De l'écriture à l'édition

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Bonjour,

Le" cercle" permet de parler (en sus des divers sujets mangas, tv, etc,) de littérature.

J'ai regardé un peu les divers topics, je n'y ai rien lu concernant une autre branche de ce loisir : l'écriture et l'édition.

Peut être, sûrement même, y a t-il sur Jeuxonline des écrivains en herbe, certains même déjà publiés tant en compte d'éditeurs, compte d'auteurs ou en auto édition.

Déjà, pour les néophytes, la différences des trois est la suivante :

Une maison à compte éditeur est une entreprise de la littérature prenant en charge toutes les dépenses (tels que correction, couverture, distribution, promotion, publicité, ...). Bien sur, le roman doit passer en comité de lecture, passer diverses étapes de sélection et le parcours est long, très long, parfois allant jusqu'à 12 mois d'attente pour avoir une réponse ...négative. Pour vous donner une idée, une maison d'édition doit recevoir 1200 manuscrits par an et publier des auteurs inconnus comme 2 ou 3 max.

Une maison à compte auteur accepte généralement votre roman rapidement (moins de deux semaines), vous brosse dans le sens du poil (trop bon ce que vous écrivez, un vrai trait de génie, des mots qui filent droit dans l'imaginaire du lecteur, blabla...), mais vous devez payer pour vous faire éditer (allant parfois jusqu'à 2500 euros). Le problème, c'est que, du coup, l'argent passe avant la qualité de votre manuscrit

Enfin, l'auto-édition consiste à tout faire vous même : couverture, correction, publicité, distribution,...
Un parcours du combattant, qui demande du temps, de l'argent aussi et beaucoup beaucoup d'investissement personnel.

Pourquoi est-ce que je vous parle de tout ceci, et bien parce que j'ai tenté l'aventure de l'édition et comptais, via ce post, vous en narrer les péripéties.

Et puis, nous n’avons pas toujours dans notre entourage des personnes comprenant nos attentes, nos angoisses, nos joies, surtout dans la littérature de l’imaginaire que l’on pointe souvent comme une sous-caste. (oui oui, j'écris de la fantasy^^)

Ce topic pourrait alors, peut être, permettre à ceux qui comme moi s'adonnent à l'écriture dans l'optique d'être édité, de partager nos expériences.

J’ai envoyé mon manuscrit « La Loi du Talion -première partie-» en novembre 2012.

Après de nombreuses recherches sur le net mes choix étaient les suivants :
-Bragelonne roman intégral par mail
-Atalande roman intégral par mail
-le Pré aux Clercs roman intégral par courrier
-Poissoncube synopsis par mail
-Armada synopsis par mail
-Sortilèges roman intégral par mail
-Ikor roman intégral par mail
-Boz’dodor roman intégral par mail
-Denoël roman intégral par mail
-Critic roman intégral par mail
-Rebelle synopsis par mail
-Asgard roman intégral par courrier
-Edilivre roman intégral par courrier


Afin de ne pas vous assommer d'un pavé, je coupe là pour le moment et reprendrai sous peu, histoire de vous donner un aperçu des réponses reçues.

Au plaisir

Le boiteux
Citation :
Publié par Le boiteux
Déjà, pour les néophytes, la différences des trois est la suivante :
Je trouve que tu aurais pu faire plus court et plus informatif, du style :

- édition à compte d'éditeur : voie traditionnelle. 95% des publications passent par le réseau. Dans les 7% de droits d'auteur pour les premiers romans. 500 exemplaires vendus en moyenne pour un premier roman (si l'éditeur a un vrai service marketing, il l'use très rarement sur un premier roman) ; après de toute façon une actu en chasse une autre en librairie et ça part au pilon.
En gros il faut écrire 24 romans par an pour approcher d'un équivalent smic.

- édition à compte d'auteur : arnaque dans 99% des cas. Le 1% restant peut être une solution pour une diffusion dans le cercle familial/amical quand on ne maîtrise pas du tout l'outil informatique.

- auto édition : challenge de tout faire soi-même et, surtout, de faire la promotion soi-même. Sinon ça ne coûte quasi rien d'autre que du temps ; certes il peut y avoir des options payantes, mais ce sont des options.
50 à 70% en droits d'auteurs (on fixe soi-même). Pas de pilon, le roman continue de vivre sans deadline...
Attention, dans le chapitre "challenge", à ne pas sous-estimer la partie administrative. Obtenir un isbn, ça va. Obtenir un itin (si on passe par une plateforme américaine type amazon ou smashwords), c'est déjà plus costaud. Mais surtout, prévoir comment on va déclarer ces revenus à l'administration fiscale. Bcp passent par ex par la case auto-entrepreneur.
Bonsoir Baai,

Merci de ta contribution.

