Légende d'un héro, histoire d'un homme

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Sarah(appliquant une potion soignante sur le visage de Zack): "Tu me dire ce qui cest passé pour quelle te mette dans cet état?"

Le mercenaire raconta sa malencontreuse irruption dans le bungalow pendant que la jeune Ecaflipette shabillait.

Sarah: "Hahaha, je comprends mieux maintenant doù venait les cris... et ta tête."
Zack: "Rigole pas… Elle a presque failli me tuer cette fois ci…"
Sarah (souriante): "Mais non, mais non. La preuve, tu es encore là à te plaindre."
Zack (grimaçant sous la douleur): "Ouais, mais pas indemne…"

Sarah termina de panser le blessé.

Sarah (rangeant les potions dans son sac) : "Julien et Luna nous attendent à la sortie du port. Ils ont déjà rendu les clés des bungalows."
Zack (ramassant ses propres affaires) : "Ok… J’espère qu’elle n’est pas trop fâchée contre moi…"
Sarah : "Qui donc ?"
Zack : "Luna…"
Sarah (avec un grand sourire) : "Bah, t’inquiète pas. Elle te fera la tête un moment puis elle te pardonnera, comme toujours."
Zack : "Ouais, j’espère…"

Les deux amis se dirigèrent ensuite au Sud du port.
Julien attendait assis sur un petit rocher pendant que Luna scrutait la mer.

Sarah (joyeusement) : "On est prêt ! On y va ?"
Julien : "Ok pour moi !"
Zack : "Ouais, chuis prêt aussi..."

Luna ne répondit pas.
Sarah s'approcha d'elle et la prit par la main.

Sarah (tirant Luna et parlant d'un petit air suppliant) : "Alleeeeezz... On n'est pas en avance ! Je veux arriver avant la nuit moi..."
Luna (esquissant une ébauche de sourire) : "Pourquoi ? Tu as peur du noir ?"
Sarah (d'une petite voix) : "Vouiiii... J'aime pas le noir, y a plein de monstre, ouin."
Luna : "Hihihi, dans ce cas, Julien se fera un plaisir de te protéger !"
Julien (rougissant) : "Heeeiiiinnnn ??? Qu'est ce que je viens faire là dedans moi ?"
Sarah (le regardant avec de grand yeux larmoyant et gardant sa petite voix pleurnichante) : "Tu viendrais pas me sauver ?"
Julien : "Heu... Si... Mais..."
Luna (lui coupant la parole) : "Voilà une affaire de réglé... On y va maintenant ?"
Sarah : "Allez c'est parti !!"

Les quatre aventuriers se mirent alors en route, dans une ambiance un peu plus détendu, vers Sufokia.

Quelques heures plus tard...

Luna (légèrement exaspéré) : "Pfffff, ça fait déjà plusieurs heures qu'on marche et toujours rien !"
Sarah : "Calme toi Luna, on y est bientôt..."
Julien : "Oui, rappel toi ce qu'a dit la femme près du grand canon tout à l'heure."
Luna : "Oui, oui, je sais. On contourne le lac par l'Ouest et on longe la rive en continuant au Sud jusqu'a arriver au "Chanil"... D'ailleurs c'est quoi un "Chanil" au juste ?"
Julien : "C'est un endroit où l'on confit ses familiers. Le Chanil en prend soin et les nourris contre une somme de kamas."
Zack : "Des familiers ? Comme les tiens ?"
Julien : "Ha non. Eux, ce sont mes invocations. Un familier c'est un animal de compagnie, comme le petit chacha de Salie par exemple."
Zack : "Ha ok... Et ça ressemble à quoi en fait ?"
Julien : "Le chanil ? Heu... J'y suis jamais allé mais ça doit être un grand bâtiment pour pouvoir accueillir beaucoup d'animaux je suppose."
Luna (désignant une bâtisse devant elle) : "Grand comme celui là ?"
Sarah : "Oui, c'est le Chanil. On y est !"
Luna : "T'était déjà venu avant ?"
Sarah (une pointe de nostalgie dans la voix) : "Oui... Il y a longtemps... Pour une mission... Quand j'était encore chez les Sérianes..."
Julien (étonné) : "Tu faisais partit du clan des Sériane-Khern ??"
Sarah : "Oui... Je te raconterais une autre fois si tu veux..."
Julien (voyant qu'elle semblait un peu mal à l'aise) : Heu... Ok..."

Luna ralentit légèrement l'allure et entraîna discrètement Sarah vers elle.

Luna (parlant à voix basse et parlant d'un air coupable) : "Sarah... Tu sais pour ton ancien clan... Je tenais à te dire qu'on était désolé de t'avoir entraîné dans tout ça et..."
Sarah (lui coupant la parole) : "Arrête. Si je vous est suivi, c'est uniquement de mon plein gré. Et puis vous êtes mes amis. Je ne pouvais pas vous laisser tomber."
Luna : "Mais juste avant tu paraissait... Nostalgique. Et c'est vraiment de notre faute si tu..."
Sarah : "C'est pas grave je te dit. Et puis... Je commençais à détester l'ambiance... Ceux qu'on recrutait était fort mais trop sûr d'eux et incroyablement vantard... Au début c'était sympa... Quelques missions d'espionnage par ci par là ou des missions de récupération facile... Mais... Plus je montais en grade et plus les missions me dégoûtait... A chaque fois il s'agissait d'assassinat, d'agression, de combat déloyal... Je n'en pouvait plus... En fait... Je vous remercie de m'avoir tiré de là. Grâce à vous je peux aller où bon me semble et faire ce qui me plaît sans rendre de compte à qui que ce soit. (avec une pointe d'humour) Pour tout te dire, je n'ais jamais supporté l'autorité des autres."
Luna (rassuré et souriante) : "Hahaha, sur ce point on est pareil !"
Julien : "Sarah ! Luna ! Vous venez ou quoi ?"

Les deux garçons avait continué à marcher et les attendaient près du fameux Chanil.

Luna : "Alors ? On y est ?"
Julien (se grattant l'arrière de la tête) :"Biiin... D'après le proprio' du Chanil, il faut continuer vers le Sud jusqu'a un Zaap. Ensuite, on prend à gauche et on y est..."
Luna : "Pffff... Des heures qu'on marche... Chuis fatigué moi !"
Zack : "On est tous fatigué, sauf qu'on se plaint pas nous... (pour lui même à voix basse) Décidemment elle est chiante comme c'est pas permis celle là..."
Luna (l'ayant entendu) : "De quoi ?!?"
Sarah : "Rohlala… Vous allez pas vous y remettre tout les deux."
Julien : "Hahaha … Les tourtereaux sont en pleine prise de bec."
Zack (rougissant légèrement) : "Ha ça c’est fin ça… Vraiment très spirituel, Julien…"
Sarah : "Moi, je trouve ça vraiment drôle. Bien trouvé Julien. Hahaha."
Luna (rougissant un peu elle aussi) : "Mais vous avez fini tout les deux ?"

Après une franche rigolade, les quatre amis se remirent en route.
Effectivement, un peu plus au Sud, se trouvait un Zaap au bord de l’eau.

Sarah (désignant l’arche magique) : "Vous l’avez celui là ?"
Luna : "De mémorisé tu veux dire ? Moi, non."
Zack : "Pareil…"
Julien : "Itou."
Sarah : "Bon, bin allez y."

Zack, Luna et Julien « mémorisèrent » le Zaap de la manière habituelle, ils posèrent leurs mains sur les runes qui brillèrent brièvement.
Zack : "Bon, ça c’est fait. Ensuite ?"
Julien : "On continu sur la gauche."
Sarah : "On te suit."

La nuit commençait à tomber.
Le soleil déclinait toujours, continuant inlassablement son cycle autour du monde des Onze.
Le groupe d’aventuriers marchait depuis plusieurs minutes déjà quand l’un d’entre eux aperçus quelque chose.

Luna (pointant quelque chose droit devant) : "Hé ! Regardez là bas ! Y à un pont !"
Sarah : "Ca doit être le pont d’accès au port de Sufokia…"
Zack : "Un port ? C’est pas une ville ?"
Sarah : "Si. Mais c’est une ville portuaire… Enfin… ''C’était'' une ville portuaire…"

Un petit silence s’installa dans le groupe.
Le genre de petit silence respectueux que l’on pouvait ''entendre'' quant on parle de certaines légendes.
Le genre de petit silence tendu que Zack ne comprenait pas.

Zack (essayant de détendre l’atmosphère) : "Bon ! On y va ou on se contente de le regarder ce pont ?"

Après un signe de tête entendue entre eux, ils continuèrent en direction du pont.
Arrivé devant celui ci la petite équipe se tût de nouveau.
Le pont était simple, sans décoration, sans fioriture, fait de rondin de bois.
Le petit groupe le franchit pour atteindre un deuxième pont, celui ci était bien plus massif que le précédent.

Sarah (regardant le panneau à côté d’elle) : "Sufokia… On y est…"
Luna (légèrement angoissé) : "Oui…"
Julien : "Au fait… On doit chercher quoi au juste ?"
Zack : "Heu… Bonne question…"
Sarah : "D’après ce que j’ai compris vous cherchez les objets d’un équipement ancien c’est ça ?"
Luna : "Oui."
Sarah : "Donc, logiquement on devrait trouver le prochain objet dans un temple, un musée ou quelque chose comme ça."
Zack : "Mais oui, t’as raison ! Alors c’est simple il suffit de chercher ce qui ressemble à un énorme bâtiment et c’est gagné !"
Luna : "Ouais… Si ils l’ont mit là…"
Zack : "Hein ?"
Luna : "Bin oui. Tu laisserais des objets de valeurs aux yeux de tous toi ?"
Julien : "… Ca veut dire qu’on va devoir tout fouiller…"

Un peu découragé, les quatre aventuriers entrèrent dans la citée portuaire.
Tempête meurtrière


En fait, ce qu’on pourrait appeler le « sol » de Sufokia était constitué d’une multitude de pont qui se joignaient les uns aux autres.
Ils étaient fait de pierre ou de bois, des fondations à la rambarde, avec quelques sobres décorations sur le côté.

Zack : "Bon… Commençons à fouiller…"

La ville était lugubre et la nuit n'allait pas tarder à tomber.
Les quatre amis tentaient d’ouvrir les portes des maisons abandonnées, en vain.
Le silence, lourd, pesant, inquiétant, angoissant même.
Le genre de silence qui vous rend nerveux.
La ville entière était pourvue de ce silence, pas un bruit, pas un son, pas un murmure.
Ou plutôt si.
Le bruit de pas des quatre aventuriers, le son de la poignée de porte qui tourne et le murmure du vent.
Tout ça résonnant allégrement dans la "citée oubliée".

Une goutte.

*Plic*

Puis deux.

*Plicplic*

Le ciel c’était couvert une vitesse surnaturel.
De sombres et gros nuages noirs menaçants étaient apparu.
Le vent s’était mis à souffler de plus en plus fort, passant du murmure au hurlement.

*KrAAaaak*

Un puissant éclair fendit les cieux et des trombes d’eau se déversèrent sur Amakna.
En un instant un déluge démentiel déferla sur le port de Sufokia, la mer se déchaîna avec rage, dispensant le port d’immenses vagues.
Zack et ses amis c’était rassemblé.

Zack (complètement trempé, parlant fort pour couvrir le bruit des éléments qui se déchaînaient) : "Qu’est ce qu’on fait maintenant ?"
Sarah : "Le mieux est de trouver un abri !"
Luna (tout aussi mouillé que ses deux compagnons) : "Oui mais toutes les maisons sont fermés !!"

Le vent se faisait assourdissant, les éclairs zébraient le ciel sans discontinuer.

Julien : "Y en **** bien une qui **** ouverte !!"
Luna : "QUOI ? J’ENTENDS RIEN !"
Julien : "Y EN AURA BIEN UNE QUI SERA OUVERTE !"
Zack : "DEPECHEZ VOUS ! ESSAYEZ TOUTES LES PORTES !!"

Les aventuriers commencèrent à essayer d’ouvrir les portes de maison en toute hâte.
Les éléments se déchaînaient et ils leurs fallait un abri.
La mer se soulevait littéralement pendant que le ciel semblait s’effondrer.
Dans cette folie élémentaire, le petit groupe se dispersait peu à peu, pour couvrir plus de terrain et augmenter leur chance de s’abriter du déluge.

Luna : "ZAAAA*** ! PA* IC***I !! J’EN AIS TROU*** ***UNE !!"

Zack entendit la voix de son amie dans la tempête.
Il se retourna et la vit lui faire de grand signe près d’une grande maison dont la porte était ouverte.
Le guerrier scruta les alentour pour prévenir ses deux autres amis.

Zack (hurlant aussi fort que sa voix lui permettait) : "JUUU***LIEEENN ! SARAAA***** !! PA*** ***CIII !"

Il vit son compagnon se retourner plus loin, preuve qu’il l’avait entendu.
Zack alla ensuite à la rencontre de Luna devant la maison.
Quand il la rejoignit, Julien et Sarah était encore de l’autre côté du pont qui les séparaient.
C’était le chaos total.
Des éclairs zébraient le ciel avec férocité sans discontinuer.
Le tonnerre grondait aussi fort que des milliers de Trooll hurlant.
Le vent soufflait avec une puissance phénoménal.
La mer engendrait des vagues monstrueuses qui allaient se fracasser contre le port.
La nuit noire s’illuminait à chaque éclair.
Julien avait cru entendre la voix de Zack.
Il se retourna, Zack lui faisait de grands gestes, pointant la direction d’une grande maison où Luna se tenait devant.

Julien (hurlant le plus fort possible) : "SA******AAH !! SAAA**** !!"

Sa coéquipière ne l’entendait pas, la jeune Sram lui tournait le dos, continuant d’essayer d’ouvrir les portes.
L’Osamodas se précipita vers elle et lui prit la main.
Elle se retourna vivement.

Julien (lui parlant au creux de l’oreille): "Suis moi !! Zack et Luna ont l’air d’avoir trouvé un abri !"

Elle lui fit un signe de tête et ils se mirent à courir en direction de leurs compagnons.
Le vent continuait sa longue et forte complainte, hurlant, soufflant dans toute les directions.
A cause de cela, ou peut être grâce à cela, Sarah et Julien avait toute les peines du monde à avancer.

A partir de ce moment tout s’enchaîna très vite.
Comme dans un cauchemar dont on ne contrôle pas le déroulement.
Un éclair, un formidable éclair, il illumina la nuit tourmentée.
Il déchira le ciel, une lumière blanche éclaira Sufokia.
Julien, alors que cet éclair zébrait le ciel d’une luminosité intense, remarqua cette ombre sur le sol, devant lui et Sarah.
Une ombre informe, molle, une ombre qui n’était pas vraiment une ombre, comme si l’objet qui la projetait n’avait pas de consistance.
Il leva les yeux.
Une vague, monstrueuse, immense.
Un mur d’eau dont la hauteur dépassait les maisons alentour.
Il s’arrêta net et Sarah vit à son tour la vague qui allait s’abattre sur eux.
Julien prit Sarah par la taille et la serra contre lui, elle en fit de même.

L’instant d’après, une vague gigantesque s’abattit sur le port de Sufokia dans un vacarme assourdissant.


***


Elle avait enfin trouvé une maison ouverte, elle jeta un œil à l’intérieur puis avait appelé Zack.
Ce dernier l’avait rejointe et ils attendaient que les deux autres arrivent.
Sarah et Julien couraient tout les deux en se tenant la main, elle pensait le mentionner une fois que ça se serait calmé, histoire de pouvoir taquiner à son tour la jeune Sramette.
Tout à coup, L'Osamoda s'arrêta imité aussitôt par l'ex Sériane.
Luna ne comprenait pas, pourquoi s’arrêtaient ils ? Ils ne leurs restaient que quelques mètres pour être à l’abri des éléments.
La jeune chatte les virent se prendre dans les bras et l’instant suivant une vague s’abattit sur eux.

Avant qu’elle ne réalise l’horreur de ce qui venait de se passer, la vague qui venait de se briser contre le port les propulsa, elle et Zack, à l’intérieur de la maison devant laquelle ils se tenaient.


***


Tout allait si vite et pourtant il avait l’impression que cela avançait au ralentit.
Il venait de voir ses deux meilleurs amis se faire engloutir sous une vague titanesque.
Le guerrier revoyait cette vague s’abattre doucement, puis le vacarme emplit ses oreilles.

Le contrecoup de la vague géante.
Alors que son cœur avait cesser de battre en voyant ce qui venait de ce passer, il voyait toute cette eau arriver sur lui par à-coup. Son cerveau ne voulait plus fonctionner correctement, seulement par intermittence.
Il les revoyaient se prendre dans les bras juste avant d’être soufflé par le mur d’eau.
Et maintenant cette même eau qui arrivait sur lui.
Le guerrier eu l’impression qu’un Xélor avait ralentit le temps car il eut tout le loisir de revoir la scène atroce de ses deux amis disparaissant sous les flots.
Puis, comme si le Xélor s’en fut aller, le temps reprit son cours, sa vitesse.
Avant qu’il n’ait pu faire quoi que ce soit, le mur d’eau était à présent sur lui et Luna.
L’eau, si liquide, sans aucune consistance, sans aucune résistance.
Pourtant, il la ressentit cette douleur, cette pression contre lui, cet impression de percuter un mur de pierre.
Il fut soufflé, comme une plume.

