Remarque : ce sujet coulera peut-être rapidement, peut-être pas. C’est un sujet qui a des aspects sérieux, mais dont le traitement plutôt léger justifie la place sur le Bar. Léger ne veut pas dire n’importe quoi, il m’a fallu du temps pour le rédiger. J’apprécierai que ceux que le sujet n'intéresse pas évitent les trolls, les +1 ; les cat pictures et tout le bruit habituel du Bar; qu'ils ne répondent simplement pas. Que ce sujet meure ou vive uniquement grâce à l’intérêt ou le désintérêt qu’il suscitera. Je remercie sincèrement ceux qui respecteront cet esprit.
Sur la Bar, comme ailleurs, on a déjà évoqué plusieurs fois des vies alternatives, du genre que feriez-vous si vous deviez mourir demain, ou si vous gagniez au loto.
C’est ce genre de question que je pose dans le sujet, de manière légèrement différentes. Je vais poser deux questions, indépendantes l’une de l’autre. Ce sont deux scénarios alternatifs, qui ne sont pas le quotidien de l’immense majorité des Joliens, pas du mien, en tout cas.
La première question est :
Que feriez-vous si vous n’aviez que 10 ans à vivre ?
10 ans, c’est une durée intéressante. C’est à priori assez long pour que l’on surmonte un éventuelle dépression à l’idée du délai, trop long pour que l’on ne fasse rien, assez long pour que l’on réalise, si on le désire, un objectif ambitieux et important, assez long pour que l’on se donne les moyens de vivre des expériences intéressantes. En même temps, 10 ans c’est trop court pour que l’on perde son temps dans un travail qui ne nous plait pas, pour chercher des satisfactions à la noix ou pour faire semblant de s’occuper.
La seconde question est :
Si vous n’aviez plus à travailler pour vivre (par exemple vous gagnez 20 millions d’euros), que feriez-vous ?
C’est une question indépendante de la première. La seul point commun est qu’elle permet de se recentrer sur ce qui est vraiment important pour soi. En effet, une fois passé ce que j’appellerai la chasse aux frustrations – se payer du bon, temps, des vacances, jouer, etc., bref, tout ce que l’on fantasme un peu de faire mais que l’on ne fait pas par manque d’
argent et de temps – il ne resterait que… notre liberté de faire ce que l’on a vraiment envie de faire. Que ce soit de découvrir les cultures du monde, devenir artiste, monter une organisation humanitaire, ou bien une société juste pour la plaisir…
Il y a deux aspects à ces questions. Le premier, ce sont les réponses directes aux questions, que feriez-vous, et c’est le sujet de ce fil. Cela me semble intéressant, si vous jouez le jeu de réponses intéressantes, car c’est à la fois un sujet léger du Bar et une façon de mieux connaître nos semblables, en voyant ce qui nous unit et ce qui nous différencie.
Le second aspect est plus personnel et est le plus intéressant : si nos réponses sont très différentes de ce que l’on vit actuellement, c’est peut-être un signe qu’il faut se remettre en question, que peut-être on ne fait pas ce qui est vraiment important pour soi. C’est bien sûr ce qui m’intéresse le plus dans ce genre de question, mais je n’en fais pourtant pas le sujet de ce fil : c’est trop personnel. Perso, j’en parle avec des amis ou des gens avec qui j’ai des affinités, pas sur le Bar, même si je peux en parler des Joliens ou des Joliennes. Toutefois, si vous désirez parler de cet aspect-là dans ce fil, la remise en cause de ce que vous faites actuellement, vous serez lus avec intérêt.
Mes réponses
Que feriez-vous si vous n’aviez que 10 ans à vivre ?
Je pense que je me mettrais de manière plus poussée et surtout plus rapide à ce qui me motive vraiment : inventer et diffuser des histoires, que cela soit par l’intermédiaire de série, de romans ou de films. La vie n’est intéressante que par les émotions et les sentiments que l’on vit, et par le sens que l’on donne à ce que l’on vit. Les histoires sont un moyen universel fort de partager émotions, sentiments et sens. Les histoires, avec un peu de chance, peuvent apporter quelque chose à la fois à ceux qui les créent et à ceux qui les découvrent. Bien sûr, je tâcherai de passer beaucoup de temps avec les gens chers à mon cœur. Toutefois, je veillerais à ne pas être trop encombrant.
Si vous n’aviez plus à travailler pour vivre (par exemple vous gagnez 20 millions d’euros), que feriez-vous ?
Et bien, la même chose que pour la première question, en fait. Mais sans doute de façon plus détendue. Sans idée de délai, et sans se dire qu’il faut faire plaisir à telle ou telle personne pour que l’histoire voit le jour, que suivre telle ou telle règle n’est pas nécessaire. Plus dans l’idée « cela marche tant mieux, cela ne marche pas , pas grave. »
Et vous, alors, que répondez-vous à ces deux questions ?