Ce que tu mentionnes est plus ou moins juste et, perso, ne permet pas de faire plus court ou informatif. Mais tu amènes des points sombres que je n'ai peut être pas mentionné.

Pour te répondre : les droits d'auteurs à 7%, un tel contrat est à ignorer car, généralement, un contrat en format numérique oscille entre 10 et 40% pour un livre édité entre 3 et 7 euros (jeune auteur, je le rappelle). Tandis qu'un contrat papier varie de 10% à 20 % ( vendu entre 12 et 20 euros). Bien sur, Les grandes stars des romans (Musso, Levy et autres qui pondent du bouquins plus que l'on va au ... bref...) ont des contrats différents pouvant monter jusqu'à, format papier, 55 %

Après, je suis tout de même d'accord avec toi sur, par exemple, le fait qu'un jeune auteur vend, généralement entre 350 et 500 romans pour un premier bouquin.

Par contre, niveau auto-édition, cela a un cout car il faut tout de même payer l'imprimeur (si tu as réussis à t'auto corriger -délicat car au bout d'un moment on passe à côté de ses propres mots à force de les lire- ou niveau couverture). Un imprimeur prend plus ou moins cher selon le nombre de pages, le nombre de bouquins à publier.

En conclusion, ton témoignage est tout à fait pertinent, et me démontre que jeuxonline regorge bien d'auteurs s'étant renseigné sur le sujet.

Merci à toi.
Je ne connais rien à l'édition et je ne vis pas en France mais est-il possible d'avoir de l'aide du gouvernement sous forme de subvention pour jeune artiste ? Moi j'aurais commencé par la.

Ton post est intéressant ,continue ton histoire.
Citation :
Publié par Le boiteux
Après, je suis tout de même d'accord avec toi sur, par exemple, le fait qu'un jeune auteur vend, généralement entre 350 et 500 romans pour un premier bouquin.

Par contre, niveau auto-édition, cela a un cout car il faut tout de même payer l'imprimeur (si tu as réussis à t'auto corriger -délicat car au bout d'un moment on passe à côté de ses propres mots à force de les lire- ou niveau couverture). Un imprimeur prend plus ou moins cher selon le nombre de pages, le nombre de bouquins à publier.
Intéressant tout ça. Pour l'auto-correction j'ai trouvé un truc assez bien, qui est de traduire moi-même ce que j'écris. Par contre du coup, ça demande beaucoup de temps. Mais bon, j'en fais profiter mes amis qui ne lisent qu'en anglais XD Par contre, faut aussi être conscient que ça ne remplace pas un véritable traducteur C'est juste de l'aide à l'auto-correction (le nombre de trucs que j'ai repris comme ça... un truc de dingue).

Dernière modification par Ariendell ; 08/10/2013 à 07h29.
Citation :
Publié par Le boiteux
Par contre, niveau auto-édition, cela a un cout car il faut tout de même payer l'imprimeur (si tu as réussis à t'auto corriger -délicat car au bout d'un moment on passe à côté de ses propres mots à force de les lire- ou niveau couverture). Un imprimeur prend plus ou moins cher selon le nombre de pages, le nombre de bouquins à publier.
On ne parlait pas de la même chose alors. Plus exactement tu évoques l'auto-édition classique. Pour moi, inconsciemment, elle n'existe plus (je me doute bien qu'elle existe encore). Je parlais de l'auto-édition permise par les plateformes type amazon (createSpace) ou lulu. C'est-à-dire l'impression à la demande. Et là il n'y a pas de coût. **
La plateforme prendra simplement un pourcentage à chaque fois qu'un exemplaire sera vendu. Et donc dans ce cadre, comme je disais, on oublie aussi la notion de pilon (ce n'est pas le cas de l'auto-édition classique, où les exemplaires non écoulés iront moisir à la cave) -, avec en revanche pour corollaire, forcément, un coût de fabrication plus élevé.
Je ne rebondis pas sur la problématique de la couverture - c'est une prétérition -, c'est un vaste sujet. Mais de base ce n'est pas payant. Selon les talents et goûts de chacun en design graphique, cela peut et devrait souvent le devenir, certes ^^

Sur les droits d'auteur en édition classique, je pense que tu es optimiste. Il est possible que la moyenne soit plus proche de 8 que de 7 dans les maisons sérieuses (parce que ça peut aussi descendre à 4, à 3%), mais 10% ça n'arrive à peu près jamais d'emblée - ça vient quand on a déjà vendu dans les 10 000 exemplaires. C'est effectivement un peu plus pour les ebooks.


