir, si tu l'as mais que tu n'es pas persuader, personne t'écoutera, si tu l'as pas mais que tu es persuadé, on t'écoutera quand même, c'est le même principe pour beaucoup de chose.

Finalement, si la vie était une partie de poker, sache que les gens bluff rarement, et que du coup quand tu bluff, sa passe.

C'est clair que la confiance en soi c'est un cercle, vicieux ou non, car quand tu es sur de toi, tu le devient de plus en plus, en ignorant les inconnus et en te fixant sur ce que tu penses de toi. Et inversement, plus tu vas te fixer sur le regard des autres, plus tu vas imaginer qu'il te veulent du mal, et moins tu aura confiance en toi.

Les principes que j'ai énoncé ici, je les appliques depuis 3ans, avant j'étais timide comme pas possible, je passé mon temps a douter de moi, j'avais très très peu d'amis, en trois ans, avec ces principes, j'ai beaucoup changer, bien plus extraverti qu'avant, beaucoup beaucoup (trop même parfois je trouve) d'amis.
Bref, arrête de te dire : "je n'ai pas confiance en moi oskour!!" et dit toi devant ton miroir, je suis beau/belle, génial, intelligent(e) etc etc, sa s'appelle de la vanité, mais pour relancer la confiance en soi, ya quand même rien de mieux ^^

Bonne chance, c'est vraiment pas facile de s'en sortir!
Citation :
Publié par Dienekès
Si le fait même de consulter vous rebute, y'a deux possibilités : soit c'est que vous n'êtes pas si atteints que ça, soit vous êtes très atteints. Alors dans le doute, je dirais : consultez !


Dien'

je me reconnais dans tes propos, sauf que moi, j'ai fais le pas et je suis aller consulter, je vois un psy depuis 3 mois avec un complément de médoc.

et il m'en a fallu du temps, beaucoup de temps, trop de temps même, plus j'avance avec le psy, plus j'ai des angoisses de ne pas y arriver et avoir l'impression qu'il est trop tard pour moi.
Personnelement je me reconnais un peu dans ton récit. Quand j'été au collège, timide, pas très bavard etc...

Puis on a eu le coup du nivellement par le bas, avec des amis en faisant des conneries on se marrait en matant la tête des gens. Au début j'osais pas trop, je les laissé faire, puis petit à petit tu commence à prendre gout au jeu et tu fini par etre le premier à lancer le mouvement.

Après çà on a tous conclu que la confiance en soi, c'est un prise de point de vue par rapport aux regards des autres. Faut s'amuser à regarder les mimiques des gens, rire du pékin qui mate ses pompes dans le métro, ou faire des combats de regards dans le métro avec des inconnus
C'est si grave que ça de décevoir professionnellement sa famille et ses proches ?

C'est ta vie, pas la leur. Du moment que tu fais pas n'importe quoi (claquer ton boulot du jour au lendemain), fais ce qu'il te plaît, ils peuvent comprendre et l'accepter je suppose.
Je suis a peut près dans le même cas (sauf que j'ai un physique plutôt correcte), et je suis comme ça depuis que je me suis calmer au niveau de la baston (a l'époque valait mieux pas me chercher, je partait au quart de tour et je lâcher pas ma "proie" avant qu'elle ne puisse plus bouger, bref c'était urgent que je me calme ), résultat depuis je réfléchis avant d'agir mais je réfléchie trop
Faut avouer que c'est gênant; cela entraîne des problème d'élocution (on parle trop doucement) et niveau relation social c'est pas le top.
Je pense que la solution c'est de trouver une petite amie histoire de reprendre confiance en soit, mais bon faudrait déjà avoir un peu confiance en soit a la base donc cercle vicieux
Dans l'ensemble, ce que tu nous dis, Ekaf, c'est que tu ne gères pas les pressions extérieures.

C'est donc que tu leur accordes de l'importance.

Alors je rejoins les quelques commentaires précédents : c'est ta vie, envoie les gens qui te jugent se faire foutre. Point barre.

