[Ex Libar 5] Publication et votes \o/

Affichage des résultats du sondage: Quel texte de l'Ex-libar 5 avez-vous préféré ?
Texte 1 21 31,34%
Texte 2 1 1,49%
Texte 3 5 7,46%
Texte 4 4 5,97%
Texte 5 8 11,94%
Texte 6 2 2,99%
Texte 7 20 29,85%
Texte 8 2 2,99%
Texte 9 2 2,99%
Texte 10 2 2,99%
Votants: 67. Vous ne pouvez pas participer à ce sondage.

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Voilà voilà comme prévu, voici les textes du cinquième chapitre de l'Ex Libar.

Un grand merci à tous les participants, en espérant qu'ils soient encore plus nombreux pour la prochaine fois.

Petit rappel du thème de cet opus:

Citation :
Jolienes, Joliens, l’heure est grave. Un crime a été commis. On ne sait pas où, à quelle époque, ni avec qui, ni même si tout cela est bien réel ou loufoque. Mais on sait que le crime fut presque parfait. Nous comptons sur vous pour nous faire vivre cette affaire !

Allé, bonne lecture à tous, et n'oubliez pas de voter. :}


Texte 1

Citation :
La truie y laisse des plumes



Il n’avait eu aucun mal à se faire admettre dans le bordel.
Comme il avait tout du client qui vient pour la première fois, et que les puceaux portent chance, la patronne lui avait ouvert sans lui chercher des poux.

A l’intérieur, ses yeux se firent rapidement à la lumière ténue, rougeâtre, qui régnait dans le poulailler.
La mère maquerelle, une truie aux tétines à peine voilées par du satin rose, le toisa, et tira une bouffée de sa pipe, reluquant le duvet jaune sous les plumes définitives de son client. Elle l’avait pensé plus âgé, car de taille adulte.

« Alors mon poussin, on vient s’picorer une vraie poule ? » lança la truie,
-Euh oui madame, répondit le jeune coq, en fait z’ai une demande un peu spéciale
-Déjà ? T’es du genre précoce, poussin, allez, raconte tout à Tatie Eugénie.
-Ze voudrais … Ze voudrais faire des cossonneries, madame.
-C’est ton jour de chance, poussin, je suis de bon poil, mais avec la patronne, c’est plus cher
-Z’ai de quoi payer, madame »

Et le poulet posa sur la caisse d’oranges retournée faisant office de comptoir une pleine poignée de Miel Pops.

« Mais t’es un vrai milord ! Suis moi, mon p’tit coq, mon nid d’amour est derrière les rideaux dorés !

Le poulet zézayant suivit la truie dans une remise attenant au poulailler, entre deux grands bacs pleins de pommes à cidre attendant le pressage.

La truie commença un lent effeuillage, dandinant sa couenne, frottant ses jambons, avec des regards langoureux au poussin, mimant la chatte en chaleur et bavant plus qu’une chienne enragée.

Quand elle fut à poil devant son gibier à plumes, la maquerelle s’avança en croupionnant, la bouche en cul de poule puis s’arrêta net.
Le poulet tenait dans l’aile droite un maillet de boucher.

« Je fais pas dans ce genre de cochonneries, grogna la truie,
-Ze ne zoue pas, madame.
-Monte pas sur tes grands chevaux, poussin, ça te ..
-TA GUEULE !! Ta gueule, tas de lard ! Regarde moi bien, tu ne me reconnais pas ? »

La truie grogna et fit mine de détailler le volatile.

« J’ai pas une mémoire d’éléphant, je ..
-TA GUEULE Z’AI DIT !! Ze sais tout, tout, ton sale trafic, les poulettes que tu séquestres, qui passent leur temps sur leur perssoir à attendre que des clients les montent, et que tu laisses à peine descendre pour pondre!
-Je tiens un bordel, pas une volière !
-LA FERME !! Ze sais que tu vends ces œufs, que tu vends ces enfants à des humains, pour … pour être manzés, pourriture, tu fais croire aux poules que « S-e-r-g-e B-a-t-i-s-t-o-n-i virgule F-o-i-e G-r-a-s virgule Œ-u-f-s E-x-t-r-a F-r-a-i-s » signifie « Ecloserie du Gai Matin » et que « V-o-l-a-i-l-l-e-r » veut dire « Maison de retraite sur parcours herbeux pour pondeuses méritantes»
-Rho hé, c’est pas comme si les poules étaient des aigles non p…
-FERME TON GROIN !! «

Le poussin s’était juré d’être froid, mais il pleurait comme un veau.

« Z’étais dans une boîte de 12, z’ai été couvé en douce par ma mère assez longtemps pour naître en vie quand … quand la femme humaine a brisé mon œuf dans le saladier où elle faisait des crêpes ! Ze suis venu au monde sur les zaunes battus de mes frères et sœurs ! SALOPE ZENOCIDE !!
-Et comment t’as pas fini au four au lieu d’la poêle ?
-La femme avait des petits, ils ont piaillé en me voyant tomber dans la pâte, ils m’ont nettoyé, ressauffé, nourri. Z’ai manzé des céréales pour petit dézeuner, convenant particulièrement aux enfants et aux adolescents en période de croissance, enrissies en 12 vitamines et 9 minéraux, pendant 42 zours. Z’ai appris à lire en regardant la composition des céréales, et les revues de Kung-fu que lisait le père de mes sauveurs à table.
-Et t’as décidé que de tous les poulaillers à la ronde, tu venais de celui ci…
-Batistoni sur les boîtes d’œufs, Batistoni sur la camionnette qui les livre, hier, ze me suis accrossé au pare soc arrière quand il a redémarré. Depuis, z’observe ce poulailler, ze me suis mêlé aux volailles, dans la basse cour. Ce poulailler, c’est le seul où les poules laissent du rouze à bec sur leurs œufs !! Nos mères nous embrassent avant notre départ pour « l’écloserie » et tu nous livres à la mort !
-J’ai des frais, si tu crois que ce que paient ces rats de clients suffit à entretenir les filles, tu … »

Un coup de maillet asséné sur le sol avec une force impensable pour un poulet fit sursauter la truie si fort qu’elle tomba à la renverse, et à grand bruit, dans un des baquets de pommes.

Craignant qu’elle n’en profite pour jouer les anguilles, le poussin s’envola d’un coup d’aile et se percha sur le bord du baquet. La truie gisait sous les fruits, seuls dépassaient ses 4 sabots vernis de fushia et le bout de son groin serrant encore le tuyau brisé de sa pipe, donc le fourneau était Brigitte Bardot sait où.

« Ze… ze ne voulais pas, ze voulais zuste … »

Un torrent de larmes jaillit des yeux orange du poussin, ruisselant jusque dans son bec, transformant ses piaulements de détresse en petits gargouillis.

« Je voulais juste savoir… »

Le poussin en sanglots tourna les ergots et sortit sans être vu de la remise à cidre.

Le lendemain, à potron-minet, Angus McAbbey fut réveillé sans douceur par Monsieur de Lafarce, le doyen des dindons.

Quelques minutes plus tard, le vieux chat finissait sa toilette devant un baquet de pommes à cidre, n’ayant pu que constater le décès de la truie.

« Eugénie … Sacrée vieille maquerelle, j’me demande qui a eu ta couenne. »

Angus passa sa patte gauche derrière son oreille comme à chaque fois qu’il réflechissait intensément. De son œil valide, il détaillait la basse-cour attroupée par l’encadrure de la porte. Quatorze poules de luxe, deux coq gaulois et un autre en pâte, un bouc émissaire, trois canards boiteux et une cane blanche, une brebis galeuse, deux oies grasses, six chauds lapins, un âne bâté, quatre dindes, le vieux De Lafarce, et ce poulet zozotant remarqué l’avant veille.

Tous se tordaient le cou pour voir la scène.

Le matou miteux s’étira, dévoilant des griffes acérées et son ventre où manquait des touffes de poils. A la retraite depuis six mois, l’ancien mercenaire acceptait encore quelques contrats dans la basse-cour et Eugénie l’avait à plusieurs reprises chargé d’éliminer discrètement rats et souris. Sans dire qu’ils étaient copains comme cochons, ils n’étaient pas non comme chien et chat.
Dire qu’elle était déjà maquerelle quand lui était encore un chaton ! Il se souvenait parfaitement des années de guerre, où elle avait fait du lard et des cochons, et de la Libération, quand on l’avait tondue, pour avoir couché avec les Bergers Allemands.

Il fit le tour du baquet où marinait toujours la truie.

Dehors, les volailles caquetaient, gloussaient en un murmure croissant.

Le chat s’immobilisa soudain. Là, devant le baquet, prêt d’une latte du plancher fraîchement esquillée par un coup violent, il y avait .. un poil. Un long poil, clair, lisse et fin que le chat renifla.
Ce n’était pas un poil, mais un cheveu.

Eugénie assassinée par un humain ? En ce cas pourquoi laisser le cadavre ? Ce n’était donc pas un meurtre alimentaire.

Le matou prit son air le plus matois. Lissant ses moustaches gauches (du côté où elles poussaient obstinément frisées depuis qu’il s’était endormi trop près de la cheminée), il fit signe à une poule de luxe d’approcher.
La gallinacée , bien en chair, fut poussée en avant à coups d’ailes par ses consœurs.

« Mademoiselle, miaula Angus, quand avez vous vu la victime pour la dernière fois ? »

C’est par ces mots que le greffier commença l’interrogatoire de tous les présents.

Fine mouche, le chat fit défiler les témoins, à la queue le leu, leur posant de brèves questions.
Il eut quelques difficultés à tirer des gloussements sensés des dindes, et dut se boucher le museau pour interroger le bouc.

Le poulet monté en graine fut parmi les derniers à passer.

« Tout ceci ne te donne pas une très bonne image de notre basse cour, poussin, pour toi qui viens tout juste de t’installer.
-C’est affreux ce qui vient de se passer, mais ce monde est fait de violence, la vie d’un animal ne vaut parfois pas cher.
-Oui, chienne de vie ! Où as tu passé la nuit dernière ?
-Sur un perchoir derrière la bergerie.
-Tu n’as rien rem… qu’est ce que tu viens de dire ?
-Je disais que j’avais passé la nuit derrière la bergerie.
-Je vois, et tu n’aurais pas perdu quelque chose entre hier et aujourd’hui ? »

Le poulet clôt son bec. Le chat, sous l’œil intrigué et inquiet des bêtes assemblées, tendit en évidence le cheveu retrouvé sur la scène du crime.
Un grondement de révélation parcourut la basse cour. Il s’en était fallu d’un cheveu poru que le mystère reste entier.

L’assassin , pourtant fait comme un rat, ne bronchait pas.

« Pourquoi as tu tué la vieille truie ?
-C… c’était un accident, je ne voulais pas.. je cherchais juste à lui faire peur, pour qu’elle me dise..
-Pour qu’elle te dise … ? Donne donc ta langue au chat »

Le poussin raconta tout, d’une traite, l’abattoir qui attendait les vieilles poules, les coquetiers qui attendaient les œufs, les turpitudes infectes de la maquerelle, la boite de 12, les crêpes, les enfants, la revue de Kung fu, la camionnette, le rouge à bec.
Un silence glacé avait succédé aux cris des poules, dont plusieurs furent prises de malaise. Les autres animaux, muets d’horreur, fixaient le poussin.