Le guerrier et son amie furent projeté à l’intérieur de la maison comme des pantins désarticulés.
Luna fut projeté en arrière.
Alors qu’elle retombait lourdement, elle vit Zack disparaître en passant à travers le mur, derrière elle, sous l’impact du choc.
Sans attendre l’eau s’engouffra dans le trou béant du mur dans un tourbillon.
Luna, qui était encore à moitié sonné, ne pus résister.

Au milieu des remous, Luna vit un escalier dissimulé derrière le mur que Zack venait de détruire. Elle le dégringola entraîné par la force du courant.
La "descente" fut longue, plusieurs fois elle cru qu’elle allait mourir noyé mais réussissait in extremis à sortir la tête de l’eau pour reprendre une bouffé d’air avant de se faire engloutir à nouveau.
L’eau lui piquait les yeux et lui irritait la gorge, elle avait bu la tasse plus d’une fois.
Au bout d’un moment, elle ne ressentit plus l’étreinte de l’eau autour d’elle mais des dalles de pierre froide sur lesquelles elle venait de tomber.
Elle avait du mal à respirer et ses poumon étaient en feu, ses oreilles sifflaient et ses yeux était rougi par l’eau de mer.
Elle croyais entendre quelqu’un murmurer mais elle s’en fichait un peu pour le moment.
Elle essayait de reprendre ses esprits.
Son combat avec le courant l’avait complètement épuisé et elle était à genoux en train de reprendre son souffle.

Zack : "**** ! **** ******* !!"

Tout à coup ses oreilles se débouchèrent, la replongeant dans le bruit assourdissant de la tempête qui faisait rage au dehors.

Zack : "Luna, viens m’aidez bon sang !! Il faut fermer cette fichue porte avant d’être noyé !"

Elle se retourna en entendant Zack, il luttait contre le courant de l’eau qui s’engouffrait dans la pièce en essayant de fermer une porte en fer.

Zack (forçant sur la porte) : "Hnnng ! Bon sang Luna, aide moi !"
Luna (essayant de tenir sur ses jambes) : "Je… J’arrive !"

L’eau s’engouffrait à toute vitesse dans la pièce.
Les deux amis, après avoir lutter de toute leurs forces, finirent finalement à bloquer la porte dans un ultime effort.

*KLANG*


***


Zack se laissa tomber en arrière, il n’en pouvait plus.
La vague, la maison, le sous-sol, la porte.
Il avait même perdu son épée dans tout ça, elle avait disparue quand il était passé au travers du faux mur.
Mais le pire, c’était ses deux amis qui avait été engloutit.
Luna aussi se laissa tomber mollement.

*Snirfl… Snirfl...*

La jeune Ecaflipette sanglotait.

Zack : "Luna ? Qu’est ce que tu as ?"

Il s’approcha et posa sa main sur l’épaule tremblante de la jeune chatte.

Luna (pleurant) : "Sarah… Snirfl… Et Julien… Ils sont…"
Zack (parlant d'une voix réconfortante) : "Ne t'inquiète pas pour eux... On les a juste perdu de vue... Peut être qu'ils ont été projeté à l'intérieur d'une maison, tout comme nous..."

Tantdit qu'il prononçait ces mots, il priait le ciel de toute ses forces pour que ce soit vrai.

Luna (les yeux noyé de larme) : "Mais... La vague..."
Zack (parlant à présent avec conviction) : "Ecoute, ça suffit maintenant ! Tu ne les a pas vu mourir ! Donc tout est possible ! Et qu'ils soit mort ou non, on n'a pas le droit d'abandonner maintenant ! On doit trouver un moyen de sortir d'ici."

Luna fut légèrement surprise par ce changement d'attitude, elle ravala un sanglot et baissa la tête.

Zack (la prenant par les épaules et lui relevant la tête pour qu'elle le regarde) : "Ecoute moi Luna... On doit sortir d'ici... Une fois dehors on les cherchera. S'ils sont encore en vie, ils feront la même chose. Mais pour l'instant on doit remonter à la surface."

Elle le regardait dans les yeux, ils yeux de Zack reflétait une grand conviction mais aussi une grande inquiétude.
Luna savait pourquoi.
Elle aussi voulait sortir d'ici à tout prix mais elle redoutait en même temps ce qu'elle risquait de trouver une fois dehors.
L'Ecaflipette se dégagea de l'étreinte de son ami et se leva, s'essuyant le visage d'un revers de patte.

Luna : "Snirfl... Tu a raison... On doit sortir d'ici..."

Zack se leva à son tour et examina la pièce.
Elle était complètement nue, dépourvue de meuble ou d'un quelconque tableau.
En examinant les murs il comprit pourquoi, malgré qu'il soit dans une pièce close, il ne faisait pas sombre.
Les parois de pierre était recouvert de mousse et de champignon, sûrement dût à l'humidité environnante, mais le plus étrange était le fait que ces champignons émettaient une légère aura.
Les mur luisait d'une lumière bleu.
Et il avait juste assez de lumière pour voir que la pièce était un cul de sac.
Aucune sortie, à part la porte de métal, n'était visible, ils étaient prit au piège.
Les deux amis se regardèrent.
Luna aussi avait compris qu'il n'y avait pas d'issue.

Le mercenaire sentit la froideur de l'eau grimper le long de ses chevilles.
L'eau commençait à filtrer à travers les interstices de la vielle porte de fer rouillé.
L'espoir le quittait peu à peu, il avait vu tellement de chose depuis son arrivé à Asturb, tellement et si peu à la fois.
La jeune femme qu'il avait en face de lui en était le meilleure exemple.
Il aurait tellement voulu que cela ne s'arrête jamais, les moments de joie, ses sautes d'humeur, son sourire.
Elle était devant lui, grelottant, appuyé contre l'un des murs de la pièce.
Zack voulait aller vers elle, la prendre dans ses bras, la rassurer, la réconforter, lui dire que tout serait bientôt fini.
Mais il en était là, incapable de bouger, incapable d'abandonner mais tout aussi incapable d'aller plus loin.
Honteux de son impuissance et de ce qu'il considérait comme de la lâcheté, le mercenaire baissa la tête de dépit.
Il allait mourir, Luna allait mourir, et il ne pouvait rien faire pour empêcher cela.
Regardant ses pieds, il voyait l'eau monter doucement.
Il aurait hurler de rage si cela pouvait changer quelque chose.
Une algue entra dans son champ de vision, toute verte, tirant sur le brin par moment, flasque, molle.
Elle entra en contact tout aussi mollement avec sa jambe, puis elle se dégagea, quittant son champ de vision, comme porté par un quelconque courant.

Zack (en pensée) : "Voilà à quoi se résume ma vie... Je me suis laissé porter par le courant... Comme cette algue... ... Comme l'algue ? Le courant ?"

Une décharge d'adrénaline parcouru ses membres engourdis par la froideur de l'eau.
Le guerrier commença subitement à scruter la base des murs de pierre.
Luna qui assistait à la scène se demandait s'il n'était pas devenu fou, après tout, la mort effraie même le plus endurcit des guerriers.

Luna (sanglotant) : "Zack... Snirfl... Qu'est ce que tu fais ?"
Zack (toujours en train de scruter l'eau et la base des murs) : "Un courant est une force qui entraîne l'eau d'un point à un autre... Donc si l'eau se déplace c'est qu'il y a du courant... Et s'il y a du courant ça veut dire qu'il y a un point de départ et une arrivée... (désignant quelque chose contre le mur du fond se trouvant face à la porte de fer) Là !!! Le voilà notre point d'arrivé !"

Sur la surface de l'eau, des petites algues s'agglutinaient doucement contre le mur comme attiré par quelque chose.

Zack (pointant du doigt les algues) : "Regarde ! J'en était sûr ! Il doit y avoir un passage dans le mur. (tâtonnant les briques au hasard) Aide moi... Il doit sûrement y avoir un interrupteur pour l'ouvrir !"

Luna se précipita aux côtés de Zack et commença elle aussi a chercher l'interrupteur.
Les deux prisonniers appuyaient sur toute les briques à hauteur d'homme, espérant que ce passage fut construit par un homme.
Peu à peu, ils s'écartaient de l'endroit où les algues se collaient au mur.

*Klick*

Zack : "Bingo !!"

*Krrrrrrrrr...*

Un pan de mur commençait à s'enfoncer, provoquant de léger remous à la surface de l'eau, pour soudain s'arrêter net.

Zack (appuyant frénétiquement sur la pierre-interrupteur) : "Ha non ! Ouvre toi !!"

*Krang*

Un bruit de métal qui se tord résonna dans la pièce.
Le guerrier se retourna et vit une nouvelle brèche dans la porte de métal. L'eau s'infiltrait à présent de façon significative.

Zack (se plaçant face au renfoncement) : "Je n'ais pas... (il chargea d'un coup d'épaule) *BOM* Envie de... *BOM* Mourir ici !"
Luna (se joignant à lui) : "Et moi non plus !!"

*BOBOM*

Zack (sentant le faux mur vibrer): "Encore une fois !!"

*BOBOM*

Le pan de mur eu comme un déclic et reprit son déplacement, entraînant les deux amis dans leur élan.
Ils venaient d'atterrir dans de la boue, ils étaient bien sous terre.
Un long couloir creusé, soutenu par des renforcements de poutre se profilait devant eux.
Le guerrier se redressa rapidement, aidant sa compagne à se mettre debout par la même occasion.
Zack (entraînant Luna dans le couloir) : "Dépêchons nous ! Ca m'étonnerait que la porte tiennent encore longtemps..."

Comme pour confirmer ses dires, une nouvelle sonorité métallique retentit.
Le mercenaire prit la patte de l'Ecaflipette et s'engagea dans le couloir.
Ce dernier était sombre et humide, sentant la moisissure et le renfermé, des racines pendaient ça et là décoré de grande toile d'Arakne poussiéreuse, preuve que ce couloir a été laissé à l'abandon depuis des lustres.
Ils n'avait pas parcouru une vingtaine de mètres que la porte de fer céda sous la pression de l'eau.

*KRAAAHAANNNG*

Les deux aventuriers restèrent pétrifié un instant, autant par le bruit en lui même que par la résonance qu'engendrèrent le couloir vide.
Le guerrier jeta un rapide coup d'oeil avant de se mettre a courir entraînant sa compagne dans sa course.

Zack: "COURS !!!"

Il l'avait vu à l'instant, cette vague, ce mur d'eau qui était en train de les rattraper.
Les deux amis, poussé par leur adrénaline et leur peur de mourir, coururent plus vite que le vent soufflant dans les plaines.

"La peur donne des ailes aux lâches", disait son grand père autrefois.
Zack pria le ciel, pour qu'en cet instant, il soit le plus grand lâche du monde.

Les paroi défilaient à toute vitesse sous ses yeux, il s'en fichait, il fallait courir, le plus vite possible qu'importe le reste.
Il ne remarqua pas tout de suite que le mur de terre se changea progressivement en mur de roche. Ni que celui ci fut taillé pour donner une forme grossière au couloir.
Il ne remarqua pas non plus qu'a présent leurs pas résonnaient sur les dalles de pavé.
Tout ce qu'il entendait c'était le bruit de l'eau qui se rapprochait de plus en plus.
Leur course frénétique pour la survie semblait voué à l'échec.
Ils continuaient de courir dans un couloir sans fin pendant que derrière eux la barrière aquatique se rapprochait inexorablement.

*Cric*

Un des pavés venait de s'enfoncer sous le pied de Zack, ouvrant, quelques mètres plus loin, un passage sur la gauche.

Zack : "Luna ! Le passage à gauche ! Saute !!!"

Alors qu'il finissait sa phrase, le mercenaire entraîna la jeune femme vers la porte.
Ils atterrirent lourdement et douloureusement l'un sur l'autre sur le sol de pierreux.
Moins deux de secondes plus tard, un pan de mur sortit du sol, rebouchant le passage.

Zack : "Haha... Hahaha... On... On est vivant !"

Le guerrier serra contre lui sa coéquipière.

Luna (se dégageant de l'étreinte de Zack) : "Attends... Laisse moi respirer... Je suis à bout de souffle à force de courir..."
Zack (se relevant) : "Désolé... Je... Je suis juste soulagé qu'on s'en soit sortit..."
Luna (d'une voix triste) : "... On... On n'est pas encore dehors..."
Zack (pointant le passage récemment rebouché) : "Regarde... L'eau ne filtre pas à travers, de ce côté on peut être tranquille. Il ne nous reste plus qu'a trouver la sortie... (il balaya la nouvelle pièce du regard) Sortie que j'aperçoit déjà."

Luna se retourna et vit de quoi Zack voulait parler.
Une autre porte se trouvait derrière elle.

Luna : "Je suppose qu'on a pas le choix..."
Zack : "A part si tu préfère rester ici..."
Luna (d'une voix résigné) : "Allons y alors..."

L'Ecaflip posa sa patte sur la poignée et la tourna, la porte s'ouvrit sans bruit, sans grincer.
Un autre couloir sans fin se dessinait devant les deux aventuriers.
Après un long soupir la jeune femme, suivi de son ami, s'engagea dans ce nouveau dédale.
L'épreuve de la citée oubliée


Leurs pas résonnaient doucement dans le couloir vide.
La fatigue commençait à se faire sentir, la nage et la course les avaient vidés de leur énergie.
Les longues minutes s'écoulaient sans que le couloir ne semble vouloir déboucher quelque part.
Les deux aventuriers continuaient à marcher inlassablement.
Après des minutes interminables, le couloir semblait s'élargir au loin et ils finirent par arriver dans une nouvelle pièce.
En son centre siégeait un autel, et sur cet autel un petit socle poussiéreux, vide.
Encore une fois, à part le petit autel, la pièce était complètement vide.
Zack se dirigea vers l'autel, un amas de poussière le recouvrait lui et le socle.
Le socle quant à lui, avait la forme d'un collier, qui apparemment avait été retiré de sa place plusieurs années auparavant.
Luna examinait cette nouvelle pièce.

Luna (pointant quelque chose) : Regarde !! Un escalier qui monte ! (se précipitant vers le dit escalier) C'est sûrement la sortie j'en suis certaine !"
Zack : "Non, att..."

*Cric*

Une des dalles sur le sol s'enfonça sous le poids de Luna.

*TssssshrBOM* *TssssshrBOM*

L'entrée par laquelle ils venaient de passer et l'escalier se bouchèrent subitement sous l'action d'un mécanisme déclenché par la dalle.

Luna (tapant sur le mur qui avait obstrué les escaliers) : "NON !! Laisse nous sortir ! Ouvre toi !!"
Zack (se précipitant vers l'entrée) : "L'entrée aussi est bouché ! On est coincé..."
Luna (tambourinant les pierres du mur) : "NON ! Je veux sortir !!"
Zack (se dirigeant vers Luna pour la calmer) : "Luna... Arrê..."

"Hihihi"

Le mercenaire et l'Ecaflipette se turent.

Luna (se retournant vers son compagnon) : "Tu... Tu as entendu ?"

Zack resta silencieux, dans le doute.
Ils restèrent immobile un moment mais aucun son ne se produisit.
Luna se retourna, croyant qu'elle avait rêvé, et essayait de pousser le mur dans l'espoir qu'il s'ouvre.

"Hahaha"

Cette fois ce n'était pas son imagination.

Luna (hurlant contre une personne invisible) : "Qui est là ? Qui êtes vous ?"

"Ils sont coincés... Hahaha... Ils ne peuvent plus sortir... Hihihi"

Luna : "Ca vous amuse ?! Montrez vous ! Laissez nous sortir !!"

"Ils ne peuvent pas sortir... Hihihi... Ils ne peuvent pas sortir..."

La voix venait de toute les directions à la fois, éloigné et pourtant si proche, comme si elle murmurait à leurs oreilles.
On aurait dit une voix d'enfant, toute fluette.

Luna (trouvant que la plaisanterie avait assez duré) : "Ca suffit maintenant !! Montrez vous !"

"Elle veut qu'on se montre... Hihi... Elle veut nous voir... Venez, elle veut nous voir"
"On se montre ? On se montre ? Hahaha... Mais appréciera-t-elle ?"
"Elle veut qu'on se montre, alors montrons nous... Hihihi"

Deux autres voix c'étaient jointe à la première.

"Je suis là..."

Une petite silhouette blanche apparu à côté de l'autel, elle ressemblait à une petite fille fantomatique.
Elle resta là, à fixer les deux inconnus, tortillant sa petite jupe.

"Vous voulez jouer ?"

Luna marcha d'un pas vif dans la direction de la fillette.

Luna (tendant sa main pour empoigner la petite fille) : "Non, on veut pas jouer ! Fait nous sortir d'ic..."

Au moment où sa patte se refermait sur l'épaule de la silhouette, Luna passa au travers de la petite fille.

Luna (se retournant) : "Qu'est ce que..."

"Tu m'a touché... T'avais pas le droit... Tu vas devoir être puni, vilaine fille..."