édition :
** Je reviens car j'ai fait une généralisation en disant que les plateformes d'auto-publication n'engendraient pas de coût, sous-entendu n'étaient pas payantes. Je ne les connais bien sûr pas toutes, certaines pourraient être payantes. A ma connaissance les principales ne le sont pas : Amazon/CS, c'est sûr. Lulu et TheBookEdition j'ai plusieurs fois entendu dire que c'était pareil.

Dernière modification par baai ; 06/10/2013 à 15h55.
Citation :
Publié par Bal'E
Je ne connais rien à l'édition et je ne vis pas en France mais est-il possible d'avoir de l'aide du gouvernement sous forme de subvention pour jeune artiste ? Moi j'aurais commencé par la.
Il n'y en a pas pour les débutants. Les aides existantes demandent toutes en préalable la publication d'un premier roman à compte d'éditeur. Des publications en revue pour les plus coulantes.
Citation :
Publié par Toga
Après il y a la finance participative (crowdfunding) qui marche de mieux en mieux. D'ailleurs un JoLien vient d'en faire la bonne expérience, nous attendons la suite avec impatience
C'est vrai, mais c'est un cas assez particulier que tu cites.
Je pense, ou présume, qu'il est passé par ce système (crow + imprimeur) seulement à cause des 2 cartes jointes (et je présume que ce sont des objets à part, dépliables).
Sans les cartes ou en les faisant tenir chacune sur une page du livre, il aurait pu passer par l'une des plateformes que je citais et n'aurait pas eu à s'embarrasser de devoir financer impression et fabrication. Donc aurait pu lancer son projet plus vite et sans frais.
Merci à vous de l'intérêt porté ^^

Alors pour répondre dans l'ordre :

- Bal'E : Il ne me semble pas que des aides existent pour lancer un roman. Je vais me renseigner, pas pour moi, mais à titre indicatif.

- Ariendell : Tu traduis toi même ce que tu écris ? Ouch, un boulot monstre ça. Quand je vois le temps que prend la correction d'un roman en Français ... Courageux !

- Baai : Ah oui lulu et compagnie. Effectivement, je partais dans ma tête pour l'auto-édition format papier. Tu as raison sur ce point, les plateformes que tu mentionnes n'engendrent pas ou peu de frais. Mais la visibilité sur de tels supports est telle optimale ? N'est-elle pas noyée dans la masse de livres plus ou moins bons ?

- Toga : J'en avais entendu parler de ces maisons participatives. Je ne sais pas ce que cela vaut, mais à l'avantage de représenter une autre alternative, en effet.


Pour ce qui est de mes envois et des réponses reçus.

Je vous disais donc que j'avais commencé à démarcher les maisons d'éditions en novembre 2012 :


Un mois après, soit mi décembre, je reçois un mail d’Armada.

Au travers du synopsis envoyé, mon roman semble les intéresser. Ils me demandent de leur faire parvenir en pdf mon roman intégral.

C’est peu de chose, mais avant les fêtes de fin d’année, je suis fou de joie !

Fin décembre, idem pour poisson cube, l’année s’annonce bien.

Puis l’attente prend le pas sur les premiers émois.

Janvier, février, mars … Une réponse par courrier du "Pré aux clercs" :
« Malgré une qualité d’écriture certaine, nous ne pouvons blabla blabla ».
Lettre type, hop direction le classeur, rangée loin de mes yeux.

Le moral en prend un coup, mais Armada et poisson cube semblaient bien partis, je décide de les contacter.

J’envois un mail. Les jours se suivent et le mutisme est le même. Les émotions se sont depuis longtemps stoppées sur l’impatience et l’amertume.

Avril passe, mai lui succède et hop, une réponse d’Edilivre.

Mouais, je l’avais tenté par curiosité. Je lis tout de même le truc. Il semblerait que je puisse être édité en édition « coup de cœur », c’est à dire sans aucun frais ni correction, ni couverture. Je me dis pourquoi pas en dernier recours même si l’envie n’est pas là. J’avais tenté une fois ou deux d’acheter des livres via leur site. Trop de tout, des livres très mauvais, d’autres moyens, quelques bons sans doute. Donc si mon livre figure dans leur bibliothèque, que dois-je penser de sa qualité ? Et puis si je poursuis dans la voie de l'écriture, est-ce que cette étiquette ne me porterait pas préjudice pour la suite ? Bref, beaucoup de questions ...

