L'affaire de Bétharram

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Publié par Anduric
Merci pour ces précisions.
Je trouve que c'est immonde, et qu'il faudrait que cet inspecteur soit sanctionné.
L'inspecteur s'est expliqué (sur Mediapart et la commission d'enquête), il a été dépêché à Betharram qu'une demi-journée sans savoir lui dire ce qu'il devait vérifier (et qui n'était pas du coin, donc n'était pas au courant de ce qui s'y passait). Dans ces conditions c'est compliqué d'interroger suffisamment de monde, et surtout d'avoir le temps nécessaire aux élèves de s'ouvrir à l'inspecteur pour lui dire ce qu'ils subissaient au sein de l'établissement de manière habituelle.
Citation :
Publié par Anthodev
L'inspecteur s'est expliqué (sur Mediapart et la commission d'enquête), il a été dépêché à Betharram qu'une demi-journée sans savoir lui dire ce qu'il devait vérifier (et qui n'était pas du coin, donc n'était pas au courant de ce qui s'y passait). Dans ces conditions c'est compliqué d'interroger suffisamment de monde, et surtout d'avoir le temps nécessaire aux élèves de s'ouvrir à l'inspecteur pour lui dire ce qu'ils subissaient au sein de l'établissement de manière habituelle.
L'inspecteur est aussi parti en chasse aux sorcières contre l'enseignante lanceuse d'alerte, donc cette défense est un peu spéciale (on a bien compris que tu (et Médiapart) veulent absolument que ni l'inspecteur ni le recteur qui a mis l'inspecteur sur l'enquête soient responsables, mais par contre il faut absolument que le ministre le soit). L'inspecteur a eu beaucoup de temps libre pour dédouaner l'école, la défendre véhément, prévenir l'école de son inspection imminente, mais apparemment très peu pour l'inspection. Étrange, non ?

Dernière modification par Tzioup ; 01/05/2025 à 22h13.
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Publié par Tzioup
Tout s'est joué avec cet inspecteur en 1996: il a dédouané l'école officiellement aux yeux des pouvoirs publics avec son rapport ou complaisant, ou falsifié, ou fainéant. À partir de la, toute la hiérarchie ne peut plus être accusée "d'entrave" ou de "laisser faire" (à moins que ca soit procédure standard pour les ministres de vérifier personnellement tous les rapports d'inspecteurs de l'EN, mais dans ce cas il nous faudrait 100 co-ministres). Sauf si on est capable de montrer que cette hiérarchie a mis la pression pour que l'inspecteur ait eu cette conclusion, et dans ce cas il faut montrer à quel niveau de la hiérarchie la pression s'est appliquée. Ca peut être le recteur, ca peut être le ministre.
En 1995, Bayrou est alerté par une professeur de l'école. Il répond "Oui, on dramatise".

En 1996, suite à une alerte d'un parent d'élève, une enquête baclée est menée. Vu le potentiel scandale, on ne peut pas dire que Bayrou ait bcp agi pour s'assurer que l'enquête soit faite correctement. Au contraire, dès l'annonce du rapport, pourtant d'une très mauvaise qualité, il s'en est servi pour dénoncer les attaques contre l'école :

Citation :
« Nombreux sont les Béarnais qui ont ressenti ces attaques [contre Bétharram] avec un sentiment douloureux et un sentiment d’injustice. Toutes les informations que le ministre pouvait demander, il les a demandées. Toutes les vérifications ont été favorables et positives. Le reste suit son cours. Les autres instances qui doivent s’exprimer le feront. »
Mais surtout, ça ne s'arrête pas à 1996. En 1998, Bayrou, qui n'est plus ministre de l'éducation nationale, s'informe auprès du juge Mirande d'une enquête en cours pour viol par un prêtre de l'école. Il apprend ce qu'il s'y est passé, ce qu'il a d'ailleurs nié, et n'a pas agi, alors qu'il était président du conseil général et donc en charge de l'attribution des subventions publiques au collège. Or le département a la charge de la protection de l'enfance. De même qu'en charge des collèges, il aurait pu sollicité le rectorat.

Et au-delà de çà, quand cela ressort à nouveau grâce à la presse, il nie en bloc, affirme ne jamais avoir été au courant de quoi que ce soit : pour se protéger ? Pour protéger une institution auquel il est attaché en tant que chrétien pratiquant ?

Le fait est qu'on ne peut pas le dédouaner sur la seule base du rapport de l'inspection. Il a été au courant, après, d'autres cas, mais n'a pas agi.

Evidemment, ça ne fait pas de Bayrou le seul responsable, mais il porte une responsabilité. Et se cacher derrière le fait qu'on voudrait le faire tomber, comme Fillon ou Sarkozy l'on fait en leur temps, ça n'a pas grand intérêt. Qu'il y ait des motivations politiques, probablement oui. Mais et donc ? Cela change-t-il fondamentalement le fond de l'affaire ? Je ne le pense pas.