« Tu voulais donc te venger ?
-Non, je.. je voulais juste savoir.. qui est ma maman ».


FIN.

Texte 2

Citation :

Il jeta un œil vers la pendule qui ticquetacquait sur le mur du fond. A travers l’atmosphère enfumée, il déchiffra l’heure.

« Putain Simon ! Déjà 22 heures et tu ne m’avais rien dit ! Je croyais pourtant avoir insisté ! »

En grommelant, il jeta quelques pièces sur le zinc et sorti brusquement.

Sur le trottoir, une vague d’air froid l’assailli. Il releva le col de sa veste en frissonnant, et s’enfonça dans la nuit.




Dans la pièce aux lourdes tentures, un curieux spectacle s’offrait aux yeux de ceux qui venaient s’y perdre : des femmes, des hommes, des femmes avec des hommes, des femmes avec des femmes, des hommes avec des hommes. Nul n’y restait bien longtemps seul, et ceux qui étaient venu y chercher un peu de compagnie avaient frappé à la bonne porte.

Dans le couloir qui permettait d’y accéder, une fausse blonde à la carrure impressionnante se tenait derrière un petit bar. Elle parlait avec un curieux petit bonhomme qui ne paraissait guère l’écouter.

« Eh La Fouine ? tu m’entends quand je te cause ? Je te dis qu’il doit passer vers les 22 heures, et il avait l’air bien remonté ! »

La Fouine était perdu dans ses pensées. Il triturait sa cigarette avec anxiété, finit par la faire tomber, commença à en rouler une autre, puis visiblement déconcentré, il abandonna sa tâche pour s’adresser à la grande blonde.

« Madame Maria, pardonnez-moi de vous faire ainsi vous répéter, mais vous me dîtes qu’il me cherchait personnellement ? »

La Fouine était l’indic le plus recherché dans ce milieu, il donnait l’impression d’en savoir toujours un peu plus long que les autres.

« Je ne comprends pas du tout ce qu’il me veut, cela fait plus de 7 jours que je n’ai pas mis les pieds en ville ! »



En marchant à grandes enjambées vers le bordel, il ressassait sans cesse les même pensées.
La seule info fiable dont il disposait, outre les photos du cadavre de Fanny, c’est qu’elle avait bossé presque 2 ans pour Madame Maria, avant de tirer sa révérence et d’aller s’enterrer dans un trou pommé à plus de 15 bornes de la ville. Il savait par les voisins qu’elle recevait du monde, elle devait donc continuer à exercer de temps à autre.
Ce qu’elle faisait le reste du temps, mystère, et après tout, il s’en foutait pas mal. Elle avait réussi à sortir de ce bled, de ce bordel sordide, tant mieux pour elle.

Il arrivait en vue du Chaton.

En poussant la porte, il fut accueilli par une mignonne petite brunette vêtue uniquement de son porte-jarretelles, qui lui sussura « Bienvenue au Chaton, je suis Candice ! » .
Il la repoussa gentiment pour se diriger vers le Bar où trônait Madame Maria.




La plaque devant le bureau indiquait « Lieutenant J.Thomson, police criminelle ». Derrière elle se tenait un homme plutôt grand, à qui sa calvitie donnait un aspect austère. Il ne devait pas dépasser les 40 ans.

Thomson blêmit.

« Bordel Cazar ! Venez avec moi. »

Les deux hommes sortirent en hâte de leur bureau, enfilant leur veste au passage.

Sur le bureau de Thomson se tenaient pêle-mêle des photos du cadavre de Fanny, la prostituée sauvagement assassinée 3 jours avant, des dépositions de pensionnaires du Chaton, et le dossier de John, le fliqueton de la Crim’ sur le coup.




John fit un signe de tête à Madame Maria, et attrapa La Fouine par le col en l’entraînant vers une chambre. Il tenait à la main les photos de Fanny, qu’il balança sur le lit à peine entré dans la pièce.

La Fouine saisit les photos de sa main toujours tremblante, et les regarda rapidement. Il détourna la tête et ferma les yeux un instant, ces photos lui rappelaient le meurtre d’une autre pute auquel il avait assister, et il avait peur. John ne disait rien.

« Qu’est-ce que tu me veux ? » bafouilla La Fouine.
« Je veux savoir qui a fait le coup. On sait qu’elle a bossé pour Madame Maria, tu dois sûrement la connaître. »

La Fouine regarda John d’un air suspicieux.

« Tu veux… savoir qui a fait le coup ? »

John acquiesça en sortant sa carte de la Crim’.

Hésitant, La Fouine commença à parler à John.

« Fanny était une brave fille, mais elle ne travaillait plus pour Madame Maria depuis un moment… » John lui fit signe de la main d’avancer.
« Elle vivait à une quinzaine de kilomètres d’ici, elle essayait de travailler le moins possible, mais… il lui arrivait de recevoir encore. » John s’impatientait.
« Je sais tout ça La Fouine, moi ce que j’attends de toi, c’est que tu me permettes de coincer celui qui l’a salement défoncé. »

La Fouine regarda John en plissant les yeux.



Thomson fonçait vers le Chaton en compagnie de Cazar, marmonnant sans cesse.

Ils y arrivèrent enfin, et s’arrêtèrent dans un crissement de pneus.

Sans perdre une seconde, Thomson se dirigea à l’intérieur, et apostropha Madame Maria en lui montrant une photo de John.

« Thomson, de la Criminelle. Vous auriez vu ce type ? »

«En soupirant, Madame Maria lui répondit :

« Et bien oui, Pete, il est avec La Fouine dans la petite chambre là-bas . »

Thomson murmura entre ses dents.
« Pete… putain de merde, j’avais donc raison… »

« Allez Cazar, on y va ! »

Ils foncèrent vers la chambre où se tenaient John et la Fouine.


La Fouine était visiblement mal à l’aise.

« Ok… Je vais t’aider à trouver qui a fait le coup. C’est forcément quelqu’un qui savait où Fanny habitait, et quelqu’un qui n’en était pas à sa première fois, pour réussir à la mutiler de la sorte. Un tordu donc, qui bute les filles pour son plaisir, en les faisant bien hurler avant. »

La Fouine ne quittait pas John du regard, guettant une réaction quelconque.
Il était assis sur le bord du lit, prenant des notes.


La porte s’ouvrit avec fracas, faisant sursauter John et la Fouine.

Thomson et Cazar surgirent l’arme au poing.

John se redressa d’un bond, surpris de voir débarquer son supérieur ici.

« Reste assis ! » Cazar avait gueulé ça, avant de s’approcher en le braquant et de lui passer les bracelets.

John les regardait à tour de rôle, ahuri.

« Tu es arrêté pour le meurtre de Fanny Ouzo salopard ! Et on te collera aussi celui de la petite Anna sur le dos… Hein Pete ? Qu’est-ce que tu en dis ? »

La Fouine regardait la scène sans bouger, désirant sans doute se tirer de cet endroit de fou, où les types s’appellent John et sont flics le jour, et Pete la nuit lorsqu’ils écorchent les putes.
Texte 3

Citation :
La vision pratique de la prison, c'est que l'on est séparé du reste du monde. L'inconvéniant, c'est que d'autre êtres humains le sont aussi avec vous. Moi, je vais y passé le reste de ma vie. Enfin si cette bande d'incapable arrive à se mettre d'accord la dessus. Le juge, vieux, voir maigre, mais plutôt vieux, écoute attentivement :
"- Allez vous laissez l'accusé[...]."
Le seul plaisir que j'ai à les écouter, c'est de remarquer leur remarquable façon de s'exprimer. En effet, là on l'on entend accusé, salopard résonne dans la pièce, alors que victime, a ange pour réponse. Il faut aussi rajouter les formidables répliques qui démontre à l'assemblé que je n'ai pas encore tué d'être encore vivant, je ne suis que présumé, pas coupable ; jusqu'au jugement prochain. Dans deux heures, si tous ce passe bien.


Elle était si belle, si fraîche. Et jeune : mon âge, dix-neuf ans, ou presque.
Elle menait une si belle vie, avec moi tout d'abord : on louait un petit appartement, au deuxième étage. Avec ses amis, ensuite : ils sortaient en soirée de temps en temps et ils se rendaient mutuellement des services. Avec ses parents, en fin, qu'elles appelaient tous les mois. Un si bel âge, pour cet être exceptionnel.
Une vie tel qu'on en rêve tous, dans l'insouciance de l'hypocrisie, et la douceur du mensonge.
Elle était si belle, si fourbe.
Je venais très souvent chez elle, nous dormions des semaines ensemble, après de courtes pauses. Si l'on avait chacun un appartement, c'était, bien entendu, pour être libre de faire ce que l'on voulais. Enfin, pour me faire croire que j'étais libre de mes mouvements. C'est horrible d'aimer, on sort avec des amis, pour regretter de ne pas être avec l'être aimé, on vocifère contre les études, pour oublier qu'on les préfere à l'être aimé, et enfin on passe de longs jours ensemble, pour perdre son temps sans y penser, avec l'être aimé.
Je lui laissais tout faire, elle m'aimait tellement. Je ne lui imposais rien, si ce n'est que ma présence de temps en temps ; elle s'amusait, elle était sur de trouver un être prêt à tous pour elle. Elle me trompait, un être près à lui pardonner.
Elle était si belle, si joyeuse.
Elle était vraiment le bonheur de ma vie : tous les souvenirs que j'ai d'elle, c'est son bonheur, son sourire, ou ses rires. De rares souvenirs à nos débuts. Une journée horrible, surtout pour elle, la remarque très désobligeante d'un professeur devant tous l'amphi, une engueulade avec une amie. Le soir, nous devions nous retrouver pour aller au cinéma, qui ne manqua pas d'être fermé, pour une raison inconnue. Mais pourtant, elle était là, et inexplicablement nous étions heureux, il pleuvait, nous avions une soirée à nous, dehors, dans la nuit. Je dansais devant elle pour je ne sais plus quels raisons. Et, gentiment, elle se moquait, avant de me prendre dans ses bras, les yeux lumineux, venant me faire quelques obsolètes promesse au coin de mon oreille. Elle me manquerait presque.
Elle était si belle, si sadique.
Oui, quelques fois elle l'était, pour mon plaisir, je lui était totalement soumis. Elle aimait cela, me voir à ses pieds, sous ses ordres, perdre mon temps pour elle. Elle ne l'aurait jamais admise, mais elle aurait adoré extrapoler son sadisme dans le monde matérielle. En clair, sur moi. Je ne me suis donné se plaisir. Elle était si autoritaire.

"- Vous voyez bien qu'il ne l'a jamais aimé !"

