Légende d'un héro, histoire d'un homme

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Bonjour,
Je suis nouveau dans cette section et après avoir lu les règles ainsi que plusieurs posts, je me permet de mettre mon histoire en espérant qu'elle n'est pas en infraction avec les règles. ^^"

*espère surtout ne pas être en contradiction avec des BG's existant ou commettre des anachronismes*

Cette histoire (puisque je ne crois pas qu'on puisse parler de BG) se déroule en l'an 632 (l'histoire, pas le prélude), est narre l'aventure de Zack et ses amis.

J'espère que vous prendrez plaisir à lire ce conte et je vous souhaite bonne lecture.

Dernière modification par Lumiciole ; 02/08/2013 à 12h14. Motif: Catégorie "création"
Prélude

L'histoire commence quelques années avant la naissance de notre héros.
C'était un petit village, se situant un peu à l'écart de la citée de Brâkmar.
Il était constitué essentiellement d'Osamodas, encore que d'autres races telle que des Iops ou des Sadidas y aient élus domicile.
La fierté du village, surtout des Osamodas, était d'avoir un de leur semblable à leur tête.
Cet homme, de par la force des choses, dur et sévère, dirigeant le petit village Brâkmarien avec fermeté mais, contrairement à ce qu'on pourrait penser, sans aucune cruauté.

Kargh Naga était le patronyme sous lequel on le connaissait mais Naga n'était pas son véritable nom en réalité.
La légende, ou plutôt la rumeur, veut que l'un de ses ancêtres ait sauvé l'un des six dragons légendaire d'une mort certaine.
Ce dernier, lui octroya, en remerciement de son acte, le pouvoir de faire appel aux créatures de sa race si lui même ou ses descendant étaient en danger.
Depuis ce temps, Naga fut le nom, ou plutôt le surnom que l'on donna a sa famille.
En fait, la seule chose dont ont était sûr dans cette histoire était que Kargh avait le pouvoir de parler, de commander et d'invoquer des dragons.

Je perçois déjà des sceptiques parmi vous.
Vous me direz "Qu'est ce qui pourrait tuez l'un de ces dragons ?" et c'est bien pour cela que l'on en parle tout comme d'une légende. N'est il pas l'apanache des légendes que de rapporter des choses impossibles ?
Mais le fait est là, Kargh, ainsi que ses ancêtres, ont toujours pu invoquer et commander aux dragons mais attention, je ne parle pas d'un petit dragonnet presque docile comme les disciples d'Osamodas peuvent invoquer.
Je parle de vrai bon gros dragon adulte, avec sa fierté et son caractère dragonnien.
Vous avez déjà invoqué un vrai dragon ? Un barbecue sur patte géant, possédant un ego surdimensionné et une puissance tout aussi démesuré, qui se demande pourquoi un misérable humain ait le pouvoir de le déranger et de lui demander service ?
Honnêtement, vous n'aimeriez pas, mais revenons à notre histoire.
La vie allait bon train dans le village avec son lot quotidien de bagarres et "d'accidents", puis arriva, comme tant d'autre fois, la nuit de la nouvelle lune... La nuit que certains attendent avec crainte et d'autre avec impatience.
Car c'est à la nouvelle lune que tous les chefs des villages voisins se réunissent avec leurs meilleurs soldats pour prendre d'assaut les villes Bontariennes.
La cible fut désigné. Après un court conseil de guerre, il fut décidé que, ce soir, le village des Dopeuls tomberait aux mains des Brâkmariens.

La stratégie était simple mais avait maintes fois prouvé son efficacité.
Deux vagues d'assaut de front, une troisième et une quatrième viendrait prêter main forte aux deux premières et enfoncer le reste des lignes ennemies pendant que trois autres groupes prendrait la ville à revers pour supprimer les éventuels survivants qui tenteraient de fuir.
Kargh Naga faisait partit, lui et ses hommes, de la première vague, directement en première ligne. Position dangereuse, certes, mais ô combien valorisante car c'est de la première ligne dont résultait la défaite ou la victoire.

Lorsque tout les chefs eurent prit connaissance de leurs position sur le champ de bataille, Kargh sortit de la tente du conseil et rejoignit ses hommes posté plus loin.
Ceux ci se mirent aux gardes à vous à son arrivé et le chef du village leurs fit part du déroulement de la bataille.
La majorité des soldats paraissaient plus que satisfait d'être "à la place d'honneur" mais quelques uns ne semblaient pas partager tout à fait leur point de vue.


Kargh : "Que ceux qui ne se sentent pas prêt à combattre fassent un pas en arrière. Ce n'est pas la peine de venir pour fuir une fois le combat engagé."


Personne ne bougea, même ceux dont le visage reflétaient une légère l'inquiétude restèrent en rang.
Tous connaissaient bien le chef qui les avaient mené tant de fois au combat, ils connaissaient sa valeur.
Malgré toute les grandes batailles, les escarmouches, les raids et tout les combats auxquels avait participé le village, Kargh avait toujours réussi à limité les pertes humaines.
Toujours réfléchis et calme au coeur de la bataille, il faisait face à tout retournement de situation, choisissant la meilleur stratégie pour éviter les morts inutile.

Un soldat tapa timidement la lame de son épée contre son bouclier, imité aussitôt par le reste de la troupe qui frappèrent en cadence.
C'était leur petit rituel avant chaque bataille.
Après quoi, tous rugir avec force.
Pour des néophytes, ils auraient été qualifiés de barbares mais pour eux, c'était quelque chose de naturel, coutumier. Extérioriser et expulser tout les sentiments comme la peur, le doute, tout ce qui pouvait risquer de faire tourner le dos au combat et s'enfuir lâchement pour ne laisser place qu'a une seule envie ; celle de se battre.
Après quoi, ils se mirent en route.

Il faisait froid, la nuit était sombre sans la clarté de la lune mais c'était justement pour cette raison que les raids ce produisait à ce moment précis.
Un silence de mort régnait dans les environs du village des Dopeuls, silence à peine rompu par le cliquetis à peine audible des armures.
Kargh Naga et ses hommes se rapprochaient du point du village des Dopeuls, doucement, prudemment, furtivement, comme un serpent glissant jusqu'à sa proie.
Mais toutes les précautions du monde n'aurait pu le protéger de ce qui allait ce passer...


Kargh (dans un souffle) : "Bien tout le monde est là. Nous sommes tous en place. Vous êtes prêt les gars ?"
Tous (en murmurant) : "Oui, chef."
Kargh : "Ok, alors all.."
Soldat Iop : "Chef, chef !"
Kargh : "Qu'est-ce qui t'arrive Esteban ? On a plus le temps, c'est l'heure !"
Esteban : "Oui je sais mais... y a un truc qui cloche... regardez, il n'y a pas une lumière dans le village et on entend même pas un murmure."
Kargh : "Mais... t'as raison. Y a un truc qui tourne pas rond... à moins que..."


Un léger craquement, dans les buissons loin devant eux, acheva sa phrase et confirma ses pires craintes.
Kargh (se redressant et hurlant) : "En Position les gars !! UNE EMBUSQUADE !! UNE EMBUSQUAAAAADE !!"
??? (plusieurs voix à l'unisson) : "POUR LA LUMIERE !!!"


Des centaines de Bontariens surgirent de nulle part, déployant leurs ailes blanches et chargèrent les démons.


Kargh (s'adressant à ses trois maîtres d'armes) : "ESTEBAN, PREND LES IOPS AVEC TOI ET CHERCHE LES SOIGNEURS ! IRIIA, TOI ET TES SRAM DEPLOYEZ VOS AILES ET NE LES LAISSE PAS NOUS APPROCHER PAR LA VOIE DES AIRS ! JUDO, RALENTIS LES AVEC TON GROUPE DE SADIDAS ! LES OSAMODAS AVEC MOI, INVOQUER TOUS CE QUE VOUS POUVEZ !"
Tous les soldats à l'unisson : "OUI, CHEF !!!"


S'ensuivit un formidable combat, les Iops d'Esteban se mirent à courir et à bondir par dessus la première ligne adverse pour trouver les Eniripsia ennemis.
Iriia accompagné de ses Srams déployèrent leurs ailes rouge et noir et prirent leur envol, ils devaient à tout prix empêcher l'ennemis de surplomber le reste du groupe.

Lorsque les combattants ennemis, ralentis jusque là par les ronces des Sadidas, arrivèrent finalement jusqu'à Kargh et ses hommes, ils se heurtèrent à un gigantesque mur de laine, de plume, de pierre et de poupée.
Mais ce n'était pas ça qui empêcherait un Iop d'avancer, aussi le mur ne résista qu'un temps, les Bouftous tombaient sous les coups, les Tofus ce faisait rôtir par les Crâ et leurs flèches enflammées qui se tenaient en retrait, les Craqueleurs s'émiettaient sous les coups des armes éthérées, et les poupées se faisaient tout simplement piétiner.

Se préparant au corps à corps Kargh jeta un coup d'oeil à Esteban et Iiria.
Esteban avait déjà perdu la moitié de ses hommes mais avait étendus la plupart des Eniripsa présent, les autres étant protégé par quelques Fécas.
Iriia et son groupe s'en sortaient mieux qu'il ne l'aurait espéré, grâce à leur compétence de dédoublement ils apparaissaient deux fois plus nombreux, les doubles servaient de leurre pendant qu'ils utilisaient leur technique de camouflage et prenaient leurs adversaires à revers.

Kargh balaya du regard le champ de bataille, en même temps qu'il "balayait" un Iop à coup de marteau. Les autres groupes ne s'en sortaient pas aussi bien que le sien et ils seraient vite dépassé sur le plan numérique.

Des éclairs de lumière magique et des flèches fusaient en tout sens, les soldats ennemis regagnaient une énergie nouvelle grâce aux Xélors, les Sacrieurs s'en donnaient à coeur joie, tranchant tout ce qui passaient à porté de sabre.


Kargh (murmurant pour lui même) : "C'est pas possible... On ny arrivera jamais comme ça ! On va tous y passer si ça continu... Comment ils ont pu savoir qu'on arrivait ?... Un traître ?... Non... ET MERD..."


Le Sacrieur en face de lui manqua de lui fendre le crâne.
Kargh riposta en lui assénant un coup de marteau dans l'estomac, coupant net la respiration de son ennemi.


Kargh (toujours pour lui même) : "On va pas s'en sortir... Il ne me reste qu'une solution... (hurlant) JUDO !! NE LES LAISSE PAS M'APPROCHER !!"
Judo : "COMPRIS !!"


Kargh se redressait tandis qu'un mur de ronce s'élevait autour de lui. Il ferma les yeux et récita des incantations.


Kargh (d'abord à voix basse puis l'élevant graduellement) : "Ô Dragon rouge, toi qui est lié à moi par le pacte de nos ancêtre, viens a moi ET BRÛLE MES ENNEMIS !!"


Le cocon protecteur de ronce autour de Kargh s'embrasa alors puis explosa tandis qu'un immense dragon, d'une couleur sanguine, apparaissait.


Kargh (hurlant aussi fort que le permettait sa voix) : "RETRAITE ! RETRAAIITE !!! ESTEBAN, JUDO, IIRIA PRENEZ LES SURVIVANTS ET RETOURNEZ AU VILLAGE, JE COUVRE VOS ARRIERES !"
Les trois maîtres d'armes : "OUI !"


Le dragon poussa un terrible rugissement qui déchira la nuit couvrant même le vacarme de la bataille.
Les anges d'abord surpris reprirent leur attaque de plus belle.
Kargh sauta sur le dos du dragon et tous deux s'élancèrent dans le ciel.