J'entendrais la défense que Bayrou est un responsable parmi d'autres si celui-ci assumait sa responsabilité. Si dès le départ, il avait dit que c'était une autre époque, qu'il avait merdé et qu'il était prêt à tout faire pour que les choses changent. Pour l'instant, sa volonté de nier en bloc l'affaire et de mentir à tout est préjudiciable tant pour les victimes de l'école que pour le pays. Et forcément, ça se focalise sur lui, au-delà du fait qu'il soit premier ministre, parce qu'il refuse d'admettre la vérité et de la regarder en face. Comment faire confiance à un premier ministre qui ment devant la représentation nationale et qui n'est toujours pas prêt à admettre sa part de responsabilité dans Bétharram ?
Citation :
Publié par Tzioup
L'inspecteur est aussi parti en chasse aux sorcières contre l'enseignante lanceuse d'alerte, donc cette défense est un peu spéciale (on a bien compris que tu (et Médiapart) veulent absolument que ni l'inspecteur ni le recteur qui a mis l'inspecteur sur l'enquête soient responsables, mais par contre il faut absolument que le ministre le soit). L'inspecteur a eu beaucoup de temps libre pour dédouaner l'école, la défendre véhément, prévenir l'école de son inspection imminente, et attaquer les lanceurs d'alertes via la presse, mais apparemment très peu pour l'inspection. Étrange, non ?
La hiérarchie (du moins au minimum un niveau de la hiérarchie) doit être sanctionné puisque le but de cette inspection à la dernière minute était de manière évidente de blanchir Bétharram, tout a été fait en sorte pour faire taire les alertes.

Et concernant la prof qui s'est fait démolir dans le rapport, ce n'est potentiellement pas l'inspecteur qui à l'origine de cette phrase, car c'est ce qu'il raconte précisément :
Citation :
L'inspecteur d'académie a passé une bonne partie de la journée sur place, il a interrogé une vingtaine de personnes : "Les gens que j'ai rencontrés m'ont dit ce qui s'était passé pour cette histoire de gifle, mais ils ne m'ont pas dit autre chose que ça, explique Camille. Et donc je n'ai pas cherché à savoir ce qui se passait dans les dortoirs ou dans des lieux de rencontre des élèves. Je suis reparti de l'établissement en ignorant totalement ce qui est actuellement reproché."

Le jour de sa visite, l'inspecteur d'académie n'a pas pu rencontrer la professeure de mathématiques qui avait tenté d'alerter sur la situation dans l'établissement : elle était en arrêt de travail. Dans son rapport, la professeure est qualifiée d'"enseignante [...] arrivée dans ce collège avec un état d'esprit très négatif [qui] aurait exprimé son intention de 'démolir Bétharram' considérant que cet établissement utilisait des méthodes éducatives d'un autre âge."

Source : https://www.francetvinfo.fr/societe/...e_7082589.html
C'est compliqué de charger la prof alors qu'il a même pas pu s'entretenir avec elle. Il serait pas surprenant que le rapport ai été modifié après que l'inspecteur l'ai soumis à sa hiérarchie (cf ce qui s'est passé à Stanislas par exemple).
Citation :
Publié par Tzioup
Tout s'est joué avec cet inspecteur en 1996: il a dédouané l'école officiellement aux yeux des pouvoirs publics avec son rapport ou complaisant, ou falsifié, ou fainéant.
Pour ce qui est de 96 ce sont les faits (oubliés opportunément depuis des pages par certains).

Et la raison pour laquelle on manque d'éléments factuels.
La théorie général du "pas de vagues" étant généralisée à l'éduc nat à l'époque
(et l'est encore largement).

Partant de là, les incriminations sur cette base sont complexes. Là aussi il y a potentiellement entrave, c'est à la justice de faire le tri.

Pour l'ensemble des gouvernements successifs, gov bayrou compris, vu les plaintes cumulées sur toujours les mêmes établissements (betharam est loin d'être le seul), c'est de l'omerta systémique.

Dernière modification par prootch ; 01/05/2025 à 18h38.
Citation :
Publié par Anthodev
La hiérarchie (du moins au minimum un niveau de la hiérarchie) doit être sanctionné puisque le but de cette inspection à la dernière minute était de manière évidente de blanchir Bétharram, tout a été fait en sorte pour faire taire les alertes.

Et concernant la prof qui s'est fait démolir dans le rapport, ce n'est potentiellement pas l'inspecteur qui à l'origine de cette phrase, car c'est ce qu'il raconte précisément :


C'est compliqué de charger la prof alors qu'il a même pas pu s'entretenir avec elle. Il serait pas surprenant que le rapport ai été modifié après que l'inspecteur l'ai soumis à sa hiérarchie (cf ce qui s'est passé à Stanislas par exemple).
Pourquoi tu racontes nimp alors qu'apparemment tu es très au fait de l'affaire lorsqu'il s'agit de parler de Bayrou ? Tu as aussi tendance à croire l'inspecteur sur parole: forcément, le mec est au premier rang de la merde, il se défends.

Je ne comprends pas ton point: soit l'inspecteur est honnête, a fait une enquête très vite fait (et n'avait donc aucun intérêt à charger la prof comme il l'a fait sans avoir l'ombre d'une idée de ce qu'il se passait), soit il était malhonnète et est donc le responsable principal de tout ce bordel, vu que tout s'est arrêté sur ce rapport.
On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre, sauf si on veut se payer le cul de Bayrou.

Le rapport avait été publié dans le Figaro à l'époque, c'est pas un machin obscur.

C'est un rapport de l'inspecteur signé et publié, wtf que tu racontes à dire "ce n'est potentiellement pas l'inspecteur qui à l'origine de cette phrase", on fait de la fiction maintenant ? Y a-t-il un soupcon de début de preuve que le rapport ait été modifié, ou on nage en plein délire ?

Lis bien tout ca avant de répondre au lieu de te baser sur des articles de presses présélectionnés par tes chambres d'écho.

