[Ex Libar – Chapitre 6] Présentation du thème : Miroir

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La Reine contemplait sa beauté dans le miroir oblong, haut comme un homme. Derrière elle, le lit à baldaquins, les coffres ouvragés, les épais tapis, les tentures, le métier à tisser où elle nouait ses maléfices, rien de ceci ne se reflétait dans le tain. Elle seule se détachait.

"Miroir, mon beau miroir au mur
Qui a beauté parfaite et pure?"

Le verre un instant se troubla, ondula, et une voix profonde répondit:

"Le numéro que vous avez demandé n'est plus attribué, veuillez consulter le service des renseignements.
-Arrête ton char, et réponds moi, bordel!
-Tu m' brises, avec ta phobie des ridules, sorcière! Je suis LE Miroir Magique Ultime, et je pendouille à ce mur depuis des lustres, ras le bol!
-Ferme la ou je te raye!
-Qui t'a conseillé de vitrioler Blanche Neige avant de la jeter dans un bordel pour Nains? Mmmm? On perd la mémoire avec l'âge? Oh puis tiens, tu m'emmerdes à la fin! Voilà de quoi t'occuper!"

La surface du miroir s'agita furieusement, et sembla exploser quand en jaillirent, courant à perdre haleine, un énorme lièvre blanc, un chapelier très agité, une petite fille vêtue d'une robe bleue, un chat visible par intermittence, des soldats épais comme des cartes à jouer, des flamands roses...

http://img186.imageshack.us/img186/9366/zorrokf1.png

Magique ou ordinaire, tangible ou métaphorique, le miroir et ses jeux seront le thème de ce sixième ExLibar. Un texte composé de 600 à 2500 mots et à envoyé en mp ou mail uniquement à Aenur avant le 24 décembre minuit.
Pensez à mentionner ici que vous comptez participer, que j'vois à qui j'dois envoyer des mp de rappel avant la date butoir.
J'participe bien entendu :]
Je n'ai jamais participé mais il n'est jamais trop tard pour commencer, comptez-moi dedans.
En gros il faut rédiger une courte nouvelle (non ce n'est pas un pléonasme) sur le thème du miroir? Et de ses jeux.. ça limite la portée métaphorique qu'on pourrait attribuer au miroir au sens large je trouve.
Citation :
Publié par Madee
moi aussi moi aussi o/
Je tente le coup jvais essayer de trouver un créneau dans mon emploi du temps de ministre pour caser ça...
Pti HS : t'as le temps pour l'ex-libar et pas pour moi...
Mon texte pour cet Ex-Libar
Hop, j'avais essayé d'en parler un peu de façon croquignolesque dans un post qui avait été téléporté sur la Taverne, et vu que le thème de cet Ex-Libar coïncide parfaitement avec le sujet que je traite je vais retenter un coup.
Attention c'est pas retravaillé, pas mal de fautes sans doute, j'ai écris ça tard et un peu rond, et d'un premier jet.
Donc il faut juste retenir l'idée générale car le style laisse certainement à désirer :

Tout d'abord voici le pays ou se déroule cette nouvelle :
http://www.webzinemaker.com/alain/photo/pho1_12313.jpg
Citation :
Peut-être avez-vous déjà entendu parler de Maslow et de sa « pyramide », il ne s’agit pas d’un Pharaon mais d’un psychologue, il à établi, dans sa théorie sur les motivations, une hiérarchie des besoins humains.
L’intérêt de cet agencement réside dans le fait qu’il affirme qu’un Homme, avant de chercher à satisfaire un besoin va tout mettre en œuvre pour assouvir son précédent dans la liste, je m’explique :

Le premier besoin est appelé « besoin physiologique » (Boire, manger, dormir, se laver …), et son suivant immédiat « besoin de sécurité » (Sentir que ce qui nous entoure ne présente aucun danger pour notre intégrité, morale et/ou physique), puis viennent le « besoin de reconnaissance » (Ou d’appartenance, faire partie intégrante de la société qui nous entoure.), « le besoin d’estime » (Autant pour soi que pour les autres) et enfin « le besoin de se réaliser » (Aussi appelé « accomplissement » c’est le besoin qui consiste à « faire quelque chose de sa vie » en des termes simples.)
Donc Maslow nous explique que chacun de nous se doit de valider les besoins dans l’ordre afin de pouvoir pleinement s’attaquer aux suivants, on ne cherche pas un travail stable quand on a rien à manger, on cherche de la nourriture, d’où qu’elle vienne.