??? (d'une voix gutturale et moqueuse) : "HIN HIN HIN ! ALORS KARGH ? ENCORE EN DIFFICULTE A CE QUE JE VOIS !"
Kargh : "Moi aussi je suis content de te revoir Feu Follet !"
??? : "JE T'AI DIT DE NE JAMAIS M'APPELER COMME CA !! A MOINS QUE TU NE SOUHAITE QUE JE TE CROQUE !"
kargh : "Plus tard peut être, pour l'instant on va aider les nôtres à fuir... Au fait, on risque d'y rester si ça tourne mal, tu m'en voudra pas de ne pas te l'avoir dit avant ?"
??? : "HIN HIN HIN, SI CELA TOURNE MAL, COMME TU DIT, TU DEVRAS T'EN SORTIR SEUL, MON AMI !"


Le dragon pris alors une grande inspiration et cracha une énorme boule de feu incandescente sur la masse grouillante des anges.
Laissant les démons fuirent, les anges ce réorganisaient, se rassemblant par classe. En quelques secondes une armada d'ailes blanches sélevèrent à leur tour dans le ciel encore sombre de la nuit pour se lancer à la poursuite du dragon et de son cavalier.

Pendant que les anges senvolaient à la poursuite de Kargh et sa monture, les maîtres d'armes rassemblaient les survivants.


Esteban : "C'est tout ce qui reste de nos troupes ?"
Judo : "Oui, les autres sont soit déjà au village, soit mort."
Iriia (atterrissant près de ses compagnons) : "Attendez, on ne peut pas laisser Kargh en découdre seul ! Nous devons l'aider !"
Esteban : "Iriia tu sais très bien qu'ils sont trop nombreux !"
Iriia : "Mais..."
Judo : "Ne t'inquiète pas, il s'en sortira très bien tout seul... Et puis le dragon est avec lui."
Esteban : "Il a raison, nous devons d'abord nous occuper des blessés... Et puis il y a plus important dans l'immédiat !"
Iriia : "Que veux tu dire ?"
Judo : "Réfléchis. Ils nous ont tendus une embuscade alors que seul les chefs de clan sont au courant du lieu et de l'heure des raids. Il y en à donc au moins un qui changé de camp."
Iriia : "Un traître ? Impossible ! Qui irait pactiser avec ces rebuts célestes ?"
Judo : "Je ne sais pas et c'est ce que nous devrons découvrir."
Esteban : "ALLER LES GARS, ON RENTRE AU VILLAGE !"


Pendant qu'une bataille prenait fin, une autre débutait.
Plus haut, dans les cieux encore sombre de la nuit, un combat faisait rage.
Une lutte acharnée que menait un homme pour assurer la retraite et la survie de ses compagnons.
Kargh: "Ils faut les éloigner le plus loin du champ de bataille ! Il faut gagner du temps pour permettre aux nôtres de se replier !"
??? (d'un ton sarcastique) : "HIN HIN ! ET TU A UNE PROPOSITION JE SUPPOSE ?"
Kargh : "Vole en direction de la forêt maléfique en passant par les montagnes !"
??? : "ACCROCHE-TOI !"


Le dragon fit alors volte-face et fila à toute vitesse en direction de la forêt.


Commandant Bontarien : "NE LE LAISSER PAS S'ECHAPPER ! LES XELORS EN PREMIERE LIGNE ! RALENTISSEZ LE AVEC VOS POUVOIRS ! LES FECAS PROTEGER LES XELORS ! TOUS LES CRAS AVEC MOI NOUS DEVONS ABATTRE CET ANIMAL !"
Soldats : "POUR LA LUMIERE !"


Le combat se poursuivi toute la nuit. Qu'importe le nombre d'anges qui succombaient, ils revenaient toujours plus nombreux.
Les Xélors oeuvrait de concert pour ralentir le dragon, les flèches magiques sifflaient aux oreilles de Kargh.


Kargh : "Je pense que nous sommes assez loin maintenant. Nous pouvons passer aux choses sérieuses."
??? : "IL ETAIT TEMPS, JE COMMENCAIS A M'ENNUYER !"


Un rugissement, de ce qui pourrait être pris pour de la joie, retentis au-dessus de la forêt maléfique.
Plusieurs aventuriers présent dans la forêt et ses environs assistèrent alors à l'un des plus féroce combat aérien qu'ils aient jamais vu.
Le dragon fit de nouveau volte face mais cette fois ce n'était plus pour fuir.
Les anges, d'abord déconcerté par ce changement d'attitude, reprirent vite leurs esprits lorsque d'innombrables boules de feu leurs foncèrent dessus.
S'ensuivit une féroce lutte pour la survie.
Le dragon et les anges rivalisaient d'agilité pour ne pas essuyer une attaque de plein fouet. Les flèches et les rayons magiques zébraient le ciel tandis que le souffle du dragon illuminait la pénombre comme une deuxième aube.
Mais malgré la puissance et l'agilité du dragon, il ne pouvait faire face à des ennemis toujours plus nombreux.


??? : "JE COMMENCE A FATIGUER KARGH !"
Kargh : "Retournons vers les montagnes nous pourrons peut être nous y cacher !"
Commandant Bontarien : "ILS FAIBLISSENT ! ENCERCLER LES !"


Après une courte poursuite, le brâkmarien et son dragon furent pris au piège.
De tous côtés apparaissaient des ailes blanches, prêtes à lancer une ultime attaque.


Kargh (usant du pouvoir télépathique conféré par le pacte avec les dragons) : "Hé bien mon ami, voici ce qui semble marquer la fin de notre voyage."
??? (usant également de ses dons de télépathe) : "NOTRE VOYAGE ? TU SEMBLE AVOIR OUBLIER CE QUE JE T'AIS DIT. TU SERAS LE SEUL A MOURIR CE SOIR... CEPENDANT JE VAIS TE LAISSER UNE CHANCE DE T'EN SORTIR, EN MEMOIRE DE NOTRE AMITIEE."
Kargh (d'un ton amer) : "Tu es trop bon, Feu Follet."
Commandant Bontarien : "ATTENTION... TOUS ENSEMBLE !"


C'est alors, que d'un même geste, tous les anges présents décochèrent la plus puissante de leurs attaques.
Une multitude de projectiles magiques allèrent frapper le dragon de plein fouet avec une puissance phénoménale.
Une intense explosion lumineuse se produisit, éblouissant les soldats célestes et éclaircissant le ciel tel un soleil. Une fois la lumière disparue, un vide tenait place à l'endroit où ce tenait le dragon.


Soldat Bontarien : "On l'a eu tu crois ?"
Sergent Bontarien : "Biiinn... Tu le vois toi ?"
Soldat Bontarien : "Il est sûrement mort !"
Commandant Bontarien : "SOLDAT RETOUR IMMEDIAT AU CAMPEMENT ! D'AUTRES ATTAQUES ONT PEUT ETRE EU LIEU DEPUIS NOTRE DEPART !"
Soldat Bontarien : "Hé... ça fera une super histoire à raconter à la taverne !"
Soldat Bontarien : "Tu m'étonne, y de quoi se faire offrir six chopines avec une histoire pareille... <<Comment les soldats d'élite de Bonta ont terrasser un dragon>>, ça le fait comme titre."


Et c'est bien ce que le dragon avait en tête. Qu'on le crut mort lui offrait, surtout à son ami, la meilleure des échappatoires. Car juste avant que les attaques magiques ne latteignent, le dragon disparut laissant choir le dragonnier dans le vide.


Kargh (en pensé) : "C'est ça la chance dont tu parlais, Feu Follet ? Je me vois mal atterrir en douceur !"

La voix rauque du dragon résonna dans sa tête.

??? : "NE T'INQUIETE PAS. MA MAGIE TE PROTEGERAS DU PREMIER CHOC !"
Kargh : "Du premier choc ? Décidemment tu es trop bon, dragon !"
??? : "IL N'APPARTIENT QU'A TOI DE SURVIVRE. BONNE CHANCE MON AMI."
Kargh : "De la chance... Il est clair que je vais en avoir besoin..."


Et c'est ainsi que notre démon entama sa chute vertigineuse, silencieuse et probablement mortel vers le sol...
Il c'était mis à pleuvoir. Des trombes d'eau sabattaient dans tout Amakna. Le tonnerre grondait avec fureur. Les éclairs déchiraient le ciel encore sombre de la nuit.
Un homme errait dans le sous-bois de la forêt maléfique. Il titubait, avançant tant bien que mal, le souffle court. Son corps entier le faisait souffrir et chaque pas lui demandait un effort surhumain.
Malgré la tiédeur et l'humidité de la nuit, il avait froid, si froid.
Un froid mordant, le genre de froid que l'on ne ressent q'une seul fois dans sa vie. C'était le froid annonciateur de son arrivé prochaine... La Mort.
A bout de force, il s'assit dans l'herbe humide, s'adossant contre un chêne. Il pleuvait toujours. L'odeur de l'herbe mouillé lui rappela quelques bons souvenirs.
Il resta un moment plongé dans ses pensés.


Kargh : "Alors nous y voilà... La fin du voyage... Ce n'est pas vraiment comme cela que je la voyait... Enfin... Ca n'a plus vraiment d'importance..."
??? : "AAAOOOOOUUUUUUUHHH !!"


Un hurlement retentit. Attiré par le sang qui s'écoulait de ses blessures, des bêtes sauvage sortaient de leurs abris.


Kargh (d'un ton ironique) : "Haha... Au moins la nuit ne sera pas perdu pour tout le monde..."


Le groupe de Milimulou scrutait l'invoqueur, attendant que celui ci n'offre plus aucune résistance.
Sa dernière image fut celle du loup bondissant dans sa direction, la gueule béante...
??? (à bout de souffle) : "Haaa... Haaa..."


Il c'était mis à pleuvoir. La pluie qui détrempait le sol ralentissait sa course. Il fallait pourtant faire vite.
Une lumière aveuglante avait illuminé la nuit.
Les combats magiques produisaient souvent ce genre de chose.
Mais ses yeux ne lavaient pas trompé. Quelqu'un était tombé après l'explosion.
Elle stoppa net. Son coeur battait à tous rompre dans sa poitrine.


??? : "Allez concentre toi... Fait le vide dans ta tête..."
Elle prit un profonde inspiration.
??? : "Par ici... Du sang... Il est blessé..."


Elle bifurqua vers le sud et repris sa course effrénée. Elle avait les poumons en feu et ses jambes se faisaient lourdes dans la boue.


??? : "J'y arriverais jamais comme ça... Han !"


D'un bond elle se hissa sur l'un des arbres le plus proche.
Et avec une agilité impressionnante, elle continua son chemin en sautant de branche en branche.


??? : "Hihi, c'est plus facile comme ça... Je devrait pouv..."
??? : "AAOOOOOUUUUUUUHHH !!"


Le hurlement qui retentit lui glaça les sangs. Elle senti une sueur froide couler le long de son dos, et une vision d'horreur emplis sont esprit.
Elle devait arriver avant qu'il ne soit trop tard.


??? : "Zut ! Ils l'ont trouver avant moi. Je dois faire vite !"


Il bondit le plus vite possible en direction du hurlement. Le vent hurlait dans ses oreilles et la pluie lui frappait le visage. Sa respiration devenait saccadée au fur et à mesure qu'elle se rapprochait. L'odeur métallique du sang se faisait de plus en plus présente, ainsi qu'une odeur de chien mouillé.


??? : "Pourvu que ce ne soit que des Milimulous sinon..."

Elle aperçu enfin le blessé adossé contre un arbre. Il semblait inconscient et du sang sécoulait par de nombreuses plaies.
Elle vit ensuite les Milimulous qui l'encerclait. Le plus gros d'entre eux, sûrement le chef, pris son élan et chargea.


