On peut parler de bruit blanc dans à peu près tous les domaines dans lesquels on rencontre des signaux dépendant du temps. (et même parfois dans le cas de signaux dépendant d'autre chose que du temps)
Un bruit blanc, c'est un signal aléatoire contenant la même énergie dans l'ensemble des fréquences. (pour être précis, ayant une densité spectrale de puissance indépendante de la fréquence.)
On peut parler de bruit blanc pour les ondes lumineuses, acoustiques, pour des signaux électriques, pour des ondes de surface (ie des vagues), pour des écoulements turbulents de liquides, dans le traitement d'images...
On parle de bruit blanc, parce que dans le cas ou la grandeur qui varie est une amplitude lumineuse, un bruit blanc donne visuellement une lumière blanche. (il s'agit alors d'un mélange de toutes les couleurs)
Maintenant, en pratique, il n'est pas possible d'obtenir un signal absolument blanc, puisque ça nécessiterait une énergie infinie pour exciter les fréquences très élevées. En pratique, seule une plage de fréquence est importante. (longueurs d'ondes entre 400 et 800 nm pour la lumière visible, entre 20 et 16 000 Hz pour les fréquences sonores audibles...)
On parle en pratique de bruit blanc quand la densité spectrale de puissance est constante sur la plage de fréquence perceptible.
Dans le cas ou le signal aléatoire n'a pas une densité spectrale constante, mais qu'elle décroît avec la fréquence, on parle de bruit rose. (Là encore par analogie avec ce qui se passe pour la lumière : dans ce cas, les basses fréquences (rouges) sont plus énergétiques que les hautes fréquences (bleu), et la somme de ces couleurs ne donne plus du blanc, mais une couleur dans les roses.
|