Le moral dans les chaussettes, les jours et les semaines se suivent.

J’ouvre mes mails début mai. Deux réponses Sortilèges et Critic. Le premier mentionne le fait qu’il ne publie pas de saga. Il ne veut que des one-shot. Ok…
Et le second ne publie plus de fantasy. Ok…

Mois de mai, fait ce qu’il te plaît paraît-il… je veux être publié, mais le proverbe ne semble pas vouloir se confirmer.

Ma femme tombe sur un article : France loisir ouvre un concours de roman, tout genre, le vainqueur sera publié et mis à disposition dans ses nombreux points de ventes, France, Suisse et Belgique.

Je tente le truc et l’attente se poursuit.

Juin… rien de neuf, sauf le tome II qui avance bien. Je me dis que certaines maisons d’éditions (comme Mnemmos ou sortilèges le sus-nommé) n’acceptant que des romans intégraux, je retenterai ma chance avec eux, que, peut être, mon roman ne trouvera preneur que dans quelques années, qu’il me reste Edilivre, …

Juillet. Réponse de France Loisir : « Devant la quantité de romans reçus, nous avons décidé de ne pas publier de romans fantasy. Merci de votre confiance. » Et merde !

Juillet toujours,
O que j’aime juillet car deux réponses positives arrivent coup sur coup :
Ikor et Boz’Dodor.

Deux petites maisons d’édition, certes, mais la joie est là ! De vrais éditeurs veulent de mon livre. J’explose !

-Suite avec discussion des divers contrats sous peu, et notamment, les droit d'auteurs dont on parlait juste au dessus, Baai -


PS: La maison d'édition sortilèges semble avoir déposé le bilan depuis. triste nouvelle pour le monde du livre.

Dernière modification par Le boiteux ; 07/10/2013 à 19h15.
Citation :
Publié par Le boiteux
- Baai : Ah oui lulu et compagnie. Effectivement, je partais dans ma tête pour l'auto-édition format papier. Tu as raison sur ce point, les plateformes que tu mentionnes n'engendrent pas ou peu de frais. Mais la visibilité sur de tels supports est telle optimale ? N'est-elle pas noyée dans la masse de livres plus ou moins bons ?
Mais moi aussi je parle du format papier
Lulu comme TBE, autant que je sache, c'est papier + ebooks.
Et Amazon aussi (filiale createSpace pour le papier et filiale kdp pour ebooks).

Et c'est 0 frais tout court de base. (Ce qu'ils peuvent proposer en plus et en payant, du moins Amazon, autant que je parle de celui que je connais le mieux, c'est des outils de promotion, des trucs pour être plus mis en avant).

Je m'étonne de ta remarque sur la visibilité, dans le cadre de cette discussion.
La visibilité, la promotion, c'est de toute façon quelque soit la voie le nœud à dénouer, le truc à bosser.
Mais là nous parlions du cadre de l'auto-édition via les "nouvelles" (plus si nouvelles) plateformes par rapport à l'auto-édition classique, or dans ce cadre, y a-t-il photo pour la visibilité ?
Dans le premier cas tu es noyé parmi les autres (ça ne tient qu'à toi de surnager), mais tu publies en gros chez les premier libraire de France (et pas que), tu bénéficies de liens, de commentaires, etc., qui vont se multiplier avec le temps.
Dans l'autre cas tu as fait imprimer tes 100 ou 200 exemplaires, tu les as entassés dans le salon ou la cave, et voilà... Là tu n'es pas noyé, tu es juste seul avec ton tas de bouquins, avec comme seule perspective d'aller poser 2 tréteaux le jour du marché pour évoquer le machin à 2 mamys et un poivrot.

Citation :
Publié par Le boiteux
Avril passe, mai lui succède et hop, une réponse d’Edilivre.

Mouais, je l’avais tenté par curiosité. Je lis tout de même le truc. Il semblerait que je puisse être édité en édition « coup de cœur », c’est à dire sans aucun frais ni correction, ni couverture. Je me dis pourquoi pas en dernier recours même si l’envie n’est pas là. J’avais tenté une fois ou deux d’acheter des livres via leur site. Trop de tout, des livres très mauvais, d’autres moyens, quelques bons sans doute. Donc si mon livre figure dans leur bibliothèque, que dois-je penser de sa qualité ? Et puis si je poursuis dans la voie de l'écriture, est-ce que cette étiquette ne me porterait pas préjudice pour la suite ? Bref, beaucoup de questions ...
C'est sûr que le prestige ne sera pas énorme. Et que ça risque de barrer la porte à toute édition ultérieure auprès d'un éditeur.
Car Edilivre n'est pas un éditeur. Ca reste du compte d'auteur.