??? (d'une voix forte pour se donner du courage) : "ALLER ! LE TOUT POUR LE TOUT ! YYYAAAAAH !!!"


L'inconnue donna alors une formidable impulsion contre la paroi de l'arbre quelle venait d'atteindre et se propulsa à une vitesse phénoménale en direction de la bête.
Le choc fut rude pour l'un comme pour l'autre. Projeté à terre, le loup et la jeune femme se relevèrent pourtant avec une agilité et une aisance hors du commun.
La jeune femme émis alors un puissant feulement.


La jeune femme : "HHHIIIIISSS !!! DEGAGE !"


Les autres bêtes s'apprêtaient déjà à fondre elle, mais un rugissement les fit se tenir tranquilles.


??? : "GROOAAR !"


Apparemment le chef du groupe voulait lui même régler son compte à l'intruse.
Les deux ennemis se faisaient face. Le Milimulou considérait la combattante avec une haine visible au fond du regard. Ses yeux injectés de sang suivaient les moindres mouvements de la jeune femme.
Elle évalua la situation. Le chef de meute était deux fois plus gros que les autres, elle pensa qu'avec un peu de chance, en le tuant, les autres n'oseront pas attaquer.
Cela allait être un combat à mort et pourtant elle se sentait étrangement calme.
La pluie battait violemment. Un vent glacial soufflait entre les arbres. Le tonnerre grondait de façon assourdissante.
Un éclair déchira le ciel. C'était le signal.Avec une détente prodigieuse l'animal se jeta sur la guerrière qui réussi à éviter l'assaut.


La jeune femme (en pensé) : "Je dois me concentrer... Me fier aux pulsations de mon coeur... Faire le vide... Attendre une ouverture..."


Les pattes de l'animal s'abattaient avec une vitesse et une force sans égal mais elles ne rencontraient que le vide. La jeune femme évitait chaque coup avec précision. Des mottes de terre et des morceaux d'arbre volaient en tout sens, arraché par la force bestiale de l'animal. Elle savait que se prendre ne serait-ce qu'un coup signifierait sa propre mort.
Le Milimulou ne semblait ne pas se fatiguer malgré les assauts répétés qu'il portait dans le vide et la jeune femme commençait à avoir du mal à garder le rythme.
L'issue combat s'annonçait fatale pour la guerrière. Mais la chance tourna.
Non loin du lieu du combat un violent éclair frappa un arbre, qui s'enflamma aussitôt, détournant pendant quelques instants l'attention du loup.


La jeune femme (en pensé) : "UNE OUVERTURE !"


Une décharge d'adrénaline traversa le corps de la guerrière, lui redonnant une énergie nouvelle. Elle saisi rapidement la dague à sa ceinture, et poignarda le monstre en plein coeur avec une force et une précision étonnante.
Le regard de la bête se figea, puis s'éteignit lentement. Elle bascula en arrière et s'écroula mollement sur le sol... Morte.
La guerrière reprenait lentement son souffle, appuyé sur ses genoux, les yeux fermés. Seul les nombreux grognements de colère la ramenèrent à la réalité.


La jeune femme : "Ha... Alors vous voulez quand même vous battre ? Hé bien soit, un peu d'exercice ne me fera pas de mal..."


Le tonnerre gronda une dernière fois, un éclair fendit les cieux, les loups bondirent sur leur proie et une nouvelle bataille inégale s'engagea.
Le soleil se levait en Amakna, une nouvelle journée commençait. Le ciel bleu était tacheté de nuages se laissant bercé par une légère brise.
En bordure de la forêt maléfique, de la fumée s'élevait par la cheminé d'un petit chalet en bois.


Kargh (en pensée, les yeux encore clos) : "Où... Où suis-je ?..."


Son corps entier le brûlait. Il essaya de bouger, ouvrit les yeux et se redressa.
Il était dans ce qui semblait être une petite maison. Il n'y avait qu'une seule pièce, au centre, sur une table, plusieurs instruments tranchant étaient posés à coté d'une bassine d'eau. Sur les murs des étagères où étaient entreposé divers bocaux portant des étiquettes diverses. D'où il se trouvait il ne pouvait les lire mais supposa que cela devait être des remèdes.
Il continua d'inspecter la pièce du regard, remarquant les nombreux bandages tachés de sang qui traînaient par terre, ses affaires posées sur une chaise dans un coin de la pièce, et le désordre qui régnait dans la maison.
Son sommeil avait été peuplé de nombreux souvenirs, pour la plupart désagréable. Il se prit la tête dans les mains et ferma les yeux, essayant de rassembler ses esprits, de se souvenir de ce qui c'était passé. Il se souvint du Milimulou lui fonçant dessus mais alors pourquoi n'était-il pas mort ? Comment avait-il atterri ici ? Ces questions se bousculaient dans sont cerveau, quand il sentit quelque chose bouger, au bord du lit sur lequel il était allongé.


??? (faiblement) : "Huuuu..."


Une jeune Ecaflipette, couverte de blessure, était à genoux au bord du lit. Des traces de morsures parcouraient son corps.
Kargh compris alors ce qu'il c'était passé cette nuit là, après qu'il ait perdu connaissance.
Il passa sa main sur le front de la jeune femme.


Kargh : "Mais elle est brûlante !"


Il sauta du lit et failli s'écrouler sur le sol à cause de la violente douleur qu'il ressentit.
Kargh s'appuya sur la table. Il essayait de s'habituer à la douleur continue qui parcourait son corps.
Après quelques instants, il se retourna, prit la guerrière dans ses bras et la déposa à sa place pour l'examiner.


Kargh (essayant de se rappeler les leçons de soin que lui avait enseigné un ami Eniripsa) : "Bon voyons... Il faut faire baisser sa température... Désinfecter les plaies... et... Réfléchis bon sang !... Ha oui, il me faut des herbes et des potions."


Kargh parcourra la pièce du regard, faisant l'inventaire des étagères, par chance tout se dont il avait besoin semblait être là. Il se leva et rassembla des herbes, des bandages propres, de l'eau, des outils et des potions.


Kargh : "Bon, il faut nettoyer les plaies pour éviter une infection..."


En voyant que les plaies parcouraient l'ensemble de son corps, Kargh rougit.


Kargh : "Grmblm... Cest pas le moment de penser à ça... Raaah, c'est vraiment pas une bonne idée, si jamais elle se réveille... Pourvu qu'elle ne se réveille pas."


C'est ainsi que l'apprenti soigneur s'entreprit à rembourser sa dette.
Des sons parvenaient a ses oreilles. Des chants, des chants d'oiseaux. Un rayon de soleil filtrait à travers les rideaux et caressait son visage.
Peu à peu elle sentait ses sens revenir. Son corps la brûlait par endroit et il lui semblait encore ressentir la sensation des crocs s'enfonçant dans sa chair.
Elle se redressa tant bien que mal. D'ailleurs pourquoi était-elle allongée dans le lit ? Elle se souvenait qu'après le combat, elle avait juste eu la force de porter le blessé jusqu'ici et lui prodiguer les premiers soins. Après c'était le flou total dans sa tête.

Une légère brise lui caressa le visage, elle jeta un coup d'oeil à l'horloge. Il était presque midi.
C'est alors qu'elle senti une bonne odeur de poisson venant d'au dehors.
Quoiqu'encore un peu étourdie, elle se leva et sortit. Sur le pas de la porte, elle vit le temps magnifique qu'il faisait, le soleil resplendissait et le ciel était d'un bleu profond sans nuage. Au milieu de la cour, un homme s'affairait à cuire du poisson au feu de bois.

Son corps encore couvert de bandage laissait apparaître une forte musculature. Elle pensa que ce devait être un Iop mais le marteau accroché dans son dos et le petit dragon rouge qui alimentait le feu lui firent penser qu'il s'agissait plutôt d'un Osamodas. Elle s'avança, hésitante.


??? : "Bonjour."


L'homme se redressa.
Kargh s'affairait à préparer les quelques poissons qu'il avait pêché non loin. Cela faisait déjà deux jours que la guerrière était inconsciente, elle devait bientôt reprendre conscience, elle avait franchi le plus dur.


??? : "Bonjour."


Kargh se redressa et vit la jeune femme sur le pas de la porte. Il n'avait pas remarqué tout de suite mais elle arborait un magnifique pelage bleu nuit, des reflets sombres couraient le long de son corps sous le soleil. Fine et élancée, les traits du visage fin et des yeux au couleur d'un saphir.
Elle s'avança vers lui vêtue, en tout et pour tout, que de quelques bandages.


??? : "C'est vous qui..."
Kargh : "Heu... Vous devriez vous couvrir !"


Elle baissa la tête, intrigué par ses paroles, puis la releva aussitôt, son visage ayant prit une teinte cramoisi pendant que la honte se lisait dans ses yeux. Elle se retourna vivement et retourna dans la maisonette.


Kargh (fermant les yeux un instant et souriant) : "Haha..."

*Woooooosh*
*BLAM*


Un tabouret venait de frapper Kargh en pleine tête, le projetant à terre.


Kargh (se relevant) : "NON MAIS CA VA PAS LA TETE ??!!?? QU'EST CE QUI T'A PRIS DE ME BALANCER UNE CHAISE ?"
??? (attrapant un deuxième projectile) : "ET TOI, QU'EST CE QUI T'A PRIS DE ME DESHABILLER ?!?"
Kargh : "T'AURAIS PREFERER QUE JE TE LAISSE MOURIR ?"


Cette simple phrase suffit à calmer la jeune Ecaflipette, l'interrompant dans son geste. Elle venait de comprendre ce qui c'était passé. Aprés qu'elle ait prit soin de lui, c'était lui qui c'était occupé d'elle malgré son état. Pendant qu'elle réfléchissait à l'attitude à adopter, Kargh s'approcha.


Kargh (lui tendant un poisson grillé) : "Tiens, mange ça. Il faut que tu reprenne des forces."
??? (hésitante) : "M...Merci."
Kargh (retournant près du feu) : "Au fait mon nom c'est Kargh."
??? : "Mana."
Kargh (revenant avec le reste du repas) : "Mana ? Haha..."
Mana : "Tu te moque de moi ?"
Kargh (posant le plateau de poisson) : "Non... (la fixant dans les yeux) Je trouve ça joli..."


Il ne saurait le dire avec exactitude, mais Kargh cru bien voir la jeune chatte rougir légèrement, juste avant qu'ils ne se mettent à manger.
Kargh et Mana passèrent ainsi quelques jours en compagnie l'un de l'autre pour se rétablir complètement dans le chalet de la forêt. Ils firent connaissance et lorsque le moment fut venu pour Kargh de retourner dans son village, il demanda à Mana de l'accompagner.
En premier lieu parce qu'elle était une excellente combattante et qu'elle lui avait sauvé la vie et puis pour une autre raison dont qu'il n'aurait su expliquer.
D'abord réticente au départ, elle finit par accepter.

Les retrouvailles furent chaleureuses dans le petit village. Tous les soldats étaient euphorique lorsqu'ils apprirent la nouvelle du retour de Kargh.
La fête qui se déroula ce soir là fut organisé en l'honneur du retour de leur chef et pour célébrer la venue de la "petite nouvelle".

Les villageois rivalisaient d'ingéniosité et d'acrobatie pour épater les autres. Les Iops et les Ecaflips se jouaient des lois de la gravité dans leurs numéros d'équilibristes, les Osamodas et les Sadidas participaient à un grand concours du plus gros mangeur de Tofus et les Sacrieurs étaient à la préparation du méchoui ce que les Xélors étaient à l'accélération de la cuisson. Sans oublier les Pandawas et leurs cocktails "explosif" (surtout pour les neurones), les Srams et les Crâ se défiant dans des jeux de dextérité, les Fécas s'occupant de l'ambiance musical et les Eniripsias restant un peu à l'écart pour palier aux futurs mal de crâne et gueule de bois du lendemain.

