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Le vote électronique
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une nouvelle machine à voter pour le 22 Avril
Citation :
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Au fait, a t'on le droit de refuser de voter sur une machine ? Voire refuser de voter si le décompte se fait par informatique ?
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F|o - True Love |
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Je voudrais juste vous rappeler que les fabriquants de ces machines ne divulguent pas leur fonctionnement/programmation en brandissant le brevet et le secret industriel.
Celà ne vous pose pas un problème éthique? Le suffrage universel dans une démocratie n'est-il pas sensé être au dessus de magouilles industrielles? je joins un pdf extrêmement bien documenté sur le sujet et enfin, un militant autodidacte, Rop Gonggrijp a soulevé le débat aux pays bas en montrant, photos à l'appui comment hacker une machine à voter. démonstration Il faut absolument une trace papier, les machines de vote électroniques ne sont "isolées" et mises sous clé qu'un certain temps (une semaine?) avant l'élection. Vous croyez réellement quand un industriel qui fabrique ces machines vous "affirme" qu'elle sont inviolables, qu'il n'y a aucun doute à ses propos (interêts financiers avec l'état et tout le toutim)? Même Grosoft qui a pourtant tout l'argent nécessaire se fait joyeusement pirater par le monde entier. Créez le débat et essayez de résister! Etant toujours la première à demander à dépouiller lors d'élections, je vous assure qu'avec le système actuel il y a vraiment très peu de risque. (bulletin illisible? depuis quand c'est le votant qui inscrit son choix?) |
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Je ne vais pas y aller par quatre chemins, je suis contre le vote électronique.
Je m'explique en quelques mots. Déjà, la confiance en la fiabilité de l'informatique me semble en général surestimée. En premier lieu par les personnes qui n'en connaissent pas vraiment le fonctionnement, le codage en particulier. Ça peut paraître con à dire quand on le sait, mais un ordinateur ne traite les données que de la manière dont un être humain lui a dit de le faire, dans un ou plusieurs langages... Aussi simple que soit le programme, les erreurs n'y sont pas plus rares que dans n'importe-quelle création humaine. Errare umanum est. C'est pas moi qui le dit. Et le fait est que, comme l'a dit Mothra, pour le moment, ce n'est pas sûr et ça ne le sera sûrement jamais. Ou alors quand ce sera dieu qui codera et fabriquera le matériel. On me dira... Oui, mais en dépouillant à la main, c'est pareil... Attendez de lire le second point. Et même sans ça, l'informatique reste éminemment faillible, comme nous le rappelle l'affaire du 13eme bit, en Belgique. Sources : http://www.lemonde.fr/web/article/0,...-885010,0.html (en bas de page) http://fsffrance.org/news/article2003-07-11.fr.html En second lieu, et plus grave, le dépouillement à la main est important dans le sens où, par la possibilité à chacun de pouvoir vérifier son déroulement facilement (à moins d'être vraiment sérieusement handicapé mental), la confiance s'impose presque de fait. « Puisque rien ne m'empêche de le vérifier et d'y participer si je le souhaite, j'ai toutes les raisons de pouvoir faire confiance » Le système est totalement transparent par nature. En utilisant l'outil informatique, on exclut cette possibilité de vérification à une immense partie de la population techniquement incompétente dans le domaine. Par cette réduction, on limite d'office le droit de vérification à une « poignée de spécialistes. » La possibilité d'une confiance et la participativité de la démocratie sont donc déjà sérieusement entamés rien que par l'utilisation de ce type de matériel. Mais le pire est encore à venir : les entreprises qui fabriquent ces machines gardent leur code source fermé. Le résultat est très direct : la possibilité de vérification du bon déroulement des élection, qui était ouvert à l'ensemble de la population, déjà réduite à un pourcentage insignifiant des citoyens pour cause de compétences techniques indispensables, se limite alors à... une entreprise (dont le but est de faire de l'argent), et une partie du gouvernement (en l'occurrence, le ministère de l'intérieur français a « homologué » ces ordinateurs de vote). J'ai dit que le gouvernement pouvait vérifier ? Non, ne dites pas trop vite « Ouf ! ». En effet, on se retrouve alors dans une situation ou seul celui-ci peut certifier du bon déroulement de l'élection des membres qui le constituent. ![]() Coucou la république bananière potentielle. « - Bonjour, monsieur Sarkozy, cette année, ce sera 70 ou 80% au second tour ? - Ho, mettez m'en 58, voyons ! Restons crédible. Ils sont cons ces cons mais quand-même... » Pour faire bref, c'est simplement une superbe atteinte à la démocratie et à l'état de droit. Exemple parmi d'autres : La Floride, équipée aux dernières élections présidentielles d'ordinateurs à voter, état dans lequel les votes ont été le plus contestés, a fait marche arrière et revient aux bonnes vieilles machines à voter bien classiques. Les Pays-Bas, eux, viennent d'interdire carrément les ordinateurs de vote. Pour les déjà convaincus ou ceux qui ont été touchés par ces deux/trois arguments rapides, je vous invite à aller signer cette pétition : http://recul-democratique.org/petition/index.php |
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#109060
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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#109060 |
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Citation :
Et ça se développe de plus en plus sur des stations portables (euh...type téléphone portable) et des systèmes industriels particuliers (métros donc mais aussi aéronautique et aérospatial...apparamment, le bug informatique de la fusée Ariane V qui a fait exploser un prototype en a convaincu certains qu'il faudrait sérieusement s'attaquer aux problèmes ![]() De même, si la fiabilité du matériel est trop douteuse pour le vote électronique, avec du matériel plus coûteux et mieux conçu, on pourrait obtenir une fiabilité plus importante ou égale à celle du vote humain. Mais je rejoins Mothra sur un point, ce n'est donc pas tellement l'argument technologique qui est pertinent, mais "technocratique". Il ne faut pas que seuls des experts en informatique puisse évidemment vérifier l'intégrité et la validité des dispositifs, mais n'importe qui. Et vu que la théorie de la preuve n'est pas enseignée au collège, je crois qu'on ne peut donc pas se passer du contrôle systématique d'un vote papier. Ces dernières années, il y a eu plusieurs scrutins qui se sont joués à quelques milliers de voix (Merkel en allemagne, Prodi en Italie, Bush à sa première élection aux USA). Si quelqu'un manipule (pour être exact, c'est déjà arrivé, cf Bush aux USA...mais avec quelle ampleur ?) des machines de quelques dizaines de milliers ou centaines de milliers de voix, qui prendra la peine de vérifier les "reçus" papier qui est une mesure proposée pour garantir la sûreté de tout le vote ? Personne. Bref, je suis contre le vote électronique, sauf s'il y a utilisation systématique du vote papier en parrallèle et comptage systématique des bulletins papiers. En somme, ça fait gagner quelques heures sur la proclamation des résultats, mais est-ce qu'on ne peut pas attendre ces quelques heures ? [ |
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Citation :
Le problème évoqué içi, c'est qu'il n'existe pas de vérification possible contre un acte malveillant à la conception, à l'initialisation ou à la transmission des données. |
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