C'est un peu ridicule. Il faut expliquer aux parents que les femmes pédophiles existent aussi, qu'un pédophile, si il est "infiltré" trouvera, c'est triste à dire mais bien vrai, d'autres moyens d'attoucher un enfant que de l'accompagner seul aux toilettes devant avec un car remplit ou une classe entière de témoins de cet acte...
Etant dans l'animation (colonies de vacance 10-15 ans) aussi, je n'avais pas de règles trop rigides sinon le rapport physique (j'emmenais des groupes contenant leur part de fille pré-ados et ados aux douches publiques).
Le problème se posais surtout lors de soins à apporter. La règle là est effectivement d'être toujours avec un témoin à l'infirmerie. Le soucis c'est quand ça se produit en sortie, qu'il faut examiner la cuisse après une mauvaise chute ou palper le ventre si un risque d'intoxication alimentaire semble présent (ça m'est arrivé avec des foutus fruits de buisson et une gamine qui boulottait tout ce qui poussait sur les plantes, ça grouillait vraiment dans son bide et ça m'a permis de ne pas juste considérer ça comme une simple indigestion et prendre les bonnes décisions -> docteur au plus vite)... dans ces cas-là et pour peu qu'on doive dénuder un peu la jeune fille/le garçon, on a tendance à garder près de soi la copine/le copain enfin quelqu'un du même sexe et assez vieux pour pouvoir attester en cas de problèmes, qu'il n'y avait pas d'ambiguité dans les gestes effectués.
Le cas malheureusement classique s'est produit autour de moi puisque j'ai appris qu'un ancien collègue avait été accusé d'attouchements par une fille de 15 ans au moment de la colo. Le type était plutot mignon et avait beaucoup de charisme, il a toujours fait très gaffe à l'attirance qu'il pouvait générer sur les miss et, de fait, il était très dur (vu le contexte en plus) lorsqu'elles tentaient de lancer avec lui des sujets de discussions... discutables ("et, euuuh, si on était pas dans une colo... 'fin... ça te dérangerait toi de sortir avec une fille plus jeune? Si elle est mature dans sa tête, quoi."... bref vous suivez la subtilité).
Il est probable que la fille ait mal vécu l'absence de tout "espoir" qu'il fournissait en la matière. En tous les cas sa prudence a payé puisque les diverses accusations ne tenaient jamais la route (ils n'étaient pas seuls, il n'était pas là à ce moment là, non à cette heure-ci nous sommes encore en réunion etc.) et elle a finit par avouer avoir inventé cette histoire.
Tout ce pavé pour dire qu'on y pense plus ou moins, qu'il faut faire gaffe mais aussi savoir s'opposer quand il y a de l'abus discriminatoire (cf début de ce post), car à ce rythme l'absurde n'est pas loin.
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