Bien évidemment les liens qui c'étaient établis entre Kargh et Mana se renforcèrent un peu durant cette nuit de fête, et de fil en aiguille, quelques années plus tard, personne ne fut surpris de voir les deux tourtereaux se marier.
La cérémonie fut célébré en grande pompes, bien entendu, tous le village et même d'éminent dirigeants de Brâkmar étaient présent.

Il paraît même, encore que personne ne fut jamais catégorique sur ce sujet, que des Bontariens étaient également dans l'assemblée.
* Musique de cérémonie*


Judo : "Grmblm... c'est bien parce que c'est toi Kargh."
Kargh : "Arrête, je t'assure que ça te vas très bien."
Esteban (pouffant de rire) : "Oui... Surtout les bouclettes. Ca fait tendance. Tu vas certainement lancer une nouvelle mode... Un Sadidas avec des bigoudis... J'ai failli mourir de rire quand je t'ais vu tout à l'heure."
Judo (contrarié) : "Tu vois j'en était sûr !"
Kargh : "Mais non... Arrête Esteban, tu vois bien que tu le met mal à l'aise."
Esteban (réajustant son costume de garçon d'honneur avec agacement) : "Comme ça on sera deux... C'est vraiment pas pour moi les costumes..."
Iriia (exaspérée) : "Haaaa... Les hommes... Fait voir, t'es vraiment désespérant tu sais ?"


Vêtue d'une magnifique robe pourpre, Iriia s'approcha d'Esteban.


Esteban (rougissant) : "Heeeuuu..."
Iriia (lui réajustant son noeud papillon) : "Quoi ?"
Esteban (dont la couleur était passé au cramoisi) : "Ca te va super bien cette robe..."
Iriia (rougissant à son tour) : "Ha... Heu... Merci.."


Judo donna un coup de coude à Kargh.


Judo : "Héhé... Viens voir j'ais une super idée..."
Kargh : "Laquelle ?"
Judo (lui chuchotant à l'oreille) : "Alors voilà, après le... *chuchote chuchote, conspire conspire, magouille magouille*... Alors qu'est-ce t'en pense ?"
Kargh (esquissant un large sourire) : "J'en pense qu'il va t'en vouloir à mort !"
Judo : "Alors c'est d'accord. On le fait !"
Kargh : "Je marche !"
Esteban : "Vous parlez de quoi ?"
Judo et Kargh (à l'unisson) : "T'occupe !"


L'organiste marqua une pause, puis entama le début de la marche nuptiale.
Le silence tomba alors sur l'assemblée, les convives petits et grands se turent, se redressèrent sur leur chaise et attendaient la venue de la mariée.
La grande double porte en ébène s'ouvrit et elle apparue.
Un halo de lumière illumina l'endroit où elle se tenait, la faisant apparaître plus resplendissante que jamais. Sous l'effet de la lumière solaire des reflets bleutés courraient le long de son pelage bleu nuit et s'arrêtaient aux abords d'une magnifique robe blanche.
Elle s'avança, d'un pas lent mais décidé en direction de l'estrade et de son futur époux, précédé par deux demoiselles d'honneur qui semaient des plumes de Piou Rose sur son passage.
La superbe mariée arriva devant le curé, aux côtés de Kargh et la cérémonie débuta.


Le Curé (d'un ton solennel) : "Vous, Kargh Naga, acceptez vous de prendre cette femme ici présente, de la chérir et de l'aimer jusqu'a ce que la mort vous sépare ?"
Kargh : "Oui, je le veux."
Le Curé : "Et vous, Mana Katseyes, acceptez vous de prendre cet homme ici présent, de le chérir et de l'aimer jusqu'a ce que la mort vous sépare ?"
Mana : "Oui, je le veux."
Le Curé (un grand sourire fendant son vieux visage) : "Vous pouvez embrasser la mariée."


Kargh releva le voile de Mana, lui prit le visage entre les mains et embrassa sa femme le plus tendrement du monde, pendant que tous se levaient applaudissant les jeunes mariés.


Esteban (s'essuyant le coin de l'oeil) : "Halala, quel misère... Et moi qui m'était juré de pas pleurer...'Sont beau tout les deux, hein ?"
Iriia (elle aussi émue) : "Voui."
Judo : "Ouais, ouais, plus tard les grandes eaux, on a pas encore fini... Kargh !"
Kargh (se retournant) : Oui ? (Judo lui fit un signe de tête) T'inquiète pas, j'ais pas oublié."


Kargh se retourne et s'adressa d'une voix forte à la salle.


Kargh : "Mesdames et Messieurs, cher amis, je vous remercie d'être là, sachez que cela me touche beaucoup... Mais je vous demande de patienter encore quelques instants car nous allons célébrer un deuxième mariage aujourd'hui..."


Le jeune marié marque un pause pour faire durer le suspens. Déjà l'on s'interrogeait sur ce mariage surprise.


Kargh : "Ce sont deux amis que je connais depuis longtemps et qui m'ont toujours été fidèle, ma confiance en eux est sans limite et je sais que cela est réciproque..."


Nouvelle pause, chaque invités présent se demandant qui pouvaient bien être ces nouveaux jeunes futurs mariés.


Kargh : "Je veux parler évidemment de... .... ... Mes deux témoins et meilleurs amis, Esteban et Iriia ! Applaudissont les !"

*Ovation de l'assemblée*

Pendant qu'Esteban et Iriia étaient encore sous le choc d'apprendre leur propre mariage dont ils n'étaient même pas au courant, Judo était plié en deux, se tenant les côtes, mort de rire.


Judo (n'arrivant même plus à articuler) : "Hahahahouhouhou... Ho non... Houhou... C'est trop.. haha.. trop fort... Vos têtes... houhou... Vous devriez voir vos têtes... hahaha... Mon dieu... Houhou... J'ais mal... hou... Ho mon Dieu, j'ais tellement mal au ventre... Hahahahaaa..."
Esteban (furibond) : "JUDO !! Je suis sûre que c'est toi... Qui... Qui..."
Iriia (elle aussi en colère) : "Kargh !! Toi aussi tu étais dans le coup ? J'y crois pas tu..."
Kargh (les interrompant tous les deux) : "STOOOP ! On se calme, on respire, on se détend... (ils obéissent) Voilà, c'est bon ? Alors... Vous ne voulez pas vous marier ?"
Esteban et Iriia (ensemble) : "MOI ? AVEC LUI/ELLE ?"
Kargh (les interrompant encore) : "PAUSE ! Bon on se recalme, on respire encore une fois..."
Esteban (dépité) : "Arrête, c'est même pas drôle ce que vous venez de faire.."
Kargh : "Non ? Alors dans ce cas regarde Iriia droit dans les yeux et dis lui que tu ne ressent rien pour elle."

*Silence*

Judo : "Et toi Iriia, regarde le dans les yeux et dis lui la même chose."

*Deuxième silence*

Kargh (d'un ton léger) : "Alors c'est entendu. Curé !! On a un deuxième mariage à célébrer !"
Esteban : "On a pas dit "oui" !!!"
Judo : "Allons Esteban, fait pas ta mauvaise tête, ça fait déjà un moment qu'on vous à grillé... Vous avez beau dire le contraire vous vous êtes plût dès que vous vous êtes vus, mais vous êtes tellement empoté l'un comme l'autre qu'il faut bien donner un coup de pouce au destin."
Mana (intervenant à son tour) : "Allons Iriia, après tout ce que tu m'a dit, tu devrais être contente, non ?"
Iriia : "Quoi ? Tu étais avec eux toi aussi ?"
Mana : "Non... Mais je les approuvent... Même si leur méthode laisse à désirer (elle lança un regard en travers à son mari)"
Kargh (gêné) : "Heu... Bon ! Si on l'officialisait ce mariage !"


Et c'est ainsi que furent célébré les mariages de Kargh et de ses amis, par un grand banquet qui dura jusqu'au lendemain.

La vie qui s'écoulait était plus paisible que jamais dans le village.
C'est environ un an après que naquis le héros de notre histoire.
C'était un garçon.
Prologue :

Deux ans ont passé depuis la naissance de notre héros.
Ses parents le prénommèrent Zack.
Et la vie continua son cours dans le petit village, les jours s'écoulait heureux, paisible, pendant deux longues années.
Et tout aurait pu continuer ainsi, si le destin n'en avait décidé autrement.
C'était une nuit d'été, une comme tant d'autre en cette saison.
Une douce fraîcheur était tombé sur le village et tous s'étaient endormis du sommeil du juste après une longue journée de dur labeur.


Garde du village Iop (essayant d'allumer sa pipe) : "Grbmbl... Saloperie de bidule... Pas moyen d'en tirer une flamme..."
Garde du village Pandawa : "Tu veux du feu ? Attend... ( il boit une grande lampé de sa bouteille)*Gloup Gloup* (prend une grande inspiration)*Huuuuu* (et expire) *Wroooosh*"
Garde du village Iop (évitant de justesse le geyser de flamme) : "Aaaaah, mais t'es abruti c'est pas possible !"
Garde du village Pandawa (jovial) : "BWAHAHAHA ! Bin quoi tu voulais du feu non ?"
Garde du village Iop (grognon) : "Ouais, ouais, c'est ça, toi tu... (apercevant quelqu'un) Tiens...? C'est qui ça ?"


A quelques mètres des gardes, une ombre se découpait dans le halo de lumière provoqué par les torches, ne laissant entrevoir que des contours encore imprécis.

*Krouik... Krouik*

Un grincement, comme celui des vieilles portes non huilées, retentit au dessus de leurs têtes.


Garde du village Pandawa (levant la tête) : "C'était quoi ce bru..."


Les deux gardes semblèrent pétrifié quand ils aperçurent la nuée de silhouette qui traversait le ciel.


Garde du village Iop : "Des ailes mécanique ? Des Sérianes ? Mais alors..."
Garde du village Pandawa (hurlant) : "ALEEEERRTE !!! UNE ATTAAAAAQUE ! ON NOUS ATTAAAQUE !!"
??? : "Tsss... Même pas capable d'être discret au prix que je les paye."



L'ombre c'était rapproché et était à présent visible dans la lueur des torches.


Garde du village Iop (dont la voix trahissait la terreur) : "Mais... Tu es..."


En un instant, l'homme terrassa les deux gardes et entra dans le village.
Kargh ne trouvait pas le sommeil.
Lassé de lutter pour trouver le sommeil, il s'assit au bord du lit et se prit la tête entre les mains.
Quelle était cette sensation ? Ce malaise qu'il avait ressenti ? Ce sentiment d'oppression ?
Il respira profondément, puis se leva.
Le guerrier saisit son marteau posé sur une étagère, son seul contact le calma un peu, comme à chaque fois qu'il le prenait en main.
Un jour, il c'était posé la question, pourquoi un vulgaire bout de métal lui donnait ce sentiment de sécurité.
Il n'avait pas vraiment trouver la réponse mais avait une idée sur celle ci.
Pourtant, depuis quelques années, autre chose réussissait à l'apaiser. Sa femme et son fils.
Elle était allongé dans le lit, comme lové autour du petit bébé qu'elle tenait dans ses bras.
Kargh reposa son arme et allait se recoucher quand son coeur se figea.


??? : "ALEEEERRTE !!! UNE ATTAAAAAQUE ! ON NOUS ATTAAAQUE !!"


Une assourdissante déflagration fit exploser le dépôt de nourriture.

*BWAOOM*

Kargh bondi vers son équipement et l'enfila au plus vite.
Au dehors une bataille faisait déjà rage et il savait que ses amis étaient sûrement déjà au combat.


