[Bac] Niveau en baisse

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Et oui, qui n'a jamais entendu dire que le niveaux des bacheliers était en baisse, que le niveau même du bac l'étais et qu'au final, c'était plus dur avant? Même récemment, sur un fil abordant le sujet de mathématiques tombé cette année, ces remarques revenaient.

Et pourtant, il s'avère que cette idée qui tend à se rependre dans l'esprit commun ne trouve aucun fondement, puisque loin d'en être une, elle s'avère plutôt être une contre vérité. C'est ce que j'ai pu lire dans un article du Nouvel Obs qui certes date beaucoup mais dont je souhaitais tout de même vous faire part puisqu'il s'avère être intéressant

Citation :
Et pourtant ce n’est pas le niveau des élèves qui baisse, n’en déplaise aux nombreux tenants de cet antique leitmotiv. C’est même tout le contraire: «Il monte, il monte, le niveau! Il n’y a même aucune comparaison entre le niveau en maths aujourd’hui et il y a vingt ans!», assure un président d’université (voir encadré). Il suffit pour s’en convaincre d’observer le succès des cours particuliers et autres techniques de soutien scolaire, devenus de nos jours un business des plus florissants…

-> Source : http://www.nouvelobs.com/articles/p2066/a243221.html
Alors, qu'en pensez vous?
ce que je retiendrais :
Citation :
Et, pourquoi pas, mettre en place le contrôle continu pour mieux en finir avec l’examen guillotine… Quelques pistes simples mais encore taboues pour faire enfin du bac une réussite… mieux partagée.
Ca me semble la meilleure solution.
Quant à la difficulté, je ne sais pas trop quoi dire (en ayant passé mon Bac S cette année toutefois). Beaucoup de mes profs disent que le niveau a baissé.
Même en maths (ce qui est mis en avant dans l'article), il y a des choses qu'on ne fait plus par rapport à avant (et ce qui a été rajouté ne rattraperait rien).

Citation :
«Il monte, il monte, le niveau! Il n’y a même aucune comparaison entre le niveau en maths aujourd’hui et il y a vingt ans!», assure un président d’université (voir encadré). Il suffit pour s’en convaincre d’observer le succès des cours particuliers et autres techniques de soutien scolaire, devenus de nos jours un business des plus florissants…
Là ce n'est pas évident. Pourquoi le soutient scolaire serait le révélateur d'un examen plus élevé et non par exemple d'un niveau des élèves plus faible qu'avant ?
Je ne sais pas pour le -niveau global-, mais ce qui est sûr, c'est que ce qu'on demande a bien changé avec le temps.
Mes parents (43 et 44 ans), pourtant instits, donc au fait de l'évolution du système scolaire, sont régulièrement surpris par ce que je leur raconte de mon boulot (term ES).

Ils disent que -de leur temps-, leur travail consistait à bachotter, c'est à dire à apprendre par coeur pour déblatérer le plus fidèlement possible le cours de leur prof...Bref, c'était mémoire et précision. Forcément, ils pouvaient ainsi -apprendre- des trucs supercompliqués.

Aujourd'hui, il faut avoir une culture générale, lire des trucs en dehors, faire des devoirs personnels (pas évident sur un sujet dont on a jamais entendu parler). On nous demande vachement plus (toujours dixit mes parents) de réfléchir au sens de ce qu'on nous apprend qu'il y a quelques années, quitte à rester à un niveau moins éblouissant pour le plus grand nombre.

Alors non, je ne sais pas faire ce que faisais mon père au même âge que moi, je sais faire d'autres choses.

Après, quel est le meilleur type de savoir, il me semble que la réponse ne peut pas être aussi simple que l'équation comptable -il y a plus de bacheliers donc ils sont mécaniquement moins bons-.

Voilà ce que j'en pense.

RENDEZ-NOUS LES GUILLEMETS !
Connerie quasi intégrale. La seule remarque judicieuse, c'est qu'il y a aujourd'hui une prédominance du Bac S sur les autres Bacs généraux, même dans les filières non-scientifiques (classes prépas ECS ou BL).