L'instant d'après, la petite silhouette inoffensive gonfla et se déforma, à une vitesse effrayante, pour prendre l'apparence d'un monstre difforme.
La tête se terminait par deux longues antennes au bout desquelles deux gros yeux globuleux était accroché.
Elle n'avait pas de partie inférieur, juste une masse informe de bouillie tentaculaire dont les extrémités étaient pourvue d'épines qui semblait aussi acérée qu'une épée.
La chose avançait en direction de Luna dans un bruit immonde, laissant derrière elle, des coulées de liquide jaunâtre.

Devant cette vision d'horreur, la jeune chatte ferma les yeux, reculant contre le mur du fond.
Aussitôt elle ressentit un cuisante douleur sur sa cuisse droite.
Elle rouvrit les yeux, jugeant qu'il valait mieux faire face et esquiver les coups de la créature.
Une de ses énormes appendices s'abattit alors sur la guerrière.
Pétrifié de terreur, Luna ne put que se recroquevillé sur elle même, fermant les yeux, prête à ressentir le terrible coup qui venait sur elle.
Luna ressentit une nouvelle entaille, dans l'épaule cette fois.
Elle s'écroula sous la douleur, regardant le sol plutôt que de voir cette abomination.
Zack assistait à la scène mais ne comprenait rien, les plaies s'ouvrait sur le corps de Luna sans que le monstre ne la touche.

Zack (en pensée) : "Et si..."

Le guerrier s'avança d'un pas calme vers la créature et l'effleura.
Elle était bien irréel, un fantôme.
La chose se retourna.

"Il m'a touché aussi... Lui aussi doit être puni... Hihihi"

L'une des tentacules du monstre s'éleva puis s'abattit sur le guerrier qui resta immobile.
Comme il l'avait deviné, l'appendice le traversa sans lui faire de mal.
Alors comment expliquer les blessures de Luna ?
Ayant une idée sur la question le mercenaire ferma les yeux.
Aussitôt, il ressentit deux lacérations sur son bras et sa jambe.

Zack (rouvrant les yeux) : "Luna ! Garde les yeux ouvert ! Ne les ferme surtout pas !!"
Luna (relevant la tête) : "Quoi ? Que..."

Le monstre se retourna et chargea la jeune femme qui se trouvait toujours à terre.
Voyant l'horrible bête lui foncer dessus Luna ferma les yeux de peur.
Elle ressentit encore de nouvelles blessures la scarifier, dans le dos cette fois, puis sur sa jambe droite encore, sa poitrine, ses bras, son ventre.
L'Ecaflipette hurla sous la douleur.
Zack se précipita vers son amie.
Zack (prenant la tête de Luna dans ses mains) : "Luna !! Regarde moi ! Ouvre les yeux et regarde moi ! (elle les rouvrit) Il ne faut pas que tu ferme les yeux ! Ils te blesseront si tu les ferment."

Le montre s'agitait à côté deux.
L'apercevant du coin de l'oeil, la guerrière cilla.

Zack (essayant d'attirer l'attention de son amie sur lui) : "LUNA, NON !!! Regarde moi !! Tu ne doit pas fermer les yeux ! Aie confiance en moi ! Ne ferme pas tes yeux !"
Luna : "J'ai... J'ai mal, Zack... Mon corps me brûle..."
Zack : "Je sais mais tu dois tenir. Garde les yeux ouvert, je t'en prie ! (se retournant vers la créature) C'est fini maintenant ! Tant qu'on garde les yeux ouvert vous ne pouvez pas nous faire de mal !"

"Hoooo... Il a deviné... C'est pas juste... Hihihi"
"Hahaha... Tu as perdu... Il a gagné..."
"Oui... Il le mérite..."
"Oui... Il a le droit... Il a trouver..."

Zack : "De quoi parlez vous ? Qu'est ce que je mérite ? Qu'est ce que j'ai trouvé ?"

"Hihi... Il est impatient... Hihihi"
"Tu mérite de passer l'épreuve... Tu as trouver la réponse... Hahaha"

D'autres voix étaient encore apparu.
Elle semblait toute jeune, toute moqueuse, comme des voix d'enfants joueurs.

"Mais il doit la passer seul..."
"Oui... Tout seul... C'est lui qui à trouvé..."

Craignant le pire, Zack regarda Luna qui s'écroula dans ses bras.

Zack (secouant la jeune femme endormie) : "Luna ! Réveille toi Luna ! Te laisse pas aller !!"

"Hihihi... C'est inutile..."
"Oui... Elle dort... Elle n'a pas trouvé..."
"Toi seul doit passer l'épreuve..."

Zack : "Quelle épreuve ? On veut juste sortir d'ici !"

"Hahaha... Pas la peine de mentir... Tu es la pour le collier..."
"Oui... Mais il n'y est plus depuis longtemps..."
"Depuis longtemps... Ils sont passé avant toi, il y a longtemps... Ils ont réussi l'épreuve eux aussi..."
"Mais toi aussi tu dois passer l'épreuve..."
"Hihihi... Oui... Si tu veux sortir, tu dois passer l'épreuve..."

Zack (se résignant à passer cette épreuve car il ne voyait pas de qu'elle autre façon il pourrait quitter cet endroit) : "Elle consiste en quoi cette épreuve ?"

"Hihihi... Tu la connais déjà..."
"Oui... Hahaha... Tu as trouvé après tout..."

Zack : "Je dois garder les yeux ouvert ?"

"Hihihi... Il a encore trouvé..."
"Oui...Les yeux ouvert... Jusqu'a la lumière..."
"La lumière... Oui... Quand elle touchera l'autel..."

Zack : "Quelle lumière ? Qu'est ce qui se passera quand elle touchera l'autel ?"

"Hihihi... Le jeu sera fini bien sûr..."
"Oui... Fini... Hahaha... Et tu pourra partir..."
"Tu pourra partir... Si tu es encore en vie... Hihihi"

Le guerrier allait répondre quand plusieurs silhouettes infantiles apparurent.
Des enfants flottant à quelques mètre au dessus du sol tel des fantômes pendus.
Il les observa un à un, ils portaient tous des petites tuniques et des pantalons bien trop court pour eux.
Leur visage étaient identiques, les traits fin, presque effacé, comme si leur individualité avait disparu.
Les fantômes luisaient dans la pièce sombre.
Leurs cheveux blanc tombaient en cascade sur leurs visages blafards, cachant leurs yeux, mais s'arrêtait au niveau de leur nez laissant apparaître un petit sourire satisfait.
Ils s'avancèrent lentement vers le guerrier.

"Hihihi... Regarde..."
"Oui... Regarde nous... Regarde moi..."
"Non... Regarde moi... Regarde..."

Sous les yeux du guerrier, les silhouettes d'enfant se décharnèrent, laissant apparaître une chair pourrie par le temps, des os ronger par l'âge.
De dégoût, Zack ferma un bref instant les yeux.
A peine les eut ils clos qu'il ressentit une intense douleur dans la jambe et le bras.
La douleur soudaine lui fit lâcher un râle.
Cette fois ce n'était plus pour jouer, les blessures était beaucoup plus profonde, et à l'instar de la fois précédente, les plaies étaient irrégulière, comme si elles étaient infliger par les griffes d'un animal.
Ou plutôt par des ongles mal taillés.
Le guerrier vit la main décharné d'un des zombie fantôme taché d'un liquide rouge, son propre sang.
La où les ténèbres se rejoignaient ils pouvaient agir, s'il fermait les yeux ils pouvaient le tuer.
Les fantômes entamèrent une danse macabre agrémenté de transformation monstrueuse et répugnante.
Zack gardait les yeux grand ouvert, regardant en face l'horreur la plus complète, pour que lui et son amie puissent survivre.
Les silhouettes ne manquaient pas d'imagination pour prendre une apparence plus horrible et répugnante que la précédente.
Le guerrier avait peur, il voyait ces choses, muter, se transformer, gonfler, se ratatiner, se déformer dans des gargouillis et des bruits de succion gras et humide.
Mais cette peur paralysante le maintenant en vie d'une certaine façon, la voix de la peur lui hurlait de garder ses yeux grand ouvert.
Sa respiration était saccadé et son coeur manquait de rater un battement à chaque nouvelle transformation.

Zack (essayant de masquer sa peur) : "Haha... C'est... C'est dégueulasse... Hahaha... Vous êtes répugnant ! (il allongea Luna sur le sol et se redressa) Hahaha !! Vous êtes grotesque ! Vous croyez me faire peur avec vos transformations grossières ? Les monstres n'existe pas dans la réalité ! Vous n'êtes que des illusions !! Vous ne me faite pas peur !!"

Les monstres s'évaporèrent peu à peu, redevenant les petites silhouettes d'avant, le sourire en moins.

"C'est pas juste... Il triche..."
"Oui... Il triche... Il a pas peur..."
"C'est pas juste... On peut pas s'amuser..."
"Et si on s'amusait comme avec l'autre ?"
"Comme l'autre ? Oui..."
"Oui... Comme les autres... On avait rit..."
"On avait rit... C'était amusant..."
"Faisont le..."
"Oui... Faisont le... Comme avec les autres..."

Tout doucement les fantômes devenait transparent, jusqu'a disparaître complètement, replongeant la pièce dans une quasi-obscurité.
Zack se demandait quel tour les ectoplasmes allaient lui réserver.
Mais il s'interrogeait aussi quel était ces "autres" qui semblaient être venu avant lui.
Alors qu'il était perdu dans ses réflexions quelque chose apparu silencieusement derrière lui.

"Gamin ?"

Une voix de vieillard familière retentit derrière lui.
Zack (se retournant vers l'origine de la voix) : "Pfff... Si vous croyez que prendre sa voix servi..."

Bien qu'il s'en doutait, le guerrier resta interdit devant le vieux bonhomme.

"Heu... Tu peux dire ce que je fait là ?"

Le vieillard semblait complètement déboussolé.
Il était vêtu comme à son habitude, une salopette à carreaux et une chemise quadrillé, avec un chapeau de paille miteux sur son crâne chauve.

"Je me souvient que j'était dans la mine... Et puis plus rien... C'est le noir complet."

Le guerrier n'y croyait pas, il était là, devant lui, avec sa barbe blanche, ses sourcils broussailleux et sa peau toute ridée.

Zack : "Je... Papy... Tu... Tu es mort... "

Presque toute la situation actuel c'était occulté de son esprit.
Il ne le voyait plus que lui, ce vieillard qu'il avait tant aimé et qui se tenait à quelques mètres de lui.

"Hahahahahaha... Je suis mort ? Pourtant j'ai l'air bien vivant là ! R'garde ! Huuuuuuf... Je respire. Aïe ! J'ai mal quand je me pince... J'ai l'air mort d'après toi ?"

Les mots sortirent de la bouche du jeune homme de façon mécanique, sans qu'il n'y réfléchisse vraiment.

Zack : "Tu es mort... Et j'en suis sûr parce que... Parce que... C'est moi... qui... C'est moi qui t'ais tué..."

"Haaaaaa... Je me disait aussi que je ne me l'était pas fait tout seul ce trou dans l'bide..."

A peine eut il fini sa phrase qu'un trou béant s'ouvrit dans son ventre, laissant s'échapper tripes et boyaux.
Devant ce spectacle, et surtout devant le sourire de satisfaction du vieillard, le guerrier ne put retenir sa nausée.
Il se retourna et entreprit de rendre "au seigneur" son petit déjeuner.
Pendant qu'il vomissait, il ne put s'empêcher de revoir la scène et ferma les yeux pour chasser cette image de son esprit.
Instentanément, des griffes invisible le lacérèrent jusqu'a ce qu'il les rouvrent.
Juste devant son visage se tenait le faciès blafard et couvert de sang d'un autre vieillard.

"Pourquoi tu m'as tuer ?"

Zack (essayant de reprendre son souffle et d'oublier la douleur des plaies dans son dos) : "Je... Hurk... Kof... Je ne voulais pas... Je ne voulais pas te tuer..."

D'autres vieux bonshommes apparurent dans la pièce, tout aussi luisant les uns que les autres, certains au sol, d'autre au plafond et d'autre encore, s'ils ne marchaient pas sur les murs, flottaient tel des spectres.

"Pourtant tu l'as fait..."
"Oui... Tu m'as tué... Avec ton épée..."
"Avec ton épée à toi..."
"Pourquoi tu m'as tué ?"
"Oui... Pourquoi ?"
"C'est ta faute."
"Ta faute si je suis mort."
"Si tu n'était pas apparu..."
"Si tu n'avait pas existé..."
"Je serais encore en vie."
"C'est ta faute..."
"Tu m'as tué avec ton épée... "
"Ca fait mal tu sais."
"Oui... Je souffre..."
"Je souffre tellement..."
"Achève moi..."
"Abrège mes souffrances..."
"Tue moi..."
"Tue moi !"
"Tue moi Zack !"

Zack (mettant ses mains sur ses oreilles) : "La ferme !! Taisez vous ! Fermez la ! FERMEZ LAAA !!!"

Ses yeux se fermèrent et une fois de plus son corps fut meurtri par de profondes entailles.
Zack s'écroula sous la douleur.


***


Il crachait du sang.
Les pires horreurs avaient défilés devant ses yeux, il entendait encore les voix alors qu'elles c'étaient tût depuis un moment déjà.
Il était à bout, son corps lacéré lui faisait souffrir mille tourment.
Les fantômes avaient plus ou moins arrêter leur macabre manège, seul quelques uns s'égosillaient encore sans qu'il puissent les entendre.
Zack n'en pouvait plus, il avait sommeil.
Des cernes noires se dessinaient sous ses yeux, il voulait dormir.
Ses yeux s'affaissaient, une nouvelle douleur se faisait ressentir, l'obligeant à les rouvrir.
Son regard fatigué balaya doucement la pièce, passant outre les singeries répugnantes d'un vieillard s'ouvrant en deux, pour finalement les poser sur Luna.
Elle était encore en train de dormir paisiblement dans un coin de la pièce.
Il continua de la contempler, elle était si apaisante.

"Ho non..."

Zack, dans un effort surhumain, chercha des yeux l'origine de cette voix dépité.
L'un des petit vieux s'était planté à quelques mètres de l'autel et contemplait le plafond.
Le mercenaire suivit son regard et vit, creusé dans la pierre, un trou qu'il n'avait pas remarqué jusqu'ici.
Un rayon de lumière filtra alors, éclairant le sol d'une tâche claire.

"Hoooo... C'est déjà la fin ?"
"Déjà ?"
"La lumière..."
"La lumière est là..."
"On s'amusait tellement..."
"C'est pas drôle..."
"Oui... C'est pas drôle..."
"Pas drôle..."
"C'est pas drôle..."
"C'est pas drôôôôle..."

Doucement la lumière se déplaça et se dirigea vers l'autel de pierre.

"C'est l'heure..."
"Oui... On a perdu..."
"Il a gagné..."
"On c'est amusé quand même..."
"Oui... C'était drôle..."

Au moment où la lumière rentra en contact avec le socle vide, une onde choc lumineuse envahit la pièce, comme une explosion magique.
Alors que la lumière se propageait, d'autres silhouettes apparaissaient aux côtés de celles déjà présente.
Des silhouettes d'adultes.

"Maman... Il a gagné..."

L'un des enfants au visage blafard venait de s'adresser à l'une de ces crétures d'outre tombe.
Une femme à en jugé la robe spectrale qu'elle portait.

"Oui mon petit..."
"Il a le droit de voir ?"
"Oui... Il en a le droit..."
"Tu lui montre ?"
"Je vais lui montrer... Comme aux autres..."

La femme fantôme s'approcha en flottant au dessus du sol et s'agenouilla devant le guerrier.
Celui ci eu un mouvement de recul quant il vit les mains de l'ectoplasme s'approcher de son visage.

"Ne t'inquiète pas... Je vais te montrer..."

Elle lui saisi fermement la tête, l'immobilisant complètement.
Le fantôme approcha son visage, caché par ses longs cheveux blanc, de celui du mercenaire.

"Regarde..."
Le visage perdit tout traits humain pour ne laissait apparaître qu'un tête de mort et Zack fut aspiré dans les orbites creuse et vide du crâne.

"HAAAAAAAAAA"

Un cri retentit dans les ténèbres.
Il y eu un flash de lumière jaune puis le noir reprit sa place.
Une impression étrange le tenaillait, il se sentait aspiré.
Tout à coup, une explosion lumineuse l'aveugla puis tout s'enchaîna a une vitesse vertigineuse.
Il voyait des image défiler devant lui, dans sa tête, il les voyaient, il la sentait, la chaleur d'un brasier.
Il était dans une ville en feu, les gens paniquaient, couraient en tout sens, se bousculaient, se piétinaient.
Des explosions se produisaient un peu partout derrière des bâtisses en flamme.

"IL NOUS FAUT DE L'EAU !! APPORTER DES BARRILS !"
"MAMAAAAN !!"
"QU'EST CE QUI SE PASSE ?"
"APPORTER DE L'EAU, ILS SONT ENCORE A L'INTERIEUR !"
"SEIGNEUR DIEU ! ILS SONT EN TRAIN DE BRÛLER VIFS !!"

*BWAAAOOOOOOOOOMM*

La maison devant laquelle des gens s'évertuaient à éteindre le feu explosa, réduisant en cendres toute les personnes présentes.

