Ben y'a en effet un aspect pas très clair.
Bon, dejà en ce qui me concerne, les homos je m'en tape. Ca me regarde pas et j'ai pas à juger un choix de vie, une préférence, peu importe comment cela s'appelle.
Alors la gay Pride, on en parle parce que c'est par moment spectaculaire mais il est difficile de se montrer crédible quand on voit le président d'une association qui explique le mariage gay, l'adoption d'enfants tout ça et que dans le fond, y'a trois drag queens qui ondulent en strass sur de la techno. Le contraste est saisissant et de nature à faire flipper le français moyen qui est vieux ne l'oublions pas.
Ensuite, je peux pas blairer les gens qui se définissent principalement comme gay. Et la, c'est le communautarisme gay qui me gonfle (comme tous les communautarismes, c'est de la merde). Qu'une personne se définisse avant tout comme gay, je trouve ça con. Du coup, on se retrouve avec des conneries comme l'art gay, la pensée gay etc.... Et voir une série comme L World est pour moi non pas une progression mais une régression. Ah, certes, y'a une série avec des gays mais elle n'existe que parce que ce sont des gays. Bref, c'est la différence qu'on montre sous des faux airs tolérants, on crée un ghetto. T'as ta série ducon, laisse moi regarder la mienne, celle qui me parle rien qu'à moi parce que je représente une minorité. Putain, génial.
Ensuite, ben on change rien, si le gay est pas content, il n'a qu'à regarder des trucs faits pour lui. C'est une technique d'enfer pour pas intégrer les gens.
Bref, n'exister que par sa différence n'aide pas à s'intégrer. Ce serait tellement plus intelligent de voir les points communs et se rendre compte que finalement, on a plus qui nous rapproche et que ben oui, c'est aussi ça être un humain.
Mais bon, l'humain est aussi un gros con parfois gay ou pas, ça n'a aucune importance.
Je pense qu'il est peut-être temps (en tout cas en France de passer à autre chose qu'à une gay pride qui ne correspond que trop peu aux gays qu'on connait, qui se sont intégré sans faire de leurs homosexualité un étendard et encore moins une honte.
Enfin, moi, ce que j'en dis.
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