Par contre, l'article est basé sur cette affirmation :
Citation :
A peine entré au lycée, il faut désormais cravacher sans relâche si l’on veut décrocher le plus prestigieux des bacs, le bac S, dont le contenu équivaut aujourd’hui à ce que pouvaient être maths sup-maths spé voilà vingt ans.
C'est entièrement faux. A l'inverse, une partie du programme de Maths Sup se traitait auparavant au niveau du lycée (certains grands Lycées arrivent d'ailleurs à traiter certains de ses thèmes lors de la Terminale, pour permettre à leurs élèves de prendre de l'avance), surtout en mathématique (notions de structures algébriques, arithmétique, analyse). Au fur et à mesure des années, on a le droit à des allègements de programmes, plus qu'à des ajouts.

De plus, dans un article consacré aux mathématiques, les statistiques sont parfois curieusement employées :
Citation :
Résultat: si le nombre de bacheliers a pratiquement été multiplié par dix depuis les années 1960, passant de 60000 à 500000, le nombre de titulaires du bac S n’a même pas triplé au cours de la même période! Ce sont aujour-d’hui 17% des bacheliers –soit environ 8% d’une classe d’âge– seulement qui décrochent le précieux parchemin menant aux meilleures places dans la société.
J'aurais bien aimé savoir quelle était la part des scientifiques parmi les bacheliers. S'il y a 17% de validés sur 20% d'inscrits, ça me paraitrait raisonnable ...

Citation :
Car, si le bac est un critère incontournable de réussite, la première et la terminale S sont devenues de véritables prépas avant la prépa. La plupart des filières sélectives, classes préparatoires, grandes écoles ou encore DUT (diplômes universitaires de technologie), celles-là mêmes qui offrent ensuite les meilleurs emplois à leurs étudiants, recrutent désormais non sur la base du bac ou même des notes obtenues mais à partir du dossier scolaire en première et en terminale. Bref, au moment où chaque année la fièvre de l’examen fait battre le c½ur des familles, bien peu réalisent que pour eux l’avenir est déjà en partie écrit.
Problème pratique : les établissements supérieurs ne peuvent pas se permettre de former les classes seulement à la fin Juillet, c'est pour cela que les dossiers sont faits sur la base des notes de 1ère et de Tle.

Citation :
«Le bachotage en S est délirant, et il s’effectue au détriment de tout le reste. Mon fils a suivi une école d’ingénieurs, aujourd’hui il est incapable de rédiger quoi que ce soit!», confie un professeur de fac bordelais. Il ajoute: «Le travail demandé dans les matières principales est tellement intense que les jeunes n’ont plus le temps de s’intéresser au reste, ni d’avoir une vie à côté.»
Pipeau, pipeau, pipeau. Si le lycée c'était l'enfer intégral, ça se saurait. Cette description peut s'appliquer pour la prépa (encore que ça ne concerne pas tout le monde), mais pas à quelqu'un qui a bossé un peu régulièrement au lycée. Enfin bon, après à chacun sa capacité d'apprentissage.

Citation :
Pour sortir notre système éducatif de l’impasse, la solution ne serait-elle pas, en dehors des bacs technologiques et professionnels, de mettre en place un seul bac où l’on apprécierait les performances dans toutes les matières?
Je ne suis pas sûr que l'examen en devienne plus facile. Le but des Bac spécialisés est que chacun aille dans la filière où il est le plus à l'aise : celui qui a des capacités littéraires mais qui est nul en maths et qui ne s'intéresse pas aux sciences peut espérer décrocher son Bac L quand même.
J'ai reccemment revue mon ancienne prof d'anglais qui corrige le bac et fait partie du jury depuis plusieurs années et tous les profs sont unanimes, le niveau baisse d'année en année pârticulierement cette promotion ou les notes sont super elevées du fait d'un niveau regressant ( 13 de moyenne en physique pour un bac S c'est fort).
Maintenant le danger c'est le decalage de niveau dans le superieurs qui risque de faire couler les bacheliers ou les pousser vers la sortie
J'en pense que en ce qui concerne les mathématiques c'est bien vrai vu que pour une personne normale ayant environ 25 ans résoudre les actuels problèmes soumis à des classes comme la 3ème ou 4éme c'est très dur... A notre décharge ça tient surtout au fait qu'ils ont changé depuis toutes les méthodes de calculs etc... (je donne des cours de soutien en bénévolat à des enfants de primaire, ils n'ont pas du tout la même manière de résoudre les soustractions ou les divisions que nous à l'époque*)(*quand je dis "nous" je veux parler de ceux nés en 80 )

Par contre pour le reste...
C'est totale régression à mon avis. (bon j'exagère, j'ai rien pour appuyer une affirmation aussi extrême, disons plutôt que "j'ai l'impression que...")