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Dernière modification par Tzioup ; 01/05/2025 à 18h47.
Citation :
Publié par prootch
Partant de là, les incriminations sur cette base sont complexes. Là aussi il y a potentiellement entrave, c'est à la justice de faire le tri.
S'agissant de Bayrou, le sujet n'est pas judicaire, à mon sens, mais politique. C'est sa responsabilité politique en tant que président du conseil général, ministre de l'éducation nationale et aujourd'hui premier ministre qui est en jeu. S'agissant du volant judicaire, c'est à la justice de trancher.

Et dès lors que l'on parle de responsabilités politiques, on est en dehors du champs de la justice. C'est tout l'enjeu de la commission d'enquête qui va auditionner Bayrou.

Et honnêtement, je maintiens que s'il n'avait pas menti devant la représentation nationale et s'il avait pris le sujet au sérieux, on en serait pas là aujourd'hui. Ce qui fait qu'aujourd'hui, il est sous pression, c'est parce qu'il a menti, qu'il a minoré le sujet, comme il le faisait d'ailleurs déjà en 1995 quand on lui parle de la brutalité des méthodes de l'école, tout comme en 1998 quand il a exprimé ses doutes sur la culpabilité du prêtre face au juge d'instruction.

Ce que relève la presse dans cette histoire, c'est qu'au fond Bayrou ne croyait pas à la culpabilité de Bétharram et qu'il n'a jamais agi pour véritablement faire la lumière sur ce qu'il se passait. Et qu'il a a continué de mentir pour se protéger.

Dernière modification par Aedean ; 01/05/2025 à 18h47.
Il a mis ses enfants dans l'établissement alors que c'était de notoriété publique que l'établissement était violent, c'est même pour ça qu'on y mettait ses enfants.
Ce n'est pas un problème de justice, mais de déontologie. Ce mec est à minima moralement responsable, et n'a pas sa place en tant que premier ministre (sans compter son incompétence notoire, son discours à la suite de la mort de la lycéenne poignardée, au secours).
Citation :
Publié par Tzioup
Pourquoi tu racontes nimp alors qu'apparemment tu es très au fait de l'affaire lorsqu'il s'agit de parler de Bayrou ? Tu a aussi tendance à croire l'inspecteur sur parole: forcément, le mec est au premier rang de la merde, il se défends.

Le rapport avait été publié dans le Figaro à l'époque, c'est pas un machin obscur.
Je ne dis pas que le rapport que publie le Figaro est faux, mais qu'il aurait été falsifié par l'administration, car tu ignores quand même deux points : quel est l'intérêt de l'inspecteur de charger Bayrou (car s'exposer de la sorte sur une affaire aussi médiatique c'est un risque à avoir pas mal de problème) ? Et la prof qui est étrillée dans le rapport n'était pas présente lors du passage de l'inspecteur, elle était en arrêt maladie (et si elle n'était pas en arrêt, le Figaro l'aurait debunk), donc pourquoi il aurait chargé la prof sans l'interviewer ?

Citation :
Publié par Tzioup
C'est un rapport de l'inspecteur signé et publié, wtf que tu racontes à dire qu'il n'a pas écrit cette phrase, on fait de la fiction maintenant ? Y a-t-il un soupcon de début de preuve que le rapport ait été modifié, ou on nage en plein délire ?
Bah oui il est possible que le rapport ai été modifié après qu'il l'ai passé à sa hiérarchie, apparemment ça se fait comme on a un cas avec Stanislas :
Citation :
Alors que les inspecteurs généraux missionnés concluaient bien à un climat d’homophobie, de sexisme et d’autoritarisme dans l’établissement catholique, leur rapport a été modifié dans la dernière ligne droite, sans qu’ils en soient avisés. Nos révélations. [...]

Ce rapport, tenu secret mais que Mediapart révèle en 2024, dresse un constat sévère sur l’ambiance qui règne à Stanislas, même si ses conclusions s’avèrent bien prudentes : « Au terme de la mission, l’équipe ne confirme pas les faits d’homophobie, de sexisme, et d’autoritarisme mis en avant par les articles de presse. » C’est également la conclusion qui figure dans la courte lettre de mission accompagnant le rapport, envoyée, comme le veut l’usage, au ministre de l’époque, Gabriel Attal.

Selon des informations obtenues par Mediapart, les conclusions initiales du rapport ont été trafiquées pour édulcorer l’ensemble, dans le dos des inspecteurs généraux chargés de l’enquête et de la rédaction du document. Dans un courrier que nous avons pu consulter, l’un·e de ces inspecteurs et inspectrices explique avoir ainsi découvert un projet de lettre de mission « expurgé d’un paragraphe conclusif lourd de sens et de conséquences, dédouanant le collège Stanislas », ce qu'ils n'auraient « jamais validé car il règne bien à Stanislas un climat homophobe, sexiste et autoritaire ».

En clair, tous les éléments pointant ce climat n’apparaissent plus explicitement dans le rapport et surtout disparaissent des conclusions.

Une pratique manifestement inédite, au regard du fonctionnement de l’IGÉSR, très clair dans ses statuts sur l’indépendance des inspecteurs vis-à-vis de leur hiérarchie : « [Les inspecteurs généraux] rendent compte de leurs missions par des rapports qu’ils signent », explique le décret encadrant leur travail. Ces amendements correspondent-ils à une consigne de la haute hiérarchie de l’inspection générale et dans quel but ? Interrogée par Mediapart sur ces modifications de dernière minute, la patronne de l’IGÉSR de l’époque, Caroline Pascal, n’a pas répondu à nos questions.