Mana : "Laisse moi venir."
Kargh : "Qui...? Ha c'est toi chérie. Non, il n'en est pas question !"
Mana : "Mais..."
Kargh : "Non ! Tu dois protéger notre fils ! Mana, ce combat n'est pas le tien aujourd'hui et je ne veux pas vous perdre, ni toi, ni le petit !"
Mana (elle baissa les yeux, résigné) : "Sois prudent au moins, moi non plus je ne veux pas te perdre..."


Elle s'avança et l'embrassa tendrement. Kargh senti son coeur s'alléger quelque peu de la peur qui le tenaillait.


Kargh : "Ne t'inquiète pas, je ferais attention."


Sur ces mots, ils se retourna et courut rejoindre ses compagnons dans la bataille.
Kargh savait que ce n'était pas tout à fait la vérité.
Autant, il connaissait la valeur de sa femme au combat, autant depuis qu'il l'avait épousé, il s'était évertué à l'éloigné des champs de bataille.
De protectionnisme, voilà de quoi il fut prit depuis qu'il lui passa l'alliance au doigt.
La simple pensée qu'elle soit blessé, lui était insupportable.
Il préférait la savoir à l'écart, dans l'abri illusoire que lui offrait la maison qu'ils habitaient.
Sortant de chez lui, Kargh arriva au milieu du combat sans merci.


Kargh (repérant l'un de ses amis) : "JUDO ! QU'ELLE EST LA SITUATION ?"


Judo était au prise avec Sacrieur mais il semblait avoir l'avantage.


Judo : "UNE ATTAQUE AERIENNE ! CE SONT DES SERIANES ! DES MERCENAIRES ! SI LEUR COMMENDITAIRE ET PARMI EUX NOUS DEVONT LE TUER ET ILS CESSERONT DE SE BATTRE !"
Kargh (d'un ton ironique) : "AUTANT ESPERER QUE LES ANGES NOUS VIENNENT EN AIDE ! OU SONT ESTEBAN ET IRIIA ?"
Judo : "ESTEBAN REPOUSSE CEUX QUI SONT AU SOL ET IRIIA LES EMPECHE DE DESCENDRE VIVANT !"


Il donna un puissant coup de bâton au Sacrieur qui tituba en parant l'attaque. Le Sadida en profita pour lancer une incantation.
judo joignit ses mains et expulsa un geyser d'eau en direction de son adversaire. Ce dernier fut projeter sur plusieurs mètres.


Kargh : "JUDO, EMPECHE LE FEU DE SE PROPAGER ET PROTEGE LES FEMMES ET LES ENFANTS !"
Judo : "NE T'INQUIETE PAS POUR CA !"


Kargh pensa qu'il avait de la chance de connaître un des rare Sadida qui usait de la magie de l'eau.


Kargh (hurlant à plein poumon) : "OSAMODAS ! INVOQUER VOS CRAQUELEURS !!!"


Ceux qui l'avaient entendu, prononcèrent les paroles magiques et des Craqueleurs apparurent sur la place embrasée du village.
Déjà les forces en présence s'équilibrèrent un peu, le surnombre et la surprise face à la puissance.
Des éclairs magiques striaient le ciel et des explosions survenaient dans tout le village.
Kargh pensa faire appel à une solution radical qu'il surnommait "Feu Follet" mais la confusion était telle qu'il risquait de blesser l'un de ses hommes.
Il assomma deux hommes qui s'étaient jeté sur lui et continua d'avancer, aidant les combattants qui se retrouvaient isolé et leur intimant de se regrouper.
Il fallait rassembler leur force pour contre attaquer correctement.
Mais au milieu des flammes, au milieu du chaos le plus total, au milieu des explosions, un homme se tenait au milieu de la place du village ravagé.
Terrassant d'un seul coup tout guerrier qui s'approchait, cet homme riait.
Il riait aux éclats, d'un rire de dément, sa voix résonnant dans le bruit de la bataille.


??? : "HAHAHAHAHAHAHA ! SOUMETTEZ VOUS ! SOUMETTEZ VOUS, FAIBLES QUE VOUS ETES !"


L'énorme épée qu'il maniait s'abattit, fauchant un Iop en pleine course.


??? : "SOUMETTEZ VOUS A MOI ! ET JE VOUS LAISSERAI PEUT ETRE LA VIE SAUVE !"


Une déflagration passa non loin de lui, s'en qu'il ne s'en inquiète et frappa l'une des chaumières qui s'embrasa.
Kargh compris que c'était cet homme le responsable de tout ce carnage.
Il chargea.


Kargh : "RAAAAAAH !!"

*KLIING... *

L'inconnu réussi à parer l'assaut de Kargh.


??? : "Hooo, belle attaque ! Quoiqu'encore un faible pour espérer me vaincre."
Kargh : "Quoi ?"
??? (semblant reconnaître son agresseur) : "Ha, mais tu es Kargh !... Haha... HAHAHAHHAHA HEUREUSE NUIT QUE CELLE CI ! Oui, heureuse car c'est justement toi que j'espérait rencontrer en venant ici !"



Kargh donna une impulsion pour se dégager de la passe d'arme.
Cet homme était venu pour lui d'après ses dires mais il s'en moquait.
Tout ce qu'il savait était qu'a cause de lui son village était à feu et à sang, et il savait aussi que s'il le tuait les mercenaires arrêteraient de se battre, il n'avait pas besoin d'en savoir plus.
Kargh repartit à l'assaut avec violence.

*KLIIING... KLING, KLIING*

L'Osamoda ne comprenait pas.
Malgré sa force et sa vitesse, il ne parvenait pas à atteindre l'inconnu, celui ci parait ses coups avec une facilité déconcertante.
Kargh le maintenant à distance pour éviter le corps à corps mais restait suffisamment proche pour l'empêcher de manier sa grande épée.
Puis sans prévenir, l'inconnu s'avança sur Kargh, couvrant la distance qui séparait les deux hommes avec une vitesse surnaturel, l'attrapa à la gorge et le souleva de terre comme s'il ne s'agissait que d'une vulgaire poupée.


??? : "Alors ? C'est tout ce dont tu es capable ?"
Kargh (étouffant sous la pression du guerrier) : "Hurk... Qui... Mais qui es tu bon sang ?"
??? : "Allons... Tu ne reconnaît pas ton vieil ami ?"


Une explosion survint, toute proche, éclairant une partie du visage de l'inconnu. Le temps sembla ralentir pour le dragonnier et la stupeur emplis alors Kargh.
Kargh : "D... Da... Dark Vlad ? Toi...?"
Dark Vlad : "Oui, c'est bien moi... Surpris ? Allons, tu te doutais bien que je reviendrais achevé ce que j'avais commencé, mon ami. Tu as la peau dure, tu sais ? Je ne pensait pas que tu t'en sortirais, il y a 5 ans."
Kargh : "Il y a 5 ans ?... Le village des Dopeuls... Le traître... C'était toi ?"
Dark Vlad : "Bien sûr que c'était moi. Qui d'autre voyons ?"
Kargh : "Mais... tu es un démon, comme nous..."
Dark Vlad : "Non, Kargh. Je suis bien au dessus maintenant... Plus... Puissant ! Regarde toi... Le descendant de l'invoqueur de dragon... Si... Faible... Et en ce monde ce sont les faible qui tombent les premiers."


Kargh sentait sa fin approcher. Il ne pouvait se défendre dans cette posture et le guerrier noir armait déjà son bras pour frapper.


Mana : "MIAAAAW !! LACHE LE !!"


Le guerrier sombre eu juste le temps d'esquiver les griffes acérés qui s'abattaient sur lui en lachant sa prise.
L'intensité des combats ne diminuait pas et le vacarme se faisait assourdissant.


Kargh (se relevant) : "Keuf... MANA ! JE T'AVAIS DIT DE RESTER A L'INTERIEUR !"
Mana : "JE N'ALLAIS QUAND MEME PAS TE LAISSER MOURIR SANS RIEN FAIRE !"
Kargh : "CHANGEMENT DE PROGRAMME ! PREND LE PETIT ET SAUVE TOI !
Dark Vlad : "Le petit ? Intéressant..."


Kargh ne comprit que trop tard son erreur. Une vision emplis son esprit, une vision qu'il ne pouvait laisser se réaliser, quitte à y laisser sa propre vie.


Kargh : "MANA ! DEPECHE TOI ! VA T'EN !
Mana : "MAIS..."
Kargh : "ECOUTE MOI ! IL VA VOUS TUER ! TOI ET L'ENFANT ! MAINTENANT FUIS !"


Mana compris qu'il disait vrai quant elle vit le rictus de satisfaction sur le visage du guerrier ennemi.
En proie à un combat intérieur, Mana hésita entre obéir à celui qu'elle aime et l'aider.


Mana (se détournant) : "TU N'AS PAS INTERET A MOURIR !"
Kargh : "Haha... Ne t'inquiète pas, je n'en ais pas l'intention."


Alors qu'elle disparaissait dans l'entrée de sa maison, Kargh se mit en position pour le combat final. Son ennemi ne devait pas passer.


Dark Vlad (soupirant) : "Huuuu... Je m'ennuis. Tu es prêt ?"
Kargh : "Aussi bien qu'on peut l'être ! Viens donc !"
Dark Vlad : "A ton service."
Esteban : "IRIIA !! JUDO !!"


Esteban et un petit groupe de ses hommes venaient de repousser une vague de mercenaire hors du village et revenaient au milieu de la bataille.


Iriia : "JE SUIS LA !"


La jeune Sramette atterrit au côté de son mari.


Esteban : "Où est Judo ?"
Iriia : "La dernière fois que je l'ais vu il était près du refuge en train d'en protéger l'entrée !"
Esteban : "Où est Kargh ? Nous devons nous rassembler !"
Iriia : "Il est... Ho mon dieu, Esteban ! Il est la bas !"


Les deux compagnons virent alors leur chef se faire soulever de terre par un ennemi.


Iriia : "Nous devons l'aider ! Viens !"


Les deux guerriers commencèrent leur course effréné pour aider leur ami pendant qu'une vague de mercenaire atterrissaient entre eux et leur destination.


Esteban (en pleine course) : "RAAAAAH ! FAITES PAS CHIER ! DEGAGER DE LA !"


D'un coup large, il dégagea deux Xélors, en plein incantation, du passage.


Iriia (se dédoublant) : "LAISSER NOUS PASSER !!"


Les deux maîtres d'armes balayèrent les ennemis comme s'il avait s'agit de simple fétu de paille.
Kargh était tendu. Son adversaire était Dark Vlad. Pourtant il devait vaincre, pour sa femme et son fils.
Il le savait fort, déjà à l'époque, il ne gagnait que de peu contre lui. Mais là, il était différent, il l'avait sentit.
La nuit sombre était zébré de différent éclairs magiques qui illuminaient un bref instant les ténèbres.
Les flammes des maisons en feu dégageait une lumière orangé, un peu comme une aube ou un couché de soleil.
Une explosion, un peu plus intense que les autres, se produisit.
Comme d'un commun accord, les deux adversaires surent que c'était le signal.
Kargh rassembla son courage leva son arme et entama sa charge vers son ennemi mais celui çi disparu subitement.
Comme s'il s'était téléporté, Dark Vlad se retrouva aux côtés de Kargh, son épée planté dans le ventre du dragonnier.


Kargh (crachant du sang) : "Keurpf... Comment..."
Dark Vlad : "Je te l'ait dit Kargh... Tu es trop faible. Ta vie et celle de ta lignée s'achève cette nuit... Adieu mon ami."


Il retira son épée.


Dark Vlad (se retournant vers la maison dans laquelle était entré Mana) : "Bien, voilà une bonne chose de faite. Il ne reste qu'un détail à régler et tout sera parfait."