On tue par amour.
C'est vrai. Je l'ai tué par amour. Un soir, je suis rentrée chez moi, elle n'était pas là, elle est partie, voir un autre probablement. Elle avait laisser un de ces t-shirts, son vêtement de nuit, et je m'empressai de sentir, pour faire ressurgir quelques précieuses secondes de sa présence.
Le choc.
Quelque chose s'était brisé, pas mon amour, ni le sien, il était partie depuis longtemps, non. Simplement la fine barrière entre l'Amour et l'Amour. Entre l'Amour aveugle, et la Haine. Je l'aimais depuis tellement longtemps que je finit par la détester. Paralysé, j'hésitais entre sentir encore cet horrible parfum, et jeter ce chiffon. Alors je restais immobile, avec la fine odeur de son corps entrant dans le miens. Je transpirais, non pas a cause de l'immobilité mais des spasmes qui s'ensuivirent.
Je ne me contrôlais plus, le seul réflexe que j'eus, fus de me reculer dans un coins, dos au murs, me protégeant contre le reste du monde. Entre deux convulsions, je réfléchissais. Ma raison me disait que je perdais surface, elle me disait que c'était mon corps, je lui répondait que non, je ne pouvais plus bouger, mais je tremblais continuellement.
C'est dans ces moments là que l'on comprend, que notre corps ne nous appartient pas, il n'appartient qu'à notre environnement.

C'est sur cette pensée que je m'endormis, je rêvais, de sa mort. Le moindre stratagème passa dans mon esprit, le meurtre parfait.
J'étais appaisé, j'attendis le bon moment. Chaque jours, je fouillais son téléphone portable ou son sac, avec une minutieuse attention. Il me fallait un meurtrier. Oui, le meurtre le plus parfais est celui que l'on ne commet pas. Enfin, on ne le commet pas, lorsque le monde entier est d'accord là dessus. Lorsque le monde entier, affirme, et laisse la trace dans l'histoire d'un évènement, il se sera à tout jamais passé. Il fallait donc pour l'histoire, que je ne commettes pas ce crime. Et, donc seulement un simple idiot.

Les idiots ne manquent jamais, contrairement au gens intelligent qui par définition manquent constamment. Elle avait eu un différent avec son amant, il l'écrivait sur le message que je lus sur son téléphone. Je mis donc mon nom en place, en lui demandant de venir chez elle se soir.
Tout concordais parfaitement, elle devait rentrer après sa douche, et je devais sortir, avec des amis. Je tapais en vitesse sur son portable, en une écriture phonétique, horrible, qui était la sienne sur les messages, celui de la rejoindre rapidement chez elle, sans poser de questions, comme à son habitude. J'effaçait rapidement mes empruntes, chose totalement inutile, mais mon ivresse allait jusqu'à me prendre par ces héros, ces gangsters, d'un vieux film en noir et blanc.
Je lui prévint que je sortis, j'entendis un faible son qui prouvait que je n'avais pas parler dans le vide de la pièce. Pris ma veste, et partis chez elle. Sans qu'elle le sache. Je n'ai croisé personne, bien entendu. Tout ce passais toujours comme cela. La réflection n'apporte toujours que trop de détailles inutiles. L'action quant à elle, fait en sorte que la chance soit forcément présente. J'entrais discrètement chez elle. Et m'enferma dans un placard inutile, ouvert une fois l'an, pour l'invitation de la famille : un placard à balais. J'attendis, dix minutes à peine, elle entra, et dix autre, il entra. C'étaient des instants de sérènité, on ne pense à rien, les minutes sont longues, mais qui ne laisse aucuns souvenir, juste un trou de mémoire, des minutes qui n'ont jamais existée. On peut donc dire que ce sont des instants qui se déroulent rapidement.

Elle fut tout d'abord étonné, de le voir frappé à sa porte, lui aussi de sa surprise. Mais bon, des personnes si exceptionnelle commenceront tout d'abord à se crier dessus. Histoire que le voisinage comprenne qu'il n'ont pas acheté leur logement. Pour ensuite, s'embrasser, et oui. Le manque de sexe chez l'être humain, fait oublier rapidement les choses futiles qui les entre-déchirent. Lorsqu'ils sortirent de la chambre, quelques heures plus tard elle servit des verres de jus de fruit. Qu'il bu en sortant des toilettes.

"- L'arme du crime, sont les bouts de verres que voici."

Le minutes s'oublièrent. Il sortit.
Elle prit une douche. Je sortis mes gants. Le meurtre parfait allaient être produit. Je cassa un verre et attendis qu'elle sorte. Je plaquais ma main sur sa bouche. Son spasme pour crier fut bientôt éteint par la pression du verre sur sa gorge.
Dommage, j'appuyais.
C'est une sensation terriblement douce qui parcouru ma main. Le meurtre parfait.
Et puis un spasme, de mon corps cette fois-ci. Un nouveau, je ne me contrôlais plus. De spasme en spasme je me réfugia dos au murs, me protégeant contre le reste du monde. Entre deux convulsions, j'entendis des cris.

Un meurtre presque parfait.

Texte 4

Citation :
Dans une ville indéterminée, à une époque indéterminée. Une bagnole de flic comme il en est tant fait sa ronde. Un appel à la radio. Une sirène se fait entendre dans la nuit. Les freins qui crissent pour arrêter le véhicule. Des bruits de pas et de course dans les escaliers. Seul le grincement d’une porte qui n’est plus fixé que sur un seul gond. La découverte du corps. L’éternel ballet de ces fourmis qui ne font que leur travail, et qui ne ressentent plus rien à photographier des cadavres et analyser des scènes de crimes.



Josh Barney fut réveillé de son noir sommeil par la sonnerie du téléphone. A peine le temps de se foutre une clope au bec et de virer la starlette ivre morte qui comatait sur son bras qu'il décrochait. L’avantage, pensa-t-il, quand on a l’habitude de boire, c’est qu’on prend aussi celle de désaouler rapidement quand la situation l'exige, même en pleine nuit. Et heureusement. Tiens, au bout du fil, c’est l’inspecteur Barry. L’égorgeur a encore frappé.



Cela fait maintenant six mois que cet enfant de salaud frappe sans vergogne les gentes dames de la ville. Et à chaque fois c’est le même rituel, il les séduit, les fait boire, les ramène chez elles, et commence son Œuvre. Shlack, un cou tranché, du sang qui se déverse, une femme qui hurle, encore du sang, toujours du sang, et une voix dans la centrale, pétrifiante par sa joie qui annonce l’ignominie.



Depuis une semaine, Josh Barney faisait en sorte qu'il ne puisse plus se réjouir. L’inspecteur Barry avait fini par s’avouer vaincu et faire appel à un privé pour l’aider. De la façon la plus officieuse qui soit bien sûr.



Après avoir pris note de l’adresse de la nouvelle pauvresse, il prit une douche glacée et commença sa route.



Les poulets étaient partis depuis peu de temps lorsqu’il arriva. Seul l’inspecteur était là pour l’accueillir. L’odeur de sang prit Josh à la gorge. On a beau s’y habituer, ça prend toujours aux tripes au premier relent. Les rares indices semés volontairement par l’assassin étaient encore une provocation supplémentaire. La scène n’était pas belle à voir, mais Josh fut attiré par un détail qui détonait des photos des scènes de crime qu’il avait eues entre les pattes. Cette fois, l’arme du crime était présente sur les lieux. Sûrement pas d’empreintes, mais de nouvelles questions. Pourquoi la laisser ici ? Pourquoi maintenant ? A croire que cet enfoiré savait pour lui, et qu’il s’en amusait.

« Je le sens pas le coup du couteau laissé par hasard, ce mec là est bien trop malin pour faire un faux pas. »

« On n’a pas retrouvé d’empreintes, mais ce que je peux te dire c’est que ce couteau est très rare. On fait actuellement des recherches pour trouver les points de vente. On te transmettra les infos obtenues par nos enquêteurs. »



Décidément, il y avait un truc qui clochait. Le meilleur moyen allait être de remonter sur les traces de la victime. Son emploi du temps, le bar fréquenté… La routine. Mais à sa façon, et avec ses indics.



C’est reparti. La marche dans les rues glaciales de cette maudite ville. La tournée des bars. Puis le flash. C’est comme s’il les voyait devant lui. Elle et son meurtrier ignoble. En train de discuter, d’échanger des regards langoureux, de flirter bêtement, elle s’imaginant une issue classique, lui savait que celle-ci serait tout autre. Putain, mais pourquoi cette sensation le reprend tout d’un coup ? Vite, se concentrer sur l’affaire. Le temps de s’en jeter un petit dans le fond du gosier, et ça va déjà mieux. Josh peut se concentrer sur son affaire. Mais il est interrompu une fois encore. Cette fois, par le barman, qui lui signale un appel pour lui, et qui lui tend l’appareil d’une autre époque. Et là, cette voix goguenarde.

« Ca fait longtemps que j’attendais que l’autre incapable finisse par faire appel à toi. On a un vieux compte à régler tous les deux. Je te donne rendez-vous demain soir à deux heures sur les quais. Viens seul. Au nom de Sophie. »



Josh resta suspendu au téléphone sans rien dire encore quelques secondes. Tout devenait clair maintenant. Et il ne pouvait rien faire si ce n’est obéir. Un autre verre, essayer d’avoir l’esprit plus clair. Cela faisait des années qu’il n’avait pas pensé à elle. Mais elle se rappelait désormais à son bon souvenir par l’intervention de ce salaud. Et cette fois, il ne s’en tirerait pas. Lui seul pouvait arrêter cette folie meurtrière. Un dernier verre. Il allait se préparer pour son châtiment.



Un corps gît sur les quais au petit matin, un mot dans la poche, ainsi qu’un vieil article. L’égorgeur revendique ce meurtre, au nom d’un vieux crime datant de plus de dix ans. Sophie Moira, une jeune femme de dix-neuf ans, une orpheline qui élevait son frère, avait été retrouvée morte. Seul témoin, le jeune frère de la victime, alors âgé de seize ans, qui avait tout vu, mais son témoignage ne fut pas pris en compte, car il était sous produit stupéfiant. Il avait alors juré de se venger.

L’inspecteur chargé de l’affaire, un certain Josh Barney, avait été soupçonné. Mais faute de preuves, on l’avait disculpé. Sa réputation salie, il était devenue privé, et se tenait à l’écart du monde extérieur. Seuls ses anciens collègues restaient en mesure de le joindre. Tous étant persuadés de son innocence. A tort.

Au bas du mot de l’assassin, une dernière phrase qui brûlait les yeux de l’inspecteur Barry qui les lus. « Je t’ai vengée Sophie, ta vie en aura valu quarante-cinq, dont celle de ton assassin. »
Texte 5

Citation :
Les mystères de la disparition de Nuff.


Once upon a time, a man with stange hairs who disappears...

C'était un 16 septembre, par une nuit fraîche, que Nuff à été vu pour la dernière fois... Il s'est donné rendez-vous avec quelques amis qu'il s'était fait par l'intermédiaire du forum "Jeux OnLine". Après une soirée bien arrosée, le pauvre Nuff titubait, la rue parraissait longue à n'en plus finir, le doute s'installait, comment allait-il faire pour rentrer chez lui? Il se sentait mal, très mal, sa vision commençait à vaciller.
Soudain, ce fût

Le trou noir...

"Ahahah, quel minable nabot, tu as tenté de me défier, tu as échoué comme un misérable cloporte! Comment as-tu osé, alors que tu n'en étais pas capable!
-Qui, qui me parle? Où suis-je?!"

Le pauvre Nuff se retrouva soudain dans un bateau, une ancienne corvette de guerre.
Il regarda autour de lui quelques instants, il semblait être affreusement seul...