*Flash*

La scène changea complètement.
Il voyait le sol à présent, le guerrier essaya de bouger la tête puis un quelconque muscles sans succès.
Sa vue restait fixé sur le sol de pierre.
Deux petits souliers blanc apparurent alors.

"Hihihi... Tu veux jouer avec moi ?"

*Flash*

Il se retrouva face à une femme qui était assise sur le sol, tenant son bébé dans les bras.
Les jambes de cette mère semblaient brisées.
Elle leva la tête et tendit le chérubin vers le guerrier.

"S'il vous plaît... Sauver mon enfant."

Zack essaya de bouger mais en vain.
Ses bras et ses jambes refusaient obstinément de faire le moindre mouvement.
Le mercenaire resta paralysé, regardant cette femme qui le suppliait de sauver son fils.

"Je vous en prie ! Sauv..."

*TCHAAAAAFF*

Le mère et son fils furent désintégré par une vague de flamme.

*Flash*

Une robe blanche décoré de dentelle apparu.
Deux petites mains d'enfant se tortillaient devant ses yeux.

"Tu ne veux vraiment pas t'amuser avec moi ?"

*Flash*

Il était allongé sur le sol, face au ciel.
Il voyait le ciel, ce ciel... si rouge.
Un ciel rouge sang, remplit de nuage noir parsemé d'éclair blanc, s'étendait devant lui.
Le guerrier voyait des gens courir en tout sens quand ceux ci entraient dans son champ de vision.
Une boule de feu géante traversa les cieux de gauche à droite et s'abattit quelque part faisant retentir une terrible explosion.
Une fois l'onde choc passé, il vit le souffle de l'explosion raser des maisons entières.

*Flash*

Deux petites épaules dévêtues, de frêle épaules, des épaules de petite fille et le haut d'une robe blanche en dentelle qui s'arrêtait au niveau de ces deux épaules.

"Tu veux croire en moi ?"

*Flash*

Zack se retrouva debout au milieu d'un pont.
Le chaos régnait dans cette ville rongée par les flammes.
De toute part, la vie s'éteignait, les voix se taisaient précédé a chaque fois de cris d'horreur.
L'air était étouffant, il se réchauffait a cause des feux et une odeur de chaire brûlée lui montait aux narines lui donnant de violente nausée.
Pourtant il n'arrivait pas a vomir, en fait, il ne pouvait rien faire, juste regarder.

"HO MON DIEU, SAUVER MON MARI !"
"A GAUCHE ! NE LAISSER PAS LE FEU ATTEINDRE LES AUTRES MAISONS !!"
"SEIGNEUR, QUE SE PASSE-T-IL ??"
"MAMAAAAAN !!"

*Flash*

A quelque mètre de lui une silhouette de petite fille apparu.
Elle n'appartenait pas à la scène qui se déroulait sous ses yeux.

"Hihihi"

*Flash*

"LA MAISON DES SULLYVANE S'ECROULE ! RECULEZ !!"
"OÙ EST MON FILS ?"
"ATTENTION !!"

*Flash*

La petite silhouette blanche se trouvait juste devant lui, tendant les bras vers le guerrier.

"Si tu ne crois pas en moi..."

*Flash*

"IL NOUS FAUT ENCORE DE L'EAU !!"
"PAR LES DIEUX !! QU'EST CE QUE C'EST ??"

Au dessus de la ville, une énorme, une gigantesque boule de lumière c'était formé.

*Flash*

Le guerrier se retrouva à genoux au milieu de ce même pont, la petite fille a son cou.
Zack fut envahi d'une vague de froid glaciale quand la petite fille l'enlaça.

"Si tu ne veut pas croire en moi... Tu n'as qu'a mourir..."

Tandis que la fillette lui chuchotait ces mots au creux de l'oreille, la boule d'énergie en suspension au dessus de la ville se résorbait.
Et pendant qu'elle se résorbait, cette boule d'énergie aspirait tout. L'air, le feu, les nuages, les éclairs, les maisons, les gens, Zack...
Pendant qu'il était aspiré par la sphère luminescente, la petite fille lui faisait "au revoir" d'un signe de main, affichant un large sourire satisfait.

Puis, tout devint blanc.
Luna (le secouant) : "ZACK !! Reveille toi ! ZACK !"

Le mercenaire ouvrit lentement les yeux.
Il voyait le ciel, un ciel bleu, vide de tout nuage, un ciel sans fin.

Zack (d'une voix monocorde) : "Je... Je suis mort ?..."

Le visage d'une Luna pleurant apparu devant lui.

Luna (se blottissant contre lui) : "Bien sûr que non... Snirfl... Ce que tu peux être bête parfois..."
Zack (se redressant) : "Où... Où somme nous ?..."
Luna (s'essuyant le visage) : "Je... Quand je me suis réveillé l'escalier n'était plus bouché... Je... Je t'ais porté sur mon dos... Tu... Tu perdais tout ton sang... Snirfl..."

Le guerrier se souvint des horreurs de la veille.
Il se souvenait aussi très bien de la douleur, douleur qu'il ne ressentait plus.
Zack examina ses bras, ses jambes, ses flancs... Rien... Même le tissu de sa tunique était intact.

Zack (se demandant s'il ne devenait pas fou) : "Qu'est ce qu..."
Luna : "Ca c'est produit quand on est sortit..."

Elle montra les endroits où elle avait reçut de profonde entaille, aucune trace.
Après un moment de silence et de réflexion, Zack se leva et scruta les alentours.

Zack (apercevant quelque chose) : "J'y crois pas..."

Le guerrier se précipita en boitant, bien qu'il ne gardait aucune blessure physique, vers ce qu'il aperçut.

Luna (voyant la même chose) : "Ho mon dieu..."

Elle se précipita à son tour.
A l'ombre d'un grand arbre, allongé entre ses racines, Sarah et Julien dormaient, main dans la main.
Le mercenaire s'agenouilla et prit leur pouls.

Zack :"Ils... Ils sont en vie..."
Luna (pleurant de joie) : "Ho, merci mon dieu. Ils sont saint et sauf."

Alors que la jeune Ecaflipette allait secouer son amie pour la réveiller, Zack interrompit son geste.

Zack : "Laisse les dormir... Ils doivent en avoir besoin si ils sont parvenu jusqu'ici malgré la tempête..."

Zack défit sa veste et la glissa sous la tête de Julien, Luna fit de même avec Sarah.
Le guerrier réfléchit quelques instants.
Il essayait de comprendre comment ils avaient bien pu arriver jusqu'ici quand il vit le Zaap au bord de l'eau un peu plus loin.

Zack (se redressant) : "Luna... Je te les confis un moment..."
Luna : "Où... Où tu veux aller ?"
Zack (la regardant dans les yeux) : "Ne t'inquiète pas... Je vais revenir vite..."

Avant qu'elle ne put répondre Zack partit en direction du Zaap.
Une fois à hauteur de ce dernier, il posa sa main sur la pierre runique.
Aucune lueur, c'était donc bien le Zaap près de Sufokia.
Il se retourna une dernière fois en direction de l'arbre où se trouvait ses trois amis.
Après avoir rapidement pesé le pour et le contre, Zack partit en direction du port de Sufokia.
Comme s'il avait été guidé par une volonté autre que la sienne, le guerrier se retrouva devant la maison dans laquelle il fut projeté, avec Luna, la veille.
Le mur défoncé au fond de la pièce d'entrée le confirmait.
Tout le port était redevenu calme, silencieux.
Silence brisé de temps à autre part le ressac de la mer.
Le mercenaire se retourna pour faire face au pont où il avait vu ses amis se faire engloutir.
Le même pont que dans sa vision, il se tenait exactement au même endroit.
Mais cette fois ci, en face de lui, au lieu d'y avoir une petite fille, son énorme épée à la lame noire y était planté.
Il s'avança hésitant en direction de l'arme et au moment où il la saisit, des éclairs de lumière lui traversèrent l'esprit.
Le même genre de flash qu'il avait subi cette nuit là.

*Klang...*

"Alors tu en est capable ?"

*Klang... Klang...*

"Elle est fini, elle n'attend que toi... Si tu arrive à la manier bien sûr"

*Klang... Klang... Klang...*

"Dis moi Sullyvane, tu pourrais me forger une épée ?"

*Klang...*

"Bien sûr ! Tu la veux comment?"

*Pshhhhhhhh...*

"Je veux qu'elle puisse trancher n'importe quoi."

Zack fut projeté en arrière.
Alors qu'il se relevait, il commençait à comprendre, il comprenait qu'il était dans le flou total.
Rien n'était lié... Pourtant cela ne pouvait pas être qu'une simple coïncidence.
Il était fatigué de ne rien savoir.
Il repensa à cette algue qui se laissait porter, se sentant dans le même cas.
Incapable de maîtriser sa destinée, incapable de comprendre ce qu'il se passait.
Il s'avança à nouveau vers l'épée sombre planté dans le pont.
Zack saisit la poignée de l'épée et alors qu'il la retirait du sol, quelque chose murmura dans sa tête.
Un voix grave, métallique.
Cette voix lui indiquait sa nouvelle destination, son nouveau but.
Le chemin à suivre pour continuer à vivre.
Il c’était une fois de plus refermé sur lui même.
Cette nouvelle épreuve l’avait peut être rendu plus fort mais l’avait aussi fragilisé.
Il avait compris qu’il ne faisait plus une promenade de santé accompagné de bons amis.
S’il continuait sur cette route, le danger le guettait lui et ses amis et ça il ne pouvait pas l’accepter.
Revivre une nouvelle fois la mort de l'un de ses proches était quelque chose que le jeune homme ne pourrait pas supporter.

Il avait accroché l’épée dans son dos, de la même façon que lorsqu’il l’avait acheté quelques jours plus tôt à la différence que, cette fois, ce n’était plus comme avant.
Avant, elle était un diable de fer inerte, un démon d’acier sans vie, pourtant quand il l’accrocha ce matin là, il ressentit quelque chose.
Comme si dorénavant l’épée l’avait reconnu comme légitime propriétaire.
Peut être y avait il un rapport avec ses visions… Sûrement même mais il ne voulait plus y penser, il ne voulait pas y penser.
Les choses qu’il avait vu, qu’il avait ressentit, qu’il avait subit, c’est choses là resterait à jamais gravé dans sa mémoire.

Le temps pressait, s’il voulait partir il fallait qu’il se dépêche.
Zack repartit en direction du Zaap au pas de course.
Il jeta un rapide coup d’œil en direction du grand arbre où se reposait ses amis.

Zack (en pensé) : "Pardonne moi Luna... C'est ici qu'on se sépare... Prend soin d'eux."

Puis le mercenaire disparu dans le vortex bleuté.
???


Au delà des plaines, sur le plus haut sommet de la plus haute montagne, deux silhouettes scrutaient la scène.
Deux silhouettes familières, très familières même.

Rosy : "Il ne fait pas encore le lien... Mais ça ne saurait tarder..."
Salie : "Ou plutôt, il croira faire le lien..."
Rosy : "Oui... Il ne possède pas encore toute les cartes en main."

Le petit chacha rose continuait d'observer la scène.

Rosy : "Dis moi... Pourquoi as tu sauvé ces deux là ? Ca ne te ressemble pas."
Salie : "Ne te méprend pas... Ils peuvent encore servir..."
Rosy : "C'est vrai que, seul, il aura du mal à venir à bout du reste..."
Salie : "Oui... Rentrons maintenant... Il va bientôt arriver..."

Le chacha et la petite fille s'évaporèrent.
Kidnapping


C’était la deuxième fois qu’il voyageait par le biais des arches magiques.
La première fois était pour rejoindre ses amis.
La deuxième fois pour les abandonner.

Il arriva a Asturb.
Bien que l’heure fut matinal, de nombreux vendeurs mettais déjà leur étals en place.
Le guerrier erra un moment dans la ville, ne sachant que faire.
Il savait où aller mais pas plus.
En désespoir de cause il se rendit à la taverne, espérant avoir le cœur plus léger avec un bon verre d’alcool et, par la même occasion, récupérer des informations.
L’ambiance était plutôt calme de bon matin, mais déjà les fêtards de la veille se remettait de leur beuverie, présageant une atmosphère plus alcoolisé sous peu.

Zack (d’une voix monotone) : "Une bière s’il vous plaît…"
Le Tavernier : "Hoooooo, toi mon gars, t’as une tête de quelqu’un qui vient de se faire larguer par une donzelle ! Tiens je t’offre la première chopine."

Le tavernier se baissa et sortit une bouteille sale de dessous le comptoir, couverte de poussière.

Le Tavernier : "Tiens. Ca va te remonter."

Zack prit la chopine à moitié pleine généreusement "offerte" par le tavernier et la vida d’un trait.
Il sentit le goût de l’alcool sucré lui emplir la bouche puis descendre doucement au fond de sa gorge.
Après coup, il se rendit compte qu’il en voulait encore, cette liqueur lui semblait apaisante.

Zack : "Un… Un autre s’il vous plaît…"
Le Tavernier : "Hahaha, je savais bien qu’il te plairait !"

Le guerrier s’en enfila une bonne demi douzaine de cette façon.
A chaque fois qu’il ingurgitait la mixture, son chagrin s’apaisait mais dès qu’il avait fini de l’avaler la tristesse revenait.

Le Tavernier : "Ca va mieux mon gars ?"
Zack : "Je… Ouais… Ca va…"
Le Tavernier : "Allons faut pas te laissez allez, tu n’as nul part où aller ? Pas de destination ? Pas de but ?"

Les paroles du gros bonhomme l’interpellèrent quelques peu.
Bien sûr, il savait maintenant.
Pourquoi il était triste, il était de nouveau seul.
Il avait un but mais il ferait le chemin seul.
Comme le jour de son départ de chez lui, il avait l’impression de revivre la même chose.
Il contempla sa dernière chope encore à moitié pleine.
Son image flottait à la surface du liquide jaunâtre.
Il repoussa doucement le verre en direction du tavernier.

Zack : "Patron ! Je voudrais me rendre à... la Montagne des Craqueuleurs. Par où dois je passer ?"
Le Tavernier : "La Montagne des Craqueuleurs ? Huuuumm… Tu peux passer par Amakna, ça te fait faire un détour mais c’est plus sûr. Tu part en direction du Sud à partir d’Asturb jusqu'à arriver au château du roi Allister. Tu traverse la garnison et tu prend à l'Ouest, une fois que tu aura dépassé la taverne d'Amakna et la banque et le Kanedojo tu devrais tomber sur une falaise. Longe la pour trouver l'entrée d'une grotte, là t'aura plus qu'a la traverser en prenant tout le temps à droite quand tu sera a l'intérieur et tu arrivera à la montagne des Craqueuleurs."

Comme disait le tavernier, ça lui faisait faire un détour, un sacré détour.

Zack : "Il n’y a pas d’autre chemin ?"
Le Tavernier (se grattant la tête) : "Mmh… Tu passer par la forêt des Abraknydes mais ça te rallonge aussi le voyage… Le plus court serait de passer par le cimetière mais…"
Zack (lui coupant la parole) : "Où est ce cimetière ?"

Le patron de la taverne sembla surpris qu’il lui demande le chemin de cet endroit si peu accueillant.

Le Tavernier : "Heu… Pour le cimetière, tu sors d’Asturb par la porte Sud et tu te dirige vers le Sud-Ouest… Tu devrais arriver au Zaap de la montagne au bout d’une bonne demi journée de marche, voir moins…"

Zack était pensif, s’il traînait en ville jusqu’à midi, il lui faudrait effectuer le voyage de nuit, chose qu’il préférait éviter.
Il remercia le patron et paya les chopines.

Sa bourse de kamas s’allégeait au fil des jours.
Il ne lui restait plus grand chose mais il lui en restait tout de même de quoi pouvoir s’acheter des provisions.
La traversée d’un cimetière et d’une montagne laissait prévoir que peu de rencontre avec des animaux qui pourrait lui servir de casse croûte.
Surtout si cette montagne s’appelait la Montagne des Craqueuleurs.
Il devait tout de même ce dépêcher, malgré l’heure, de faire les courses dans le cas éventuel où ses amis se mettraient à sa recherche ou en cas d’imprévus.
Le mercenaire décida de commencer d’abord par acheter du pain à la boulangerie de la ville.
Les heures matinal ne signifiait rien pour ces artisans habitués à se lever avant le soleil.
Zack atteint la boulangerie où les étals était déjà garnie des pains, de gâteaux et autres sucreries.
Le jeune homme regarda avec envie les gâteaux au chocolat.
Il adorait le chocolat, douceur sucré au parfum enivrant qu’il adorait manger autrefois.
Malheureusement, les gâteaux sont extrêmement périssable et il ne pouvait se permettre de jeter l’argent par les fenêtres.
Il acheta une petite dizaine de "Pain Complet", pain qui, d’après le vendeur, "Vous fera retrouver vitalité et vigueur".