Dernière modification par baai ; 07/10/2013 à 20h59.
Bien sur, je ne dis pas que j'ai une connaissance totale des divers supports, ce post n'en a même pas la prétention. Je partageais seulement mon expérience sur le sujet. Donc effectivement, je ne connais pas les tenants et aboutissants de lulu et consorts, peut être parce que je ne visais pas l'auto-édition. D'où l'importance d'un tel topic qui permet de regrouper les diverses expériences de chacun, dont la tienne forte intéressante. Pour revenir à l'auto-édition, je respectes énormément ceux le faisant, mais moi, je n'ai pas le temps adéquate pour le faire

Par contre niveau visibilité, je maintiens : En tant que lecteur, entre un livre publié via lulu et affiliés (papier ou numérique) et un autre publié via maison d'édition, les deux auteurs m'étant inconnus, je vais sans nul doute privilégier celui issu d'une maison d'édition, car, si cela n'est pas forcement gage de qualité (ou d'intérêt vis à vis de mes gouts), je sais au moins que j'aurai peu de fautes, une trame cohérente et une histoire potentiellement intéressante.

Attention, je ne dis pas que sur lulu et autre il n'y a pas d'ouvrages de qualité, mais qu'ils risquent d'être noyés dans la masse de romans beaucoup plus moyens, voir mauvais.

Après oui, c'est à l'auteur de faire sa pub, de se démarquer, mais des portes lui resteront fermées, dont plusieurs librairies, espace culturel, centre commerciaux, ...

Amazon a beau être le plus grand libraire de France, il n'en demeure pas moins qu'il y a de tout et de rien. Et puis, je ne comprends pas comment le fait de s'auto-éditer en version papier n'engendre aucun frais. Autant en numérique, sur les plateformes citées, ok, je conçois, mais en format papier ? Il faut bien payer l'imprimerie, le cout oscillant alors selon le nombre de pages et d'exemplaires souhaités.

Pour édilivre, même créneau pour moi qu'Amazon et Lulu, je suis d'accord, d'où le fait que je n'ai pas signé...même si, dans mon cas, ce n'était pas du compte d'auteur car ils m'offraient leur prestation. Mais l'étiquette aurait été la même et m'aurais sans doute porté préjudice pour la suite.

Dernière modification par Le boiteux ; 08/10/2013 à 06h23.
Citation :
Publié par Le boiteux

-Suite avec discussion des divers contrats sous peu, et notamment, les droit d'auteurs dont on parlait juste au dessus, Baai -


PS: La maison d'édition sortilèges semble avoir déposé le bilan depuis. triste nouvelle pour le monde du livre.
J'attends la suite.

Et, oh, dommage pour les éditions Sortilège, c'était un chouette éditeur.

Dernière modification par Compte #394211 ; 01/01/2015 à 13h05.
Citation :
Publié par Le boiteux
Bien sur, je ne dis pas que j'ai une connaissance totale des divers supports, ce post n'en a même pas la prétention. Je partageais seulement mon expérience sur le sujet.
Je ne faisais que clarifier ; pas de critique.


Citation :
Publié par Le boiteux
Attention, je ne dis pas que sur lulu et autre il n'y a pas d'ouvrages de qualité, mais qu'ils risquent d'être noyés dans la masse de romans beaucoup plus moyens, voir mauvais.
Franchement, n'est-ce pas la même chose pour le tout-venant de l'édition classique ?
Je ne compte plus les livres d'éditeurs que j'ai balancé au fond d'un carton après les 5 premières pages. Pas de souffle, pas de style, pas d'intérêt.
J'admets volontiers qu'on peut trouver pire, par définition, en auto-édition ; mais pire qu'abandonner après 5 pages ou une seule, pour moi c'est kif-kif.