"-Faible, tu es sous mon emprise maintenant, je ferais ce que je veux de toi...
-Mais, dis moi qui es-tu!? Dis le moi je t'en supplie!
-Tu m'a déjà vu! Je hante tes pensées... Tu as bafoué mon nom! Mon divin nom! Et ma plastique de rêve! Je suis... Je suis......"

Les poumons de Nuff commençaient à se fluxxer aisément. Soudain, il vint une silhouette sortir de la brûme dense qui couvait le navire... Elle était de plus en plus distinct, il portait du cuir, du cuir très moulant...

Coma éthylique...

"-Orlando Bloom!
-Et oui, c'est moi : Cap'tain Bloom!
-Mais... Mais comment?!
-Ceux qui rentrent dans le jeu ne peuvent plus jamais y sortir... Te souviens-tu?! Tu as triché! Ce n'est pas un simple jeu, ta vie est désormais entre mes mains!
-Que dois-je faire!
-C'est pourtant simple! N'as-tu pas compris?! Tu dois... tenir ta promesse."

Nuff était abasourdi, il était encore saoul, et se voyait mal refaire toute la combinaison de ce jeu infernal...

"-N'y a t'il aucune autre solution?
-Non, tout ceux qui rentrent dans le jeu ne peuvent en sortir."

Peur...

Le pauvre Nuff entendit un bruit inimitable, qui devenait de plus en plus présent, celui que fait une table en transperçant la brume, tombant du ciel.

Objet de toutes craintes... Elle arrive

La brume se dissipa, une table se posa entre nos deux protagonistes, chevauchée par une giraffe de bière, coupée à l'eau, dont la cîme n'était perspectible. C'était une giraffe décraponnante, elle semblait atteindre les cieux.

Complexe phallutique, Sigmund, je te hais.

"-C'est simple, tu as 10 essais, à chaque erreur, tu dois boire 3, puis 4, puis 5, tout celà jusqu'à 10 fois. Plus tu échoues, plus celà sera dur."

Nuff tenait à peine sur ses jambes, elles fretillaient comme du menu-fretin.

"Simple est l'enjeu; si tu réussies, tu pourras retourner dans ton monde, tandis que si tu échoues, tu seras condamné à errer jusqu'à l'éternité sur ce navire, seul, avec moi, à mon entière disposition, entière et profonde disposition... Tu seras oublié, et retrouvé sans vie, dans ton monde."

Désespoir...

Cap'tain Bloom, d'un air sarcastique, tendit un verre en crystal, emplit de ce liquide tant appréhendé. Sur ce verre était marqué...

...

...

You suck, noobZ.

"Ton avenir est entre tes mains désormais."

Notre héro tremblait de tout son lui. Comment allait-il surmonter l'épreuve...

Il prit l'objet de sa destinée entre ses mains moite, et essaye de se rappeler de la formule exacte...

"-Bonjour, Je m'appel Nuff, et je vais boire pour la première fois"

Ne m'abandonnes pas, ne trembles pas, je t'en supplie.

Et il échoua.

"Bonjour, je m'appel Nuff, et je vais boire pour la première fois"

lève le verre, bois une gorgée, tape, droite, gauche, droite, gauche, pied droit, pied gauche, je saute.

"Je m'appel Nuffnuff, et je vais boire pour la seconde fois"

lève le verre, bois, tape, gau..

"Encore raté"

et merde

"Tu craponnes assez fortement, mon ami. La force du poney t'aurait-elle quittée?"

Et il échoua encore, et encore...

"Je m'appel Nuffnuffnuff, et je vais boire pour pour la 3ème fois"

Courage, aller, encore un peu, pitié. Lève, Bois, tape, droite, gauche, droite, gauche, pied droit, pied gauche, c'est bon.

"-Encore raté."

merde, c'était mon avant dernier essai, je n'y arriverais jamais.

"Il te reste un dernier essai, et tu dois aller jusqu'à 10, désormais."

Nuff eu le coeur prit, ses dernières forces le quittaient, il s'effondra.

"Tu es pitoyable, je t'avais bien dis que tu n'y arriverais pas, tu n'es pas de taille, petit."

Qu'allait-il devenir? Seul, à la mercie de ce pervers, jusqu'à la fin des temps, qu'allait-il advenir de ses proches? De sa famille?...

J'abandonne

Nuff n'en pouvait plus, son esprit le quittait, il préférait se laisser mourrir plutôt que de finir esclave d'Orlando Bloom...

Adieu

...


...


...


Soudain...


...


...


...



Quelle est cette lumière... Pourquoi moi, pourquoi maintenant... Non, laisse moi tranquil, laisse moi mourrir, je t'en supplie

"-Que t'arrives t'il, tu abandonnes? Et moi? M'oublies tu? Après tout ce que je t'ai apporté?
-Qui... Qui es-tu? Lai, laisse moi tranqu..quil.

Je connais cette voix...


...


...


Je me rappel maintenant...


...



Je crois...



ça y est.


"-Tu m'a enfin reconnu...
-Com, comment le ss, le sais tu?...
-Pfft, quelle question, je sais, je suis tout. Je suis l'alpha et l'omega de la vie, de ta vie, je suis l'eau, la terre, le feu, le ciel. Adam et Eve, à coté de moi, c'étaient des noobs."

C'était Mind

"Quelle position pitoyable, rempant, comme un vulgaire péon. Que fais-tu de ta fierté de Barien? Ton post account ne se PLera pas tout seul, tu ne souhaites donc pas atteindre le rang suprême... Quelle deception.
-Mais?...
-Il n'y a pas de mais, comment peux-tu oublier tout ce que j'ai apporté? Comment peux tu oublier les "olol² dofus", les "dgv tu suxx a+" et autre "asv? tof? need pr0n lolol"? Je suis outré, déquancané, que dis-je, offusqué."

Il a raison, je dois me relever. Je ne dois pas les abandonner, jamais, never.

Nuff se releva péniblement.

"-Quoi? Tu comptes essayer une dernière fois? Tu n'y arriveras pas, saches-le. Xaxaxaxa!"

Je veux encore faire des IRL's lyonnaises roxxantes à souhait avec des Bob's roses sponso Fluo

"-Mind, donne moi la force...
-N'oublies pas Nuff, notre devise, toujours notre devise."

Je l'avais presque oubliée...


... Je JoL ...


... Donc je suis.



Nuff prit le verre avec conviction, arrachant l'étiquette.

Je me lance

"-Bonjour, je m'appelle Nuff, et je bois pour la première fois.


...


Je m'appel Nuffnuff, et je bois pour la deuxième fois.


...


...


...


Je m'appel Nuffnuffnuffnuffnuffnuffnuffnuff, et je vais boire pour la huitième fois.


presque


Je m'appel Nuffnuffnuffnuffnuffnuffnuffnuffnuff, et je vais boire pour la neuvième fois.


encore un petit effort


Je m'appel Nuffnuffnuffnuffnuffnuffnuffnuffnuffnuff, et je vais boire pour la dixième et dernière fois.


reste concentré

dix doigts, dix gorgées, je tape 10 fois, dix doigts, toujours dix doigts, je tape, droite, gauche, dessous, droite, gauche, dix fois, je tape du pied droite, puis du gauche, dix fois, je saute, dix fois, je bouge mes fesses

j'ai réussi


"-NOOOOOOOOON AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH"


Cap'tain Bloom commença à se désagréger, Nuff avait finit pas le vaincre. Il était exténué.


"-J'ai réussi, Mind, Merci, merci...
- ...
-Il est parti... déjà... Il me laisse même pas le temps de le remer..."

Il s'endormit.




















"-Aller, reveil toi bordel!"

Que se passe t-il?

Nuff reprit connaissance. La lumière l'aveuglait, ses poumons se relâchaient, il revivait.

"-Mais oloooool² comment il a comaté le noob, au milieu de la rue, tu devrais boire un poil moins imho, déjà Aenur il a passé sa soirée aux toilettes genre il fumait des clopes, alors toi! En plus tu t'es fais humilié à Cap'tain Bloom"


Ta soeur.

...

Enfin de retour...



*sourire*

Texte 6

Citation :
La raison du nombre

Joe Lesker regardait David et Johanna monter sur scène, il regardait les projecteurs, il regardait la salle, les critiques, le publique, ces centaines de personnes, les caméras, ces millions de téléspectateurs… de la sueur perlait sur son front, il régnait une chaleur torride. Il empoigna son mouchoir de soie et se le passa sur le front. Un hurlement retentit. Le public avait aperçu les deux jeunes chanteurs. L’animateur de foule laissa filer les acclamations puis imposa le silence en brandissant un carton : « silence ! ». David tripota son micro englué de gel. Johanna sourit et bondit en faisant tournoyer ses seins.
« — Salut c’est moi, je m’appelle Henri, entama David.
— J’aurais voulu réussir ma vie, hurla Johanna.
Tout s’enchaîna parfaitement : les applaudissements de la foule rythmés par l’animateur, l’audience, les sponsors heureux, le spectacle était un succès. Joe était content, très content.
Un journaliste fit une grimace et fronça les sourcils. De quel magazine était-il ? Lesker fit défiler les noms et les visages dans sa tête, associant la blonde à Voici, le gros à TéléZ… il ne reconnaissait pas cet homme-là, il ne se rappelait pas l’avoir invité. Il le fixa à nouveau. Le journaliste secouait tristement la tête et agitait doucement ses lèvres.
« — Christine !
Son assistante accourut. Joe lui désigna l’intrus, la cible de ses soucis, et grogna. Aussitôt Christine compulsa ses listes.
« — Franck Libermann de la pop gazette, un nouveau magasine parisien, people.
— Ah…
Joe soupira, puis se crispa tout de suite après : l’homme s’était levé. Il n’avait pas le droit de se lever. D’un geste rapide et soudain, le gêneur enfourna ses notes dans sa mallette et se dirigea vers la sortie. Joe s’engagea rapidement dans les coulisses, Christine trottant sur ses talons. Il contourna la scène et parvint au niveau des portes d’accès du public. Le journaliste discutait avec un agent de la sécurité.
« —… Tant que le spectacle n’est pas fini, je regrette, conclu fermement l’homme en uniforme.
— C’est ridicule enfin, vous allez faire quoi ? Me séquestrer ?
— Monsieur je…
Le garde s’interrompit lorsque Joe et Christine entrèrent en scène.
« — Monsieur Libermann ! Appela Joe, filtrant les mots au travers des fanons blancs de son sourire de baleine.
— Monsieur ?
— Joe, Joe Lesker.
— Ah ! Monsieur Lesker ! Enchanté ! (Le journaliste lui serra nerveusement la main). Je ne comptais pas créer de remue-ménage je m’excuse…
— Allons, allons ! Je comprends ! On meurt de chaud dans cette salle et il est facile de s’y sentir mal. Prenons un petit rafraîchissement voulez-vous ?
Libermann était gêné.
« — Je préfèrerais rentrer si ça ne vous dérange pas, j’ai encore plusieurs reportages à faire.
— C’est l’affaire de trois minutes, venez par ici.
Lesker plaça sa main moite sur l’épaule du journaliste, se collant à sa chemise, et d’une légère pression lui forçat le pas. Il était à sa gauche, Christine vint à sa droite. Frank soupira, il était pris en tenaille. Il suivit le mouvement et pénétra dans une petite pièce garnit de plantes, de canapés et d’une petite table avec un bar. Joe s’assit. Christine le servit selon ses habitudes. Frank se recroquevilla autour de sa mallette.
« — Vous prendrez… ? Lui demanda Lesker en saisissant le verre que son assistante lui tendait.
— Un verre d’eau juste, merci.
Lesker fit la moue.
« — De l’eau hein ? Bon. Comment trouvez-vous notre spectacle, Monsieur Libermann ?
— Et bien je… je trouve cela divertissant… c’est coloré, gaie.
— De grands artistes !
Les mains de Frank se crispèrent et s’empourprèrent. Joe le dévisagea. Il pinçait les lèvres et fixait le sol, contracté. D’un coup, il se relâcha pour prendre son verre d’eau et en boire une gorgée.
« — De grands artistes… répéta Joe sans quitter le journaliste des yeux.
Libermann reposa sèchement son verre.
« — Vous ne trouvez pas ? Insista Lesker.
— Ils chantent faux ! Eclata Frank. Ils ne respectent pas le rythme ! Sans les musiciens assurant derrière, ce serait des cris de basse-cours ! Ils ne comprennent même pas les paroles qu’ils prononcent, leurs significations, c’est sans émotion aucune !
— Vous êtes réac ! Lui hurla Joe. Vous ne comprenez rien à la nouvelle vague !
— C’est un crime ! Hurla Frank encore plus fort. Un crime contre toute la chanson !
— Espèce de petit élitiste stupide, lui décocha Joe. Tout le monde les aime. Ils sont bons… ils sont parfaits !
— Presque… presque tout le monde, marmonna Frank, puis il quitta la petite salle en claquant la porte.