Il y a une chose très belle dite et répétée dans certains textes païens. Un être humain doit se connaître, se comprendre, s'accepter et s'assumer. Il ne s'agit pas d'obéir à une morale pré-faite et imposée par d'autres. Il s'agit de vivre pleinement et dans la paix avec autrui. C'est une question d'équilibre, et ce n'est pas en t'écrasant ou en ayant peur de t'affirmer ou de te planter à chaque pas que tu parviendras à le trouver. Penser aux autres c'est bien, penser à soi c'est tout aussi important.
Comme je vois la situation, ce n'est pas un psy ou un coach qui te faut, mais une personne qui te valorise. La confiance revient toute seule après... Enfin pas tout à fait.

Il te faudra apprendre à dire non, à avoir des moments pour toi et à accepter que tu ne pourras jamais être aimé par tout le monde. Ca parle derrière ton dos? Et alors ça parlera quoique tu fasses, alors autant s'en moquer.
Pour aller mieux, il y a quantité de bouquins (type l'estime de soi, S'aimer mieux pour mieux vivre avec les autres de C.André et F Lelord qu' une "coach en développement personnel' m'a conseillé), mais le plus simple est de faire le combo bonjour, grand sourire, merci au revoir bonne journée. Recevoir un "merci vous aussi" avec un grand sourire, ça fait un grand soleil dans le coeur quand on se sent un peu moins fort. Peu de dépense d'énergie pour un résultat pas croyable
Message roleplay
"O Jolien, ton état de non-confiance en toi est né de certaines conditions
Il y a dû avoir un évênement qui t'a rendu comme ça
Si tu veux avoir de nouveau confiance en toi, tu dois créer une nouvelle condition qui créera un état de confiance en toi
Tu peux tout changer, car ton état de non-confiance en toi pas n'est pas permanent
Fais quelque chose dont tu seras fier et tu auras de nouveau confiance en toi"
Citation :
Publié par Eored
Comme je vois la situation, ce n'est pas un psy ou un coach qui te faut, mais une personne qui te valorise.
Sans nécessairement valoriser mais réconforter, dans ce domaine (j'avoue ne pas avoir lu toutes les pages du post quelle honte en plus de mon tag ), une petite amie pourrait t'aider. Mais si tu as un manque de confiance en toi, tu auras forcément du mal pour trouver la fille.

En lisant ton premier message, j'ai cru revivre mes années de lycées :/ Peur de l'échec (on nous dit que le Bac fait tout, il faut le réussir), paranoïa (un mec me cassait les noix au collège, au lycée il continuai, j'avais l'impression qu'il attendait que je parte en cours pour me suivre et me bondir dessus quand je serai assez loin de chez moi),... Puis j'ai trouvé une fille. C'était une amie depuis 2 ans, mais impossible de lui avouer mes sentiments pendant près de 6 mois... Nous avons tous les 2 fait le premier pas disons, et depuis (même si je suis plus au lycée), je n'ai plus ces soucis de manque de confiance.

Ce que je veux dire par là c'est que la solution à ce genre de problème est difficilement trouvée par quelqu'un extérieur à ta vie (psy et autres "coachs"). Parles en à tes potes, ta famille, voire une amie très proche qui pourrait se rendre de plus en plus proche.

PS : ce post ne veut pas dire que tu es un geek no-life qui ne parle pas à des gens IRL, mais moi aussi je me retournai vers le net pour oublier ces soucis, en me disant qu'ici personne pourrait me juger (ne me connaissant pas réellement).

En espérant t'avoir un tant soit peu aider, je te souhaite de surmonter tout cela

Tip'

[Edith @Vaux] : Mea culpa
Citation :
Publié par Vaux
Je pense que la solution c'est de trouver une petite amie histoire de reprendre confiance en soit, mais bon faudrait déjà avoir un peu confiance en soit a la base donc cercle vicieux
Citation :
Publié par Tipeur
Sans nécessairement valoriser mais réconforter, dans ce domaine (j'avoue ne pas avoir lu toutes les pages du post quelle honte en plus de mon tag ), une petite amie pourrait t'aider. Mais si tu as un manque de confiance en toi, tu auras forcément du mal pour trouver la fille.
Effectivement
Jprend la vie comme un jeu, c'est a dire que j'use une tactic pour chaque chose que je fais.
Ce qui fait que j'ai tendance a considéré certaines personnes comme des objets, tendance a me sentir plus 'fort psychologiquement' pour ne pas dire plus intelligent que les autres, et plein de petites choses comme ca qui me donne une bonne grosse dose de confiance en moi.