Citation :
Publié par Le boiteux
Et puis, je ne comprends pas comment le fait de s'auto-éditer en version papier n'engendre aucun frais.
Je l'avais dit plus tôt. La notion clé c'est : impression à la demande.
En quoi cette voie est fondamentalement différente de l'édition à compte d'auteur classique.
1/ Tu goupilles ton livre, texte et couverture, que tu envoies sur le site de ton choix.
2/ Tu fixes un prix.
3/ Un exemplaire est commandé = il est imprimé et façonné et expédié. Lui tout seul.
4/ Sur le prix fixé, on retranche le coût de fabrication (env 8e, c'est forcément élevé en impression à la demande). Tu touches 50 à 70 % de royalties (on retranchera les impôts ensuite ; c'est du BNC). Le site touche le reste.
Ca fera par exemple et à peu près, pour un livre mis à 15 euros :
- 8 de fabrication
- 5 pour l'auteur
- 2 pour le site/distributeur.

Au passage, le site n'étant pas éditeur, tu conserves tous tes droits patrimoniaux. Pas de conflit alacon comme ça arrive si souvent entre un auteur qui veut récupérer un texte pour le placer ailleurs parce que l'éditeur n'a su en écouler que 50 exemplaires en 6 mois et un éditeur qui refuse en vertu du contrat de cession initial.
Je me suis auto-édité en me finançant par un site de crowfunding. Mais je ne connaissais pas encore des sites tels qu'amazon.
Je vais en tester un prochainement.

Je n'ai pas l’espoir ni la prétention de vivre de mes écrits, mais au moins d'être lu, un peu... sans me ruiner. A cet égard Amazon ou ses semblables me conviennent

D'ailleurs, il me semble que certains auteurs connus ( je pense à Anne Robillard, par exemple), publient non seulement par une société d'édition classique pour la couverture en librairie, mais aussi s'auto-éditent et vendent via leurs sites leur propre production.

L'autoédition doit leur assurer une plus grande marge, alors que l'édition classique, de plus grandes ventes.
@ Baai :

Bien sur qu'en imprimant à la demande, cela revient moins cher. Mais cela engendre aussi, à la demande ou non, un coût, même minime.

Car si tu as une seule commande, ça va, mais 10 d'un coup, cela augmente les frais d'impression à 80 euros (sans prendre en compte bien sur que plus il y a de tirages moins cela est cher). Perso, je ne peux pas me permettre de débourser 80 euros dans des tirages, même si c'est pour en récupérer 50 par la suite.

L'avantage d'un éditeur, c'est que c'est que du plus, pas d'avance à faire^^

Après, bien sur qu'il y a des bouses littéraires même en édition classique, à croire qu'être le fils de/ ami de/ ou autre permet de passer entre les mailles du filet. Il y a aussi les gouts de chacun qui font que, heureusement, les choix sont éparses.

Néanmoins, les fautes, les répétions et les autres incohérences scénaristiques sont en majorité exclus (quoique certains ouvrages...)

Tu prends edilivre, franchement, j'ai lu deux livres que des vagues connaissances avaient écrits et bah, ouch, ça fait peur.

@ Marhalt : Tu es courageux de t'auto éditer, cela demande du temps et de l'énergie. C'est une facette de la publication qui, je l'avoue, m'effraie un peu car énormément prenant. Du coup, trouves-tu encore le temps d'écrire malgré le temps passé à assurer ta promotion, ta distribution, tes impressions, ..
Mais toi même tu le dis, tu ne veux pas te ruiner. Or, un auteur ne devrait pas à débourser un centime pour son œuvre. D'ailleurs, n'hésites pas à me dire le titre de ton livre, si le thème me plaît (je suis plus axé SFFF), tu auras peut être un lecteur de plus^^

@Lili : je ne connais pas les aides belges. Mais ça doit être idem en France, pas d'aides pour les auteurs !


Ensuite, en ce qui concerne les contrats, j'en ai eu plusieurs entre les mains et même des maisons d'édition peuvent inclure des clauses assez spéciales.

Comme par exemple, des droits d'auteurs très bas (8 %), une obligation de proposer chez eux nos cinq prochains livres et des droits d'exploitations de, attention les yeux, 15 ans.

Là, franchement j'ai refusé !

Où j'ai signé, maison Boz'Dodor, je touche 12 % par livre, puis 14 % selon les ventes. Les salons sont pris en charge en plus.

Bien sur, c'est une petite structure, mais j'ai moins la sensation de n'être qu'un numéro de plus. Si mon bouquin coule, la maison perd beaucoup vis à vis de son investissement en temps et argent (moins de fric car plus petit). Et puis, les relations avec l'éditrice sont très plaisantes, sans fioriture.

D'ailleurs, je vais tenter de faire un listing des diverses maisons d'éditions à compte éditeur, à compte auteur, participatif ainsi que des diverses plateformes d'auto édition. Cela permettrait à quiconque cherchant l'un de ces supports de s'y retrouver.

