Confiance en soi

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Bonjour,

Ceci est un post à moitié MyLife mais je n'ai pas souhaité le mettre sur le bar car j'aimerais qu'il reste sérieux.
Comme le titre vous l'aura indiqué, je suis ici pour vous parler de confiance en soi.

Je n'ai jamais eu une confiance en moi monstrueuse mais je vivais avec, or depuis quelques temps tout s'effondre, j'ai l'impression de retourner au lycée : peur de ne pas réussir, peur de ne pas être reconnu, parano (lui, dès que j'aurais le dos tournée il parlera sur moi...).
Je ne sais absolument pas comment gérer cette situation, plus je tente de me raisonner plus je m'enfonce dans mes craintes...

Vous est-il déjà arrivé de ressentir ce malaise, de penser que vous ne réussirez pas ce que vous entreprenez, que les autres ne vous jugent pas à votre juste valeur ? Avez-vous déjà eu l'impression d'être en décalage avec le monde, de vouloir dire "je ne suis pas cette personne timide que vous voyez" ?
Comment avez-vous réussi à surmonter ceci ?

Pour élargir le débat et ne pas en faire un simple ML, que pensez-vous du concept de confiance en soi, comment il évolue, se gère au quotidien ?
Connaissez-vous même des organismes qui aident les gens à gérer leur confiance en eux, qu'ils en manquent ou même en aient trop ? Si oui, lesquels ?

Je sais, ça fait plein de questions
Mais le sujet se veut ouvert à toute discussion autour du sujet de base : la confiance en soi.

Merci d'avance de ne pas polluer ce fil par des remarques déplacées ou autres trolls (et de ne pas l'envoyer vers le bar par pitié).

Avant que certains ne se posent la question, ceci est effectivement un compte fake, je n'aime pas particulièrement étaler ma vie mais à côté de ça internet procure le confort de l'anonymat et je vais donc exceptionnellement m'en servir.
La paranoïa c'est la réalité à petite échelle mec.
Citation :
Publié par Dr. Intouch
Un psy.
Quand je disais "organisme", je pensais plutôt à une sorte de thérapie de groupe, ou du coaching... Ce genre de choses qui reboost quoi
On ne parle pas de depression non plus, un psy n'est peut-être pas utile pour ce genre de soucis.
J'ai déjà connu ça, il y a longtemps et j'ai refait une crise récemment.

Il n'y a pas de recette miracle pour que ça cesse, un psy peut éventuellement aider mais de toutes façons on reste toujours seul au fond de soi donc un psy pourra juste discerner le problème et éventuellement te donner des outils pour le résoudre mais ce sera à toi de faire le boulot. Personne ne peut vaincre tes peurs à ta place.

A ma connaissance, aucun organisme dans le genre que tu décris n'existe (à part des sectes).

Je me suis sorti de ma dernière crise quand j'ai décidé de faire de mes peurs et de mes angoisses une force sur laquelle m'appuyer. Nous avons tous notre part de ténèbres, le tout est de savoir si nous lui laissons nous dicter notre conduite ou si nous lui imposons le joug de notre volonté. Maintenant ce n'est que ma façon de voir les choses et j'ai moi-même restreint l'alternative afin de me forcer à avancer (et ça marche très bien). Nul doute qu'autrui, fort d'expériences différentes, aura une façon différente de voir la chose.

Et comment ça se gère au quotidien ? Je ne me pose plus de questions : j'agis au mieux et quand ça marche tant mieux, quand ça ne marche pas alors j'améliore mes façons de faire. Souvent un échec est instructif quand on a la bonne idée de regarder la réalité en face et d'accepter sa part de responsabilité dans son occurence. La peur, ce n'est qu'une sensation qui paralyse, elle ne doit pas être écoutée. Et surtout, je me fous du regard d'autrui comme de ma première chemise. Autrui n'est pas à ma place, il peut donc garder ses critiques inconstructives pour lui, ça ne m'intéresse pas (les constructives sont naturellement les bienvenues).
Le manque de confiance en soi est la pierre angulaire de mes problèmes psychologiques. Je le sais.
Ce qui est le plus troublant et terrorisant, c'est tout en le sachant, ne rien pouvoir faire pour l'enrayer.