Zack : "Le pain, c’est bon… Je vais prendre un peu de viande et de poisson… Ca me fera des sandwiches pour quelques jours…"

Arrivé à la boucherie, il fut une fois de plus impressionné par la bâtisse.
Non pas la bâtisse en elle même mais plutôt par le drôle de trophée qui ornait le toit de la maison.
Le guerrier se demandait par quelle magie cette énorme carcasse c’était retrouvé juché la haut.
Le boucher, quelque peu inquiétant, lui fournit deux belles tranches de viande de Bouftou qu’il enveloppa dans de un petit sac.
Zack se rendit ensuite chez la poissonnière et prit un poisson frais et deux séchés.
Au vu de ses finances, il ne pouvait prendre plus, les rations s’annonçaient maigre.
Le mercenaire passa non loin de la maison de Salie mais renonça à lui rendre visite, il devait partir vite.
Les nuages s’amoncelaient peu à peu dans le ciel, assombrissant la clarté de jour.
Zack passa également chez les alchimistes et pris deux potions.
Cette fois c’était officiel, il n’avait plus un sous.

??? : "DEMANDEZ LE DJAURNAL !! DEMANDEEEEZZZ !!"

Un jeune homme hurlait, les bras encombré de paperasse dans les rues qui commençaient à accueillir les habitants et le vendeur en tout genre.
Plusieurs personnes s’approchait du crieur et demandait l’édition d’aujourd’hui qu’il donnait gratuitement.
Zack s’approcha du jeune homme et lui demanda un exemplaire que celui çi s’empressa de lui remettre avant de recommencer à crier a tue tête.
Zack lu brièvement la première page.
Une histoire d’organisation qui commettait des attentats ou des assassinats, inintéressant.
Il parcouru ensuite tout aussi distraitement les autres articles, s’attardant quelques fois sur un sujet ou un autre.
Economie, guerre, mariage, enlèvement, annonce, le quotidien du monde en somme.
Le guerrier déambula au hasard des rues de la ville en lisant son journal, sans faire vraiment attention où il allait.

??? : "Lâchez moi !!"
??? : "Mais bâillonne la bon sang !"
??? : "Aïe ! Elle m’a mordu !"
??? : "Au sec… Mmmmgmmmnnnfff !"

Le mercenaire était arrivé devant une sorte d’église ou de chapelle, voire même un grand manoir peut être, à moitié détruit.
Apparemment un feu ou une explosion avait eu raison de l’édifice.
Les ruines branlantes et calcinés était à présent à moitié recouvert par la végétation mais apparemment elle ne semblait pas totalement déserte.

Zack hésita.
La dernière fois qu’il était venu en aide à quelqu’un, il l’avait entraîner dans un combat qui n’était pas le sien et il ne voulait plus de ce genre de responsabilité.
Mais il décida quand même d‘aller voir ce qu’il en retournait, après tout cela ne lui coûterait rien.
Le guerrier plia tranquillement son journal et le glissa à sa ceinture.
Il contourna ensuite l’édifice en ruine, cherchant une quelconque entrée plutôt que de passé par la grande porte délabré.
Les hautes herbes grimpaient le long des murs endommagé et une multitude de petits animaux se cachaient dans les nombreuses interstices à son approche.
L’un des pans de mur c’était affaissé et Zack se plaqua contre celui ci et se glissa jusqu’a un trou dans le mur.
Il jeta un coup d’œil discret à l’intérieur de la maison éventré.
Deux hommes vêtu de noir et encapuchonné se tenait autour d’une troisième personne dont la tête était couverte par un sac.

??? : "On a eu de la chance sur ce coup là."
??? : "Oui, on c’est même pas foulé."
??? : "J’te parie qu’on va en tirer une belle rançon de cette petite, héhé."

Un enlèvement donc.
Préférant éviter de se retrouver au milieu d’un autre conflit qui le dépasserait, Zack décida de laisser ces individus à leur manigance et de rebrousser chemin.
Il avait déjà assez perdu de temps avec les courses pour en perdre encore à ce battre.

??? : "Ouais, suffit juste d’attendre jusqu'à ce soir et de pas se faire remarquer, les extra pour le boss c'est bien mais ça doit pas se savoir."
??? : "Il reste quand même un détail à régler de manière définitive."
??? : "Bah ne t’inquiète pas… Il n’y a qu’un seul rat qui nous espionne…"

Zack se figea et lâcha un juron intérieurement.
C’était bien sa veine, lui qui voulait ne pas perdre de temps, le voilà obligé d'en découdre avec des malfrats qui n'avaient pas l’air d'amateurs.
Peut être pouvait il encore fuir en courant ? Non, c'était pas vraiment son genre.
Il soupira profondément, se retourna et revint vers le pan de mur fracassé pour apparaître devant les deux hommes.

??? : "J’espère que tu as fait tes prières l’ami."
Zack (d’un ton sarcastique) : "Ouais, ouais, tout les soirs avant de me coucher…"
??? : "Tsss, encore un rigolo."
??? : "Attends… Sa tête me dit quelque chose…"

Le brigand qui maintenait fermement la captive la repoussa dans un coin, la jetant au sol et sorti un petit papier de sa poche qu’il déplia.
Après quelques secondes à regarder le parchemin il le tandis à son ami.

??? : "Regarde… Je me disait bien que sa tête me rappelait vaguement quelque chose."

Son comparse prit le bout de papier et regarder tour à tour le guerrier et la feuille.

??? : "Hoooo. Mais dis moi Zack, tu représente une jolie somme à toi tout seul."
Zack (légèrement surpris qu’on le connaisse) : "Une jolie somme ?"
??? (dégainant une paire de dague) : "Je ne sais pas qui tu as offensé mais il a l’air de t’en tenir rigueur pour avoir mit un si gros contrat sur ta petite tête."

Zack réfléchissait aux paroles de l’inconnu.
Un contrat ? Alors ce qu’il devait appartenir à la même organisation que Sarah.

Zack : "Vous êtes des Sérianes ?"
? ? ? : "T’as tout compris mon bonhomme et toi t'es notre contrat du jour."
? ? ? : "Un avantageux contrat si je puis dire."
Zack (décrochant l’épée noire de son dos) : "Mouais… Je suis pas encore prisonnier."
? ? ? : "Qui a dit que nous allions te faire prisonnier ?"

Sur ces mots, l’homme qui avait dégainer ses dagues disparus dans un nuage de fumée pendant que son équipier était en train de réciter des incantation à voix basse.
Zack réfléchissait à la meilleur tactique à adopter dans cet espace restreint et exigu.
Le Sram disposait de plusieurs angles d’attaque grâce a l’agencement de lieux et le lanceur de sort derrière lui risquait de poser problème s’il se protégeait derrière des obstacles tout en lançant ses sorts.
Alors qu’il était en pleine étude de la situation, le Sram apparu à sa gauche, prêt à lui planter ses dagues dans le corps.
Le guerrier donna un coup circulaire au niveau des hanches des son adversaire pour l’obliger à parer mais celui ci n’en fit rien et se laissa trancher en deux.

Zack (en pensée) : "Un clone !"

Avant qu’il n’ait eu le temps de se remettre en garde, Zack sentis deux lames lui taillader les chairs de sa cuisse droite.
Il donna un nouveau coup d’épée mais ne trancha que le vide.
Le Sram était repartit se cacher dans les ombres.
Pendant ce temps, l’autre attaquant avait fini de réciter ses incantations et s’avançait maintenant vers Zack. Le Sériane était enveloppé d’une aura brillante et les petits cailloux traînant sur le sol était comme repoussé par cette aura.

Zack (en pensée) : "Un Féca maintenant… Si je ne me débarrasse pas tout de suite du Sram, je vais me retrouver coincé."

Alors qu’il regardait le Féca se rapprocher, une ombre apparu accroupi apparut devant lui prête a frapper.
Zack n’hésita pas une seconde, il tourna sur lui même, balayant le vide qui était derrière lui de sa lame.

*Kriing*

? ? ? : "Arrrr… Comment…"
Zack : "La même attaque ne marche pas deux fois avec moi."

Le mercenaire encapuchonné se matérialisa.
Dans un réflexe, il avait eu le temps de parer le coups de Zack grâce à ses dagues qui c’étaient brisés sous l’impact et l’épée du guerrier n’avait fait qu’entailler la hanche du Sériane.
Conscient qu’il lui restait encore un Féca à défaire, le guerrier retira sa lame sans aucune délicatesse, laissant une gerbe de sang jaillir de la blessure et arrachant un cri de douleur à son ennemi.
Zack fit volte face, leva son arme et l’abaissa de toute ses force à l’aveuglette. Par chance son ennemi n’eut pas la présence d’esprit de prendre ses distances et avait profiter qu’il lui tournait le dos pour se glisser derrière lui, ce qui finalement arrangea le guerrier à la grande épée.

*Jbaonnng*

Le violent coup du guerrier rebondi contre l’aura magique du Sériane.
Apparemment le fait que l’épée puissent trancher n’importe quoi ne semblait pas s’appliquer à la magie.
Malgré cela, le Féca, derrière son bouclier invisible, se sentie vidé de ses forces un instant, l’aura magique lui ayant drainer l'énergie magique nécessaire pour maintenir le bouclier actif malgré le coup.
Zack releva son épée et frappa le plus fort qu'il put.
Le Sériane posa une genoux au sol et avait pâli de façon significative.
Le coup qu’il venait de recevoir l’avait presque entièrement vidé de sa force magique pour maintenir sa protection active.

??? : "Qu’est ce qu…"

Profitant de l’apparente faiblesse de son adversaire, le guerrier tournoya sur lui même et décocha une attaque circulaire à son ennemi, qui sous le choc, fut projeté en arrière, en même temps que le bouclier disparaissait, et alla percuter le paroi délabré la plus proche.
Le Féca tomba dans l’inconscience au moment où sa tête rentra en contact avec les briques du mur.
Pendant ce temps, le Sram émettait toujours râles et jurons en se tordant de douleur sur le sol.
Zack jugea bon de ne pas trop s’attarder dans les environs, surtout avec deux blessés Sérianes à ses pieds.
Il rattacha son épée dans son dos, s’approcha de la prisonnière qui s’était recroquevillé dans un coin, toute tremblante de la tête au pied.
Alors qu’il la soulevait de terre, celle ci se mit à se débattre sauvagement.

??? : "Mmmmmhh ! Mgggnnnn !!"
Zack (d’une voix rassurante) : "Calme toi. Je vais pas te faire de mal."

La captive se calma un peu, mais continuait d’essayer de se libérer de ses entraves.
Zack, manquant volontairement d’une certaine délicatesse, chargea la femme sur son épaule et quitta les lieux délabrés, enjambant le Sram meurtri.

??? (faisant pression sur sa blessure, le visage et la voix déformé par la douleur) : "Tu ne t’en sortira pas comme ça !"
Zack (juste avant de disparaître du champ de vue du kidnappeur) : « Ouais, ouais, j’ai déjà entendu ça quelque part… »
Le guerrier parti à grande enjambées, pressé de mettre le plus de distance entre la maison en ruine et lui.
Préférant ne pas se faire remarquer, quoique, à l’heure actuelle, se fut un peu tard de s’en inquiéter, Zack sorti de la ville par la porte Ouest et chercha un coin tranquille où il pourrait délivrer la captive sans attirer les regards.
Il trouva un coin de buisson touffu en abord de la forêt environnante et déposa délicatement la kidnappée sur l’herbe.

Zack (voyant que la prisonnière se débattait toujours) : "Calmez vous. Je vais défaire vos liens."

La captive sembla se calmer et tendit ses mains liées devant elle.
Le guerrier défit la corde qui enserrait les poignets de la jeune femme.
Cette dernière se laissa délivrer sans la moindre résistance, ne montrant plus la farouche envie de s’enfuir de tout à l’heure.

Zack (détachant les cordes autour de son cou qui maintenait le sac de toile sur sa tête) : "Je vais vous enlever ça maintenant, ne bougez pas."

Il retira le sac de la tête de la jeune femme.
Et par jeune femme c’était bien le mot jeune qu’il fallait retenir car la personne qu’il avait devant lui ne devait avoir guère plus de quinze ou seize ans vu les traits que son visage arboraient.
Mais ce qui étonna le plus le guerrier ne fut pas sa jeunesse mais ses yeux.
L'une de ses pupilles était d'un vert clair et l'autre d'un rouge sanguin.
Toute en lui enlevant son bâillon, Zack dévisagea la jeune fille.
Elle était mignonne, les traits du visage fin, un nez aquilin surmontait une petite bouche aux lèvres légèrement charnue, le tout mit en valeur par ses grand yeux vairon et des cheveux couleur ciel.

??? (ayant retrouvé l’usage de la parole et parlant d’une voix reconnaissante) : "Merci beaucoup, monsieur."
Zack (d’un ton sobre) : "De rien…"

Devant le manque d’une quelconque émotion dans la voix de son interlocuteur, la jeune fille resta silencieuse et dévisagea à son tour le mercenaire avant d’examiner les lieux pour voir où ils se trouvaient.
Toujours en silence, Zack se redressa et indiqua la porte Ouest qui était visible par dessus les buissons.

Zack : "C’est la porte Ouest. Les Sérianes sont hors d’état de nuire mais tu ferais mieux de rentrer cher toi."
??? : "Heu… Attendez, vous allez me laisser seule ?"
Zack : "Désolé mais je suis pressé et je me suis déjà assez attiré d’ennuis pour aujourd’hui. Retourner en ville maintenant serait du suicide pour moi et je tiens à la vie. Sur ce, au revoir."
??? : "Mais…"

Zack c’était volontairement montré sec et peu courtois envers la jeune personne.
Trop de gentillesse amène à se faire des amis et les amis veulent toujours vous aidez même au péril de leur vie, chose qu’il ne pouvait plus accepter.
Il laissa donc la jeune fille derrière ce buisson non loin de la porte Est et partit direction plein Sud, se fiant aux indications du tavernier.
Le soleil commençait a être haut dans le ciel, il devait être dix heures passé, peut être onze, une belle perte de temps qui allait le faire voyager de nuit au beau milieu d’un cimetière.
???


Dans le sous sol de l’auberge, là où de gigantesque tonneaux d’alcool de toute sorte reposait sur de solide cale en bois, un homme s’entretenait avec une petite fille.

Salie : "Tu as remplit ta mission ?"
Le tavernier : "Oui, maîtresse."
Salie : "Tu lui a indiqué l’endroit où aller ?"
Le tavernier : "Oui, maîtresse."
Rosy : "Tout se déroule comme prévu."
Salie : "Oui, ce sera pour bientôt. (s’adressant au tavernier) Tu m’as bien servi. Oublie maintenant."

Sur ces mots la fillette et son animal disparurent dans l’air alcoolisé et glacé du sous-sol.

Le tavernier (secouant sa tête comme s’il avait eu un moment de fatigue) : "Hurm… Qu’est ce que je fait là déjà… Ha oui, il me faut de la bière…"

Le patron de la taverne remplis un petit tonnelet de bière fraîche, sortit de la cave et verrouilla la porte, ignorant le rôle anodin mais cependant indispensable qu’il avait tenu.
Petite princesse et gros ennuis


Zack avait fait une pause à l’heure du déjeuné.
La chaleur du soleil de midi, ajouté à sa faim eurent raison de son envie de se dépêcher.
Il se confectionna un sandwich avec un des pains acheté plus tôt et la moitié du poisson frais, préférant garder l’autre moitié pour ce soir.
Il s’assit en bordure de chemin sur une herbe tendre et verte et s’adossa contre l’arbre derrière lui.
Sa jambe le faisait souffrir, il n’avait pas prit le temps de la guérir jusqu ‘à maintenant, essayant de rattraper le temps perdu.
Il farfouilla dans sa sacoche et en sorti l’une des petites potions qu’il avait eu le luxe de s’offrir.
Elle renfermait un liquide bleuté avec une pointe de rose.
Il décapsula la petite fiole et versa la moitié de la potion sur les deux plaies de sa cuisse.
Le guerrier ressentit aussitôt une douleur fulgurante là où la potion était entré en contact avec sa jambe, manquant de lui arracher un cri de douleur.
Puis, peu à peu, la douleur s’estompait et le mercenaire voyait le deux entailles se cicatriser sous l’effet de la mixture jusqu'à disparaître complètement, ne laissant même pas la moindre trace d’une quelconque blessure.

Zack (rangeant la fiole dans son petit sac) : "Vraiment efficace cette potion…"

Il s’installa confortablement sous l’arbre touffu, terminant le reste de son sandwich au poisson, perdu dans ses pensées.
Il repensa aux amis qu’il avait laissé sans plus d’explication aux abords de la citée de Sufokia.
Zack se demandait s’il avait bien fait, s’il n’y avait pas eu une autre solution.
Comme s’il voulait échapper à tout remord, le guerrier s’auto persuada qu’il avait fait le bon choix, le meilleur choix, le seul choix possible.
Puis ses pensées se dirigèrent vers l’adolescente qu’il avait rencontré.
Peut être avait il réagi trop violemment, peut être aurait il pu, au moins, la raccompagner devant chez elle.
Zack regretta un peu d’avoir réagi comme un rustre envers elle mais il ne voulait plus y penser.