Là, je suis dans l'attente des propositions de couvertures de l'éditrice. Je vous ferai parvenir, si cela vous dit, les diverses maquettes.

Le boiteux
Citation :
Publié par Le boiteux
@ Baai :

Bien sur qu'en imprimant à la demande, cela revient moins cher. Mais cela engendre aussi, à la demande ou non, un coût, même minime.

Car si tu as une seule commande, ça va, mais 10 d'un coup, cela augmente les frais d'impression à 80 euros (sans prendre en compte bien sur que plus il y a de tirages moins cela est cher). Perso, je ne peux pas me permettre de débourser 80 euros dans des tirages, même si c'est pour en récupérer 50 par la suite.
Soit on ne se comprend pas, soit j'ai manqué de clarté

L'impression à la demande ne revient pas moins cher mais plus cher - la règle du plus il y a de tirages, plus c'est dégressif, étant caduque par définition.
Sinon oui, ça a un coût, mais c'est le site, amazon par ex., qui l'avance.
Si on commande un de tes livres, il avance le coût de fabrication/traitement d'un exemplaire. Si on en commande mille, il avance le coût de fabrication de mille livres, au même prix unitaire.
Encore une fois, l'auteur n'a rien à débourser à aucun moment (enfin si, après éventuellement auprès des impôts, comme n'importe quel revenu).
Citation :
Publié par Marhalt Campbell
Je me suis auto-édité en me finançant par un site de crowfunding.
(...)
Je n'ai pas l’espoir ni la prétention de vivre de mes écrits, mais au moins d'être lu, un peu... sans me ruiner. A cet égard Amazon ou ses semblables me conviennent
Je viens seulement de faire le rapprochement entre a et b. A savoir que c'est de toi dont il était question plus tôt.
Peu importe.
Mais comme je le disais, à mon avis la voie amazon and co aurait été très galère, voire impossible, si tu avais des cartes en plus - sauf à les réduire/intégrer dans les pages du format choisi.

Histoire de ne pas faire un post totalement inutile/répétitif, j'ajoute tout de même que certains s'auto-publient via ces plateformes (amazon très en tête il semble) afin de trouver un éditeur... C'est-à-dire s'en servent pour obtenir un début de visibilité.
Que ce soit conscient ou inconscient - ça devait être inconscient pour les premiers, conscient pour les suivants.
Exemple éculé du "50 nuances de gris", ou d'Agnès Martin-Lugand, moins connue mais qui l'a doublé à un moment : http://www.metronews.fr/culture/agne...MDZjSvA9TOb5M/

Je continue de trouver ça potentiellement idiot : quel besoin de courir dans les bras d'un éditeur dès lors que ses ventes explosaient ? Elle devait pourtant savoir qu'amazon lui permettait d'avoir une version papier de son bouquin. Mystère. Peut-être pour des raisons de tranquillité fiscale ^^
Ben l'édition ce n'est pas que le marketing ou la diffusion/distrib. C'est aussi une relecture, une mise en page et tout et tout professionnels, et que t'as pas à faire toi-même. C'est pas que le style ou la qualité intrinsèque. Le nombre d'auteurs qui sont nuls, 0, nada, pour tout ce qui n'est pas "raconter", y compris quelque chose d'aussi basique que l'orthographe par exemple... Bref, toute une chaîne de savoir-faire qu'on n'a pas quand on s'auto-édite. Faut rappeler que la chaîne du livre, c'est pas que les auteurs. L'auteur est d'ailleurs le plus souvent le seul acteur de cette chaîne dont l'activité littéraire n'est pas le métier.
On pourrait extrapoler à tous les services. Pourquoi je passe par une agence immobilière à qui je paye 1000 balles pour trouver plus facilement mon appart, avec moins de concurrence, plutôt que de faire la queue 10 fois par jour avec 200 autres personnes pour les annonces de particuliers...

Sans compter que quand un éditeur prestigieux arrive et roule de toutes ses mécaniques ça doit impressionner et donner confiance.

Dernière modification par Quint` ; 18/10/2013 à 00h45.
Tu as raison, Quint`, d'insister là-dessus.