C'est un peu stérile de parler de ce manque en lui-même : ceux qui le connaissent intimement n'ont pas besoin qu'on le détaille pour eux, et ceux qui ne l'envisagent même pas, vous sortiront des banalités plus fatalement fatales que ce propre problème.
Après, il est est évident que chacun est touché plus ou moins durement.

Mais lorsque c'est un problème en soi, le manque de confiance mérite que l'on accorde du temps pour le combattre. C'est ce dont j'essaye de me convaincre, en tout cas. Je ne sais pas si j'y arriverai.
C'est pour cela aussi que je demande de l'aide autour de moi : proches, amis et médecins.

Les réponses ne sont jamais simples. Ce n'est pas en refaisant le monde avec un ami, en buvant une bière avec ce même ami, ou en prenant des médicaments adaptés et délivrés sous ordonnance que l'on résout le problème. Mais ça y contribue.

Personnellement, j'en arrive au point où je me dis qu'une psychanalyse ou au moins un suivi plus "précis" d'un psychiatre va m'être nécessaire. Les traitements "aspirine" (allusion à la facilité avec laquelle ils prescrivent anxiolytiques et anti-dépresseurs) des généralistes ne servant q'u'à masquer le problème.


Mon conseil, que j'essaye également de suivre : si ça le nécessite, aller consulter.

Si le fait même de consulter vous rebute, y'a deux possibilités : soit c'est que vous n'êtes pas si atteints que ça, soit vous êtes très atteints. Alors dans le doute, je dirais : consultez !


Dien'
J'ai eu des problèmes de confiance en moi durant mon adolescence, timidité, paranoïa, ... Bon j'étais pas gâtée en plus à l'époque (première de la classe, lunette, appareil et un physique me donnant 4 ans de moins que mon âge)

J'ai fini par prendre le taureau par les cornes et j'ai décidé de m'inscrire ... à un atelier théâtre.

Les avantages c'est que sur scène tu n'es pas vraiment toi mais ton personnage, donc tu laisses tes problèmes de côté et en même temps tu fais face à un public. Enfin pour moi ça a super bien marché. Les gens que je cotie désormais ont du mal à croire que j'ai pu être timide au point de ne pas pouvoir dire bonjour à quelqu'un que je ne connaissais pas.

Sinon tu peux aussi te fixer certains objectifs. Cela permet de briser le cercle vicieux de la perte de confiance en soi.
Attention il faut que tu te fixes comme objectifs des trucs qui ne sont pas complètement triviaux mai qui demandent un minimum d'implication. A chaque fois que tu les rempliras tu gagnera de la confiance en toi en te disant tiens j'ai réussi ça.

La confiance en soi ça s'entretient. Tu regardes derrière toi et tu te dis j'ai fait ça et ça et ça ... C'est malheureusement beaucoup plus facile à perdre qu'à gagner.
Vos analyse sont très justes, en revanche j'admet qu'aller consulter me chiffonne...
Non pas parce que je suis dans le déni ou que je pense n'avoir besoin de personne ; aller chez le médecin (généraliste ou spécialisé) ne m'effraie pas, et pour moi quelqu'un qui va chez le psy n'est pas un dingue, au contraire c'est quelqu'un qui a compris qu'il avait un problème.
Disons plutôt que je pense que je n'en suis pas au stade où c'est nécessaire dans un premier temps, et de ce fait j'aimerais essayer de comprendre d'où me vient cette faille et comment la combattre avec mes armes.

D'autant que, même si j'ai toujours eu ce problème de confiance en moi, il ne s'imposait pas autant à moi qu'aujourd'hui.
Peut-être est-ce parce qu'un changement professionnel est en train de s'opérer et que je vais devoir prendre mes responsabilités ?...
En analysant je pense que c'est un déclencheur de la "crise", parce que la peur (en fait c'est même pas une peur, c'est une certitude débile) de ne pas être assez efficace pour réussir ce que j'entreprend à toujours été là (paradoxalement je suis un roxxor des examens type bac ou bts et ça ne m'a jamais fait peur d'aller à un oral ou même un entretien d'embauche).