Le lendemain paraissait une critique positive de David et Johanna dans la pop gazette. Lesker avait appelé le directeur, qui avait viré Libermann et censuré son article. Malgré cela on peut encore, parfois, au détour d’une rue ou d’une conversation, entendre cette phrase : « C’est de la merde leurs reprises à la télé réalité ».
Texte 7

Citation :
Un crime presque parfait.

Tatatin.... TATATIN.



-Doc t'es là ?
-Toujours Ben.
-J'ai une idée Doc, tu vas m'aider, ca marche ?
-C'est un truc con ?
-Toujours Doc.
-Ok ca m'branche alors, explique moi...

-Il faut qu'on tue quelqu'un Doc.
-Ha, euh, tu veux dire tuer en vrai ou comme dans les films ?
-Non, en vrai biensûr.
-Qui çà ?
-Toi Doc..
-Pourquoi ?
-Tu me pourris la vie Doc, t'es dans ma tête, tu ne veux pas en sortir, il faut que tu disparaisses.
-Je ne veux pas Ben, sans moi t'es rien, qu'est ce que tu vas faire !
-C'est pas le problème, je veux que tu meurs, je ne veux plus que tu sois là, dans mes pensées, en moi.
-Et bien arrête de me parler, oublie moi.
-J'peux pas Doc, j'ai essayé, mais tu reviens toujours. C'est moi qui décide Doc, tu peux gueuler mais tu n'existes pas.
-Ah et comment tu vas faire cher compère ?
-Tais-toi, la ferme Doc, ta gueule.


Maman,
Si tu lis cette lettre, et bien arrête et passe là à quelqu'un d'autre, sinon tu vas t'enerver.

Au début, je voulais faire un truc orignal, c'est à dire mettre une autre formule que "si vous lisez ceci c'est que blablabla", bon il se trouve que j'ai rien trouvé de mieux, de toute façons dans ces moments là, c'est pas le plus important, la forme.
Y'a longtemps j'ai vu un reportage à la télé sur les jeunes qui se suicident, bon c'était pas drôle, mais j'me demandais ce que moi j'écrirai dans ma future lettre. Ben ouai, faut toujours laisser une lettre avec tout ce que t'as à dire, parce que bon, sinon tes parents restent un peu sur leur faim.

Alors si vous lisez ceci... c'est que j'ai décidé de mettre fin à mes jours.
Ca arrive parfois (enfin une seule fois par personne plutôt).
Je vous préviens, avant d'entrer dans ma chambre, prenez une bouffée d'air, et tenez vous les burnes, parce que vous allez me voir mort.
J'ai décidé de me pendre, pourtant j'ai toujours dis en déconnant que si j'devais me suicider ben je sauterais gratte-ciel ou d'un avion, enfin un truc plus cool, mais j'ai réfléchi et c'est le bordel, aller chercher le corps etc, enfin faut pas s'emmerder avec çà je crois, là c'est pratique.

Je vous vouvoie parce que je ne sais pas qui est en train de me lire, bon je peux supposer que ce soit toi, maman, mais on sait jamais.

Bref, là, si vous relevez la tête et que vous ouvrez cette porte, ben vous me trouverez sans vie.

C'est pas une blague, je suis bel et bien mort, pendu, devant vous, là je bouge plus tu vois.
Tu peux même me tâter les mains ou les pieds pendant que tu lis ceci...
Mes yeux sont encore ouverts mais je ne respire plus, c'est fini.
Arrête de me tripoter, de me serrer, tu vois bien que c'est trop tard que, rah bon sang tu vois tu m'écoutes jamais !
Je bouge ? Non ? Bon !
Voilà, maintenant que t'as fini de crier, de pleurer, de me dépendre etc, (je me demande si ce mot existe, c'est con, j'aurai du vérifier dans le dico avant de me pendre, enfin bref) je te demande de t'asseoir et de finir cette lettre.

Je suppose que tu veux savoir pourquoi ? ou plutôt comme tu dois être en train de gueuler, "POURQUUUOOOOOIII?"
Ben.
Oui ben j'en avais marre. J'en avais ras le bol. De quoi ? De tout.

J'en pouvais plus, de toi, de cette famille. On a beau dire qu'on a de la chance, qu'on est né avec une cuillière en argent dans la bouche, mais moi j'crois plutôt que j'avais une fourchette dans le cul.
J'en avais marre que tu sois conne au point d'accepter de vivre 15 ans de merde avec ce mec.
J'en avais marre de ce mec, qui te faisait du mal. J't'ai déjà posé plusieurs ultimatums, lui ou moi, ben j'ai choisi à ta place comme tu peux voir.
Y'a aussi cet entourage miteux qui m'entoure, famille de faux-culs, sans valeur aucune, des sans gènes, on se tire dans les pattes en souriant au nouvel an.
Y'a ces études de merde, tu sais cette voie à la con, un truc pour rapporter du pognon, j'me demande pourquoi d'ailleurs, c'est pas ce qui manque.
Enfin, un avenir qui fait envie, j'aurai ma bagnole avec la clim, mon appart avec chauffage au sol, ma femme bien roulée, mes gosses qui seront médecins, mes costards de marques, ma chaîne hi-fi dolby machin, mes écrans plats, un frigo bio, des soirées trivial poursuit de folies entre amis, un boulot arnaqueur.
Le pied quoi, l'éclate, mieux que tout.
Non.
Ca m'emmerde, tu m'emmerdes, cette vie m'emmerde, cet avenir m'emmerde..
Même si j'm'étais cassé au fond du tibet tu te serais démerdée pour me passer un coup de téléphone et me demander si j'ai du linge à repasser. Putain.

Ce qui me rend la vie invivable surtout, c'est moi.
L'emmerdant, quand t'es né avec tout ce qui faut, et cent fois plus encore, c'est que t'as envie de rien.
Mais quand je dis rien, c'est rien.
En gros, quoi que j'fasse dans ma vie, j'arriverai à la même situation qu'aujourd'hui.
Pourquoi j'me casserai le cul à faire des études, pour avoir un boulot, que j'aurai déjà quoi qu'il arrive, pour avoir de l'argent que j'aurai déjà quoi qu'il arrive, pour avoir une situation, que ... tu vois, c'est çà le problème.
J'ai perdu goût à la vie, depuis trop longtemps, écoeuré. C'est comme se branler toute la journée, la dixième fois y'a presque plus de plaisir. Là c'est pareil.

Oui alors l'alcool les fêtes les amis les joints et tout cette merde, bon ça amuse, ça fait passer le temps, mais voilà, quand on a plus rien à se mettre sous la dent, ben terminé, fini, basta, que dalle.
Je suis dénué de toute motivation à faire quelque chose. Même à ne rien faire.

Voilà pourquoi.

Là tu vas m'dire, parce que j'te connais, "oui mais c'est un peu léger pour en arriver à se suicider".
Non c'est pas léger, pour toi c'est léger, parce que tu ne le vis pas, t'es pas dedans, t'es pas dans ma situation. Putain mais pourquoi faut toujours que tu me dises "oui mais oui mais" pour avoir le dernier mot ?! Non cette fois, c'est moi qui gagne, les choses sont comme elles sont, j'ai terminé de jouer. C'est fini.

Sur ce, tu-dis-à-tout-le-monde-que-je-les-aime-et-toi-aussi-je-t'aime etc.
Je ne suis pas désolé. Je suis libre et heureux ("et mort'', oui en effet, mais c'est toujours mieux qu'être rien).

ps: J'ai droit à des dernières volontés ? :
Je veux que l'on fasse graver sur ma tombe ("C'était trop bon pour durer"), ah et je veux une putain de belle tombe aussi, et sans fleur, parce que t'façon vous allez v'nir me voir un temps mais après ça va vous gaver.
J'aimerais aussi qu'à mon enterrement ce soit la fête, j'aimerais que tous les gens qui me connaissent un peu viennent, pas que ce soit un truc à la con et triste, j'veux pas que les gens soient habillés en noir, vous passerez massive attack et bob marley en musique, ah et metallica aussi, franchement, accordez-moi au moins ça.

Ah et pardon, pour ne pas avoir écrit un truc sérieux, mais je ne suis pas quelqu'un de sérieux. C'est comme ça.
D'ailleurs voilà une dernière blague pour te donner le sourire :

Cordialement ("corde" ahah !), Ben.




-Doc t'es là ?
...
Non ? bah tant mieux, j'ai enfin réussi ça, débarrassé.

Ah je les vois, ils sont là, ils ne pleurent même pas, enfin je crois qu'ils sont sur le cul. J'ai doublement réussi mon coup, non seulement t'es plus là, mais eux ne comprennent rien, ils arriveront jamais à se faire à l'idée qu'on puisse ne pas aimer cette vie. Ah.

Tiens voilà mon corps, ils doivent sûrement l'emmener pour faire des tests et ce genre de conneries, voir si c'est bien moi, j'pourrais leur dire que c'est bien moi, mais bon ils me croiraient pas. N'empêche qu'ils ont l'air un peu sous le choc, de me voir inerte, même si ca change pas vraiment de mon ancien quotidien, mais quand même.
Ah voici les résultats, j'vois déjà la gueule qu'ils vont tirer. "Oui c'est bien votre fils qui s'est pendu blabla il est bien mort on peut plus rien faire , condoléances et toutes mes confuses, au suivant".

C'est quoi ça ? ah bordel, mon enterrement est demain, ils sont pressés ou bien ?!.