Les versions définitives de cette lettre et du rapport, tous deux modifiés, ont été envoyées en août 2023 à Gabriel Attal et à sa directrice de cabinet, toujours sans que l’ensemble des inspectrices et inspecteurs généraux en soient avisé·es. « En raison des relations de confiance qui prévalent entre inspecteurs généraux composant une équipe de mission, aucun de nous […] n’a songé une seconde à vérifier la concordance entre les deux versions. Et nous n’avons pas été informés [...] de ce changement de rédaction », explique le courrier.

Ce sont pourtant bien ces conclusions du rapport et spécifiquement cette lettre qui seront ensuite utilisées sans relâche par le diocèse de Paris, la direction de l’enseignement catholique, Caroline Pascal et la ministre de l’éducation d’alors Amélie Oudéa-Castéra pour blanchir Stanislas. L’affaire étant entre-temps devenue explosive, après la révélation par Mediapart que la ministre de l’éducation, Amélie Oudéa-Castéra, y scolarisait ses propres enfants.

Source : https://www.mediapart.fr/journal/fra...-etablissement
Je serais pas étonné que la même chose soit arrivé pour Bétharram, surtout à l'époque.
Citation :
Publié par Anthodev
Je ne dis pas que le rapport que publie le Figaro est faux, mais qu'il aurait été falsifié par l'administration, car tu ignores quand même deux points : quel est l'intérêt de l'inspecteur de charger Bayrou (car s'exposer de la sorte sur une affaire aussi médiatique c'est un risque à avoir pas mal de problème) ? Et la prof qui est étrillée dans le rapport n'était pas présente lors du passage de l'inspecteur, elle était en arrêt maladie (et si elle n'était pas en arrêt, le Figaro l'aurait debunk), donc pourquoi il aurait chargé la prof sans l'interviewer ?


Bah oui il est possible que le rapport ai été modifié après qu'il l'ai passé à sa hiérarchie, apparemment ça se fait comme on a un cas avec Stanislas :


Je serais pas étonné que la même chose soit arrivé pour Bétharram, surtout à l'époque.
Donc l'inspecteur charge Bayrou, accuse son recteur de ne pas lui avoir donné le temps de faire une "bonne enquête", mais omettrais le petit détail que son rapport avait été falsifié alors que ca le sortirait de tous les problèmes, mdr.
Again, grosse politique fiction, comme d'habitude.
Son intérêt à accuser Bayrou est évident: il a clairement fait de la merde (soit sciemment, soit non, mais ses attaques contre la prof qu'il n'a même pas rencontré sont damnantes), donc n'importe quel autre responsable est très commode.
Citation :
Publié par Tzioup
Donc l'inspecteur charge Bayrou, accuse sa hiérarchie de ne pas lui avoir donné le temps de faire une "bonne enquête", mais omets le détail que son rapport avait été falsifié, mdr.
Bah il était peut-être pas au courant que son rapport avait été falsifié, j'ai un doute sur le fait que les inspecteurs une fois qu'ils écrivent leur rapport, vont vérifier doublement le résultat qui a été envoyé en haut de l'échelle. D'ailleurs pour Stanislas, les inspecteurs ont découvert par hasard que leur rapport a été falsifié. Donc quand t'es pas au courant que ton rapport a été falsifié, c'est compliqué de le signaler.

Après pareil pour l'enquête, si la hiérarchie lui donne qu'une journée et va ensuite l'affecté sur une autre inspection/tâche, tu ne peux pas de ta propre initiative pousser l'enquête et même s'il l'avait demandé à avoir plus de temps (surtout quand tu ne sais pas trop pourquoi à la base t'es envoyé pour inspecter l'établissement en question), tout a été fait pour que ce soit fait par dessus la jambe afin d'exonérer l'établissement.
Citation :
Publié par Anthodev
Bah il était peut-être pas au courant que son rapport avait été falsifié, j'ai un doute sur le fait que les inspecteurs une fois qu'ils écrivent leur rapport, vont vérifier doublement le résultat qui a été envoyé en haut de l'échelle. D'ailleurs pour Stanislas, les inspecteurs ont découvert par hasard que leur rapport a été falsifié. Donc quand t'es pas au courant que ton rapport a été falsifié, c'est compliqué de le signaler.

Après pareil pour l'enquête, si la hiérarchie lui donne qu'une journée et va ensuite l'affecté sur une autre inspection/tâche, tu ne peux pas de ta propre initiative pousser l'enquête et même s'il l'avait demandé à avoir plus de temps (surtout quand tu ne sais pas trop pourquoi à la base t'es envoyé pour inspecter l'établissement en question), tout a été fait pour que ce soit fait par dessus la jambe afin d'exonérer l'établissement.
Le contenu du rapport est publié dans Le Figaro daté du 15 avril 1996, son contenu ayant été transmis pendant le week-end

OK, donc on a un rapport d'inspecteur publié dans Le Figaro, ce qui est déjà rare, il y a 30 ans, et l’inspecteur serait passé à côté et ne s'était pas rendu compte que ce n'était pas son rapport, pas de chance.
Et en 2025, alors qu’il est au centre de toutes les attentions, à deux doigts de se retrouver devant la justice pour obstruction, il n’aurait toujours pas pensé à dire "au fait, ce n’est même pas mon rapport", alors qu’il accuse ouvertement sa hiérarchie de tous les torts ?