D'ailleurs en y réfléchissant, je suis en train de me dire que c'est très paradoxal... Il y a des choses sur lesquelles je ne doute pas de moi ou épisodiquement seulement et d'autres qui sont profondément ancrées...
Du style : Pas peur des examens, des oraux, des entretiens, d'être sur scène, de faire le pitre, qu'on me regarde, et parfois même je me sens beau (mais d'autres jours je me cache)
MAIS
Trouille énorme qu'on ne m'aime pas, peur (ou comme je disais, quasi certitude inconsciente) de l'échec professionnel, j'ai l'impression d'être celui dont on se moque, qu'on montre du doigt une fois le dos tourné, d'être un cran en dessous tout le monde en fait...
Vous voyez (pour imager), le binoclard au fond de la classe dont tout le monde se moque, mal jugé, légèrement moqué, l'ami bouche-trou ou simplet ?... Je me sens exactement comme lui, et pourtant ça fait bien longtemps que l'époque où j'étais effectivement cette personne est révolue et je ne pense même pas que ça me touche encore...

Vous zossi ?

Edit @ Alinoe : Alors il s'avère que j'ai justement fait du théâtre (j'ai adoré ça d'ailleurs) mais cela ne m'a aidé qu'un temps finalement, car on finit toujours par redescendre de la scène et renfiler son costume de "moi"...
Citation :
Publié par Ekaf
D'ailleurs en y réfléchissant, je suis en train de me dire que c'est très paradoxal... Il y a des choses sur lesquelles je ne doute pas de moi ou épisodiquement seulement et d'autres qui sont profondément ancrées...
Si tu admets toi-même l'idée que tu n'arrives pas à débrouiller un paradoxe dont tu as conscience, j'en reviens à l'idée que l'aide doit être extérieure.

Je ne vais pas dire que toutes les personnes manquant de confiance en elles sont dans ce cas, mais je pense aussi que la plupart des gens qui les côtoient peuvent ne pas le ressentir.

Moi-même, les gens ne m'imaginent pas manquant de confiance en moi. Ni timide. Pour reprendre l'idée du théâtre, je sais que dans mon cas, en public, j'enfile un costume. Pas seulement sur une scène, bien sûr. Non, mais dès que je parle à quelqu'un. Je suis toujours dans le rôle, le jeu.
C'est peut-être un trouble de l'identité, mais je sens nettement la scission entre "moi seul, face à moi-même, enchaîner par mes propres entraves mentales" et le "moi avec les autres, cherchant à jouer la note sociale juste pour arriver à mes fins (intégration, reconnaissance, échanges)".

Tu n'as visiblement pas la même dichotomie que moi. Cependant, je trouve que ça y fait étrangement écho.

Ma réflexion personnelle me conduit à me dire que le problème est dans ma tête, et que seul, je ne démêlerai jamais l'écheveu du problème. Alors, trois solutions : la solution dite "Alexandre et le noeud gordien" où on détruit la source du problème (le cerveau) de différentes manières (drogue, alcool, suicide) mais je ne la conseille à personne, la solution "autruche" où on dit qu'on fait avec et tant pis, et la solution "Roi Salomon" où on s'en remet à plus sage que soi.

Faites votre choix !
D'un point de vue professionnel qu'est-ce qui te fait douter de toi comme ça? C'est étrange car moi c'est un peu l'inverse, professionnellement je suis assez sur de moi mais publiquement beaucoup moins, faire du théâtre aurait été très difficilement envisageable par exemple.

Tu doutes de ta capacité à bien faire ton taff? Ou te crains de décevoir? Tu as peut être un poste particulier? C'est troublant que tu juxtaposes la peur de ne pas être aimé avec la quasi-certitude d'échouer professionnellement un jour. Ton boulot te plaît? Tu ne souhaiterais pas de façon plus ou moins inconsciente que l'éventuel échec se produise? Je demande ça car je sais que la perspective de l'échec exerce parfois sur moi une certaine attraction (mais moi c'est l'échec relationnel hors boulot).
T'as essayé le sport et les arts martiaux? Non je dis ça juste parce qu'etant ado j'avais un peu le meme probleme, alternant les periodes d'euphorie mentale avec des momment de grosse loose intelectuelle et communicative. Rien que le fait de se confronter physiquement à d'autre et vaincre peut jouer sur ta confiance. Ok ca peut paraitre primaire, mais nous ne somme que des etres humains, y'a pas si longtemps on vivait encore dans des cavernes....