En bac S, 4 heures d'Histoire par semaine coefficient 2 au bac... Laissez moi rire!

A l'époque où j'ai passé le mien (de bac), il était question de faire passer l'épreuve d'Histoire en fin de classe de 1ère en même temps que l'épreuve de français!
Je n'ai pas trop suivi depuis mais j'espère que ce projet ne s'est pas réalisé.

Donc mon opinion c'est que les mathématiques et méthodologies évoluent énormément au fil des années et que là dessus le niveau est peut être plus élevé, mais j'ai parallèlement la nette impression que le niveau des autres matières genre littérature, histoire, etc... n'est plus le même.
Et encore pour les maths on peut apporter le bémol qu'on apprend plus à calculer par soi même mais uniquement par manipulation sur calculatrices...

EDIT: le temps que je poste (mauvaise idée de faire msn en même temps) beaucoup de réponses intéressantes.
I agree Greumlins
Tous mes amis profs confirment que le niveau baisse, avec des élèves dont l'orthographe est pathétique et surtout qui ont un gros poil dans la main. Et quand on leur demande ce qu'ils veulent faire plus tard (attention c'est véridique): "joueur de foot", "organisateur de tournantes", "dealer comme mon frère", "pop star", "star academy"...
Citation :
Publié par eXtase
Et oui, qui n'a jamais entendu dire que le niveaux des bacheliers était en baisse, que le niveau même du bac l'étais et qu'au final, c'était plus dur avant? Même récemment, sur un fil abordant le sujet de mathématiques tombé cette année, ces remarques revenaient.

Et pourtant, il s'avère que cette idée qui tend à se rependre dans l'esprit commun ne trouve aucun fondement, puisque loin d'en être une, elle s'avère plutôt être une contre vérité. C'est ce que j'ai pu lire dans un article du Nouvel Obs qui certes date beaucoup mais dont je souhaitais tout de même vous faire part puisqu'il s'avère être intéressant



Alors, qu'en pensez vous?
L'article du Nouvel Obs a été plus que décrié, et il comporte pas mal de contre-vérités (notamment la comparaison hasardeuse entre le niveau des prépas il y a vingt ans qui serait le niveau du bac aujourd'hui). Néanmoins, le coup du "le bac baisse de niveau" est plus que douteux, et s'il l'avait fait autant qu'on le dit aujourd'hui se serait coloriage découpage.

/agree Greumlins sur la totale
Quant on voit que l'année dernière dans certaines académies on a donné 5 points cadeau en maths... L'épreuve en elle-même peut être dure, si lors de la correction on note large ça fait bien baisser le niveau...
Je viens de lire l'article et je dois dire que j'ai rarement lu autant de conneries !!
Je sais pas s'ils ont voulu faire un article racoleur pour vendre quelques exemplaires de plus ou s'ils croient vraiment ce qu'ils écrivent !!

Pour s'en convaincre, il suffit de regarder le BAC du Maroc par exemple qui s'appuie sur le programme d'il y a une bonne dizaine d'année : la difficulté est nettement supérieure à l'épreuve métropolitaine !
Et je vois pas comment en allégeant les programmes d'année en année on peut attendre un niveau de difficulté supérieure aux années précédentes

Citation :
Plus surprenant peut-être, cette compétition portée à son paroxysme est en fait défavorable à tous. Y compris aux matheux, qui sont supposés en être les premiers bénéficiaires. «Le bachotage en S est délirant, et il s’effectue au détriment de tout le reste. Mon fils a suivi une école d’ingénieurs, aujourd’hui il est incapable de rédiger quoi que ce soit!», confie un professeur de fac bordelais. Il ajoute: «Le travail demandé dans les matières principales est tellement intense que les jeunes n’ont plus le temps de s’intéresser au reste, ni d’avoir une vie à côté.»
Comme si les problèmes scolaires de son fils étaient révélateurs d'une soi-disant intensité excessive ...