Rah ils auraient pu me trouver un cureton un peu plus rock'n'roll, c'est quoi ce vieux là, et pourquoi on passe pas mes chansons, et pourquoi y'a que la famille et pas mes potes, putain mais pourquoi j'écris une lettre et tout et on s'en cogne mais ca m'fout en rogne ! Ils pleurent, sont vêtus comme des goths, alors que moi j'avais demandé un peu de gaïté en mon souvenir. Ah je suis déçu!

Non mais je rêve, ils vont pas m'foutre dans c'trou à rat ? c'est ça ma tombe si j'ose-dire ? Y'a même pas assez de place pour écrire mon prénom de 3 lettres. Bon je sais qu'on manque de place dans les cimetières mais quand même, autant m' balancer dans l'océan dans ce cas.

Ils respectent rien, j'ai du m'gourrer de stylo et prendre celui avec l'encre effaçable c'est pas possible.
Ho ! HO ! Ouai enfin ça sert à rien de gueuler ils m'entendent pas, ça se saurait sinon !

Au moins c'est cool, je peux voir tout le monde, c'est le panard. Ceci dit j'ressens rien, pas faim, pas soif, pas de besoin on dirait, pas d'envie, rien. C'est comme avant quoi. Ca change à peine putain.
Un peu déçu quand même.
Et puis y'a rien ici, j'pensais que j'aurais droit à des gonzesses et tout ! Rah je vais me faire chier, faut que j'aille me balader.


Ho non.
HO NON.
Pas lui, pas ce mec..
-Salut Ben !
-Bon sang je pensais que..
-Ouai qu'en te tuant j'allais disparaître, ouai mais non, j'pensais aussi.
J'ai flippé sur le coup quand t'as sorti la corde j'ai compris j'me suis barré.
-Pourquoi t'es encore là hein ? pourquoi t'es pas mort ? j'ai pas fait çà pour rien !
-Bah je sais pas trop c'est pas moi qui commande.
Quand t'es mort je suis parti aussi avec toi, bon je savais pas où aller alors j't'ai suivi, pis là un mec, un certain Pierre, m'a dit que c'était pas possible ce soir si j'étais pas accompagné. J'ai demandé si y'avait pas une erreur et que j'devais sûrement être sur la liste avec toi !
-Tu te fous de ma gueule ?
-Ah je lui ai dis ca aussi ! il a pas apprécié, il m'a dit d'aller voir ailleurs si t'y étais justement, et de revenir avec toi, pour faire une sorte de test ou de jugement pour savoir si on doit aller à l'étage ou à la cave qu'il m'a dit, j'ai pas trop saisi.
C'est là que je suis tombé sur toi, quelle chance hein.
-Euh, oui quelle chance.. bon allons faire ce test..

-Au fait Doc ?
-Oui Ben ?
-J'ai une idée, ça te branche ?
-Ben ouai toujours Ben, s'toi le chef, ca m'branche. C'est une idée à propos de quoi ?
-Pour que tu réussisses ce test, et que t'ailles à la cave avec moi ! J'peux te filer les bonnes réponses ..
-Ah chouette et c'est quoi le plan ?
-Approche faut pas qu'on s'fasse chopper..

Texte 8

Citation :

« Entre je t’en prie, essuie toi juste les pieds, c’est terrible ce temps pour un mois d’août quand même ! Viens t’installer, je vais te faire visiter. »
Le jeune homme considéra la demoiselle qui l’accueillait, ses sourcils roux à demi-froncés par le large sourire qu’elle arborait. Il se demanda si c’était elle qui était à l'origine de l'annonce pour cet appart dans Straspouick. La voix qu'il avait eu au téléphone était charmante, et elle semblait correspondre à celle de la jeune fille face à lui. Après une seconde d'hésitation polie, il franchit la lourde porte de bois, pénétra dans le couloir, et, cherchant à tâtons derrière lui, il agrippa la poignée pour refermer.
« Je te présente Tom-tom, mon deuxième colocataire, viens, on va te faire visiter… »
Ils lui firent faire le tour du propriétaire, et ils s’installèrent ensuite dans le salon pour discuter un peu et poser les questions d’usage.
Ces formalités accomplies, ils se séparèrent et le jeune homme reparti, content de sa visite. Il avait trouvé les deux colocataires sympathiques, et l’appartement grand, lumineux… Formidable en gros. Malheureusement, il devrait encore attendre quelques jours avant d’avoir une réponse, qui se révèlerait peut-être négative…C’est tellement compliqué de trouver un appartement avec des colocs corrects… Il croisa les doigts et décida de prendre son mal en patience. Mais au fur et à mesure de sa marche pour retourner sur le centre-ville, il pensait et retournait cent fois les détails de la matinée et en vint à la conclusion qu’il lui fallait cet appartement, absolument, quoi qu’il en coûte. Il l’aurait. Un sourire inquiétant s’esquissa sur son visage.

« Je ne l’ai pas trouvé terrible, t’en penses quoi ? demanda la jeune fille.
_ Bof j’ai préféré le luxembourgeois d’avant.
_ Mouais, il avait l’air plus bon vivant et moins prise de tête, moins…bizarre je dirais.
_ Lui, il a un petit air sournois, et en plus, avec toutes ses allergies alimentaires, on n’irait pas bien loin…
_ ça vient de son strabisme, il a une manie de te regarder par en-dessous et de côté, il fait froid dans le dos…
A ce moment là, la sonnette de l’interphone retentit, interrompant leur discussion.
_Ah bah tiens, v’là le suivant, voyons voir ce qu’il vaut… »

Et les visites continuèrent ainsi pendant deux jours…

A la fin, nos deux complices reprirent tous les dossiers des personnes ayant visité, et après quelques heures d’études comparatives des profils, ils finirent par choisir un jeune parisien, étudiant en journalisme. Le plus dur finalement fut de rappeler tous les candidats à la vie en communauté pour leur annoncer dès le début de l’année l’échec à ce simple examen d’affinité.
Après ce casting de taille, nos deux comparses reprirent la route des vacances et attendirent, comme tous les étudiants, le dernier moment pour rentrer au bercail.

Comme l’élu devait s’installer début septembre, ses cours reprenaient plus tôt que les autres (le pauvre), Marionette décida de rentrer pour l’accueillir, sachant que Tom-tom ne rentrerait qu’à la fin du week-end.
L’emménagement se déroula sans encombre, à part quelques histoires de clefs coincées, de serrures forcées, d’ascenseur bloqués, bref, rien de bien grave…Et la vie reprit son cours aux Romains après 3 mois de vide estival.
Les jours passèrent, Martinou s’installait dans ce nouveau chez-soi et Tom-tom ne rentrait pas…
Nos deux acolytes se dirent qu’il devait être en vacances loin de la civilisation, vu que contrairement à ses habitudes de geek, il n’était pas connecté sur la toile… Mais ils ne se posèrent pas plus de questions que ça sur le moment.
Une semaine et des brouettes plus tard, Chaton, un ami de fac de Tom-tom et Marionette appela aux Romains pour prendre des nouvelles, le Tom-tom ayant loupé la réunion de rentrée de son association et, plus grave, la rentrée elle-même…

L’inquiétude commença à naître dans l’esprit de nos compagnons. Ils tentèrent d’appeler le portable de Tom-tom, celui-ci sonna et personne ne répondit, et ceci à plusieurs reprises.
Ils décidèrent d’attendre un peu avant de pousser plus loin leurs investigations. Après tout, il pouvait tout aussi bien être en vacances, malade ou en train de fricoter avec sa régulière et ils auraient l’air bien débiles.
Dans les jours qui suivirent, plusieurs coups de téléphone étranges eurent lieu : une personne appelait sans arrêt pour demander s’il y avait une chambre de libre dans l’appartement pour un nouveau colocataire.

Puis un jour, « Marionette ! Marionette ! »
La porte de l’appartement s’ouvrit à toute volée, Martinou entra en courant dans l’appartement, essoufflé, tenant un sac à la main.
« Marionette ! regarde ! J’ai trouvé ça dans le local poubelle, derrière les bacs.
_ Montre un peu.
_ J’ai fouillé pour trouver son propriétaire, c’était en trop bon état pour être jeté. J’ai trouvé un porte-feuille et un portable dedans : c’est à tom-tom !!!
_ QUOI ? Mais qu’est-ce que ça foutait là-bas ?
_ Je sais pas, mais quand on a tenté de l’appeler, son sac était déjà là, regarde l’historique des appels en absence.
_ Merde, mais qu’est-ce qu’il lui est arrivé ? Il a dû avoir un sacré problème.
_ Déjà, on appelle les flics, on signale une disparition, c’est même peut-être un enlèvement. »
A cet instant, le téléphone sonna, et Marionette décrocha. Toujours le même type avec la voix bizarre à propos d’une chambre à louer. Même en insistant elle n’obtint aucun nom.
_ J’y crois pas, il m’a raccroché au nez !
_ On réglera ça plus tard, il faut d’abord savoir ce qui est arrivé à Tom-tom et prévenir la police. Il ne peut pas avoir disparu dans la nature comme ça. »
Martinou composa le 17 et alerta la police de cette disparition suspecte et de leur découverte pour le moins inquiétante. Ils enregistrèrent l’affaire et envoyèrent un enquêteur immédiatement aux Romains…

Celui-ci arriva rapidement et commença à interroger nos deux colocataires pour prendre leur déposition. En cours d’interrogatoire, le téléphone sonna à nouveau, Marionette décrocha et on pu vite voir une expression d’exaspération sur son visage. Elle se fit très virulente et raccrocha presque au nez de son interlocuteur. Le policier, ayant entendu quelques bribes de la conversation, lui demanda de quoi il s’agissait et elle lui résuma l’affaire en deux mots. Le policier commença a émettre une hypothèse pouvant être intéressante.
« _ Et si c’était lié ? Regardez, Tom-tom à priori est rentré jusqu’ici, depuis il a disparu et son sac a été jeté dans le local à ordure. Et comme par hasard, depuis que vous n’avez plus signe de vie de lui, vous recevez des appels tous les jours à propos d’une chambre à louer.
_ Vous croyez que le gars des coups de fil sait quelque chose ?
_ Mais c’est gros comme une maison. Imaginez, il l’a peut-être enlevé pour récupérer la chambre.
_ C’est un peu tordu comme idée, mais ça pourrait coller. On va vous donner les noms des postulants à l’appart’, et il faudra aussi éplucher les relevés des appels entrants de l’opérateur pour trouver le numéro du mec qui nous harcèle pour la chambre. »
Après avoir vérifier les communications chez France Telecom en faisant des recoupements d’heures d’appels et en les comparant aux dossiers fournis par nos compères, les enquêteurs eurent tôt fait de trouver les renseignements concernant le suspect dans l’enlèvement de Tom-tom. Ils se rendirent alors à l’hôtel d’où les coups de téléphone avaient été passé et après avoir interrogé la réception sur leur homme et ainsi obtenu le numéro de sa chambre, ils le filèrent toute la journée pour découvrir l’endroit où Tom-tom était retenu prisonnier. Ce ne fut guère long, et bien vite leur attente fut récompensée. Le suspect les mena droit sur un bâtiment désaffecté dans le quartier de la gare et ils eurent tôt fait de retrouver Tom-tom grossièrement ligoté et bâillonné dans un coin. Ils arrêtèrent alors le ravisseur, et la seule phrase qu’il prononça pour se défendre fut un pitoyable « Je ne comprends pas, mon idée était parfaite… »
Une fois son kidnappeur sous les verrous et les formalité accomplies ils raccompagnèrent Tom-tom aux Romains.