Kargh tomba à genoux, mortellement blessé. Avant qu'il ne touche le sol, il sentit des bras le soutenir. Ses amis étaient là, pour les derniers moments qui lui restait à vivre.


Esteban : "Kargh ! Tiens bon !"
Iriia (paniquée, les larmes coulaient le long de ses joues) : "Esteban ! Ho mon dieu, Esteban ! Il saigne ! Ca n'arrête pas ! Ho mon dieu, il perd tout son sang ! Esteban, il va mourir !"
Esteban : "Iriia, calme toi ! Va me chercher un Eniripsa ! VITE !"


Elle se leva et partit le plus vite possible à la recherche d'un soigneur.

Esteban (il sentait sa gorge se serrer) : "Hé, tu va pas mourir hein ? Kargh, tiens bon ! On va te soigner ! Me claque pas dans les doigts !"


Kargh sentait le sang chaud qui s'écoulait hors de lui comme le vie qui le quittait. Il n'entendait presque plus rien, tout était calme.
Il ne pensait plus qu'a une chose : la survie de ceux qu'il aimait.


Kargh (faiblement) : "Es... teban... Mon ami... arrête cette... folie... rendez vous... je t'en prie... sauve... Mana... et mon fils... Merci... mon ami... on se retrouvera... là haut..."
Esteban (les larmes coulaient sans qu'il puissent les arrêter) : "Kargh ! NON ! Kargh, t'as pas le droit de mourir ! Pas toi ! Kargh !!! Réveille toi ! Kargh !!! KAAAARRGGHH !!!"


L'âme de Kargh s'envola cette nuit là, laissant derrière lui tout ce qu'il avait aimé et chéri, sa femme, son fils, ses amis, son village.
"IL VA VOUS TUER ! TOI ET L'ENFANT ! MAINTENANT FUIS !"


Ces mots résonnaient encore à ses oreilles. Elle ne savait pas pourquoi mais elle était certaine que Kargh n'aurait pas dit ça si ce n'était pas vrai.
Elle avait pris son fils et c'était dirigé vers la forêt, fuyant la folie et la bataille qui régnais dans le village.
Cela faisait maintenant un moment qu'elle courait mais elle ne voulait pas s'arrêter, elle voulait être sûr qu'il n'y avait plus aucun danger pour elle et son enfant.


Mana (en pensée) : "Ho Kargh... Soit prudent je t'en prie."


Elle commença à ralentir quelque peu sa course quand elle sortit du bois. Elle pouvait bifurquer vers la montagne des Craqueuleurs ou se diriger vers la plaine.


??? (d'un ton amusé) : "Alors ? Déjà fatiguée ?"
Mana (se retournant vers la lisière de la forêt) : "Qui...?"


L'homme s'avança tandis qu'un rayon de lune éclaira son visage blafard.
Elle reconnu l'inconnu qui se battait avec son mari.


Mana (dont la gorge commençait à se serrer sous la pensée d'une terrible vision) : "Qui es tu ?... Et où est Kargh ?"
??? : "Moi ? Il ne te servirait à rien de le savoir... Quant à Kargh, hé bien, il est mort, tout simplement."
Mana (sentant des larmes monter à ses yeux) : "Tu mens !! Kargh n'aurait jamais perdu face à toi !"
??? : "Mais oui, si tu y tiens... Maintenant donne moi l'enfant."


Mana serra le petit bébé un peu plus fort contre elle.


??? : "Allons... Tu sais très bien que si tu ne me le donne pas de gré je te le prendrais de force. Si tu veux sauver ta vie donne moi cet avorton !"
Mana (dont le regard avait à présent changé) : "Jamais !!
??? : "Soit... Tu perdra donc la vie toi aussi."


Le ciel c'était assombri et le petit bébé se mit à pleurer pour la première fois depuis le début des combats.
Le tonnerre grondait et et la pluie se mit à tomber avec abondance comme si un quelconque Dieu pleurait sur les évènements à venir.
Les cris de l'enfant résonnait dans la nuit.
Tel un gigantesque serpent lumineux, un éclair pourfendit les cieux, éclairant brièvement la scène.
Quand la foudre s'éteignit, l'inconnu disparu avec elle.


??? : "Meurs !!"


Le guerrier sombre apparu à coté de la jeune femme et abattit son immense épée avec violence... Dans le vide.
Mana réussi à éviter de justesse l'épée grâce à ses réflexes.


??? : "Bien esquivé ! Mais..."


Le guerrier se téléporta de nouveau.
Une fois encore la jeune Ecaflipette réussi à esquiver le coup.


??? : "...Combien de temps garderas tu le rythme avec ce poids mort dans les bras ?"


Mana évita une nouvelle fois l'épée et fonça en direction de la montagne, espérant pouvoir lui échapper en trouvant une quelconque cachette.
La course poursuite s'engagea alors que les éléments se déchaînaient dans le ciel.
La jeune femme redoublait d'agilité pour ne pas tomber sous les coups de son poursuivant.
Ce dernier semblait prendre plaisir à la situation, on entendait son rire dans le vent, un rire d'intense plaisir.
Les coups d'épée pleuvaient comme le déluge qui s'abattait sur Amakna mais seul les rochers en faisaient les frais, tranché comme des mottes de beurre. Même les quelques Craqueleurs qui s'interposèrent furent détruits au premier coup. La puissance du démon semblait ne connaître aucune limite.
Mana avait de plus en plus de mal à éviter l'épée de l'assassin, la pluie rendait le sol glissant ce qui ralentissait ses mouvements et plusieurs fois déjà elle failli perdre la vie.


??? (on décernait de la joie dans ses paroles) : "Hahahahaha... Oui, continue ! C'est bien ! Evite donc celui la ! Hahaha, bien joué ! Encore une fois ! Magnifique ! Tu es vraiment bonne ! Oui, encore !"


Mana ne comptait plus que sur ses réflexes pour survivre à la folie meurtrière de cet homme.
Le course se poursuivit jusqu'à ce que les deux combattants atteignirent le sommet de la montagne.
Finalement, Mana se retrouva coincé au bord du vide.
Loin en contre-bas, dans les ténèbres, elle entendait les remous d'une rivière en furie.
L'Ecaflipette se retourna.
Le guerrier était là, à peine essoufflé malgré l'ascension qu'il venait d'effectuer.


??? : "Bien, te voilà coincé maintenant... Tu ne consent toujours pas à me donner l'enfant ?"
Mana : "Plutôt mourir !"
??? : "Hahaha, tes désir sont des ordres ma chère !"


Une dernière fois le guerrier sombre se téléporta et une dernière fois la jeune femme l'esquiva, basculant dans le vide.


??? (scrutant la pénombre qui avait engloutit l'Ecaflipette) : "Quelle idiote... Bah, après tout, j'ais obtenu ce que je voulais... Maintenant plus rien ne m'arrêtera."
??? (gaiement) : "Nous sommeuh les Enutrofs sous la montagneuh... On creuse le jour, on boit la nuiiiiit et on n'aime pas ceux de la surfaceuh !... Ninin ninninnin nin nin niiiiin... Allez patron ressert donc une bièreuh !"


C'était un vieil homme. Un petit vieillard, tout fripé, comme un linge que l'on n'aurait oublié de repasser. Un Enutrof, user par les ans, mais toujours en pleine force de l'âge, rentrant chez lui après une journée de dur labeur.
Le tonnerre gronda.


??? (toujours gaiement) : "Rooooh, je sais que je chante mal mais de là à faire pleuvoir..."


Comme pour lui répondre, la pluie se mit à tomber avec violence.


??? (plus du tout gaiement) : "Ha mais non ! Je chante pas si mal que ça !!"


Le vieil Enutrof accéléra l'allure s'arrêtant de temps en temps à l'abri d'un arbre.


??? : "Grmmblr... J'espère que la rivière à pas débordé sinon j'aurais l'air fin moi."


Il arriva en vue du pont qui n'avais apparemment pas cédé et le traversa.
Le vieillard allait repartir au pas de course quant il vit quelque chose sur la rive, un peu plus loin en amont du petit pont.


??? (se rapprochant de la chose) : "Mais qu'est ce que c'est qu'ça ?"


Il vit alors une jeune femme, une Ecaflip, échoué au bord de la rivière.
Elle semblait mal en point et épuisée.


??? (se penchant sur le corps) : "Heeuu, mademoiselle ? Hé ho ! Ca va ?"


La jeune femme lui tendit quelque chose, une sorte de petit paquet enveloppé.


??? (prenant la chose enveloppé de couverture) : "C'est quoi ?"
??? (faiblement) : "Il s'appel... Zack... Zack Naga... prenez en soin... s'il vous plaît..."
??? (un peu perdu) : "Heu, attendez...Je vais vous emmenez chez moi et..."

*krrrRRAAAARRkkK*

L'Enutrof ce retourna vivement car ce genre de bruit n'annonçant rien de bon.
Le pont avait cédé et il vit le mur d'eau se diriger vers lui. Sans réfléchir il se jeta en arrière pour éviter d'être emporté.
Le vieux mineur se remit difficilement debout, faisant attention au petit paquet qu'il avait dans les bras et chercha la jeune femme du regard.


??? (en hurlant) : "JEUNE FILLE !! Heu, MADEMOISELLE !!"
??? (en pleurs) : "Ou... Ouuuuiiiinnn, woouuiiiinnn..."


Le petit bébé semblait être revenu à lui et commencait à gesticuler dans les bras du vieil homme.


??? (en le berçant et lui parlant d'une voix douce) : "Heu.. Allons, allons du calme. Làààà... Chuuuut, c'est fini... Tout va bien.."
??? : "Ouu.. Ouu.."
??? : "Tu as faim ?... Attend je dois avoir encore du Lailait à la maison.."


L'Enutrof se remit en chemin et arriva vite à sa petite maison. Là, il y pris soin du bébé, lui donnant à manger et le dorlotant jusqu'à ce qu'il se rendorme, puis il enfila une veste et repartit vers la rivière.
Il chercha une trace de la mère de l'enfant pendant toute la nuit... en vain. Elle avait été emporté par le courant.
De retour au petit matin le vieil homme était abattu. Il s'en voulait de ne pas avoir mieux réagit ou de ne pas avoir été assez rapide pour la sauver.
La tempête de la nuit dernière c'était calmé et laissait place à un magnifique soleil.
Il trouvait cela ironique un soleil si radieux pour une journée si sombre mais lorsqu'il ouvrit la porte de sa chaumière, ce qu'il vit lui apaisa un peu le coeur.
Le petit garçon était assis là, au milieu du lit et pointa sur lui un regard plein de résolution.


??? (le pointant du doigt avec un grand sourire) : "Papyyyyyy..."
Papy (esquissant un large sourire) : "Oui ! Papy c'est moi ! Et toi comment tu t'appel ?"
??? (réfléchissant intensément) : "Mmmmh... ZZaaack."
Papy : "Oui ! Et tu as faim Zack ?"
Zack (dont le regard s'illuminait) : "Ouiiiiii !"


Un rayon de soleil filtra à travers la pièce et l'image que le vieillard voyait en cet instant, ce petit garçon mangeant ses tartines, lui mit du baume au coeur. Il se jura qu'il prendrait soin de ce garçon comme si c'était son propre fils en mémoire de cette jeune femme.
[HRP]

J'espère que le début vous à plut et qu'aucun BG officiel n'aura été mis à mal ^^'

Le début de l'histoire, le chapitre 1, est déjà écrit et arrivera sous peu...

Enfin dès que j'aurais fini de déménager ;p (m'enfin j'ais plein d'amis à Cambrai donc ça devrait le faire ^^)

D'ici là, je vous souhaite une bonne lecture pour tout les RP du Théâtre et un bon jeu.
La colline couverte de fleur.