Moi qui défends l'auto-publication depuis l'ouverture de ce fil, j'ai envie de souligner :
Quand on est une bille en orthographe (ou qu'on n'a pas d'amis dévoués excellents en relecture), quand on n'a pas de compétence en maquettage, quand on n'est pas super à l'aise avec les outils informatiques, quand on ne connaît rien en matière de design graphique, quand on transpire à l'idée de remplir le moindre formulaire administratif... alors l'auto-publication est à fuir et la sagesse recommande de se trouver un éditeur ou de se mettre au paint-ball.
Oui enfin normalement les éditeurs demandent un minimum en orthographe, si vous leur envoyez un script truffé de fautes, ils vont pas apprécier ! Surtout avec les correcteurs orthographiques qu'on a maintenant...

Au passage, je suis tombée sur ça, ça m'a fait penser à ce fil
Pour les cartes, elles étaient juste en noir et blanc, dans les pages du livre.

Quand tu t'auto-édite tu mets le pied dans plein de domaines inconnus jusqu'alors.

Le monde du droit, ais je le droit d'utiliser cette image? cette carte? pour faire ma couverture? Puis-je citer telle chose? Les mentions légales obligatoires à faire apparaitre.

Le monde du graphisme, créer une couverture , une tranche, l'épaisseur de cette tranche, une quatrième de couverture. Connaitre les cotations et les marges d'usage, la définition requise. Comment trouver un numéro isbn.

Le monde de l'édition, savoir agencer les pages qui précédent le texte, celles qui le suivent, les marges du texte. La bnf et le dépôt légal, le numéro d'isbn.

Le monde de l'imprimerie. Trouver un imprimeur, vérifier que son projet est réalisable. le réaliser.

Toutes choses qui peuvent décourager, et qui n'entrent pas dans les compétences d'un auteur à l'origine.

Un éditeur professionnel se charge de tout cela et de bien plus. Si j'ai fait le choix de l'auto-édition, c'est que j'estime mes chances d'être édité assez faibles, et le parcours pour y arriver, semé d'embûches, et de désolation.

J'ai pris beaucoup de plaisir à réaliser mon livre, même si au final, je ne toucherai que peu de monde.

Mais j'emprunterai peut-être la voie de l'édition traditionnelle un jour.
Citation :
Publié par Le boiteux
Comme par exemple, des droits d'auteurs très bas (8 %), une obligation de proposer chez eux nos cinq prochains livres et des droits d'exploitations de, attention les yeux, 15 ans.
8%, ce n'est pas si bas que ça, en édition classique, pour un auteur qui a encore tout à prouver (même si je trouve ça bas en soi, on est d'accord).
Les autres clauses sont juste


Citation :
Publié par Le boiteux
Où j'ai signé, maison Boz'Dodor, je touche 12 % par livre, puis 14 % selon les ventes. Les salons sont pris en charge en plus.

Bien sur, c'est une petite structure, mais j'ai moins la sensation de n'être qu'un numéro de plus. Si mon bouquin coule, la maison perd beaucoup vis à vis de son investissement en temps et argent (moins de fric car plus petit). Et puis, les relations avec l'éditrice sont très plaisantes, sans fioriture.
C'est pas mal, 12%, surtout pour une petite structure.

Dernière modification par Compte #394211 ; 01/01/2015 à 13h05.
Citation :
Publié par baai
Soit on ne se comprend pas, soit j'ai manqué de clarté

L'impression à la demande ne revient pas moins cher mais plus cher - la règle du plus il y a de tirages, plus c'est dégressif, étant caduque par définition.
Sinon oui, ça a un coût, mais c'est le site, amazon par ex., qui l'avance.
Si on commande un de tes livres, il avance le coût de fabrication/traitement d'un exemplaire. Si on en commande mille, il avance le coût de fabrication de mille livres, au même prix unitaire.
Encore une fois, l'auteur n'a rien à débourser à aucun moment (enfin si, après éventuellement auprès des impôts, comme n'importe quel revenu).
Ok, je comprends mieux. merci, je ne savais pas. c'est une bonne chose ce système^^

Pour répondre à Marthalt, oui j'imagine la quantité de taf qu'engendre le projet que tu as accompli.

l'avantage d'un éditeur traditionnel, c'est qu'il se charge de tout. je n'ai juste qu'à donner mon aval, expliquer mes souhaits, ... beaucoup de dialogues, au final.

D'ailleurs, je viens de recevoir ma première de couverture. En exclu mondiale...euh, nationale...euh, départementale ... JOLiale, quoi ^^, la voici :

premia10.jpg


J'aime assez le rendu, un peu flou, les ombres et la lumière, les clins d'oeil à des choses importantes du livre. bref, j'aime bien, mais je ne dois pas être des plus objectifs non plus
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