DRIIIIIING !
La sonnette de la porte d’entrée…
Marionette releva la tête en sursaut, s’attendant à de mauvaises nouvelles, elle s’était endormie sur son canapé. Elle regarda l’heure, 13h37. elle devait être fatiguée, elle avait dormi environ 15h d’affilée, vu qu’elle s’était endormie en regardant un film policier la veille.
Elle se leva pour aller ouvrir, préparée à toute éventualité. Elle ouvrit la porte en grand, d’un coup, retenant sa respiration et lorsqu’elle réalisa qui se tenait en face d’elle, ce fut la surprise :
« Tom-tom !! Qu’est-ce que tu fais là ?
_ Je rentre juste de vacances, j’étais en camping avec des potes dans le Sud, et on a fait durer les vacances une semaine de plus tellement qu’on s’amusait. Je suis désolé je n’ai pas pu prévenir de mon retard, vous ne vous êtes pas inquiétés au moins…
_ Non, non, à peine… »
Elle repensa à son rêve de la nuit avec un demi-sourire et secoua la tête devant les débordements de son imagination…

Ceci est un texte inspiré de faits réels, enfin, sauf le début, et la fin, et le milieu en fait…bref ok, c’est juste inspiré. Mais quand même… Tom-tom… si t’es en vie… fais nous signe !!!
Texte 9

Citation :
Une saleté de guêpe



Déjà trois ans que cette histoire traînait. Trois ans que Tony avait été mis en cause dans une affaire pas claire par des membres de sa propre famille.
Il n’avait jamais été très proche d’eux. Sa mère était la plus jeune sœur et n’avait pas vraiment été désirée par ses parents. Ils ont bien du s’en accommoder, mais avec quinze ans de moins que sa plus jeune sœur, il n’était pas facile d’être proche.
Ces derniers n’ont donc eu aucun scrupule à préparer le coup. Le coup était simple : faire tremper à leur insu Tony et sa mère dans une histoire pas jolie jolie.

Il y a trois ans, donc, le plus vieil oncle de Tony, Alexis, a pris contact avec la police et leur a fait ouvrir discrètement une enquête. Par excès de confiance, la mère de Tony a signé les papiers qu’il ne fallait pas, a été au mauvais endroit au mauvais moment, juste sous le regard de la police.

Il y a quelques mois, une procédure a débuté et les oncles et tantes de Tony allaient témoigner contre sa mère au tribunal. Dieu sait ce qu’ils allaient dire.
Mais pour le moment, ils mangent. Ils sont heureux, sûrement de pouvoir tout mettre sur le dos de la mère de Tony demain, lors du procès.
Tony lui, observe, perché dans un arbre, les jumelles au poing. L’arbre est assez vieux est un bon moyen de passer sans problèmes par-dessus le mur entourant la maison de son oncle Julien, l’aîné de la fratrie.
Ils ne le voient pas, mais lui savoure le spectacle. Personne ne se doute de rien. Sans leur témoignage, les preuves de la police ne sont que des coïncidences, et il sera facile de mettre tout sur le dos des autres membres de la famille.

Les repérages sont presque finis. Le seul problème est un chien. Dès qu’il se sera assez éloigné de la maison pour faire un tour dans le jardin, il n’ennuiera plus personne. Le moment arrive, le chien semble sentir quelque chose. L’odeur de Tony ? Non, celle d’un bon steak auquel on a au préalable injecté une bonne dose de cyanure. Il se régale pendant que Tony est un peu étonné. Il était sûr que cela ne fonctionnait que dans les dessins animés….

Il est maintenant dans le jardin. Tous sont occupés à vaquer dans la maison en attendant le début du repas. Les portes sont grandes ouvertes et tout le monde se sent en sécurité car la maison est bien entourée. Pas de caméra de surveillance, un chien idiot, des arbres mal entretenus le tout dans une zone assez déserte, c’est un pousse au crime ! Qu’importe, Tony est maintenant prêt à agir. Cinq personnes sont dans la maison, il a prévu de quoi s’occuper de cinq autres au cas où le plan raterait.

Première cible, une tante par alliance sortie fumer. Main gauche sur la bouche, la main droite plonge une seringue pleine de curare que Tony a eu du mal à se procurer. En quelques instants le corps est flasque mais elle est encore consciente. Un bâillon au cas où le poison ne ferait pas assez vite effet sur la bouche. Puis on recommence l’opération quatre fois. Aucune anicroche.

Phase suivante, les portes de la maison sont ouvertes et les victimes chargées dans un van aussi noir que les habits de Tony. Fausses plaque de qualité pour passer inaperçu et en route !
Trois heures de petits chemins tordus plus tard, Tony arrive à destination. Il est alors presque minuit.

Le lieu choisi est proche d’une rivière. Quelques mètres à coté, il y a un vieux container de plusieurs centaines de litres. Idéal pour ce que Tony a prévu.
Le container possède un robinet assez dur à utiliser à sa base. Au sommet, une écoutille qui va s’avérer très utile. Lors des repérages sur le lieu, Tony avait estimé la capacité du container. En une heure, il devrait pouvoir être rempli avec l’eau du fleuve, en utilisant la pompe que Tony a dérobée à cet effet.
Vingt minutes plus tard, les corps sont dans le réservoir. Des cours de chimie de base ont permis à Tony de calculer la quantité d’acide chrlorydrique solide à ajouter pour avoir dans le container une solution saturée. Cela fait beaucoup et Tony n’a pas pur d’en mettre en excès, on ne sait jamais. L’acide a été « emprunté » dans les stocks d’un grossiste en dépôt de bilan habitant à l’autre bout de la France.
Une fois l’acide versé, il suffit de remplir. Le coin est assez désert pour que personne n’entende. Les victimes meurent de noyade après avoir souffert à cause de l’acide. Ils ont fait beaucoup de bruit et Tony a vraiment apprécié cet instant, tellement que même la piqûre de guêpe qu’il vient de recevoir n’a pas atténué son plaisir.
Après tests, il devrait falloir plusieurs mois avant que les tissus ne soient complètement dissous. A ce moment, Tony reviendra vider les liquides dans le fleuve. Le container sera nettoyé pour enlever les traces d’acide et les os seront récupérés afin d’être broyés ailleurs et jetés à l’eau eux aussi.
L’écoutille est fermée à l’aide d’un épais cadenas et il est temps de reprendre la route.

Cent kilomètres plus loin, Tony se débarrasse de ses vêtements qu’il dissous dans la baignoire d’une maison qu’il avait repérée en utilisant l’acide qu’il lui reste.
Cent autres kilomètres et c’est le van dont il se sépare. Il l’avait volé la veille dans la même ville. Il lui a juste suffit de remettre les anciennes plaques et de l’abandonner. La pompe ira, elle, dans ce qui sert de décharge à pas mal de monde dans le coin. Normalement, personne ne devrait y toucher et dans quelques mois, Tony s’en servira à nouveau.

Il ne reste plus qu’à prendre un train régional et arriver à l’heure pour le procès. Et c’est exactement ainsi que cela s’est passé.
Rapidement, la mère de Tony fut libérée et tout rentra dans l’ordre sur le plan juridique.
Sur le plan médical, il s’avéra que Tony était allergique à la piqûre de la fameuse guêpe du container. Manque de bol, cette espèce était très rare et un policier enquêtant sur la disparition suspecte de la famille de Tony essaya de corréler ces deux éléments.
Un étrange container fut découvert. Deux policiers furent gravement brûlés en ouvrant le robinet. Les corps s’y trouvaient. Aucune empreinte, mais il se trouvait dans la zone où l’on trouvait la fameuse guêpe. Cette coïncidence ajoutée au mobile fit de Tony le premier suspect de l’enquête. Impossible de s’enfuir à cause de l’allergie.

Il a fallu beaucoup de préparation. Trouver le moyen de ne laisser aucune trace. Brouiller les traces qu’on ne pouvait effacer. Etaler le crime sur toute la France pour cacher les cadavres. Faire ça tout seul pour ne pas avoir de complices gênants. Se documenter sur tous les sujet possibles.
Tout ça pour perdre la face à cause d’une saleté de guêpe.

Texte 10

Citation :
-Il a été abattu il y a 30 minutes. l'inspecteur Ensialo marquait à la craie blanche l'impact d'une balle dans le bitume. Le commissaire Birst venait d'arriver sur les lieux.

-On sait ce qui lui a pris?

-Nous on cherche encore la cause, pourquoi il a tiré. Il y avait quelques documents dans son salon, Laure les épluches avec Stéphane.

-Patron, les médias arrivent.

-formez le cordon habituel, Tony tu prends une équipe et tu inspectes les environs. Eddy tu fais le tour des voisins et tu prends leurs dépositions, et Marc t'appelles ses fournisseurs téléphonique, internet, tout ce que tu trouves. J'appelles Burge pour que le juge nous file les droits. Qu'as tu trouvé Laure?

-Des lettres de renoncement. Eddouard Lusen... Ils étaient en conflit ouvert, la lettre est signée de ce midi. Il renonce à un OPA sur le groupe O... D'après Martin ils se seraient vue aujourd'hui.

-C'est pas le genre de lettres qui pousse à la folie meurtrière. Quoi d'autres?

-Des magazines, politiques, sciences, le baratin habituel.

-Des indices sur la personne agée qui à appelé la patrouille?

-Non, on écoute l'enregistrement, le petit vieux dit qu'il a vue 3 personnes sauter les barrieres. Il s'est sauvé de peur d'être vue par les cambrioleurs.

-Les temoignages des deux agents?

-Il aurait directement ouvert le feu sur eux. Ils ont riposté, les 2 marques dans le bitume tendent a attester leur propos. Et je vois pas ce qui les aurait pousser à faire ca.

-La clé reste donc ce petit vieux, autrement dit personne...




-Bonjour Monsieur Soudin, je suis le commissaire Birst, vous dite avoir vue une personne téléphoner de cette cabine à 17h et partir de façon assez hative, tout en regardant vers la maison de monsieur...

-Oui c'est cela même, ca m'a parut étrange, alors j'ai suivit son regard sur la maison de monsieur...

-Et y avez vous vue quelque chose?

-Non, rien du tout, mais je n'ai plus ma vue de mes 20 ans vous savez, l'âge... Aussi je m'en suis désinteressé et je suis aller a la cuisine commencer a éplucher les patates...

-Et cette personne, dans quelle tranche d'âge l'auriez vous situé?

-Je ne sais pas, elle avait un pardessus et un chapeau. Non je ne sais pas je ne l'ais vue que de dos...

-Merci bien pour votre témoignage Monsieur Soudin.




-Avec les nouvelles technologies je vois pas comment maquiller ca. Ils trouveront toujours une trace. Même le spécialiste le plus méticuleux laisse des traces. Une fois j'ai eut accès à leur fichier central. Ils archivent l'indice, lui mette un nom, une hypothese et il le stock jusqu'a ce qu'un autre indice, peut etre 10 ans plus tard surgisse et leur permette de faire le rapprochement.