Environ dix-sept ans plus tard...

??? (haletant) : "Haaaa... Haaa... La sortie est encore loin ?"
??? : "Non, mais dépêche toi avant qu..."
??? : "Attention Zack, baisse toi !!"
Zack : "Qu.."

Le jeune homme se baissa juste à temps pour éviter un coup de pioche.

Zack (dégainant son épée) : "Et merd... Les mineurs sombres nous ont repéré ! Cours Papy !"
Mineur Sombre (se ruant sur l'humain) : "RAAAAAAH !"

Un deuxième coup de pioche partit en direction de Zack mais cette fois ci, il eu tout le temps de l'éviter.
A son tour il frappa, laissant tout de même le temps au mineur démoniaque de parer son attaque.

Zack : "Maintenant Papy !! Cours !!"
Papy : "Ne traîne pas gamin, on à pas le temps de s'amuser !"
Zack : "Ouais, comme d'hab' quoi !"
Mineur Sombre : "HUUUURRRAAAAA !"

Le Mineur Sombre repoussa le jeune guerrier et repartit à la charge.
Zack évalua la situation, le démon qui lui faisait face donnait des coups de pioche à tout va sans s'occuper de quoi que ce soit d'autre.

*KLONG*

Finalement le piocheur fou fini par planter son instrument dans la paroi.

Mineur Sombre: "RUUUH ?"
Zack (réjouit) : "Et bin voilà."

Il s'approcha tranquillement du mineur désarmé et lui asséna un coup de pommeau sur la tête. Le monstre s'écroula inconscient.
D'autres râles ce firent entendre plus loin dans la mine, preuve qu'ils avaient bel et bien été repéré.
Zack se mit à courir à grande enjambé et finit par rejoindre le petit vieux qui se carapatait tant bien que mal avec deux gros sacs sur le dos.
Zack arriva à sa hauteur et se mit à trottiner.

Zack (d'un air faussement condescendant) : "Ho mon pauvre monsieur, que ces sacs doivent être lourd. Pourquoi être si pressé dites moi ?"
Papy (exaspéré) : "Et tu trouve ça drôle ?!?"
Zack (un sourire aux lèvres) : "Assez, oui !"
Papy (lui lançant un des sacs) : "Bah tiens prend ça au lieu de dire des âneries, utili..."
Zack (levant les yeux au plafond) : "Oui oui, je sais ''utilise tes bras plutôt que ta langue'', mais tu sais je peux faire les deux si tu ve..."
Papy : "Nan, je veux pas !"
Zack : "Par contre on va se dépêcher parce que, là, ses potes vont nous rattraper !"
Papy (à moitié essoufflé) : "Haa... La faute à qui !"

Les deux hommes commencèrent à accélérer l'allure, pendant que les ennemis se rapprochaient.

Zack (voyant le bout du tunnel) : "C'est bon, on y est !"

Ils sortirent de la mine et s'éloignèrent de plusieurs mètres de l'entrée se laissant éblouir par un resplendissant soleil.
Une légère brise soufflait pendant qu'ils reprenaient leur respiration.
Les Mineurs Sombres s'arrêtèrent à l'entrée, apparemment la lumière du soleil semblaient les effrayer ou, tout du moins, les rendaient aveugle.

Zack : "Faudra qu'on me dise un jour, pourquoi on craint des types qui ont peur de la lumière ?"
Papy : "Parce qu'ils pourraient facilement te mettre leur pioche dans la tête dès que tu as le dos tourné... Encore que ça te ferait pas de mal d'avoir un peu de plomb dans la cervelle."
Zack (riant aux éclats) : "Haha ! Pour ça, il faudrait qu'ils montent sur un tabouret !"
Papy : "Mouais, bon... Fait voir ce qu'on à récolté ?"

Les deux hommes ouvrèrent les deux sacs et en firent l'inventaire.

Papy (faisant des calculs) : "Alors je retiens deux... Que je multiplie par cinq... A cinquante kamas la pièce..."
Zack (regardant les minerais) : "...Tu sais, ont récolteraient plus si ont se payaient une équipe de mineur... J'ais eu le temps de récupérer que que deux morceaux d'or... Ca fait même pas du cinq kilos, on pourrait se faire plus de ka..."
Papy (l'interrompant) : "Non, Zack. On n'en à déjà parler, je ne divulguerais l'emplacement de cette mine à personne. D'abord parce qu'elle est trop dangereuse et ensuite parce qu'elle est spéciale pour moi..."
Zack (un peu déprimé) : "Oui, je sais je sais... Un jour faudra que tu m'explique en quoi elle est "spéciale" cette mine..."
Papy (refermant son sac et le chargeant sur son dos) : "Ouais, un jour peut-être... Allez, rentrons."
Zack (prenant son propre sac) : "...Alors ça suffira ? Tu pense en tirer combien ?"
Papy (un peu évasif) : "T'inquiète pas, va. Avec le peu d'or qu'on à récupéré on pourra quand même en avoir pour cinq milles kamas... Le reste je pense pouvoir en tirer pour... Mmmh... Un bon petit millier de kamas."
Zack (essayant de masquer la pointe d'inquiétude dans sa voix) : "...Environ six milles kamas... Tu crois que ça va suffire ?"
Papy (ayant décelé le sentiment du jeune homme) : "T'inquiète gamin ! Et puis je peux toujours gonfler un peu les prix, ces aventuriers ont toujours des kamas plein la bourse, c'est pas un petit plus qui va leur manquer."

Le vieillard et le "gamin" reprirent leur route tout en discutant finance.

Papy : "Tiens en parlant de ça ! Je sais qu'à Asturb, ils ont toujours besoins de main d'oeuvre... Tu pourrais lire les petites annonces, voir si il y a pas moyen de te faire quelques kamas..."
Zack : "Tu sais très bien ce que j'en pense et c'est non ! Je gagnerais beaucoup moins que si je t'aidait à la mine et je tiens à rembourser mes dettes !"
Papy : "Pffff, tu dis vraiment n'importe quoi... Dis plutôt que tu à peur que Papy soit plus là pour te protéger ouais !"
Zack : "N'importe quoi... J'y vais quand je veux !"
Papy : "Bin justement..."
Zack (l'interrompant avec une pointe d'énervement) : "J'ais pas envie, fin de la discussion !!"
Papy : "Hé, reste poli ! Chuis p'têt plus tout jeune mais je peux encore te mettre une raclée !"
Zack (baissant les yeux) : "Désolé, c'est juste que..."
Papy : "Fin de la discussion !"

Zack se sentit mal une fois encore et décida qu'il ne valait mieux pas essayer de discuter avec l'Enutrof, si lui était têtu, le vieil homme était plus que borné.
En fait, le sujet de leur dispute remonte au jour où Zack est entré dans la vie du vieillard.
C'était il y a peu près sept ans, Zack rentrait d'une "exploration" qu'il avait fait dans les environs de la maisonnette.
Comme à son habitude l'Enutrof faisait sa sieste dans son hamac, un chapeau sur les yeux. Le petit garçon qu'il était alors avait décidé de refaire de "l'exploration" mais cette fois ci à l'intérieur de la maison. Il aimait bien découvrir les vieilles choses que son "Papy" gardait dans les tiroirs et les armoires.
C'est ce jour là qu'il découvrit cette lettre au fond d'un tiroir.

"Très cher Monsieur,

Nous sommes au regret de vous informer que, suite à vos nombreuses dettes, nous sommes dans l'obligation de vous demandez la régularisation de vos impayés, soit la somme de quatre vingt dix neuf millions cinq cent vingt six milles trois cent douze kamas.
Nous pouvons éventuellement, au vue de la somme à payer, vous proposer des modalités de remboursement diverses.
Nous vous rappelons également que le non remboursement de vos dettes entraînera une saisie immobilière à votre domicile et ce, jusqu'à total remboursement de la somme due.
Prenez en compte nos considération les plus sincère.
Registre des Créances de Bonta et d'Asturb (RCBA)"

Bien que jeune il connaissait la valeur des kamas et comprenait que pour avoir autant de chiffre dans un même nombre la somme devait être plus que conséquente.
Un grincement retentit.

*Gniiiiiii*

??? (d'une voix endormi) : "Ouuuwaaaah... Zack ? Qu'est ce que tu fais là ?"
Zack (inquiet) : "Papy, c'est quoi ça ?"
Papy (se précipitant pour lui enlever le papier des mains) : "Où as tu trouver ça ? C'est rien, t'inquiète pas."
Zack : "Rien ? Tu as vu tout les chiffres ? Et ça veut dire quoi "saisie immobilière" ? Il vont venir prendre tes trésors ?"
Papy : "Ne t'inquiète pas gamin..."
Zack (les larmes lui montait aux yeux) : "Est ce... Est ce que c'est a cause de moi ?"
Papy : "Ne dit pas de bêtise !"
Zack (les larmes coulaient a présent le long de ses joues) : "Mais... ces vêtements, la nourriture que tu rapporte de la ville... Tout ça, c'est pas gratuit... Alors, c'est vraiment ma faute..."
Papy (compatissant) : "Mais non, allons. Sèche tes larmes, ce n'est pas grave je te dis."

Le grand père fourra la feuille de papier dans sa poche et allait sortir de la pièce.

Zack : "Papy !!"

Le vieil homme se retourna et repensa à la scène quant il avait vu Zack assis au milieu du lit.
Il avait ce même regard plein de résolution et de détermination dans les yeux.

Zack : "Papy c'est décidé ! Je t'aiderai ! Je te promet de te rendre ce que je te doit !"

L'Enutrof qu'il était renfonça solidement son chapeau sur sa tête de façon à cacher les larmes de fierté qui coulaient le long de son vieux visage ridé.
En sortant il lui lança comme pour l'encourager.

Papy : "Pour ça gamin, faudrait que tu devienne fort et que t'arrête de pleurnicher !"

C'est à partir de ce moment là que Zack s'entraîna plus que dur pour respecter sa promesse envers l'homme qui l'avait élevé avec toute la tendresse d'un père et d'une mère.
De retour chez eux, l'Enutrof et le garçon virent des hommes postés devant leur cabane et au vue de leur air patibulaire respectif ils n'étaient apparemment pas venu pour prendre le thé.

Papy : "Reste calme Zack..."
Zack (soupirant) : "Comme d'hab'..."
Papy (très poliment) : "Bonjour, messieurs ! Qu'est ce qui vous amène par une si belle journée ?"

Les deux hommes à l'allure presque menaçante portaient de nombreuses cicatrices sur eux ainsi que de grandes épées à leur ceinture, ce qui annonçait d'emblée leurs intentions. Les ailes mécaniques dans leur dos indiquaient également qu'il s'agissait de deux mercenaires Sérianes.
Le plus large d'entre eux s'avança l'air renfrogné.

Mercenaire (sèchement) : "Ecoute le vieux, tu sais très bien pourquoi on n'est là !"
Papy (avec un air faussement innocent) : "Je puis vous jurer que je ne vois pas de quoi vous voulez parlez, noble seigneur."
Mercenaire : "On vient pour les kamas que tu nous dois !"
Papy (toujours avec ce faux air innocent) : "Ho ! Et quel est votre commanditaire ? C'est que, voyez vous, nous devons de l'argent à tellement de monde..."
Mercenaire : "On vient de la part d'Amal."
Papy (dont l'air innocent laissa place à une profonde haine) : "AMAL ?!? CE FILS DE BWORK ? JE NE LUI DONNERAIS JAMAIS UN SEUL KAMAS VOUS ENTENDEZ !!!"

Le deuxième mercenaire se leva alors.