Il avait encore un long chemin à parcourir et peu de temps avant la nuit.
Le guerrier se leva et repartit en direction du Sud avec une étrange sensation qui le mettait mal à l’aise.
Le reste de l’après midi fut sans encombre.
Il marchait d’un pas vif sur le chemin de pavé, croisant quelques Bouftou maigrichon et de minuscule Tofu, rencontrant de jeunes aventuriers qui lui demandais le chemin de la citée, tout cela sous un ciel parsemé de petit nuage qui se déplaçait au gré d’une légère brise que le soleil réchauffait avec ses rayons.
Seulement plus il avançait et plus il se sentait mal, plus le temps passait plus la sensation du midi se faisait présente.
Quelque chose ou quelqu’un l’épiais. Zack se sentait observé, comme un animal en cage, il avait l’impression qu’on examinait le moindre de ses mouvements.
Sûrement des Sérianes, à tout les coups.
Le guerrier accéléra légèrement l’allure feignant d’ignorer cette présence.
Il cherchait une solution pour faire sortir cet individu de sa cachette jusqu'à ce que celle ci se présente d’elle même.

Un peu plus loin devant lui, un arbre au tronc deux fois plus large que lui, allait faire office de cachette pour prendre par surprise son poursuivant.
Il continua de marcher à la même allure pour ne pas éveiller d’éventuels soupçons.
Une fois arriver à hauteur du tronc, il le dépassa et se glissa furtivement derrière, l’instant d’après, Zack fut perché en haut de l’arbre au milieu des branches feuillus.
Il retint sa respiration et attendit quelques minutes, le temps que l’espion passe sous l’arbre.

Une silhouette se dessina au pied de l’arbre et Zack se jeta sur elle.
Une fois au sol, il utilisa son propre poids pour la maintenir à sa merci, l’une de ses mains avait trouver appuis sur la poitrine de sa victime pour l’empêcher de se débattre, son autre main fermé, prêt à décocher un coup de poing si son poursuivant ne se montrait pas coopératif.

Zack (d’une voix menaçante) : "Maintenant tu va me dire qu’… TOI ?!"

Son poursuivant s’avérait être l’adolescente aux cheveux bleu et aux yeux vairons.

Zack : "Qu’est ce que tu fait là ? Je t’avais dit de rentrer chez toi !"
??? : "On est dans une région libre, je vais où je veux."
Zack : "Et ça t’oblige à me suivre ?"
??? : "Pure coïncidence."
Zack : "J’y crois tiens… Pourquoi tu n’es pas retourné à Astrub ?"
??? : "Pour la même raison que vous ne m’avez pas raccompagné. Je tiens à la vie… D’ailleurs si vous pouviez vous relevez et enlever votre main de ma poitrine…"
Zack (remarquant qu’il la maintenait toujours fermement au sol) : "Heu... Maintenant tu sais que je n’aime pas qu’on me suive… (se relevant) Tu vas où tu veux mais tu te débrouille seule, je n’ai pas besoin de m’encombrer d’une gamine."

La jeune fille s’assit et reprit son souffle tout en se massant la poitrine.
Le guerrier n’y était pas aller de main morte pour l’immobiliser complètement.
Zack s’était relevé et sans plus attendre s’était remit en route voulant évité toute discussion ou familiarité avec la jeune fille.

??? (hurlant de terreur): "HAAAAAAAAAAAAAA !!"

Aussitôt le guerrier se retourna, dégainant son épée, prêt à faire face à n’importe quels agresseurs.
Seule l’adolescente était derrière lui un sourire aux lèvres, le visage radieux.

??? : "Hihihi, je savais que ma petite ruse marcherais."
Zack : "Que…"
??? : "Je voulais voir si vous alliez vraiment me laisser me débrouiller. Apparemment, j’avais vu juste a votre sujet ."

Il c’était fait avoir en beauté, et par une gamine en plus.

Zack (légèrement agressif) : "Ha ouais ? Et qu’est ce que tu sais de moi ?"
??? : "Pas grand chose si ce n’est que vous aurez beau essayer de jouer les méchants garçons, je sais que vous faites semblant et que vous n’êtes pas du genre à laisser tomber quelqu’un… Je me trompe ?"

Le guerrier rangea son épée sans lui répondre et repartit.
La jeune fille le suivait désormais, à bonne distance certes, mais elle le suivait quand même et elle savait qu’il viendrait si elle avait un problème.
Il accéléra l’allure visiblement frustré du tour que lui avait joué cette gamine.
Le reste de l’après midi se déroula dans un silence pénible, il marchait devant elle à une vitesse constante sans jamais se retourner, ni lui adresser la parole, pas même un regard.
Elle se sentie un peu fautive de l’avoir piégé mais elle trouvait cela injuste qu’il l’en tienne pour seule responsable.
Elle tenta plusieurs fois d’entamer une conversation avec le guerrier, sans succès, ce dernier lui semblait lui en tenir rigueur pour le canular.
Le soleil décroissait peu à peu et l’air se rafraîchissait.
Elle ne savait pas ou il allait mais tant que ça l’éloignait d’Asturb elle ne rechignait pas. Elle aussi avait ses propres raisons de fuir la citée des mercenaires.
Depuis une heure ou deux maintenant, ils avaient quitté la route principale et était entré dans un endroit étrange où des multitudes de petites statues sortaient du sol.

Elles étaient la plupart du temps, planté là sans aucune cohérence puis quelquefois bien en rang comme des petits soldats.
Le plus étrange fut les différents équipements qui ornaient les statuettes de bois.
Des chapeaux, des capes et même des armes de toute forme et couleur était posé sur ces piliers sculptés, sans qu’aucune entrave magique ou physique empêche quelqu’un de les prendre.
Il continuait de marcher sans s’interrompre, sans ralentir, sans rien faire d’autre que marcher vers le Sud, de longues heures durant, le Sud fut la direction de l’homme à l’épée qui l’avait sauvé des Sérianes.
A présent, le soleil c’était presque totalement couché et la légère brise de tout à l’heure paraissait désormais glaciale.
Son souffle se transformait en buée à chaque fois qu’elle respirait et elle n’était vêtu que d’un pantalon fin et d’une petite tunique à manche courte qui laissait ses épaules à nues.

Elle commençait à claquer des dents.
Se frictionnant elle même, elle aperçut une cape en fourrure brodé d’or sur l’une des nombreuses statuettes qui peuplait le cimetière.
Elle tendit la main pour s’en emparer, espérant ainsi pouvoir porter quelque chose de plus chaud sur les épaules.

??? (sans se retourner): "N’y touche pas… On ne doit pas piller les biens de ceux qui sont mort."
??? : "Ceux qui sont mort ?"
??? (scrutant autour de lui) : "C’est un cimetière… Le Champ du Repos…"
??? : "Tu connais ?"
??? : "Non… J’en ais juste entendu parler… Bon, remettons nous en route…"

Le guerrier repartit suivi de la jeune fille.


***


Petit à petit, une brume opaque, se formait au ras de l’herbe, formant comme une nappe de Lailait sur le sol.
La lumière blafarde de la lune éclairait le Champ du Repos, la nuit était complètement tombé à présent et le froid se faisait mordant.
Le guerrier résistait bien à la fraîcheur prenante de la nuit, la fourrure qu’il avait hérité de sa mère était en partie l’explication, l'autre partie étant ce petit manteau d'hiver qu'il avait prit le jour de son départ et qu'il avait enfilé une fois la nuit tombé.

L’adolescente le suivait toujours depuis l’après midi et avait essayer d’engager plusieurs fois la conversation, de façon très subtiles parfois.
Elle avait essayer les remerciements, la flatterie, l’humour, les sous entendus et même la psychologie mais Zack tint bon, pensant qu’elle allait se lasser et partir il ne répondit à aucune de ses paroles.
Pourtant elle le suivait toujours, coriace la petite.
Mais une fois le soir tombé, elle commençait à claquer des dents, car l’air c’était rafraîchis brusquement, ce qui d’ailleurs, avait failli lui faire commettre une erreur dangereuse.
Elle avait voulu se réchauffer en prenant une cape sur l’un des statues mémorial, mais heureusement il l’en avait empêcher.

"Même dans la mort il faut respecter le bien d’autrui"
Son grand père lui avait dit ça un jour, mais il ne se souvenait plus pour quel raison.

Il continuait à marcher silencieusement entre les tombes, silence brisé seulement par le bruissement de l’herbe sous ses pas.
Les ténèbres lugubre l’enveloppaient, éclairé par la lumière d’un astre sans vie.
Tout était calme, un silence de mort régnait en ces lieux, pas un murmure, pas de présence animal, ni même un bruit d’insecte, aucun son ne perçait aux oreilles de Zack.

Quelque chose clochait.
Dans tout ce silence il aurait dût entendre au moins une chose. Le seul bruit qui indiquait que tout était normal ne retentissait plus depuis tout à l’heure.
Il n’entendait plus l’adolescente claquer des dents.

Zack (se retournant) : "Hé, est ce qu… Mais tu es folle ?!"
??? (s’arrêtant net, effaré) : "Quoi ? Qu’est ce que j’ais fait ?"
Zack : "JE T’AVAIS DIT DE NE PAS Y TOUCHER !"

La jeune fille portait sur les épaules la longue et belle cape qu’elle avait voulu prendre tout à l’heure.

??? : "Désolé mais j’avais froid, et puis lui n’en avait plus besoin !"
Zack (essayant de lui enlever l’habit des épaules) : "Donne moi ça ! Il faut aller la remettre à sa place !"
??? (se débattant pour empêcher le guerrier de lui ôter la cape de fourrure) : "Mais arrêtez ! Pourquoi voulez vous la remettre là bas ?"
Zack : "C’était à lui de son vivant et à sa mort, s’il ne la pas il ne sera pas en paix !"
??? : "Hahaha, laissez moi rire ! Je ne crois pas à ce genre de baliverne !"

*Schraaak*

Zack (criant sous la surprise et la douleur) : "HAAAAAAAAAAA !!"
??? : "Quoi ? Qu’y a-t-il ?"

Le guerrier dégaina rapidement son épée de la main droite et donna un coup vertical sur sa gauche, ne tranchant que le vide.

??? : "Qu’est ce qui vous arrive ? Vous êtes fou ou qu…"

La jeune fille vit le bras gauche de Zack, complètement ensanglanté, parcouru d’une longue entaille irrégulière.

??? : "Ho mon dieu, qu’est ce qu…"

"Besoin…"

Un souffle avait murmuré quelque chose de quasiment inaudible.
Le guerrier faisait face à la pénombre, un bras ballant, tenant son épée de sa seule main valide, scrutant les ténèbres pour y décerner son agresseur.

*Wooosch*

Instinctivement le guerrier fit un bond en arrière quand il entendit quelque chose fendre l’air dans sa direction.
A quelques centimètres à peine, il vit passer devant sont visage, une masse sombre avant qu’elle ne disparaisse dans la nuit.

"Froiiiiid…"

Au niveau du sol, non loin de lui, le guerrier vit deux petits points lumineux apparaître. Comme deux petits yeux totalement rond. Bien qu’ils ne soient que des points lumineux, Zack savait qu’il le fixait. Où plutôt qu’il fixait quelque chose dans sa direction.

??? : "KYAAAAAAA !!"

Le mercenaire se retourna vers la jeune fille. Elle était à terre, la cuisse parcouru d’une profonde blessure jusqu’au genou.
Deux autres points lumineux se trouvaient proche d’elle.

"Rendre…"

*Wooooosh*

Cette fois il n’allait pas pouvoir esquiver le coup de la chose qu’il avait laissé sans surveillance et para en interposant son épée entre lui et elle.

*Skraïïïïïïng*

Comme des ongles sur un tableau noir, quelque chose rentra en contact avec la lame, provoquant une gerbe d’étincelle qui permis au guerrier d’apercevoir l’espace d’un instant le monstre qui s’en prenait à lui.
C’était une ombre, une ombre immense, presque deux fois plus grande que lui.
Elle n’avait pas de forme a proprement parler, juste une grosse masse aux contour indécis encore plus noir et sombre que la nuit elle même.
Puis, alors que les étincelles disparaissaient, les deux petits points blanc qui se trouvaient au dessus de lui à l’instant, redescendirent au niveau du sol.
D’autres points blanc s’illuminèrent, rejoignant les premiers.

"Voleuuuur…"
"Son bieeeen…"
"Rendez... luiiiii…"

Voyant que déjà une bonne demi douzaine d’yeux blanc était apparu, il se retourna vers l’adolescente blessée.

Zack (essayant de la relever) : "On doit fuir ! Lève toi et cours !"
??? (s’évertuant à empêcher le sang de couler de sa blessure) : "Je… Je peux pas…"

Elle sanglotait, sûrement à cause de la douleur et de la peur.
En voyant l'entaille, le guerrier se demanda si lui même aurait pu se relever.
Il changea son épée de main, la saisissant de son bras blessé, se baissa puis souleva et chargea le jeune fille sur son épaule valide.

Zack : "Il faut partir d’ici !"
??? : "Mais…"

Le guerrier s’élança par dessus les petites boules phosphorescentes, les enjambant le plus vite possible pour leur échapper.
Au passage, plusieurs d’ entre elle réussirent à lui entailler légèrement les jambes.

S’engagea une course poursuite perdue d’avance pour le guerrier et sa protégée.
La portant sur son épaule, il courait de fois moins vite tout en ne pouvant pas riposter à cause de son bras blessé et les monstres qui le poursuivaient semblait glisser sur le sol, au milieu de la nappe de brouillard.
Les ombres gagnaient de plus en plus de terrain et Zack était à bout de souffle.

Heureusement, la "chance" ne l’avait pas abandonné.
Un peu plus loin devant lui, un arbre se dressait de tout son haut et de toute ses branche dépourvue de feuillage, un ébène.
Plus sombre qu’une pierre de jais, il se dressait lugubrement au milieu d’une "clairière de tombes".
Prit d’une furieuse envie de grimper jusqu’au sommet de cet arbre, Zack redoubla d’effort pour l’atteindre.
Arrivé à son pied et sans ralentir Zack bondit contre le tronc, prit appuis dessus pour gagner encore un peu de hauteur et planta son épée dans l’écorce le plus haut qu’il pût lorsqu’il fût au sommet de son saut.

*Tchak*

Suspendu à son épée au dessus du vide, Zack fournit un ultime effort pour se hisser, malgré son bras blessé, lui et la jeune fille dans les branchages de l'arbre.
Pendant ce temps les ombres c’étaient regroupé au pied de l’arbre. Apparemment elles ne savaient pas ou ne pouvaient pas y grimper.
Zack se pensa sauvé jusqu'à ce qu’il les voient s’amonceler petit à petit, les unes sur les autres, formant une masse qui ne cessait de grossir.

Zack (en pensée) : "Merde… Ca le fait pas là."

Le guerrier retira son épée de l'écorce et enleva son manteau.


??? ( pleurant de douleur et de peur) : "Qu’est ce qu’on va faire… Snirfl… Je ne voulais pas ça… Je suis désolé… Snirfl…"
Zack (coupant sa veste en deux grâce à son épée et parlant d’une voix dure) : "Arrête de chialer ! C’est pas ça qui résoudra la situation ! (d’une voix plus douce et lui tendant la moitié de sa veste déchirer) Tiens… Déchire la en lambeaux et bande ta jambe pour commencer. Il faut éviter que tu te vide de ton sang. Je te soignerais après avec une potion."

Le mercenaire, tout en bandant lui aussi son bras meurtri avec des morceaux de manteau, pensa que la prochaine fois, il prendrait des bandages car à se rythme, il finirait son aventure en sous vêtement.
Analysant la situation dans laquelle ils se trouvaient, le jeune homme conclu qu'il n'avait pas trente six options, mourir ou…

Zack : "Passe moi la cape que tu as prise…"
??? (entre deux sanglots) : "Pourquoi faire ?"
Zack (scrutant le pied de l’arbre) : "Je vais aller la remettre à sa place. C’est ça qu’ils veulent."
??? : "Mais ils vont te poursuivre !"
Zack : "Je sais… Mais d’ici peu ils seront à notre hauteur…"
??? : "Mais…"
Zack : "Donne moi cette foutue cape !!"

La jeune fille s’exécuta et lui tendit la fameuse étoffe brodé.
Zack la fit passer dans son dos et l’accrocha à son cou à l’aide des petites sangles prévue à cet effet.
Bizarrement, il se sentie un peu mieux, un mystérieux regain de vigueur l’envahit.
Il ressentait toujours la douleur de sa blessure mais en atténué, comme si tout à coup il avait été habitué à ce genre de blessure.

Zack (en pensée) : "Sûrement une cape magique…"

Il respira un grand coup, saisi son épée fermement et se redressa sur la branche.
Le jeune homme jeta un coup d’œil à l'adolescente et vit ses grands yeux vairons noyé de larme qui le regardaient et qui l’imploraient de rester avec elle, de ne pas la laisser seule.

Zack (de la voix la plus réconfortante qu’il pût) : "Reste calme et repose toi, je vais revenir. Tu as ma parole."

Puis le mercenaire sauta de l’arbre, sous le regard terrifié de la jeune fille.
Pendant qu'il chutait Zack brandi son épée et l'abattit son arme sur la masse grossissante des ombres.
Dans la seconde qui suivit il donna deux autres coups circulaire.
Les ombres furent tranché net et tombèrent doucement sur le sol… Avant de commencer à se reformer.

Zack (prenant un pan de la cape et l’agitant) : "Hé ! Regardez ! C’est ça que vous voulez ? Venez la chercher !"