Citation :
Or les enquêteurs ont eu la surprise de découvrir que, contrairement à leurs camarades des autres pays, les jeunes Français préféraient s’abstenir de répondre aux questions lorsqu’ils n’étaient pas sûrs de la réponse. La raison de cette exception française? «Nos élèves ont tellement l’habitude d’être sanctionnés et culpabilisés par le système scolaire que la peur de l’échec les paralyse, explique Georges Solaux.
J'aime bien ce passage aussi... Comme si le fait de ne pas répondre quand on ne connaît pas la réponse était une "exception française"... Et même mieux, cela prouve que les français sont paralysés par la peur de l'échec... bah voyons


Citation :
C’est même tout le contraire: «Il monte, il monte, le niveau! Il n’y a même aucune comparaison entre le niveau en maths aujourd’hui et il y a vingt ans!», assure un président d’université (voir encadré). Il suffit pour s’en convaincre d’observer le succès des cours particuliers et autres techniques de soutien scolaire, devenus de nos jours un business des plus florissants…
Ca serait pas plutôt du au niveau de plus en plus faible des élèves les cours particuliers ?




A quand l'article "CP : le grand mensonge !!" : et oui, contrairement aux idées reçues, le CP, c'est la prépa !!! La lutte est impitoyable entre les élèves !! Le programme n'a cessé d'augmenter en difficulté comme le confirme un jeune père : "Depuis que mon fils est rentré en CP, il ne sait plus écrire correctement et il n'a plus de vie à coté" CQFD ....
Citation :
Publié par Shagi! GrrOârrr !!
En bac S, 4 heures d'Histoire par semaine coefficient 2 au bac... Laissez moi rire!

A l'époque où j'ai passé le mien (de bac), il était question de faire passer l'épreuve d'Histoire en fin de classe de 1ère en même temps que l'épreuve de français!
Je n'ai pas trop suivi depuis mais j'espère que ce projet ne s'est pas réalisé.
Je ne sais pas ce que ça vaut, mais ma mère, née en 1955 et qui a suivi l'équivalent de notre actuelle filière S, n'a pas eu d'épreuve d'histoire je crois. Elle m'a dit qu'à leur époque, s'ils avaient de bonnes notes dans les matières scientifiques (pour elle puisque S) ils n'avaient pas à passer des épreuves plus littéraires. Non pas que je doute de ce qu'elle dise mais... enfin ça me parait un peu bizarre.
Si c'est bien vrai en revanche, ça voudrait dire qu'avant on préparait peut-être mieux dans les matières principales, mais que l'on délaissait beaucoup plus les matières secondaires, puisqu'il n'y avait en théorie pas d'examens pour elles.
Il serait peut-être bon de situer depuis quand le niveau aurait commencé à baisser, par rapport à quel pic d'efficience (donc si quelqu'un a des années à proposer avec des arguments je le remercie), et surtout de voir ça matière par matière.
Citation :
Aujourd'hui, il faut avoir une culture générale, lire des trucs en dehors, faire des devoirs personnels (pas évident sur un sujet dont on a jamais entendu parler). On nous demande vachement plus (toujours dixit mes parents) de réfléchir au sens de ce qu'on nous apprend qu'il y a quelques années, quitte à rester à un niveau moins éblouissant pour le plus grand nombre.
Pourquoi un niveau moins eblouissant ?

Citation :
Après, quel est le meilleur type de savoir, il me semble que la réponse ne peut pas être aussi simple que l'équation comptable -il y a plus de bacheliers donc ils sont mécaniquement moins bons-.
Moi je trouve la reponse tres simple, dans un cas tu as du bourage de crane pur et simple, dans l'autre, tu as l'incitation à la reflexion personnelle. Y'a pas photo, y'en a un qui mene à faire une societe de mouton, l'autre un peu moins...je prefere la maniere actuelle

N'oublions jamais enfin qu'un enfant n'apprend pas dans la souffrance mais dans l'epanouissement...

Par exemple on est pas forcement dans les meilleurs de la fac parce qu'on travail ou qu'on est plus intelligent, mais parce qu'on prend PLAISIR.

Pour le niveau je pense que ça depend des matieres, et il faut bien se dire une chose en admettant qu'avant les eleves apprenaient plus de choses : c'est pas parce qu'on rentre plus de chose dans son crane que l'on connait au final plus de chose.