Et qu'il dit publiquement en 2025 "mon rapport ne tenait pas la route" ?

Faut arrêter, c’est complètement absurde.

Et bien sûr qu’il savait pourquoi il était envoyé, c’est écrit noir sur blanc dans le rapport… que tu n’as visiblement pas lu. Mais je comprends pourquoi, ce rapport emmerde beaucoup ceux qui veulent se payer Bayrou.

ps: Arrête de faire dévier sur Stan, c'est grossier.
Citation :
Publié par Tzioup
OK, donc on a un rapport publié dans Le Figaro, ce qui est déjà rare, il y a 30 ans, et l’inspecteur serait passé à côté pour se rendre compte que ce n'était pas son rapport, pas de chance.
Et les inspecteurs qui ont inspectés Stanislas n'ont pas découvert dans la presse que leur rapport a été falsifié alors qu'il a été publié par Mediapart à l'époque, ils l'ont découvert quand il a été réutilisé dans leur cadre de travail pour un projet de mission. Les inspecteurs ne vont pas s'amuser à relire un rapport qu'ils pensent connaître puisqu'ils l'ont écrit (ou ont autre à chose à faire que lire toute la presse qui parle de leur rapport) et s'imaginent pas de la possibilité que l'administration le modifie une fois qu'ils l'ont soumis.

Citation :
Publié par Tzioup
Et en 2025, alors qu’il est au centre de toutes les attentions, à deux doigts de se retrouver devant la justice pour obstruction, il n’aurait toujours pas pensé à dire "au fait, ce n’est même pas mon rapport", alors qu’il accuse ouvertement sa hiérarchie de tous les torts ?
Il aurait pu également ne pas répondre à Mediapart et ne pas s'exposer à cette affaire (car dans ce cas il est peut probable qu'il aurait été convoqué à la commission d'enquête, toutes les personnes qui bossait au ministère à l'époque et qui aurait pu avoir une main dans l'histoire n'ont pas été convoqué).

Citation :
Publié par Tzioup
ps: Arrête de faire dévier sur Stan, c'est grossier.
C'est pas grossier, ça montre un comportement possible de l'administration dans ce type d'affaire et qui est donc à prendre en compte.
Citation :
Publié par Anthodev
Et les inspecteurs qui ont inspectés Stanislas n'ont pas découvert dans la presse que leur rapport a été falsifié alors qu'il a été publié par Mediapart à l'époque, ils l'ont découvert quand il a été réutilisé dans leur cadre de travail pour un projet de mission. Les inspecteurs ne vont pas s'amuser à relire un rapport qu'ils pensent connaître puisqu'ils l'ont écrit (ou ont autre à chose à faire que lire toute la presse qui parle de leur rapport) et s'imaginent pas de la possibilité que l'administration le modifie une fois qu'ils l'ont soumis.
De 1996 à 2025, il n'a jamais dit que ce n'est pas son rapport. L'inspecteur n'est pas mort, il se souvient assez bien de l'époque pour en parler en détail à la presse, mais ca ne lui viendrait jamais à l'esprit de parler de ce petit détail qui l'arrangerait bien ?
C'est un propos totalement ridicule. Absurde. Délirant. Il parle toujours de son rapport, point barre, stop les fake news.

Citation :
car dans ce cas il est peut probable qu'il aurait été convoqué à la commission d'enquête, toutes les personnes qui bossait au ministère à l'époque et qui aurait pu avoir une main dans l'histoire n'ont pas été convoqué).
What? Jusqu'à preuve du contraire le bonhomme, de par son rapport qui absout Betharram et déglingue la lanceuse d'alerte, est littéralement l'axe central de la dissimulation, soit par incompétence soit par malice, et il ne serait pas convoqué ?
Citation :
Publié par Tzioup
De 1996 à 2025, il n'a jamais dit que ce n'est pas son rapport. Le mec n'est pas mort, il se souvient assez bien de l'époque pour en parler en détail à la presse, mais ca ne lui viendrait jamais à l'esprit de parler de ce petit détail?
Mais ce que je dis justement, il faudrait encore qu'il ai lu la version qui a été publié par le Figaro, ce qui est loin d'être un fait prouvé, et si ce n'est pas le cas, il n'aurait pas pu savoir que le rapport ai été falsifié après qu'il l'ai envoyé (à moins qu'il ai comme passe-temps de relire ses propres rapports dans les fichiers de l'administration, ce qui m'étonnerais beaucoup).
Citation :
Publié par Anthodev
Mais ce que je dis justement, il faudrait encore qu'il ai lu la version qui a été publié par le Figaro, ce qui est loin d'être un fait prouvé, et si ce n'est pas le cas, il n'aurait pas pu savoir que le rapport ai été falsifié après qu'il l'ai envoyé (à moins qu'il ai comme passe-temps de relire ses propres rapports dans les fichiers de l'administration, ce qui m'étonnerais beaucoup).
Non, tu dis autre chose. Tu accuses le rapport d’avoir été falsifié, alors que l’inspecteur qui l’a écrit - et qui s’exprime abondamment sur cette affaire - n’a jamais laissé entendre quoi que ce soit en ce sens, malgré toutes les occasions qu’il a eues, notamment en 2025, quand il a commenté son propre rapport en disant "mon rapport".
C’est du bullshit carabiné, il faut arrêter. Le jour où l’inspecteur dira : "Ah mais je n’ai jamais attaqué la prof, c’est Bayrou qui a rajouté ça", ou bien : "Il manque des passages dans mon rapport de l’époque qui incriminaient l’école", alors on en reparlera. Mais en attendant, ce ne sont que des élucubrations de comptoir tendance complotiste chelou qui ne méritent même pas les pixels d’écran qu’elles occupent.
Citation :
Publié par Rishnu - Noashakra
Il a mis ses enfants dans l'établissement alors que c'était de notoriété publique que l'établissement était violent, c'est même pour ça qu'on y mettait ses enfants.
Ce n'est pas un problème de justice, mais de déontologie. Ce mec est à minima moralement responsable, et n'a pas sa place en tant que premier ministre (sans compter son incompétence notoire, son discours à la suite de la mort de la lycéenne poignardée, au secours).
Tu réécris l'histoire comme tu as déjà bidonné la citation de bayrou sur l'abbé pierre.
La réputation de ces établissements à l'époque n'était pas d'être violents mais très stricts en terme de discipline, autoritaire vis à vis des élèves et les punitions corporelles y étaient encore volontairement tolérées et admises par les parents.