Cela dit, il reste toujours dans un coin de ma tete l'idée que je ne suis qu'un random etre humain, aussi intelligent que la moyenne etc, mais je fais en sorte d'avoir une vision de la vie [une vision tres peu morale voire vraiment immonde d'ailleurs.] qui me renforce.

J'en parle rarement [jamais.] cause 1. on me considèrerait comme un enfoiré [pour ne pas etre plus vulgaire.] 2. atm, pour rien au monde je voudrais perdre cette vision de la vie.

Au final, je considère la vie - le bonheur - la confiance en soi - l'amour - etc... [tout en fait =/] comme des choses uniquement psychologiques, c'est a dire que je peux contrôler.

So, go sdire que tout est dans la tete, et que c'est toi qui en a le controle.
La confiance en soi est ce que l'on pourrait appellé le problème de toute une vie.
Ca m'a gâché la vie jusqu'à mes 16 ans, en public. En privée, ça me gâche toujours la vie.
J'avoue avoir été très intrigué par Dienekès, car cela me ressemble beaucoup.
J'ai toujours été plus ou moins en avance sur les autres, en terme de culture générale, de maturité etc... et j'ai longtemps pris cela comme une faiblesse, car cela faisait de moi la bête noire du groupe.
Je suis devenu une sorte de geek, en découvrant Daoc. Je ne côtoyais personne à l'école, ce que l'on me rendais bien, je rentrais et dès que je pouvais jouer j'y allais. Pour moi, cela m'a permis de mûrir encore plus, et plus vite. J'ai rencontré des gens extrêment intéressant, sans préjugés sur l'âge ou la classe sociale. J'ai appris énormement, je me suis lâché, me suis construit un rôle.
En arrivant au lycée, enfin surtout en 1ere, j'ai rencontrer un groupe de personnes qui m'ont réellement aidé. j'ai commencé à me sociabiliser, ça a été les 1ere soirées, les premiers flirts etc... Pourtant, j'étais toujours persuader d'être la bête noire, je croyais que l'on faisait exprès de m'ignorer, que l'on me coupait la parole, que l'on se moquait de moi. Mais cette fois, je me suis dis qu'il fallait que je fasse un effort, car ces gens comptaient pour moi.
Et en faisant attention, j'ai remarqué que ce que je prenais pour des attaques personnelles étaient en fait des choses normales de la vie sociale, et que tous au sein du groupe y avions droit. Ca aide déjà beaucoup à relativiser.

La où subsiste à mon sens un problème, c'est dans une certaine dichotomie de ma personnalité, allant peut être jusqu'à la schizophrénie.
Pour m'intégrer, je me suis battis un rôle, celui du blageur, toujours le mot pour rire, grande gueule, franc et fier de l'être.
Pourtant, je ne peux tenir le spectacle, et j'ai parfois de retour en arrière, où j'oublis tout le monde, amis ou non, et je ne vis plus qu'avec mon tabac et ma musique. Je ne parle à personne, je pense sur moi, les autres, je les déteste, et puis sans raison, je retourne vers eux, reprenant mon rôle et excusant ma précédente attitude par un mensonge quelconque.

Je suis content de ce que je suis aujourd'hui. J'ai vaincu mon manque de confiance, je me sens réellement apprécié. Pourtant, je ne peux que mettre en garde contre la technique du "jouer un rôle", car si tu fais comme moi, tu te perdras dans toi même.

