C'est pourquoi je ne participe plus au sujet. Toutefois, je ne demeure pas moins convaincu de la justesse de ma cause.
Je dois avouer toutefois que je comprends l'emportement de Wolfeyes, qui est attaqué de tous bords tous côtés, pas facile.
Il y a, dans ce débat, une grande part de conviction aussi qui ne s'exprime pas par des mots, qui ne relève que du domaine du sentiment. Il y a les arguments économiques, sociaux, culturels, scientifiques, politiques et autres, cependant, les arguments les plus forts se ressentent, ils se vivent, à tout les jours.
Pour ma part, je ressens une vive passion pour ma nation. Lorsque je regarde des Américains, jeunes, souvent, qui s'enrôlent dans l'armée pour aller combattre (pour des raisons qui m'échappent parfois), j'arrive à les comprendre. Ils ont tous ce sentiment d'appartenance à leur nation et ils en sont fiers.
Je suis fier de ma patrie, de mes concitoyens mais je reconnais aussi que nous avons plusieurs défauts, en tant que peuple. Mais ces défauts font parfois notre force et je crois vraiment que nous avons la capacité et le devoir d'évoluer indépendemment de la volonté d'une autre nation, la nation canadienne-anglaise en l'occurrence.
Ce qui fait s'emporter Wolfeyes, j'imagine que c'est aussi ce sentiment, fort différent du mien nous en conviendront. À plusieurs reprise il a parler du fait qu'il se sentait bien accueilli au Canada anglais (ce ne fut pas mon cas, mais peut-être est-ce de la pure malchance...) et qu'il ne ressentait pas une telle fierté du peuple québécois.
Jamais nous ne pourrons débattre pour faire changer ce sentiment à quelqu'un. Seul le temps, l'expérience ou des événements majeurs pourront le modifier.
Ce sera ma dernière contribution au sujet, j'imagine. (un Québec souverain

)