Sauf quand, comme dans le cas de betharam en 95/96 (et d'autres), cette "discipline" a dérapé en plaintes (les deux premières sous bayrou, pour gifle violente (tympan) et punition abusive.

Sous responsabilité bayrou à l'éducation, sont donc condamnés deux actes de violences vis à vis de son fils du même père de famille. Difficile d'en déduire une réalité systémique.

La plainte suivante pour viol est enregistrée sous Claude Allègre en 1997.
Faut vraiment revenir à la réalité.

@Anthodev
Tu continues post après post à échaffauder sans preuves du comploplo : là tu nous inventes une falsification d'un rapport publié dans la presse, sans que le rédacteur du rapport s'en aperçoive sur la base de... ton interprétation de ce qu'il aurait lu ou pas.

C'est au delà du ridicule.

Tu te fais rattraper par tes fakes sans preuves, tu re-doubles la mise à base de "aurait pu". C'est du flanc sans preuve sur l'hypothèse d'un mec qui "n'aurait pas" vu la falsification de son propre doc alors même qu'il est utilisé pour dédouaner l'établissement.

Le "pas de vague" dans l'educ nat a bcp plus de chance d'être la raison de son absence de zèle. Pas besoin d'une falsification imaginaire. Mais évidemment tu veux continuer à incriminer ton ennemi politique

Dernière modification par prootch ; 01/05/2025 à 19h37.
Citation :
Publié par Tzioup
Non tu dis autre chose. Tu accuses le rapport d'être falsifié alors que l'inspecteur, qui parle beaucoup de cette affaire, n'a jamais émis quoi que ce soit dans ce sens malgré toutes les opportunités de le faire - vu qu'il commente son rapport en 2025. C'est du bullshit carabiné.
C'est quoi toutes les opportunités de le faire ? À quel moment l'affaire est devenue nationale avant 2025 et qu'il aurait pu avoir l'idée que ce serait peut-être utile d'aller relire son rapport pour vérifier que rien n'a été modifié ? Si l'affaire fait autant de bruit aujourd'hui, c'est que pas grand monde hors niveau local était au courant de ce qui se passait à Bétharram (et même lors du rapport CIASE/CIVISE, il me semble que rien ne pointait spécifiquement à Bétharram, mais de l'Église de manière générale).

Jusqu'à preuve du contraire, l'affaire Bétharram était exclusivement locale avant 2025, que l'inspecteur n'était pas du coin et qu'il n'avait aucune raison de suspecter sa hiérarchie de vouloir le manipuler.

@prootch : c'est pas du complotisme, on a un cas pratique de falsification avec Stanislas (avec les inspecteurs qui se rendent compte de la chose que lorsqu'ils retombent sur leur rapport par hasard via une autre mission), il y a la possibilité que cela ai été la même chose pour d'autres écoles par le passé, c'est tout.
Citation :
Publié par Anthodev
Jusqu'à preuve du contraire, l'affaire Bétharram était exclusivement locale avant 2025, que l'inspecteur n'était pas du coin et qu'il n'avait aucune raison de suspecter sa hiérarchie de vouloir le manipuler.
Purée mais c'est insupportable de lire autant de mensonges sans aucune remise en question: un post avant tu parlais du rapport de l'inspecteur qui avait été publié dans LE FIGARO (JOURNAL NATIONAL) en 1996, et la tu nous sors que ca a toujours été une affaire locale jusqu'à 2025. Tu ne veux pas juste lire Wikipedia pour comprendre un minimum la situation ?

Regarde: https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_B%C3%A9tharram#

Citation :
En avril 1996, les faits de violence au sein de l'institution Notre-Dame de Bétharram sont évoqués par des journaux nationaux comme Libération. Il le sont également par des journaux régionaux comme Sud Ouest. Cependant, le quotidien régional les qualifie de « rumeurs malsaines »[5],[16].
Et tu demandes à propos de l'inspecteur "c'est quoi toutes les opportunités de le faire [de révéler que son rapport est falsifié]" ? Littéralement n'importe quel interview qu'il a donné depuis en parlant de SON RAPPORT et ou il s'excuse à moitié d'avoir baclé le travail et en accusant à demi-mots sa hiérarchie, lol. Malgré le fait qu'il se soit bien acharné contre la prof qu'il n'a jamais vu, et que son rapport s'épanche de louanges sur Betharram. On ne lui en demandait pas tant.