Pour moi ça m'a aidé, et meme si maintenant des années apres je ne pratique plus que de l'interne (chi kung), j'ai quand meme l'impression de pas faire partie de ce monde etrange qui gravite autour de moi. La difference, c'est que je m'en cogne totalement, et en rigole meme. Pendant des années j'ai essayé de ressembler aux autres, à quoi bon? Il y a surement des gens autours de toi, proches, amis, qui t'apprecient comme tu es. Bases toi sur eux, et non sur le regard d'inconnus qui de toute façon n'en on stictement rien à cirer de toi!
Perso quand j'ai pas confiance en moi, j'arrête de ne pas avoir confiance en moi et je me contente d'être awesome.
barney.jpg

Pour être sérieux la confiance en soi ça tient à rien du tout. Il suffit que tu te forces à en avoir un peu pour que le comportement des autres commence à changer et te donne encore plus confiance en soi. Le plus dur c'est l'amorce.
@ Malasse : C'est très étrange, je ne saurais pas expliquer ce manque de confiance professionnel... Je suis dans un secteur un peu particulier (mais je tairais le poste précis par soucis d'anonymat) qui fait que mes résultats ne dépendent pas que de mon travail, bien au contraire, mais d'un marché et d'un contexte.

Au delà de ça, car ce n'est pas vraiment ce qui m'inquiète (si je foire à cause d'une mauvaise conjoncture je ne le vivrais pas mal), et plus généralement, j'ai toujours été persuadé que les gens (famille, amis, profs, employeurs...) attendaient trop de moi et surestimaient mes capacités, et ce depuis tout petit ("tu as toutes les capacités pour être 1er de la classe, tu pourras faire une brillante carrière, t'es vachement cultivé etc...").

Mais parfois j'ai envie de dire "allo, on se réveille, vous vous gourez tous". En ayant un regard vraiment objectif, je sais effectivement quelques trucs mais c'est vraiment du domaine du basique, enfin comme tout le monde je présume, je suis pas doué en politique, en histoire non plus, en géo vous seriez mdr... Bref vous avez saisi l'idée.
D'où peut-être ce problème de confiance en moi dans le domaine du travail particulièrement. On a placé la barre tellement haute pour moi que je doute fondamentalement. Je suis pas surhumain, j'ai pas de talent particulier...
Ou peut-être cela vient-il du fait que je n'ai jamais su réellement ce que j'avais envie de faire dans ma vie... Y a jamais eu le déclic. Je fais ce métier parce que c'est peut-être ce qui se rapproche le mieux de mon idéal, par rapport à mon caractère, mais je ne me sens pas à la hauteur malgré tout...

Je sais pas...
En revanche vos questions amènent des éléments de réponse, c'est déjà ça

Quant au sport, alors là j'avoue que c'est mon talon d'achille, je suis pas, mais alors PAS DU TOUT sportif, j'ai horreur de ça ! Mais j'ai pris une résolution pour février : m'inscrire malgré tout dans une salle de sport, parce que le sport, c'est santé !
Je note les idées de sport de contact, cela peut être effectivement un boost à la confiance

Je vous incite, plutôt que focus sur mon cas (il est loin d'être simple ) de discuter de vous aussi, vos histoires et vos expériences (déjà fait pour certains d'ailleurs, il faudrait que le fil continue dans ce sens)

Je fais un rapide HS pour rappeler que ceci n'est pas un post à but médical, c'est juste pour débattre du sujet de la confiance, donc les modos pas la peine de s'affoler "Jol n'a pas vocation à soigner les dépressifs schyzophrènes à tendance zoophiles "
Citation :
Publié par Ekaf
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Quant au sport, alors là j'avoue que c'est mon talon d'achille, je suis pas, mais alors PAS DU TOUT sportif, j'ai horreur de ça ! Mais j'ai pris une résolution pour février : m'inscrire malgré tout dans une salle de sport, parce que le sport, c'est santé !
Je note les idées de sport de contact, cela peut être effectivement un boost à la confiance

Conseil pour le sport de contact : choisis une discipline occidentale. Canne, savate, pancrace, lutte, boxe, systema, escrime moderne ou ancienne. C'est pas le choix qui manque. Par contre ça peut parfois être difficile à trouver.