-Il faudrait alors que ce ne soit pas un spécialiste. Encore moins un artiste, les artistes laisse toujours une signature à la con quelque part.

-Un anonyme, un type qu'on appate?

-Il faudra le faire oublier lui aussi par la suite alors.

-Et s'il en sait rien? Si il ne sait pas qui le manipule.

-N'oublie pas les indices, on remonte toujours au marionettiste.

-Le faire disparaitre, on l'oublie quelque part, ils ne font rien pour cela.

-Pas lui, la presse s'y interessera.

-La meilleur solution serait celle commise par un homme au hasard et sans aucun motif. Un motif c'est un indice et les indices mene toujours quelque part.

-Alors truquons les.

-Ca ne passera pas, c'est trop aléatoire et si la presse s'en mele on est foutu.

-Et il avait un dérangement anodin?

-Comment le provoquer sans soupson?

-Et si c'est la police elle même le fait? S'ils savent pourquoi ils le font, ils ne chercheront pas plus loin.

-Alors il faut leur donner une très bonne raison.

-La raison nous l'avons, et elle pourrait se defendre si...

-Non, aucune raison ne l'ait. Rien ne peut defendre ce que nous voulons.

-Légitime defense?

-interessant, comment le forcer a les provoquer, et surtout forcer qu'on ne se pose pas la question du pourquoi. On cherchera toujours un motif.

-...Bon cloturons cette entretient messieux. Charles vous recontatera comme convenu.




Une voix en retrait s'éclaircie la gorge.

-De bonnes idées mais reste toujours le problème de l'indice qui...

-La solution est justement là. Le crime parfait n'existe pas, ce n'est qu'on long travail de modification de traces continuel. L'histoire nous l'a appris, a nos dépends pour nous, c'est un combat continuel...

-Si nous n'avions pas tous ces ennuies avec la presse...

-Et lui qu'en pense t il?

-Lui demander à lui comment pourrait on le " faire " sans traces?

-Il nous deteste, il a peur de nous pour de mauvaises raisons. jouons dessus.

-Et les autres?

-Moins ils en savent mieux c'est. Appelle le Charles, propose lui un rendez vous dans un espace public.




2 jours plus tard, Café "Le caravanserail" Place Trulli.

-Il faut être culotté Eddouard pour me proposer une rendez vous comme cela.

-Allons mon ami, nous nous detestons cordialement, de cet entretien ne peux ressortir que du bon. Allons mon ami, positive un peu.

-j'en doute... mon " ami "

-Si je t'ai proposé ce rendez vous, c'est pour résoudre un problème. De taille ce problème, comprends tu, ce problème c'est toi.

-Moi.., ahaha... moi je suis votre problème, et que dire de toi pour moi.

-Je m'en doute mon ami, mais vois tu, moi je suis un problème, comment dire, décrété insoluble, tandis que toi, nous avons une solution mais nous hésitons sur la façon de l'employer.

-Explique toujours.

-Te tuer.

-... t..!!

-Oh ne te crispe pas comme ca, pas de blague à me faire une crise cardiaque sans au moins finir ton café!

-...

-Oui et ce n'est qu'une question de temps, de jours, voir d'heures... Oui une question d'heure je dirais.

-Mais tu es fou, de me dire ca comme ca là, tu te prends pour qui.

-Allons chut, calme toi mon ami, on te regarde, il y a même quelques journalistes dans le lot qui nous épis. Mais Charles veille a ce qu'ils ne s'approchent pas trop pret. Le maître mot pour eux est réconsiliation... Ah tu n'es pas au courant, j'ai fait " diffuser " l'information...

-Tu es dingues, je préfère partir...

-Allons allons ne m'oblige pas à appeler mes nouveaux amis fonctionnaires!

-foncti...

-Et tu ne veux pas savoir comment? Allons reste assis, discutons, une discussion peut toujours faire évoluer les choses. Tu ne crois pas?

-Tu as corrompu des filcs?

-Tsss tsss, nouveaux amis j'ai dis. Et rien ne te dis qu'ils sont policiers, je pourrais m'etre fait des amis chez les collecteurs des impôts, tu sais comme eux nous apprécient.

-Que veux tu connard, me faire peur, je ne lacherais jamais pour un connard comme toi.

-Bas les mots mon ami...

-Et si j'appelais " mes amis " de la presse là tout de suite. J'ai justement le numéro de quelques uns...

-Fait fait, c'est de toute façon la derniere fois que nous nous voyons. Qui croirait que je te menace personnelement pour une broutille pareil.

-Broutille...

-La presse ne connais que la partie visible de l'iceberg qui nous diffère.

-Je ne vendrais jamais ces actions...

-tu préfères mourir plutôt? Ahaha je plaisante mon ami, je plaisante! Vois tu je constate que nous somme réellement dans une impasse. Aussi vais-je faire un geste, j'ai avec moi quelques lettres de renoncement, elles sont signées, je te les donne. Tient prend les. Ces actions ne m'ont jamais réellement interessées...

-Jamais réllement interessé... Et tu me parlais de me tuer il y a 5 minutes, tu te fous de ma gueule!!

-L'Iceberg mon ami, l'Iceberg, ne l'oublie pas... La situation a évolué, mais pas totalement malheureusement..

-...

-Adieu mon ami, adieu, prend ces lettres mais je doute qu'elles ne te sauvent de ton passif...

-Ne me prend pas pour un con, tu crois que tu me fais peur? Ces lettres care les toi ou je pense, c'est moi qui aurait ta peau...

-Si tu le penses, Garde les tous de mêmes, ca sera ta petite victoire que je t'offre.




-Pourquoi ne pas lui avoir dit explicitement, il croit encore qu'il s'agit de cette affaire d'actions.

-Le temps presse, nous sommes agés tous le deux. Il me fallait aller plus vite que notre ami des cieux. Vois tu Charles, le crime parfait est là. Il mourra bientôt en sachant que je l'ai tué. Et quand la police s'en rendra compte, si elle s'en rend compte, je serais déjà mort.

-C'était important qu'il soit puni, pour nous, pour...

-Seulement pour nous les survivants, les autres, les jeunes qui n'ont pas connu s'en moque. C'est un geste de vengeance pure, mais il ne faut pas que cela se sache, pas la raison. Cela doit resté anonyme. Nous ne voulons de publicité pour ca. S'il ne sait pas, il ne laissera pas d'indices.

-Cette vengeance restera fade tout de même.

-Nos vies ont eut le gout de cendres,celle de nos camarades assassinés. Même la fadeur de cette acte redonne de la saveur à cette vie. Te sens tu le courage d'appeler?

-Oui, je le ferais, de toute façon il n'y a aucun risque qui fera attention a un vieillard comme moi.







-Merci monsieur Lusen de m'accorder cet entretien.

-Mais de rien monsieur le commissaire Birst, j'ai crut comprendre que vous veniez me questionner au sujet de monsieur...

-Oui, je cherche à conclure l'enquête et voyez vous hormis un petit vieux introuvable, il ne me reste que ces lettres de renoncement signée de votre main quelques heures avant ce drame.

-Nous avons longtemps été en désaccord tous les deux. Mais cette affaire d'OPA sur O.... commençait a durer trop longtemps à mon goût. Cette affaire à fait perdre beaucoup d'argent à la société O... et ce n'était pas mon but. J'ai donc été contacté par son PDG quelques jours avant me suppliant presque de soit réaliser l'OPA soit de me retirer. Mais au moins de sauver la société.

-Vous vous êtes donc retiré et avez cessez votre pression sur monsieur...

-Oui mais pas pour lui, je lui ait donné rendez vous et fournit les lettres.

-D'apres les témoignages la discution n'a pas été très calme...

-Je suis quelqu'un de persuasif, j'ai réussit a lui faire comprendre que cette perte d'argent était de sa faute. Je sais j'étais énervé, j'ai surement mentit pour me soulager, j'ai perdu moi aussi beaucoup d'argent dans cette affaire. Il fallait qu'il paie un petit peu. Je l'ais fait sortir de ses gonds. J'admets que j'ai été très fier sur le moment.

-Et c'est tout? Il a été contacté par un journaliste à qui il a parlé de menace de mort.

-De mort? Non je ne pense pas que j'ai été aussi vindicatif. Des menaces en l'air oui, de le ruiner et de l'humilier oui, mais pas de mort.

-Vous ne pensez pas que cela aurait provoqué une psychose?

-Il a gagné contre moi, qu'est-ce que quelques menaces en l'air contre ce qu'il ma fait perdre. Il a gagné.

-Oui mais justement... par vengeance!

-Après lui avoir fournit des lettres de renoncement? Ca ne tient pas la route.

-Certe oui...

-Avez vous retrouvé le groupes de jeunes casseurs ou la personne qui a alerté la police?

-Non.

-Alors je pense que c'est à eux qu'ils faut poser la question. L'un ou l'autre. Moi je n'ai pas la réponse.




-Ce douterons ils de quelques choses?

-Je ne sais pas, surement, mais pour les mauvaises raisons. Des raisons qui sont closes. Tant qu'ils chercheront des conclusions sur l'OPA, ils ne trouveront rien.

-Et si ils découvrent ce qu'il était il y a 60 ans?

-Nous l'avons cotoyé des années sans nous en rendre compte. A 80 ans passé il ne chercherons pas de motif remontant à ses 20 ans. Non, jamais ils ne se rendront compte. Le motif mourira avec nous.
Edit : Merci, Aenur, .


Et merci à tous pour cette abondante participation ! Félicitations à Neosine, qui en proposant un thème policier, a suscité cette participation .
Dommage avec un peu plus de texte, on aurait pu faire des catégories de vote, non ?


Puisque c'est dure de choisir "le meilleur". Alors que certains gagnerais sans effort le vote de la nouvelle "avec le plus d'humour", et d'autre celle "du plus geek".

Enfin, vous voyez l'idée...
Citation :
Publié par Alumna
La mise en page du dernier est totalement éclaté...
Et bien j'ai reçu le texte comme çà malheureusement.
Donc si l'auteur souhaite que je le reposte correctement, qu'il me fasse passer son texte avec la bonne mise en page.

edit: voilà le problème est règlé le texte s'affiche correctement :]
*a voté*


Le texte 1 me fait pensé a une blague...

-C'est l'histoire d'une poule qui jouait avec un élastique.
-Woaouu! trop bien, et?
-Et.. et bas elle a pondu 5 fois le meme oeuf.


J'esquisse Secretement Une Tortue
Citation :
Publié par Athamo
A voté .

Et j'suis deg, j'ai pas eu le temps de faire mon texte entre les soirées, le taff et les cours -_-"
OuiOui!

TU passes ton temps sur Stickam, avoue!
J'ai hésité longuement entre le texte 1 et le texte 7. Le 1 est vraiment bien raconté, le 7 est vraiment drôle, bravo aux deux auteurs. : )

Et remarque à l'auteur du texte 10 : coller dans la phrase de clôture un "mourira", ça fait quand même pas très sérieux.

J'ai pas eu la motivation ni l'inspiration nécessaire pour participer cette fois, ça sera pour la prochaine. : )
Citation :
Publié par JSUT
OuiOui!

TU passes ton temps sur Stickam, avoue!
Je suis pas allé en live depuis plusieurs jours, trop épuisé/démotivé/déprimé =|
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