C'est 1000% du complotisme. Dans tous les cas, ce que tu racontes est factuellement non-fondé, et borde le mensonge acharné ou la propagande.

Dernière modification par Tzioup ; 01/05/2025 à 19h49.
Tu bidonnes en boucle à base d'extrapolations sans preuves déjà démontrées...
Et là tu tentes la contre vérité flagrante ?

Tu sais fort bien que betharam est cité nommément dans le rapport Ciase de 2020.
Ca a déjà été précisé plusieurs fois sur ce thread.
Mais bien sur ça contredit ta thèse de mono responsabilité et tu dois reconnaître l'absence criante de conséquence sur blanquer et d'autres ministres de l'éducation qui "n'ont rien fait" non plus face à des dizaines de plaintes (pour 2 sous bayrou).

Tes élucubrations sur la base de "aurait pu" ne sont pas des éléments factuels pour prétendre à une falsification alors que le rapport a été rendu public dans la presse.

Et faute d'argument sur betharam tu nous sors une autre affaire du chapeau.

Dernière modification par prootch ; 01/05/2025 à 19h54.
Citation :
Publié par Tzioup
Purée mais c'est insupportable de lire autant de mensonges: il y'a un post tu parlais du rapport publié dans LE FIGARO (JOURNAL NATIONAL) en 1996, et la tu nous sors que ca a toujours été une affaire locale jusqu'à 2025. Tu ne veux pas juste lire Wikipedia pour comprendre un minimum la situation ?
Et il y a plein d'affaires qui sont parlés dans la presse nationale sans que ça devienne une affaire nationale (la moitié de ce que peut sortir Libération ou Le Monde, qui sont parfois important, n'est pas reprise de manière importante ou par les media télévisuel).

Si l'affaire était réellement connue au niveau national, elle n'aurait pas explosé de cette manière aujourd'hui où les 3/4 des personnes semblent découvrir ce qui s'est passé à Bétharram. En plus il est indiqué que les affaires sont évoqués, pas que c'était la Une, donc si c'était deux paragraphes au milieu des faits-divers, voilà quoi

Et en plus on parle d'une époque où Internet était loin d'être aussi répandu qu'aujourd'hui, donc à moins d'avoir acheté le Figaro/Libération quotidiennement (parce que je doute qu'ils avaient un site à l'époque), le/les lire entièrement pour ne pas rater l'article/la brève, et que le Figaro ai imprimé le rapport dans leur journal (ce dont j'ai un gros doute), il aurait été très facile pour l'inspecteur de passer à côté. À l'époque, si l'information ne passait par le journal TV, c'était loin d'être garanti que ça devienne un vrai sujet national.

Edit : bah oui c'est du complotisme, les politiciens c'était des saints à l'époque et n'avaient pas du tout des tonnes de combines pour s'en mettre plein les poches, asseoir leur pouvoir politique et/ou se comportait quasiment comme des mafieux . Les Chirac, Pasqua, Tapie, en fait le RPR de manière assez générale, toutes les combines de baron locaux, etc... c'était de l'hallucination collective

Dernière modification par Anthodev ; 01/05/2025 à 20h01.
Vous êtes vraiment en train de dire que M. Bayrou ne savait pas pour Betharam depuis des lustres là ?
Non parce que c'est assez lunaire quand même vu ce qui est sorti à date.

Bayrou est quand même la personne qui a couvert et défendu les Béatitudes avec toutes leurs dérives sectaires et qui continuent à le faire. Il a systématiquement ignoré toutes les dérives de l'église catholique soit en vilipendant ceux qui les signalaient qu'ils soient victimes ou pas, soit en les ignorant avec un paquet de "circuler y a rien à voir comme argument, soit en minimisant énormément les faits

Bayrou a un problème avec l'église catholique, c'est juste une réalité acté, renseigné et en plus assumé par ce dernier.
Vous voir lui chercher des excuses est assez étonnant de facto, je pense qu'il n'en demande pas tant.
@Colsk
Personne ici n'a dit ça, sérieux lit le thread avant de poster.
Et personne n'excuse bayrou.

@Anthodev
Tu détournes encore les faits ouvertement:

L'affaire est nationale depuis à minima le rapport Ciase de 2020.
La Ciase citée par la presse nationale à partir de 2021 explique qu'il s'agit de phénomènes systémiques (par définition bien plus larges qu'un bayrou). Les alertes antérieures de presse suite aux plaintes successives ont été multiples. Les gov successifs n'ont rien fait politiquement contre ces établissements (seule la justice a agit sur les plaintes).

Les abus dans les établissements gérés par l'église sont par ailleurs un scandale mondial depuis deux décennies.

Mais ça ne colle pas à ta thèse d'incrimination, donc tu nous réécris l'histoire sur base de "aurait pu" pour coller à ton narratif politique.

Ah bah voilà, je viens de lire ton edit du "tous pourri":
Absolument, l'omerta de tous les politiques (gauche comprise) sur ce sujet est généralisée et systémique, c'est ce que je te dis depuis le début de ces échanges.