Pourquoi ? Parce que les disciplines occidentales ne véhiculent pas d'éthique. Ca fera ça de moins à gérer (apprendre la soumission au maître quand on a des problèmes de confiance en soi c'est pas idéal.)
Yop mec,

Alors je vais faire simple ce que tu as c'est un signe d'agoraphobie légère ou phobie sociale si tu préfères. Ce n'est qu'un trouble de la perception du réel qui est déformé par tes craintes, et plus tu te focalises sur tes craintes plus tu vas altérer ta perception. Tu es stressé au boulot ou en dehors ? Tu ressasses des évènements mal vécus frequemment ? Tu ne te sens pas à la hauteur de ta place?Tu as l'impression d'être enfermé dans un système que tu subis ?

Si c'est le cas je vais te répondre simplement, rien de ce que tu penses n'est vraiment fondé c'est un défaut de comportement qui engendre ton sentiment de mal être. Pour le combattre, il faut "réapprendre" en quelque sorte à être face à ces situations et les gérer. Facile à dire comme ça mais difficile car la démarche ne peux venir que de toi au final même si une aide extérieure peut être un bon pilier.

MP moi si tu veux qu'on en parle un peu plus j'ai vécu un peu les mêmes choses alors si mon vécu peut t'aider.

Tchuss
Citation :
Publié par Fenrhyl Wulfson
Pourquoi ? Parce que les disciplines occidentales ne véhiculent pas d'éthique. Ca fera ça de moins à gérer (apprendre la soumission au maître quand on a des problèmes de confiance en soi c'est pas idéal.)
Euh... non là, le terme de soumission passe mal... Dans les sports de combat orientaux, nous parlons de respect, pas de soumission, rien à voir... Enfin, c'est juste un aparté, mais ça m'a fait bondir quand j'ai lu ça quand même, tss tss vilain pull .

Pour le sujet original, que dire... un de mes profs de théâtre un jour m'a dit "mon gars, si tu as les pétoches sur scène, regarde le public, et imagine-les tous à poil. Tu verras ça décoince des noeuds." Et il avait raison .

Sinon, comme dit au-dessus, Carpe diem quam minimum credula postero... que tu sois là ou pas, le monde tournera, alors à quoi bon se prendre la tête si machin cause de toi dans ton dos ? Laisser la mesquinerie aux gens mesquins me semble plus sain qu'entrer dans ce genre de bas jeu.

Tu es né poussière et tu retourneras poussière, dans le maigre interstice entre ces deux étapes, autant profiter du moment présent. Apprends comme si tu devais vivre éternellement et vis comme si tu devais mourir demain, disait Gandhi...
Message supprimé par son auteur.
un miroir.

une paire de baffes.


comme le dit mon plus vieil ami : "comme t'étais comme t'es devenu, j'te reconnais plus".

travailler sur soi, jour après jour, en te disant que non, t'es pas pire que les autres, t'es meme certainement meilleur sur pas mal de points.

bon, après, il faut savoir s'arreter, pas comme moi. De petit garçon timide, je suis devenu un gros bourrin prétentieux... mais bon, au moins, je suis fier de l'ampleur du changement.
pour ma part ca m'arrive par période, dans ces périodes ou je me soucie du regard que les autres portent sur moi, pour surpasser ca il suffit de s'en foutre. Tu penses que les gens parlent dans ton dos ? Taches tout d'abord d'en être sur, la dessus tu pourrais avoir de bonnes et de mauvaises surprises.