Désolé, je ne t'ai pas donné de solution, mais je pense que celles-ci ne peuvent venir que de nous même, sinon elles sont inutiles. Je pense qu'au delà de technique directe, il s'agit plus d'une question d'état d'esprit, et surtout du cheminement nécessaire pour l'atteindre. Personnellement je base mon caractère et ma confiance sur ma conscience du monde, des autres, de moi, sur notre finitude. A mon sens, lorsque l'on comprend que l'on est définitivement seul, que le temps à passer avec les autres n'est que éphémère, alors cela aide à profiter, pour ne pas regretter lorsque ces gens ne seront plus. Cela n'est pas une idéologie pompeuse de la vie, c'est surtout important pour ta vie de tout les jours, de te dire que tes amis, il y a 2 chances sur 3 que tu ne les côtoies plus d'ici 10 ans, alors autant profiter à fond de ce temps, sans regrets.
Comme le prouve le succes de ce post, ceci concerne tout le monde donc pas besoin de se cacher.
Ensuite, jamais, au grand jamais tu t en sortiras. On ne peut pas s en sortir. Par contre on peut vivre avec et ca ne revient plus.

Le fait que nous soyons conditionner, le fait de trembler est vu comme quelque chose a eviter, le fait d avoir peur est signe de faiblesse.
Que se passe t il si tu considere ces emotions un element naturel et l accepter comme tu acceptes un coucher de soleil ?

Il se passe que ca ne revient plus. Tu n es plus conditionner, tu es libre, ta vrai nature, pur, ne cherchant plus a controler la vie, plutot controler par elle.
Est ce qu un arbre demande d avoir ses feuilles d une couleur differente ? Nos problemes viennent du fait qu on est contre l existence.
Peut- être la question a- t- elle été posée, je m'excuse si c'est le cas (je n'ai lu que la première page) : fais- tu autre chose que ton travail ? Fréquentes- tu des gens aux horizons différents ?
C'est tout bête, mais ça permet de relativiser, car, quand on ne multiplie pas les horizons et les rencontres, souvent, on en vient à s'enfermer dans un cercle étroit qui fait qu'on n'a plus les moyens de relativiser les choses. Je pense qu'il est vraiment essentiel dans la vie de confronter les points de vue, de croiser les milieux et les personnes, de se comparer à des tas de personnes aux profils totalement différents, pour se faire une idée de sa place, en voir les avantages et les inconvénients, et se dire qu'en définitive, on n'a pas tant que ça de raisons de voir les choses en noir.
Etudiant, j'ai passé l'essentiel de mes années à passer des concours (ENS, Capes, Agrégation). On échoue des fois, on réussit ailleurs, parfois après de multiples tentatives : l'échec et la réussite sont tellement proches dans ces cas- là, ne tiennent vraiment à rien. Bref, on relève un défi, on doute, on se remet en question tout le temps sur ses méthodes, sur soi, sur ce que l'on veut faire dans la vie et sur ce qu'on en attend, on est avec des amis qui sont à la fois des rivaux, etc. jusqu'à la grande libération des résultats, si ceux- ci sont positifs (sinon, c'est repartit pour les doutes, aggravés par un échec incompréhensible). Tout cela est assez pesant si on n'a pas des activités à l'extérieur, qui changent totalement de ce qu'on fait au quotidien, avec des gens qui n'ont rien à voir avec ceux que l'on fréquente tous les jours, et qui sont comme une bouffée d'air sain dans un univers de questions permanentes. Mais quoi qu'il en soit, comme le rappelle Soir, dans tous les cas, on est seul à prendre les décisions et à les assumer, et personne ne peut régler les problèmes à notre place.
A moins que je n'ai pas du tout compris le sens de la question.
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Dernière modification par Compte #72538 ; 02/03/2017 à 20h22.
Citation :
Publié par Aloiris Dooley
Lol, le type qui se construit un rôle auquel il commence (ou veut?) lui même à y croire.
Ce que tu dis m'interesse la ;o
En quoi je me construirais un role?
La meilleure thérapie selon moi, c'est de savoir que tu comptes pour des gens. Et ça, c'est ce qu'on apelle les amis, la famille, la z'amoureuse bref, un grand coup de social / café / ciné, c'est encore ce que je préfère. Mais le problème, c'est que c'est bien pour te redonner un petit coup de boost, si c'est un manque de confiance en soi de longue durée, c'est vrai, que là..c'est plus compliqué...
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