Provient du message de Akâsha Akujin
Allez stop là dessus on a dérivé sur un terrain extrêmement glissant... Pas là pour parler du Nazisme...
Aloïsius c'est pas gentil de m'ignorer... Franchement pas cool j'attendais vraiment une explication sur ce que tu disais c'était pas une moquerie...
Allez j'édite pour demander a quiconque ayant compris ce qu'il a voulus dire de bien vouloir, par gentillesse, m'expliquer...
Je peux pas être partout à la fois
Donc, si une personne ou un groupe de personne reçoit des revenus largement supérieurs à ce à que représente réellement son travail, il le fait au dépend de l'ensemble de la société, simple question de logique. D'une part parce que son salaire est autant d'argent en moins pour le reste des employés, autant de coûts en plus pour le client. D'autre part, ces revenus lui permettent de capter à son profit une plus grande part des ressources, et donc d'en exclure les autres. Regarde juste le prix de l'immobilier à Paris, tu comprendras.
Phos : les revenus du capital représentent (de mémoire, approximation) 10 points de plus du PIB aujourd'hui qu'il y a 25 ans. Autant de moins pour les salaires et les ressources fiscales, d'où chômage, stagnation des bas revenus et déficit publiques. Ces derniers contribuent ensuite par cercle vicieux à alimenter les revenus du capital, tandis que le chômage massif permet de garder les salaires sous pression. Le Medef l'a bien compris, qui pousse des hurlements dès que le chômage baisse un peu (comme en 2001, lorsqu'il expliqua qu'il fallait d'urgence faire venir des centaines de milliers d'immigrés...).
Petit rappel historique : durant les années 60, le taux de chômage est <1%. C'était insupportable pour l'économie, pardon, pour les employeurs. Un jeune secrétaire d'état au travail eu donc pour première mission de permettre à l'économie de respirer. C'est à dire qu'il était chargé de mettre en place un plan ayant pour but de créer un volant de chômage. Il s'accomplit de sa tâche avec succès, créant une centaine de millier de chômeurs, en particulier en signant des conventions avec l'Algérie et le Maroc pour faire venir des OS chargés de concurrencer les employés de Billancourt.
Helas, en 68, suite aux évènements que l'on sait, le smic fut doublé, ce qui engendra un boom économique phénoménal et réduisit, provisoirement, ses efforts à néant.
Mais des changements structurels avaient été opérés, et l'arrivée de la crise entre 71 et 73 vit le chomâge s'envoler.
Chirac pouvait être fier de lui. On lui confia l'agriculture, puis un poste de premier ministre, puis il s'empara de Paris dont il fit la vache à lait de sa conquête du pouvoir suprême.