J’ai envie de m’intéresser au dernier de ces besoins, même si je pourrai vous entretenir pendant longtemps, et plus passionnément, de ses prédécesseurs.
Car ce besoin là, c’est celui qui nous préoccupe le plus, nous occidentaux, c’est pour lui, notamment, qu’à été créée la religion, pour satisfaire ce besoin ultime de réalisation, on lui à fournit un objectif ad hoc : Le Paradis.
Mais ce paradis il ne fonctionne pas seul, pas sans son inséparable comparse, la culpabilité, coupable de la faute intemporelle, redevable de la dette infinie, l’Homme va devoir passer sa vie à se racheter et ainsi parvenir, peut-être, au Paradis.
La boucle et bouclée, finit de nous gonfler, tout le monde à un but ultime, passons à autre chose.

Et bien non, ce n’est pas si simple, l’Homme, dans son évolution fanatique, dépasse ce concept et le renvoie ad patres, on ne la lui fait pas : « Et si le Paradis n’existait pas ?! »
qu’il nous dit.
Hors l’Homme est intelligent, et il le prouve en répondant tout seul, il s’approprie de nouveaux buts, de nouveaux objectifs, plus tangibles cette fois.
Les enfants, la planète, les sciences, et tous autant qu’ils sont, ces louables thèmes n’ont pour seuls objectifs que de permettre à nous, hommes de peu de foi, de trouver un sens à notre vie, une manière heureuse de traverser un peu moins violemment l’Histoire, pourquoi pas de l’influencer, qui sait, une façon de laisser un petit quelque chose.

Alors certains se replient sur les valeurs familiales, fondent un foyer, élèvent leur enfants comme ils s’élèverait eux-même si ils devaient recommencer, et par la même commettent l’irréparable erreur de ne pas considérer leurs progéniture comme un être à part entière mais comme un prolongement d’eux-mêmes, comme si un lien invisible les unissaient.

D’autres se plongent dans leur travail, et s’y démènent comme si leur vie en dépendait, en fait c’est encore pire, c’est leur « mort » qui en dépend.
Ils vont jusqu’à penser qu’ils sont indispensables, que ce qu’ils font est utile, qu’ils apportent une pierre à l’édifice, alors que la plupart se contentent de conforter un système bancal et véreux.

Certains pensant voir un peu plus loin encore essaient de laisser des réflexions (historiques, philosophiques, scientifiques …) des pistes, pour les suivants, ils se disent qu’ainsi, peut-être, ils auront contribué à l’évolution de l’humanité.
Mais hélas quand on essai de prendre ce point de vue à long terme, pensant être au delà de tout égocentrisme, on se rend vite compte de la vacuité d’une telle entreprise, aider l’humanité, la faire évoluer, soit, mais pourquoi ?
Qu’est ce que l’humanité, en quoi devrait-elle perdurer et avancer, et surtout, cela mérite-t-il qu’on s’y attache ?
C’est un peu comme voter pour quelqu’un sans exactement savoir quel est son programme, une sorte de confiance aveugle, de foi.

Et bien tout aussi stupidement que mes prédécesseurs j’ai réfléchi aussi à ce problème, et j’aime Maslow et sa pyramide pour une raison qui transcende la simple pertinence de son travail.
J’aime cette pyramide pour la métaphore qu’elle représente, et j’ai envie de dire à tous ces gens au sommet, de cesser de regarder vers le ciel pour y trouver un but final, un besoin dernier (ou premier)
J’ai juste envie de leur dire de plutôt se concentrer de l’autre côté, et de regarder en bas, tous ces gens en train d’essayer de monter.
De regarder en bas, et de tendre la main …

… A tous ces gens pour qui la vie consiste en une simple lutter pour trouver de quoi manger et dormir
… A tous ces malheureux qui vivent dans la peur et la terreur de ne pas voir se lever le jour suivant.
… A tous ces exclus à qui la société à refusé de tendre la main.
… A tous ces gens qui n’arrivent pas à voir en l’autre quelqu’un d’aussi beau qu’eux-mêmes.
… Et à tous ceux qui n’ont pas encore compris qu'ils sont des gens formidables.

Chacun à son palier se doit d’aider ceux d’en bas à le rejoindre, je pense que la pyramide fonctionne ainsi, et que non content de valider un « objectif » il faut que tout le monde y parvienne, alors, peut-être, tous ensemble et tous en haut, nous pourrons imaginer le suivant.

Pour conclure, je pense qu’à la fin de sa vie, chacun de nous devrait pouvoir prendre une glace, regarder celui qu’il est devenu, penser à celui qu’il a été, et partir heureux.
Le jugement dernier existe, le tribunal est un miroir, et le juge c’est vous.
Citation :
Publié par Sponsachtige scout
. Un texte composé de 600 à 2500 mots et à envoyer en mp ou mail uniquement à Aenur avant le 24 décembre minuit.

Il faut mettre ça en gras et en gros, pour les nouveaux.
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