Dernière modification par prootch ; 01/05/2025 à 20h14.
Citation :
Publié par Anthodev
Et en plus on parle d'une époque où Internet était loin d'être aussi répandu qu'aujourd'hui, donc à moins d'avoir acheté le Figaro/Libération quotidiennement, le/les lire entièrement pour ne pas rater l'article/la brève, et que le Figaro ai imprimé le rapport dans leur journal (ce dont j'ai un gros doute), il aurait été très facile pour l'inspecteur de passer à côté. À l'époque, si l'information ne passait par le journal TV, c'était loin d'être garanti que ça devienne un vrai sujet national.
Et depuis, il est toujours passé à côté ? Il ne s'est toujours pas rendu compte que ce n'est pas ce qu'il avait écrit à l'époque ? L'inspecteur aurait-il perdu la mémoire, mais il arriverait quand même à détailler cette après-midi de l'époque avec Mediapart sans se rendre compte que son rapport de l'époque avait été traficoté ?

Mais de quoi tu parles ?

Non, la réalité est claire et nette: l'inspecteur ne conteste jamais que le rapport publié est bien le sien, et il en commente même le contenu en s’excusant d'avoir bâclé l'enquête. Tu es donc en pleine élucubration complotiste.

@Colsk Je ne sais pas trop non plus de quoi tu parles, mais je sais juste que ce n'est pas le sujet vu que personne n'a dit ca.

Dernière modification par Tzioup ; 01/05/2025 à 20h11.
Citation :
Publié par Tzioup
Et depuis, il est toujours passé à côté ? Mais de quoi tu parles ?
Tu l'as lu le témoignage de l'inspecteur sur France Bleu datant de Février ? Il désavoue son propre rapport (emphase de moi dans le dernier paragraphe) :
Citation :
Envoyé en avril 1996 à Notre-Dame de Bétharram à la demande de François Bayrou, alors ministre de l’Éducation, il écrivait dans son rapport que les élèves n’étaient “pas brutalisés” dans l’établissement. Aujourd’hui, l’ancien inspecteur d’académie explique qu’il n’a pas suffisamment enquêté.

"J'ai fait un rapport qui ne tient pas la route actuellement". Ce sont les mots de l'inspecteur d'académie qui s’est rendu à l'institution Notre-Dame-de-Bétharram le 12 avril 1996, et qui a exonéré l’établissement de toute responsabilité à l’époque. Son témoignage a été recueilli par "ici Béarn Bigorre" et la Cellule investigation de Radio France. [...]

Aujourd’hui âgé de 88 ans, l’inspecteur pédagogique régional qui a signé ce rapport a accepté de se confier à la cellule investigation de Radio France. Sachant parfaitement que l’affaire est sensible, l’homme (qui souhaite simplement donner son prénom “Camille”) pèse chacun de ses mots. L’inspecteur d’académie a passé une bonne partie de la journée sur place, il a interrogé une vingtaine de personnes : “Les gens que j’ai rencontrés m’ont dit ce qui s’était passé pour cette histoire de gifle, mais ils ne m’ont pas dit autre chose que ça, explique Camille. Et donc je n’ai pas cherché à savoir ce qui se passait dans les dortoirs ou dans des lieux de rencontre des élèves. Je suis reparti de l’établissement en ignorant totalement ce qui est actuellement reproché.”

Le jour de sa visite, l'inspecteur d'académie n'a pas pu rencontrer la professeure de mathématiques qui avait tenté d'alerter sur la situation dans l'établissement : elle était en arrêt de travail. Dans son rapport, la professeure est qualifiée d’”enseignante (...) arrivée dans ce collège avec un état d’esprit très négatif (qui) aurait exprimé son intention de ‘démolir Bétharram’ considérant que cet établissement utilisait des méthodes éducatives d’un autre âge.” À l'époque, il n'a jamais été question d'agressions sexuelles et de viols rappelle Camille qui conclut : “Si j'avais su, j'aurais eu sûrement un autre comportement...”
À la commission d'enquête il dit cela :
Citation :
Interrogé par le député Paul Vannier sur son rapport de trois pages focalisé sur l’ex-enseignante Françoise Gullung, qui avait tenté d’alerter sur des châtiments corporels, Camille Latrubesse répond que "l’ensemble des professeurs" de Bétharram rencontrés "étaient contre cette dame". "Il y avait un esprit d’établissement avant d’y avoir de la considération pour les personnes", se souvient Camille Latrubesse. Il a regretté l’absence de l’enseignante ce jour-là mais n’a pas cherché à la contacter. Son rapport suggère de trouver une autre affectation pour Mme Gullung, pour "que les choses se passent mieux". [...]

Toujours face à la commission d’enquête parlementaire, Camille Latrubesse, parti en retraite peu après son passage à Bétharram, indique ne pas être au courant du fait que la femme de François Bayrou donnait des cours de catéchisme dans l’établissement. "J’ai appris tout ça beaucoup plus tard", en février dernier, affirme-t-il.

Âgé de 88 ans aujourd’hui, il avait exprimé en février des regrets au sujet de cette inspection, des regrets réitérés ce jeudi : "Si j’avais aujourd’hui à faire un rapport, je ne dirais pas la même chose, parce que j’ai appris" depuis "tellement de choses". Le rapport, que François Bayrou dit avoir diligenté après une première plainte pour "coups et blessures" dans cette école alors qu’il était ministre de l’Éducation nationale, avait conclu après "une dizaine d’entretiens" que Notre-Dame-de-Bétharram "n’est pas un établissement où les élèves sont brutalisés".

Source : https://www.ladepeche.fr/2025/04/10/...s-12628294.php
À priori il avait été au courant de rien jusqu'à que l'histoire éclate en Février dernier.
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