Mercenaire n° 2 : "Ecoute papy, on a pas le temps de jouer, file nous ce que tu as et on te laisse tranquille !"
Papy : "Jamais !!"
Mercenaire n° 1 (empoignant l'Enutrof et le secouant comme un merisier) : "Non mais on te demande pas t'on avis !! Où t'as caché l'or le vieux ?!?"
Zack (dégainant son épée et fonçant sur l'un des deux hommes) : "LACHEZ LE !!!"

Le mercenaire qui tenait le vieux mineur le lâcha et dégaina à son tour son épée, aussitôt imité par son compagnon.
Le plus large des deux se rua sur le jeune homme, épée brandit. Zack para le coup sans problème mais le collègue de son agresseur l'attaqua aussitôt.
Zack était en mauvaise posture, les deux hommes lançaient successivement leurs attaques de telle façon qu'il ne pouvait pas riposter.
Le jeune homme ne pouvait que reculer, tout en parant, lorsqu'il buta contre un arbre.
Le gros mercenaire en profita, il donna un coup d'épée horizontale qui allait toucher Zack dans les côtes.

*CHTONK*

Le mercenaire le plus enrobé tomba à terre, inconscient. Zack leva les yeux et vit le vieil homme une pelle a la main.

Mercenaire n°2 (fonçant sur l'Enutrof) : "Tu va payer, vieux sénile !"

Alors qu'il allait porter une attaque au vieillard, le mercenaire s'arrêta net, le fil de l'épée de Zack sous la gorge.

Zack (le regard menaçant) : "Ramasse ton pote et déguerpis !"

Le Mercenaire dut s'avouer battu dans cette position.
Doucement, il se dégagea, ramassa son partenaire a demi conscient et s'envola.

Papy (s'asseyant par terre en soufflant) : "Haaaa... On c'est encore attiré des ennuis... Je t'avais pourtant dit de rester calme..."
Zack (la mine maussade) : "Désolé..."
Papy (d'un ton léger) : "Bah, si tu n'était pas intervenu, je leur aurait botter le cul moi même !"

Zack esquissa un sourire, preuve qu'il avait réussi à lui remonter le moral.

Papy (en se relevant) : "Bon, c'est pas tous ça mais les sacs vont pas se ranger tout seul. Aller hop, au boulot gamin !"
Zack : "Papy ? Pourquoi tu as changé en entendant le nom d'Amal ?"
Papy : "Ca aussi je te le raconterais un jour gamin... Peut être..."

Zack sembla décerner une certaine tristesse quand le vieillard prononça ces mots mais ne pouvait guère lui demander d'avantage d'explication.
Une fois le matériel rangé et le minerai en sécurité, Zack commença à se changer pendant que le vieil homme s'occupait du soupé.

Papy (tout en préparant une sauce pour le ragoût de bouftou) : "Fait moi voir un peu Zack."

Zack venait d'enlever sa veste de cuir, puis il défit sa tunique.

Papy (en râlant) : "Mais nom d'une pépite Zack ! Combien de fois devrais je te répéter d'arrêter de te couper les poils !"
Zack (contrarié) : "Mais je trouve ça moche moi ! Et puis cette couleu..."
Papy (lui coupant la parole avec une pointe de colère) : "Si tu veux manger, tu te tais !!"

Zack sorti de l'ombre et s'assit à table torse nu. Un rayon de soleil couchant éclaira la pièce de ses rayons.
Le jeune homme arborait, du bas ventre et sur tout le torse et jusqu'à l'encolure du cou et des épaules, une magnifique et fine fourrure de chat couleur bleu nuit.
Le grand père admirait le gamin, une larme perlant à son oeil.

Zack (intrigué) : "Bin ? Qu'est c'qui t'prend Papy ?"
Papy (s'essuyant les yeux d'un revers de main) : "Rien... Et que je ne t'entende plus dire des chose pareil ! C'est à ta mère que tu dois ça ! C'était une Ecaflip et je suis sûr qu'elle serait fière si elle savait que tu porte la même fourrure qu'elle."
Zack (penaud) : "Pardon..."
Papy (essayant de lui remonter le moral à nouveau) : "Ha tu peux être désolé ! Moi je dis que tu ne devrait même pas porter de tunique par dessus !"
Zack (un demi sourire aux lèvres) : "Haha... Ouais et comme ça on m'appellerait "Tout bleu" non ?
Papy (gaiement): "Hé bin voilà... dorénavant je t'appellerais "Tout bleu" !"
Zack : "Ha non ! Ha non !"
Papy : "Ho si ! Ho si !"

Les deux compères se mirent à rire et à manger comme deux vieux amis de longue date.
Zack n'avait jamais vraiment cherché à savoir qui était ses vrais parents. Bien sur, cela l'avait travaillé un temps mais jusqu'alors son grand père ne lui avait jamais mentit et lorsque Zack lui avait demandé qui était ses parents, l'Enutrof lui raconta la seule chose qu'il savait.
Qu'il avait rencontré sa mère affaiblit, échoué sur le bord de la rivière un soir de déluge et qu'elle lui avait confié à lui. La seule chose que le vieil homme ne lui avait pas révélé était son vrai nom.
Et Zack n'en a jamais demandé plus. Il savait que cela n'aurait servi a rien mais surtout il ne voulait plus voir son Papy avec cette lueur de tristesse dans les yeux comme les rares fois où il avait évoqué cette nuit.
Zack préférait les moments heureux, comme ce soir, où tout deux riaient de bon coeur, oubliant les soucis pour un temps.
Et c'est sur ces entre-faits que s'acheva une nouvelle journée dans la vie de Zack, comme il aurait pu s'en achever ainsi tant d'autre dans cette petite maisonnette au milieu de nulle part, bien loin de l'agitation citadine.
Seulement le destin semblait s'acharner sur Zack et une autre tragédie était d'ores et déjà en marche.
??? : "Alors ?"
Mercenaire n°1 : "Désolé chef, mais ils étaient plus fort que nous !"
Mercenaire n°2 : "Et puis, il ne devait s'agir que d'un vieillard... Alors que là il y avait un jeune guerrier avec lui."
??? : "Hoo, et je doit en déduire que vous vous êtes fait battre par un vieillard et un enfant ?"
Mercenaire n°1 : "Non, mais..."
??? (l'interrompant) : "Ca suffit ! Dois je vous rappeler que notre commanditaire est l'un des hommes les plus influent d'Amakna ?"

*Silence*

??? : "Prenez donc quelques hommes de plus et récupérez la somme prévue. Peu m'importe les moyens, vous avez carte blanche !"
Mercenaire n°1 et 2 (en choeur) : "Oui patron !"

Les deux Sérianes se retirèrent.

??? (d'un ton compatissant) : "Haaa, le petit personnel compétent ce fait rare de nos jour."

Un vieil homme au teint bronzé sortit de l'ombre.

??? : "Ha, Monsieur A. Vous nous avez entendu... Je vous présente mes excuses pour ce léger contre-temps."
Monsieur A : "Ne vous inquiétez pas. Je ne m'attendait guère à obtenir des résultats à la première tentative. Ce vieux débris est encore coriace."
??? : "Soyez assuré que mes hommes vous donneront satisfaction cette fois ci."
Monsieur A : "Je n'en doute pas. Sur ce, je vous laisse, des affaires importantes m'attendent ailleurs."
??? : "Fort bien, au revoir Monsieur."
Monsieur A : "Au revoir."

Le vieil homme disparu dans l'ombre laissant le chef des mercenaires à ses occupations.
Une nouvelle journée débutait en Amakna, une nouvelle journée débutait pour Zack, une bien funeste journée commençait.

Zack (se réveillant) : "OuuuwAAaaaah... MMmmhh ! Aller debout Papy ! C'est l'heure !"
Papy (d'une voix endormie) : "Hooo Zack ! Un peu moins fort... Laisse moi roupiller encore un peu !"
Zack (s'approchant près du lit et secouant énergiquement le vieil homme) : "Aller vieille marmotte ! On s'remut !"
Papy : "Haaa non mais ça va bien oui ? T'es pas obliger d'être si matinal !"
Zack (enfilant une tunique) : "Haha et dire qu'avant c'était l'inverse. Bon, je vais chercher le p'tit déj' !"
Papy (un peu grognon) : "Ouais, ouais, c'est ça..."

Le grand père s'assit au bord de son lit pendant que Zack sortait. Après quelques minutes, le vieillard se leva et enfila un pantalon à bretelles.

*PAF*

Un bruit mate avait retentit derrière la fenêtre.
Papy (intrigué) : "Zack ?... Qu'est ce que tu fabrique encore ?"
Alors que le vieil homme allait sortir pour voir ce qui avait provoqué ce bruit, une ombre massive se découpa dans l'encadrement de la porte.

Papy : "Qui ?..."
??? : "Maintenant vieil homme, dis nous où tu planque l'or !"
Papy : Qui êtes vous ? Sortez de chez moi ! Vous n'avez pas le droit !"
??? (s'avençant vers le vieillard) : "Ho, mais on a tous les droit contre ceux qui enfreigne la loi ! (il saisit l'Enutrof à la gorge et le souleva de terre) Maintenant, dis nous où est l'or !"
Papy (se cramponnant au large poignet de son agresseur) : "Plutôt mourir !!"
??? (d'un ton amusé) : "Je n'en doute pas... Mais voyons si tu serait prêt à sacrifier ton ami ?"

De sa main libre l'inconnu claqua des doigts et deux autres hommes apparurent soutenant Zack qui semblait inconscient.

Papy : "Que lui avez vous fait, ordure !!"

L'Enutrof reconnu les deux mercenaires de la veille.

Papy : "Vous ? Alors c'est cette face Trooll d'Amal qui vous envoie ?!"
??? : "Peut être... Maintenant, dis nous où est l'or sinon..."

L'un des mercenaires dégaina son sabre est le plaça sous la gorge de Zack.

Papy (suppliant) : "Arrêtez ! Laissez le ! L'or est ici ! Ici ! Alors lachez le !"
??? : "Où ici ? Dépêche toi ou mon ami va perdre patience !"

A ces mots, le mercenaire qui avait dégainé eu un sourire sadique et rapprocha encore un peu plus le fil de son épée sous la gorge du jeune homme.

Papy (terrorisé à l'idée de la mort de Zack) : "Il est là je vous dis ! Sous la sixième planche en partant de la fenêtre ! Elle est branlante, l'or est dessous !"
??? : "Hé toi ! Vérifie !"

Un quatrième mercenaire qui attendait à l'extérieur, entra à son tour et se dirigea vers l'endroit indiqué. La planche était effectivement branlante.

??? : "Alors ?"
Mercenaire n°3 (surpris de voir tant de richesse) : "Il a dit vrai... Il y a de l'argent et même de l'or et... Wouaaah... Chef ! C'est... Il y a même des fragments de Dolomite !"
??? (effaré) : "Du... Dolomite ? Hahahaha, qui aurait pensé que ce petit vieux possédait tout ça...."

Il se retourna vers l'Enutrof qu'il maintenait toujours en suspension.

??? : "Très bien l'ancêtre, dis nous où tu as trouvez ça !"
Papy : "Vous avez eu ce que vous vouliez, maintenant partez !"
??? (ricanant) : "Ho non, grand père ! J'ais bien l'intention de prendre ma com' ! Et puis tu oublis que nous avons un atout."

Cette fois çi le mercenaire attrapa Zack par les cheveux et lui tira la tête en arrière de façon à bien exposer sa gorge à sa lame.

Papy : "Arrêtez !! C'est bon... je vais vous y conduire... Mais laissez le ici !"
??? : "Fort bien... Attachez le, nous reviendront le liquider si tu nous a mentis."

Ils attachèrent Zack, toujours inconscient, et partirent tous en direction de la mine, le vieil homme à la tête du groupe.
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