J'ai encore matté les programmes de lycée et college, et c'est DINGUE, quand on dit enseignement general c'est general, ils abordent a peu pres TOUS LES themes, mais ne font que les survoler ! le meilleu moyen pour que personne ne retienne rien.
Citation :
Publié par Trouveur
Il serait peut-être bon de situer depuis quand le niveau aurait commencé à baisser, par rapport à quel pic d'efficience (donc si quelqu'un a des années à proposer avec des arguments je le remercie), et surtout de voir ça matière par matière.
Peut être que le niveau du BAC a commencer a baisser lorsque l'éducation nationale a décrète : le BAC pur Tous !

et depuis on s'étonne en France de devoir faire venir des chaudronniers soudeur de l'union européenne pour réaliser nos ouvrage de prestige ( cf Millau )
Si ça avait été "le bac pour tous!" alors ça ne m'aurait pas gêné, mais ça a plus été "le bac général pour tous!"
On a dénigré les bacs professionnels au profit des bac généraux et du coup on manque de plombiers, alors que ces derniers peuvent gagner bien plus que pas mal de professions dites intellectuelles.
La difficulté baisse car le bac devient un diplome de base pour de nombreux metiers et il ne faut pas oublier le souhait du gouvernement : 80% de la population bachelier
Le niveau au bac est en baisse parce que certains sont passés alors qu'ils devraient être réorienté et ça, c'est le proviseur qui a le dernier mot pour les passages. Quand je vois que j'avais une principale qui voulait avoir un maximum d'elèves en 1ère S pour ses quota et ses stats en laissant des élèves avec 8 de moyenne en Mathématiques passer, je suis désolé mais là il y a un problème.
J'ai passé le bac cette année et quand je vois certains qui étaient dans ma classe, je me demande : "Mais bon dieu qu'est ce que vous faites là ?" ou appelé par d'autre professeurs "touriste".
S'il y a un problème par rapport à la baisse des niveaux, qu'ils aillent voir du côté des passages et qu'ils soient plus strict.
De toute façon on tend vers une société d'assistés où il faut intéresser les élèves au travail et aux matières et non que ce soit eux qui s'intéressent, n'importe quoi ....
Je n'y suis pour rien j'ai passé le mien y a 7 ans.
Y a-t-il une source réellement objective sur cette baisse du baccalauréat ? Parce que je vois beaucoup d'entre vous qui prennent cela comme un fait accompli et vérifié.
Pour ne parler que de ce que je connais, le programme de physique chimie en terminale S a bien baissé depuis 1995. Par exemple, a l'epoque, on etait censé pouvoir resoudre des equations differentielles, aujourd'hui on ne demande que de savoir montrer qu'une exponentielle complexe en est la solution.
Citation :
Publié par Ayedoll
Pourquoi un niveau moins eblouissant ?
Je voulais dire que comme la méthode prend de la place dans l'apprentissage actuel, on a moins de temps pour faire des thèmes plus compliqué, qui du coup sont repoussés : par conséquent, on impressione moins quelqu'un qui a oublié comment ça fonctionne quand on raconte ce qu'on fait. Tout ça se situe au niveau de l'apparence, pas de la réalité.

edit : sans vouloir flammer, le post précédent est un parfait exemple : le premier terme ''pète'' plus que le deuxième, ça en jetait avant ! Alors que maintenant...


Pour la suite, je suis globalement de ton avis, mais justement, ''les gens'' s'intéressent au bac, et pas à ce qu'il sanctionne. Même en admettant que le niveau de l'examen aie baissé, j'attend celui qui dira qu'on en sait moins actuellement qu'il y a dix ans en sortant de lycée.

et re-edit pour en-dessous : je parle du savoir général, puisu'il est question du bac général... Après, je suis prêt à admettre que certaines matières vont moins loin dans la spécialisation... Mais je renvoie dans ce cas au post de ciseaux en page précédente, sur l'importance des matières non-principales.
Citation :
Publié par TIBZ
Pour la suite, je suis globalement de ton avis, mais justement, ''les gens'' s'intéressent au bac, et pas à ce qu'il sanctionne. Même en admettant que le niveau de l'examen aie baissé, j'attend celui qui dira qu'on en sait moins actuellement qu'il y a dix ans en sortant de lycée.
Moi, comme je viens de le dire, et concernant la matiere que je connais, a savoir la phyique chimie. Et il n'y a vraiment pas l'ombre d'un doute. Je te dirai l'annee prochaine si ce moins de connaissances est accompagne d'une augmentation de la debrouillardise des eleves devant des problemes, mais j'en doute. Un socle de connaissance solide a toujours ete un prealable necessaire a la reflexion.
De mon temps (BAC 98), je trouvais pas le niveau du BAC S bien élevé. La preuve, sur une classe de 32 élèves, 1 ne l'a pas eu. Par contre, plus d'un tiers a eu une mention (allant de "très bien" à "assez bien").

Si le niveau avait vraiment été soutenu, plusieurs l'auraient loupé et il n'y aurait eu qu'une ou deux mentions maximum.
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