Les créatures s’étaient à présent toutes détournés de l’Ebène et leurs petits globes lumineux qui leur servaient d’yeux fixaient maintenant Zack et la cape.

"Voleur…"
"Rendre…"

Voyant que les ombres avançaient vers lui Zack compris que l’adolescente était hors de danger et il comprit également qu’il ne faisait pas bon de s’attarder.
Il se retourna et prit ses jambes à son cou, poursuivit par une horde de point lumineux.
L’air mordant de la nuit lui enflammait les poumons à chaque respiration, il n’avait pas reprit son souffle de sa course précédente et sa respiration saccadée n’arrangeait rien.
Il devait se calmer, faire circuler l’air dans tout son corps. Respirer profondément et calmement.
Peu à peu, il sentait son rythme s’accélérer, il gagnait en vitesse.
Mais malgré cela les ombres étaient toujours plus rapides et elles eurent tôt fait de le rattraper.
Heureusement pour lui, elles possédaient un handicap significatif, leurs "yeux".

Zack avait compris que pour passer à l’attaque, les ombres avaient besoin de grandir, ressemblant à une caricature de la grande Faucheuse et les points lumineux étaient le meilleur indicatif possible.
Dès qu’il les voyait passer au dessus de lui il pouvait s’apprêter à parer une attaque quelconque.

Au début, il tenta de riposter mais son épée ne semblait pas avoir d’effet sur ces êtres des ténèbres.
Le guerrier commençait tout de même à s’essouffler et les monstres étaient loin d’être bête.
Ils avaient compris qu’il était difficile pour le guerrier de parer plusieurs attaques simultanés.
Dès lors, il devait compter sur son sens de l’esquive et ses réflexes pour ne pas se faire charcuter.
Les attaques se faisaient de plus en plus rapprochés, de plus en plus précise, de plus en plus douloureuse.
Cela faisait un moment qu’il courait, la seule chose qu’il espérait était de ne pas s’être tromper de chemin.
Les tombes étaient à présent plus nombreuses et ils pensaient en reconnaître certaines, encore qu’elles se ressemblaient toutes.

Ces monuments aux morts lui offraient une nouvelle forme d’esquive, le slalom.
En tournant et contournant les statuettes, Zack ralentissait l’organisation des attaques des monstres.
Malgré tout, le guerrier arrivait en fin de course, il était essoufflé et affaibli, fatigué et meurtri, aux bras, aux jambes, sur le torse, les épaules, chaque partie de son corps portait la marque d’une attaque d’un de ses démons.
Son corps était en feu mais il ne ressentait rien dans la fraîcheur glaciale de la nuit.
Alors que ça vue ce brouillait sous la douleur et l’épuisement, il la remarqua.
Nue, complètement, au milieu des autres, un tombe nue.
Zack pria pour qu’il n’y en ait pas deux comme celle là et qu’il s’agissait de la bonne.

Le guerrier rassembla ses forces et se rua dans la direction d’un monument sans ornements, les démons à ces trousses.
Il enleva la cape de son dos.
Trois démons lui barrèrent la route tandis que leurs yeux s ‘élevaient dans les airs.
Il ne pouvait pas parer, ni esquiver et encore moins les contourner, il ne lui restait donc qu’une option.
Le guerrier fonça entre les ombres.
Ceux ci lui dispensèrent alors des coups de griffe meurtrier, lui tailladant profondément les chairs.
Zack manqua de s’écrouler sous la douleur, il tituba et reprit sa marche en boitant, la statuette ne se trouvant qu’a quelques mètres.
Il trébucha.

Le mercenaire lâcha son épée qui s’enfonça dans le sol comme dans du beurre.
Se redressant difficilement, il avança encore de quelques pas, avant de tomber au pied de la statue.
Il était à bout de souffle et les ombres s’amoncelaient devant lui.

"Rends lui…"
"Elle est à lui…"

Elles restaient là, oscillantes légèrement dans un mouvement continu, scrutant les mouvements de guerrier.
Zack venait plus ou moins de comprendre. Si elles l’avaient voulu, elles auraient pu le tuer il y a longtemps, mais dans ce cas là elles n’auraient pas pu faire en sorte que leur ami repose en paix.
Ce n’était que des ombres, elles n’avaient aucune prise sur la réalité, mis à part leur haine envers ceux qui trouble leur repos.

Etrange non ? Ces ombres auraient put sans mal le découper en petit dé mais n'aurait pu remettre elles même la cape.
L’air hagard, Zack rassembla ses forces, prit la cape et la posa, tant bien que mal à la place qu’elle n’aurait jamais dut quitter.
Aussitôt, les ombres s’immobilisèrent, comme apaisé, disparaissant peu à peu de la réalité.

"Il l’a rendu…"
"Il est en paix…"
"Merci…"

Toutes les ombres disparurent mais une seule était encore présente devant le guerrier à demi conscient.
L’ombre s’avança et grossi petit à petit devant Zack.
Il pensa alors qu’elle allait l’attaquer, peut être en guise de dédommagement pour son repos troublé ou quelque chose de similaire.
Une fois les points lumineux au plus haut, au lieu de lever l’une de ses mains fantomatique griffue, l’ombre s’amincie, laissant apparaître des contours encore indistinct.
Puis, peu à peu, des épaules prirent formes, des bras, des jambes puis finalement la tête, où les deux point lumineux s’éteignirent pour laisser apparaître les yeux de l’homme qui venait d’apparaître.

Un guerrier venait de se matérialiser devant lui.
Il portait une armure décorée de fin symbole, une grande hallebarde dans la main droite et un magnifique bouclier dans la gauche.
Des jambière et une ceinture avec des motifs d’écailles ornaient son bassin et ses cuisses, ainsi qu’un casque en forme de tête de dragon sur sa tête.
Une cape était accroché à ses épaules et lui descendait jusqu’aux cheville. La même cape qu’il avait remise en place.
Le guerrier fantôme, qui brillait d’une aura surnaturelle, planta sa hallebarde dans le sol.

Il retira son heaume, laissant une cascade de cheveux blanc tomber sur son visage aux traits abrupts.
Le fantôme s’agenouilla devant Zack et le salua en s’inclinant respectueusement.
Il remua les lèvres sans qu’aucun son n’en sorte.
Pourtant, dans sa tête, Zack entendait parfaitement cette voix. Une voix… pleine de sagesse, qui semblait aussi presque compatissante.

"Je te remercie de m’avoir rendu mon bien… Tu a fait preuve de compassion et de charité envers cette voleuse et tu as su rendre la paix à mon âme."

Zack aurait bien voulu dire n’importe quoi mais ses forces le quittaient.
La voix du guerrier fantôme, semblait s’évanouir dans un écho.

"Ce que tu cherche depuis toujours se trouve sous tes yeux sans que tu puisse le voir. Pour l'heure, rappel toi d'une seule chose… ''La Cascade des Souffrance te montrera le chemin''. Et méfie toi… Nos ennemis sont souvent plus près de nous qu’on ne l’imagine… Adieu et merci."

Alors qu’une petite brise soufflait, le fantôme disparu dans des volutes fumées.
Zack resta adossé contre le monument un instant.
Il avait chaud, il avait froid, il avait mal, il avait sommeil.
Il se sentait partir doucement, son regard vague balayait avec flemme la pénombre devant lui.

Zack (en pensée) : "Non… Je… La fille…"

Zack rassembla ses dernières force et se leva, prenant appui sur la tombe.
Le sang ruisselait de ses blessures.
Un goût métallique dans la bouche et la vue légèrement brouillé, il se traîna littéralement jusqu'à son épée.
Il marchait lentement, mesurant chaque pas, se concentrant sur ses jambes et sur l’arbre à atteindre.
Il tremblait de tout ses membres, sans pour autant qu’une quelconque peur l’ait étreint.
Zack continua à marcher, répandant derrière lui une piste rouge.
Le guerrier, après de longues minutes, arriva en vue de l’Ebène.
Arrivé à son pied, il se laissa tomber par terre, s’adossant contre le tronc.

Zack (appelant la jeune femme) : "Hé… Hého, t’es là ?…"

Personne ne répondit mais quelque chose atterri à côté de lui.

??? : "Vous… Vous avez réussi ?"
Zack (sortant péniblement la petite potion de soin qu’il avait utilisé tout à l’heure) : "Fait voir… ta jambe…"

La jeune fille s’assit sur le côté, lui présentant sa jambe ensanglanté et garrotté.

Zack (d’une voix faible) : "Vire moi les bandes…"

L’adolescente s’exécuta, non sans réprimé une grimace de douleur, la blessure était encore fraîche.
Zack décapsula la fiole et versa son contenu dans sa main puis l’appliqua sur la plaie de la blessé.

Zack (tout en étalant le liquide bleuté sur la jambe de la jeune fille) : "Ca devrait… agir vite… Tu n’aurais plus rien… d’ici quelques minutes…"

Laissant la potion faire effet, le guerrier sortit la deuxième fiole de son sac.
Il la contempla quelques instants.

Zack (faiblement) : "Haha… On dirait que la chance n’est toujours pas de mon côté…"

Ce furent les dernières paroles du guerrier avant que celui ci ne tombe dans l’inconscience, relâchant de son étreinte une fiole de potion brisée.
/HRP

J'aurais du mettre ce post deux chapitres plus tôt (au moment du départ de Zack du groupe) mais mieux vaux tard que jamais.

Rien de très important mais juste pour vous préciser qu'a partir de maintenant, la vrai intrigue commence.

Donc pas de panique si certains passage vous semble anodin, voir sans importance, ils ont leur utilité.
Certains détails vous sembleront familier, certaines choses vous sembleront en rapport plus ou moins direct, non ce n'est pas une impression de déjà vu mais bel et bien ce que vous pensez.

Si malgré tout vous ne vous y retrouvez plus dans les différents chapitres (et ce malgré le maximum de clarté que j'aurais essayer de retranscrire), n'hésitez pas à m'en faire part via mp (ou même pour toute remarque/critique que vous auriez à me faire ^^").

Sur ce, bonne lecture pour la suite que vous aurez le plaisir de lire demain après midi.

HRP/
Mise à prix


Dans une maison de mercenaire connue, se tramaient des affaires louches et secrètes.

??? (hurlant de rage) : COMMENT A-T-ELLE PU VOUS ECHAPPER !?!"
Sériane n°1 : "Désolé chef mais…"
??? : "JE N’AI QUE FAIRE DE VOS EXCUSE !!"
Sériane n°2 : "Mais c’est pas notre faute cette fois. Un ''Wanted'' était là."
??? : "Qui ?"
Sériane n°2 : "C’était le dénommé Zack…"
??? : "Zack ?! Et il vous à battu à un contre deux ?"
Sériane n°1 : "C’est que…"
??? (tapant du poing sur la table) : "HORS DE MA VUE, INCAPABLES !!"

Les deux mercenaires sortirent hâtivement de la pièce, non sans avoir salué leur supérieur.
Les murs de la pièces étaient recouvert de tapisserie pauvre et terne et l’une d’elle oscilla légèrement informant le maître des lieux de la venu d’un visiteur.

??? (s’inclinant légèrement) : "Bien le bonsoir, Maître Sériane. Alors ? Quelles nouvelles ?"

L’homme derrière son bureau reconnu le vieillard à la peau basané et à l’œil mesquin.

Maître Sériane : "Mauvaise, j’en ai peur Monsieur A. …"
Monsieur A. : "De ce que j’ai entendu en arrivant, ce Zack vous à donc encore causé souci… ainsi qu’a moi…"
Maître Sériane (essayant de cacher sa frustration) : "Il semblerait que ce... ''Wanted'' ait été sous estimé…"
Monsieur A. : "C’est ce que j’ai cru comprendre en effet… Que diriez vous si… Si je doublais sa mise à prix ?"
Maître Sériane : "Mais Monsieur A. avec une somme pareille, sa catégorie passerait dans le carnet de chasse des…"
Monsieur A. : "Des Maîtres Sérianes, je sais. Mais cela fait déjà trois fois qu’il se met en travers de ma route et vos subordonnés n’ont pas l’air à la hauteur…"

En entendant cette dernière phrase, et même si cela s’avérait juste, le Maître Sériane ne pu s’empêcher de serrer le poing.
Remarquant cela, et c’était le but de la manoeuvre, le petit vieux s’approcha du mercenaire gradé et déballa une petite bourse contenant diverse pierre précieuse.
Devant cette étalage de cailloux brillant le chef des mercenaire se radouci et attendit la suite des évènements.


Monsieur A. (exhibant le tas de pierre précieuse) : "Je suis prêt également à vous cédez ces petites babioles sans importance si vous consentez à vous chargez vous même de ce contrat."

Le Maître Sériane regardait les pierres d’un air avide et pensait déjà comment en tirer profit rapidement.

Monsieur A. (rangeant la petite bourse en cuir dans une poche intérieur de son manteau) : "Bon, passons au chose sérieuses… J’ai besoin de vos services pour une autre affaire…"

Maître et serviteur


Un jour plus tôt.

Le soleil était haut dans le ciel, il ne devait pas être loin de midi.
Dans une grande maison Asturbienne, tenant plus du manoir que de la grande maison, des éclats de voix retentissaient, inaudible de l'extérieur.
Les murs tapissé de riche et cher tapis brodés par les plus fin tailleur y étaient pour quelque chose car la plupart isolaient parfaitement les lieux du froid et du bruit.
Devant la porte entrouverte une servante parmi tant d'autre dans cette riche demeure attendait, inquiète, son amie.

??? (hurlant de rage) : "DISPARUE ?? COMMENT CA DISPARUE ?!!?"
??? (baissant la tête) : "Je suis désolé monsieur."
??? : "JE N'AI QUE FAIRE DE VOS EXCUSES !! RAPELLEZ MOI VOTRE DEVOIR !!"
??? : "Protéger votre fille monsieur, au péril de ma vie."
??? (hors de lui) : "ET C'EST CELA QUE VOUS APPELEZ PROTEGER MA FILLE ???"

La jeune femme aux cheveux roux resta silencieuse et se contenta de regarder ses pieds.

??? (frappant du poing sur la table) : "RETROUVEZ LA !! ET S'IL LUI EST ARRIVEE QUOI QUE CE SOIT JE VOUS EN TIENDRAIS POUR UNIQUE RESPONSABLE !!"
??? : "Oui, monsieur."
??? (pointant la porte derrière la jeune femme) : "DISPARAISSEZ ET RETROUVEZ LA !!"

L'homme au riche habit se tourna alors vers la grande baie vitré derrière lui, scrutant le paysage qui s'étendait par delà le rempart de la ville, écumant de rage, tandis que la jeune femme rousse se dirigea sans bruit vers la porte l'air abattu.
La servante qui patientait a l'extérieur du bureau vint tout de suite aux nouvelles.

??? : "Alors Lili ?"
Lili (l'air maussade, un sourire en coin) : "Alors quoi ? Tu me demande comme si tu n'avais pas écouté aux portes."
??? (feignant la surprise) : "Moi ? Noooon... (avec un ton malicieux) J'ai juste laissé traîner une oreille, hihihi."
Lili (souriant un peu plus) : "Haha... Tu changeras jamais Rita... Bon, faut que j'y aille..."

Rita était une femme blonde d'âge mûr.
Elle portait une robe de servante pleine de fioriture et un bustier qui semblait trop sévère avec le noir qui le colorait.
De part son éducation, elle faisait toujours très attention à ce qu'elle disait, son attitude et sa manière de se tenir en présence des maîtres de maison, reprenant souvent ses collègues, sur leur tenue ou leurs manières mais toujours de façon très maternel.
Elle regardait Lili avec anxiété comme une mère se soucierait de son enfant.
Rita s'approcha de Lili et entreprit de remonter le maillot de cette dernière.

Rita (contrarié) : "Roooh, mais a-t-on idée de s'habiller de cette façon, c'est indécent."
Lili (levant les yeux au ciel) : "Allons Rita, on en a déjà parlé."

Une fois que Rita eu fini de rhabiller sa jeune amie, elles s'empressèrent de retourner dans leur chambre.
Une fois la porte close, que le monde maniéré qu'elle côtoyait depuis si longtemps fut derrière cette mince porte en bois, Rita ouvrit les boutons trop serrés de son chemisier et défit le noeud de son corset, soulageant sa volumineuse poitrine de sa prison de tissu.

Lili (rassemblant quelques affaires) : "Dis moi ? C'est pas toi qui vient de me dire que ma tenue était indécente ?"
Rita (visiblement soulagé de cette "libération vestimentaire") : "En public oui. Mais ce que tu porte en privée ne regarde que toi... Et puis je voudrais bien t'y voir toi avec un corset."
Lili : "Tu as raison d'ailleurs je me demande bien pourquoi tu t'obstine à porter ça sous ton chemisier."
Rita : "Pour ne pas faire vulgaire."
Lili (étonnée) : "Tu trouve ça vulgaire d'avoir une taille fine et de la poitrine ?"
Rita : "Non... C'est la façon dont tu met le tout en valeur qui peut etre vulgaire."
Lili : "Tu me trouve vulgaire ?"
Rita : "Des fois oui, surtout quand tu porte ce truc autour de tes seins."
Lili (baissant le plus possible son maillot, un sourire au lèvre) : "Ho, pourtant je le trouve à la bonne taille moi."
Rita (feignant un ton de réprimande): "Haaaaa, remonte moi ça !"
Lili : "Hahahaha, si je veux d'abord !"