En ce qui me concerne je perd confiance en moi suite à un échec, quel qu'il soit et il faut que je connaisse une réussite, même sans importance aux premiers abords pour entamer un procéssus de revalorisation, peut être que tu ne sais pas remarquer et apprécier les choses que tu entreprends et qui marchent et que tu te focalises trop sur tes échecs... Tout le monde connait des échecs et des réussites, pour garder le moral tout en évoluant, il faut savoir apprécier ses réussites et apprendre de ses échecs sans se laisser abattre.
Citation :
Publié par Ekaf
j'ai toujours été persuadé que les gens (famille, amis, profs, employeurs...) attendaient trop de moi et surestimaient mes capacités, et ce depuis tout petit ("tu as toutes les capacités pour être 1er de la classe, tu pourras faire une brillante carrière, t'es vachement cultivé etc...").

Mais parfois j'ai envie de dire "allo, on se réveille, vous vous gourez tous".
ça je pense que c'est intéressant. C'est un des trucs qui me bloque moi. Tout le monde pense que je suis super capable, que je suis bon dans ce que je fais, ce qui crée une sorte de poids, une attente, une exigence perpétuelle, en tout cas je le vis comme ça. Les gens pensent être sympas et le sont, mais leur petites remarques nous font réagir étrangement.

Je pense que, comme dit ci-dessus, il y a un travail à faire sur la façon dont nous on interprète les choses.

ça peut paraître prétentieux, mais de se faire encenser trop souvent ça fini par créer un sentiment d'usurpation, de tromperie. Peut être qu'il faut aussi apprendre à dire aux gens ce qui nous gêne, apprendre a parfois décevoir un peu.
[Modéré par Guitou : Flood.]
As-tu des problèmes familiaux ? As-tu eu une enfance difficile ? T'es-tu senti trop étouffé ou laissé pour compte ? Etc.

En gros ce genre de choses si elles t'atteignent trop je pense que la solution la plus viable est une aide psychologique qui saura t'aider à faire la part des choses et à trouver exactement d'où vient ton manque de confiance, s'il est dû à ce que j'ai énoncé au-dessus ou si c'est tout autre chose.

Il est difficile de dire à quelqu'un qui n'a pas confiance en soi d'arrêter de se prendre la tête pour des conneries parce que pour lui çà ne sera pas aussi évident que de le dire ; )

Ceci dit... arrête de te prendre la tête pour des conneries !

La confiance en soi vient avec un sentiment de réussite et/ou de satisfaction de soi (du moins c'est comme çà que je le vois).
Donc le plus simple est de trouver quelque chose qui amène à se sentiment
Ca peut être la musculation pour la satisfaction personnelle, le rugby pour le sentiment d'appartenir à un groupe soudé et d'être utile à l'équipe, la réussite scolaire, la réussite professionnelle sur un projet ou autre, réussir un régime, aider des amis, fonder une famille, faire du jeu de rôle, etc. !
Tout est bon à prendre !
Moi à l'époque j'avais opté pour amis+régime+sport+réussite scolaire ainsi que le jeu de rôle avec des amis
Et depuis je me sens plutôt bien à ce niveau ; )
Faut aussi savoir ce qu'on veut et se forger le caractère, ne pas être conformiste et réfléchir/agir de soi-même. Sinon t'as beau essayer de reprendre confiance en toi, si tu n'arrives pas à "évoluer" çà n'y changera pas grand chose...

C'est comme ceux qui stress pour un entretien d'embauche parce qu'ils n'ont pas confiance en eux, parfois c'est même maladif, alors que le problème est de savoir relativiser au final ! Ca peut être dur vu de près mais c'est pas grand chose..

Se dire "je vais à un entretien, je sais ce que je vaux, je connais mes capacités, j'ai fait ceci ou cela qui est forcément un plus par rapport aux autres, je suis bien habillé, j'ai envie d'être pris et si çà foire c'est pas grave" bah çà doit normalement suffir à se sentir un peu mieux ! Certes çà dépend pas mal du secteur d'activité et du poste... mais çà reste un entretien.

Si tu n'as pas confiance en toi alors que sur le plan professionel tu réussis, c'est que ton problème vient vraiment d'ailleurs car la plupart du temps les gens qui réussissent finissent par reprendre confiance en eux..

Enfin bon, personnellement je ne pense pas qu'à la fin de la discussion sur le forum tu aies changé, surtout si tu ne bouges pas à côté mais ptet que çà t'aideras à identifier la source du problème.
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