Les deux femmes éclatèrent de rire.
Après avoir fait l'inventaire de ce qui lui serait indispensable, Lili rassembla encore quelques babioles qu'elle rangea dans sa ceinture, le tout se résumant à une demi-douzaine de potion, un couteau de chasse et des bandages.

Rita : "Tu ne prend que ça ?"
Lili : "Oui, je n'ais besoin de rien d'autre."
Rita : "Même pas des vêtements de rechange ? Ou même des chaussures ?"
Lili : "Haha, pour les vêtements tu sais très bien que le temps d'une altercation et ils deviennent immettable et puis j'aime bien ceux que je porte. Pour les chaussures, je n'en ais jamais porté, je ne vais pas commencer maintenant."
Rita : "Mouais, je suppose que tu as raison..."

Après avoir resserrer son douloureux corset et son sévère chemisier de servante, Rita accompagna Lili sur le pas de la porte.

Rita (la mine inquiète) : "Prend soin de toi."
Lili (essayant de la rassurer) : "Allons, je serais de retour très vite ne t'inquiète pas. D'ici ce soir peut être."
Rita : "Commence tes recherches dans les environs, ça ira plus vite."
Lili : "Ne t'inquiète pas je te dit. J'aurais vite fait de la ramener. Et puis une adolescente avec les yeux vairons ça cours pas les rues non plus."

Après s'être embrassé, Rita resta sur le perron de la grande demeure, regardant son amie aux cheveux flamboyant sous le soleil de midi, disparaître dans la foule des badauds.


***

Pendant ce temps deux étages plus haut.

Le propriétaire du manoir était toujours face a la grande fenêtre, les mains croisés dans son dos, réfléchissant à la situation.

??? : "Bien facheux incident que celui dont nous somme les victimes..."

Un petit vieillard trapu apparu de derrière un somptueux rideau.

??? : "Ha, c'est vous... Je vous prie de m'excuser pour cet incident et croyez bien que..."
??? (levant une main ridée pour l'interrompre) : "Ne vous inquiètez pas. J'en réfèrerais a qui de droit. De plus... J'ai avec moi l'un des meilleurs mercenaires indépendant qui soit. (souriant) Au prix où je le paye, il la ramènera."

Le riche propriétaire se retourna pour voir une ombre tapi dans un coin de la pièce.
Cet homme, il ne l'aurait remarquer s'il ne s'était retourné.
L'ombre s'avança d'un pas apparaissant à moitié dans la lumière du jour.
Le maître de maison vit le reflet des yeux du mercenaire et là où il s'attendait a y trouver haine et folie, connaissant les "relations" qu'entretenaient le vieillard devant lui, n'y trouva que calme et une certaine lassitude. Comme si les choses dont il était question étaient sans importance.

??? (s'adressant au mercenaire) : "Comment t'appel tu ?"
??? : "Pas de nom. Je remplis mon contrat, vous me versez ce qui est convenu."
??? (s'approchant de l'homme près de la vitre) : "Hahaha... Il est mystérieux mais terriblement efficace. J'ai déjà eu recours a lui dans... d'inconfortables situations dirons nous. J'ai toujours été satisfait."
??? (d'une voix dure envers le mercenaire sans nom) : "Tu sais ce que tu as a faire ?"
??? : "Eliminer les éventuels obstacles, trouver la fille et l'amener a l'endroit convenu."
??? : "Rien ne doit lui arriver ! Si jamais il lui arrivait quelque chose vous en subiriez les conséquences !"
??? (tapotant amicalement le dos de son partenaire) : "Allons, ne vous inquiétez pas. Il est efficace, je vous le garantis. (se tourant vers l'ombre) Tu peux disposer."

L'homme sans nom aquiesca d'un léger signe de tête avant de disparaître. Le léger mouvement d'un rideau fut le dernier signe de sa présence.

??? (toisant le vieillard) : "Il est fiable ?"
??? : "Aussi fiable que loyal... Tant qu'on y met le prix... Allons ne me regardez pas comme ça. C'est dans mon propre intérêt qu'il réussisse."
??? : "Je vous demande juste de ne pas oublier vos promesses."
??? (effectuant une maladroite courbette, un sourire narquois aux lèvres) : "Je ne risque pas de l'oublier... D'ailleurs, a ce propos... Puis je vous demander un léger supplément ? Je compte faire appel a des mercenaires plus... Officiel, diront nous."

Le propiétaire de la demeure regarda d'un oeil légèrement noir le vieil homme à ses côtés. Il n'aimait pas qu'on se joue de lui et encore moins qu'on le manipule ou qu'on le laisse pour compte.
Il se retourna cependant, se dirigeant vers un petit tableau.

??? (passant la main au travers de la peinture du tableau faisant onduler la surface de la toile) : "Faite tout de meme attention... Je n'aime pas que l'on se moque de moi..."

Un petit "clic" retentit tandis qu'un cadre contenant une photo de famille basculait sur le bureau du propriétaire.

??? : "Prenez le petit sac beige... Il contient quelques pierres dont j'ai fait l'acquisition récemment..."
??? (raflant la bourse et la dissimulant sous sa tunique) : "Cela suffira amplement."

Le maître de maison enleva sa main du tableau, faisant reprendre à l'illusion sa forme originel.

??? : "Je vous recontacterais pour vous tenir au courant... Au revoir Baron."
??? (refermant la petite cachette de son bureau) : "Au revoir Monsieur A."

Réveil


Les ténèbres, encore. Il se demandait pourquoi tout commençait dans la pénombre.
Un petit rire retentit, cristallin, un rire qu'il connaissait, celui de Luna.
Un autre se fit entendre, celui de Sarah, chaleureux, gaie.
Et enfin celui de Julien, gêné et timide, comme s'il n'avait pas sa place parmi eux.
Pourtant c'était Zack qui n'avait pas sa place. Il les avait mis en danger. Par sa faute, ils avaient failli mourir.
Il essaya de fuir, fuir les voix de ses amis.
Pourquoi essayait il de les fuir. Par peur ? Par lâcheté ? Sûrement.
Il ne voulait plus les entendre, elles lui faisait mal.
Les ténèbres s'éclaircissaient peu à peu.
Elles prenaient des couleurs jaune et orangé. Les voix s'atténuaient, s'assourdissant peu a peu et il en était soulagé... Pas pour longtemps.
Le jaune et l'orange se transformait en flamme, les rires se transformaient en cris, les ténèbres se changèrent en champ de bataille.

??? : "Hé ! S'il te plaît, reviens !! Ne meurt pas !"

Une petite voix inquiète perça à travers le vacarme du combat, un combat sanglant, bruyant, mortel.
Des gens s'entretuaient sans raison apparente.
Des personnes mettaient fin à la vie d'autres être humains.
Un parfum âcre comblait ses narines, mêlé à une odeur métallique. Celle du sang et du fer.
Des hurlements de terreur, de rage, de douleur, de haine et cette voix, cette voix apeuré et inquiète.
"Reviens" lui soufflait elle.
Mais revenir où ?
Zack se trouvait au milieu d'un carnage.
Le sang rouge recouvrait l'herbe verte d'une plaine inconnue.

??? : "Réveille toi !"

Se réveiller ? Il serait donc en train de rêver ?

"Qu'est ce que tu attends ?"

Une voix de métal résonna dans sa tête.

"Tu compte rester là encore longtemps ?"
Quelque chose tomba du ciel, d'un ciel violet mêlé de noir et de rouge, un ciel monstrueux. Zack s'avança, enjambant les corps inertes qui jonchaient le sol, vers l'objet qui s'était fiché dans la terre.
Une épée, entièrement noire.
Une grande épée à deux mains, entièrement noire, comme si la silouhette de l'épée était un trou noir dans le paysage.
Mué par une volonté inconnue, le guerrier s'avança pour saisir l'arme.
Au moment où sa main entra en contact avec la garde de l'épée, une voix tonitruante, glaciale et métallique résonna dans son crâne.

"Debout !!"

??? : "Debout !"

Cette fois la voix était humaine, jeune, chaude, toujours emprunt de la même inquiétude.
Zack ouvrit les yeux mais quelque chose l'éblouissait, le soleil.
Celui çi n'avait pas encore atteint son zénith.
Une fine ombre envahit son champ de vision.
Peu à peu ses yeux s'habituaient et il distinguait vaguement les contours d'une jeune femme.
La jeune adolescente qu'il avait rencontré la nuit dernière, apparu de plus en plus nettement.
Il n'arrivait plus a se souvenir des évennements de la veille. Des images lui revenaient de façon chaotique a l'esprit.
Zack n'arrivait même pas a évaluer combien de temps il avait pus rester inconscient et surtout il avait mal.
Aux hanches, aux bras, aux jambes, au dos, partout. La même douleur continu se propageait dans tout son corps sans jamais faiblir, comme si on l'avait battu pendant des heures et des heures.
En fait, il était même étonné d'être encore en vie.

??? : "Enfin, tu te réveil. J'avais peur que tu ne passe pas la nuit."

Zack détailla le monde qui l'entourait.
Il ne voyait plus de tombe, apparemment, ils étaient sortit du "Champ du Repos".
Le guerrier était adossé contre un grand chêne.
Aux alentours, quelques arbres les entouraient mais leur éparsité lui suggérait qu'ils se trouvaient à l'oré d'un bois ou d'une clairière.
Zack baissa la tête et vit ses membres couvert de bandages.

??? : "Je... J'avais quelques potions sur moi... Elles sont moins efficace que la tienne mais je n'avais que ça sous la main..."

La jeune fille semblait tout aussi soulagé de voir le guerrier en vie qu'elle semblait honteuse de n'avoir pas pus faire plus pour le soigner.

Zack (essayant de sourire) : "Merci... Tu t'appel ?..."

La jeune fille parut légèremment surprise mais souris aussitôt.
Pour elle, et Zack le savait, le fait qu'il la remercie et qu'il lui demande son nom signifiait que, désormais, il l'acceptait à ses côtés.
C'est souvent de cette façon que l'on se fait des amis.
Au début, on ne s'aime pas, puis, malgré tout, on se sauve la vie mutuellement.
C'est comme ça qu'il avait connu Luna.
C'est comme ça qu'il l'avait rencontré elle.

??? (contente qu'il s'adresse enfin à elle) : "Je m'appel Eve."
Zack (essayant de se relever) : "Eve ? Moi c'est Zack..."
Eve (se placant sous l'épaule du guerrier pour le soutenir) : "Attends, tu ne devrait pas bouger, tu n'es pas encore guéri..."

Zack se redressa en se dégageant doucement d'Eve.
Il ne voulait pas qu'elle en fasse plus, il lui était déjà beaucoup trop redevable.
Intérieurement, il commencait déjà à se convaincre qu'elle ne resterait pas longtemps avec lui. Qu'il la laisserait dès qu'ils auraient atteint un endroit sûr.

Zack (ramassant son épée et l'accrochant dans son dos) : "C'est bon, je vais mieux... Grâce à toi... Mettons nous en route... On a assez traîné..."

Eve fixa le guerrier, plongeant son regard dans le sien comme si elle cherchait à lire en lui. Zack soutint son regard avec détermination.
Après quelques minutes, elle baissa la tête en soupirant profondément.

Eve : "Je suppose que tu ne m'écoutera pas... Bon, allons y alors..."
Remue ménage chez les Sérianes


Dans le hall de la maison Sériane d'Asturb régnait un certain calme.

Plusieurs postulants au titre de "Néophyte Sériane" s'inscrivaient sur la liste qui était accroché au fond de la salle tandis que beaucoup d'autres, Sérianes ou non, discutaient.
Au milieu de ce petit hall, plusieurs visages emblématique, qu'ils soient mercenaire, ange ou démon, se côtoyaient avec un certain respect et surtout une grande amitié. Une amitié qui avait su passer outre les classes et les opinions. Le genre d'amitié très rare que l'on chérit tant elle est importante.
La bonne humeur était donc au rendez vous.
Beaucoup narraient leurs récent exploits, d'autres, arboraient fièrement les dernières cape ou chapeau a la mode, tandis que les derniers se contentaient de venir aux nouvelles.

Du premier étage, un homme a la carrure fine et au regard intelligent descendit et se rendit au fond du hall, là où les annonces et nouvelles étaient affiché et régulièrement mise a jour.
Il y accrocha un papier dans la section "Wanted" et se tourna vers l'assistance.

Maître Sériane : "Votre attention s'il vous plaît !"

A peine eut il prononcer ces mots que tous se turent et tournèrent leur regard vers lui.

Maître Sériane : "Aujourd'hui le "Wanted" prénommé Zack, voit sa mise a prix doublé et passer dans le carnet de chasse des Maîtres Sérianes. Soyez toutefois prudent car une ancienne membre du clan l'accompagne. Je veux parler de Sarah. Cette dernière reste dans la catégorie des Grands Sérianes mais encore une fois la prudence est de mise. Tout deux son recherché mort ou vif. Ce sera tout."

Alors que l'homme repartait vers son bureau au premier étage, un brouhaha continu s'élevait doucement.
Rare étaient ceux qui se retrouvaient avec les Maîtres Sérianes aux trousses, et quand bien même jamais avec une prime aussi élevé que celle du dénommé Zack.
Certains s'interrogeaient d'ailleurs sur le pourquoi d'une telle somme.
Avait il volé ? Violé ? Torturé ? Tué ?
Quelles atrocités avaient il commit pour justifier une prime pareille ?
Personne ne savait et donc tout était possible.

Que savait on de lui en fait ?
La Pho-To et le descriptif de la mise a prix étaient les seules informations que les mercenaires avaient.
Et d'après les deux derniers Néophytes Sérianes qui c'étaient mesuré à lui, il devait être un adepte de Iop et possédait une force assez considérable pour les avoir envoyé aux soins intensifs.
Quelques démons présent plaisantaient en disant qu'une tête brûlé pareille aurait sa place à Brâkmar.
Mais outre cela, et c'est ce qui était le plus dérangeant, était le fait que cette Sarah l'ait rejoint.

Beaucoup reconnaissait sa valeur en tant que combattante car bien que resté simple Sériane, elle avait le potentiel pour être promue Grande Sériane mais n'avait jamais émit le souhait de passer le concours d'admission.

"Sarah. Juste Sarah." Répondait elle quand on lui demandait son nom.
Beaucoup de personne croyait qu'elle préférait garder un semblant d'anonymat mais très peu, à peine une demi-douzaine de personne en vérité, savait qu'elle n'avait jamais eu de nom et qu'elle était orpheline.

??? : "Nicholas... Tu as entendu pour la petite Sarah ?..."

Un vieil homme tout ridé enleva son couvre chef en forme de coquille noire et s'assit a côté d'un garçon couvert de bandage qui lisait un livre remplis de symboles incompréhensibles.

Nicholas (d'un air maussade) : "Mmmmh..."
??? : "C'est tout ce que ça te fait ?"
Nicholas (levant les yeux vers le vieillard) : "Et comment voudrais tu que je réagisse ?"

L'Enutrof considéra le jeune garçon un moment. Bien qu'il ne l'aurait pas admit, il savait la réponse du petit lecteur pertinente.

Nicholas (se replongeant dans sa lecture) : "Tu la connait aussi bien que moi et tu sais très bien qu'elle n'est pas idiote. Si elle a décidé de le suivre, c'est qu'elle doit avoir une bonne raison."
??? : "Ou qu'il lui ait fait un lavage de cerveau !"
Nicholas (d'un ton amusé) : "C'est à toi qu'on a lavé le cerveau, seulement on a oublié de le remplir a nouveau."
??? (légèrement vexé) : Haaa ! Qu'est ce que j'en sais moi ! Je suis pas magicien !"
Nicholas : "Ca je suis au courant, sinon je t'aurais enseigné un sort pour devenir invisible."
??? (retenant une montée de colère) : Je sais même pas pourquoi je discute avec toi. On dirait que tu te moque de tout."

Le vieil homme remis son chapeau et se leva, furibond.

Nicholas (se retournant vers le petit bonhomme ridé) : "Khorn, si tu veux connaître le pourquoi du comment de son choix, tu n'as qu'a lui poser la question quand tu la verra."
Khorn : "Et comment je sais où elle est ? Si sa tête est mise a prix c'est que personne ne sait où elle se cache."
Nicholas (se replongeant dans son livre) : "J'ai mes indic'... Belzé et Chris en sont. Colin ne c'est pas encore décidé et je n'ai pas pu joindre Ayana car elle est en mission pour l'instant."

L'homme a la barbe blanche et au chapeau en coquille noir sembla pensif l'espace d'un instant.

Khorn : "C'est pour quand ?"
Nicholas (d'un air détaché) : "Dans quelques jours, je pense... Le temps que Colin prenne sa décision et qu'Ayana soit revenue. D'ici là, on ne bouge pas."
Khorn : "Grmpf... Préviens moi quand vous serez tous prêt..."

Le petit vieux rajusta son couvre-chef et s'en alla par la grande porte en grognant d'incompréhensible paroles sur l'insolence de la jeunesse.
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