Est-ce que vous êtes déjà allés dans les bars où il faut pas aller ?

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Je vais vivre par procuration maintenant. Parce que j'ai trop fait de choses pour la capacité que j'avais de faire des choses et maintenant, c'est fini ! Ce sont les autres qui vont vivre pour moi. Et moi, je vais suivre.

Donc, je voulais savoir : le hasard vous a t-il mené dans des troquets :
Visiblement mal-famés, où des individus louches (une pègre, même, qui sait ?) semblaient ici à leur place tandis que vous n'y étiez pas ?

Ou bien dans ceux où à peine entré, vous avez ressenti une atmosphère agressive ? On vous cherchait querelle d'autorité ; les uns se préparaient à s'expliquer avec d'autres et tout tournait vinaigre ?

Dans celui où s'est déroulé une tranche de vie si terrible que ce que avez vu vous a perturbé une semaine durant ?

Les bars ont leur vie propre. Certains sont parfois inquiétants, parfois tout simplement parce qu'ils paraissent très sordides.
Avez-vous franchi le pas de l'un d'eux ? Vos anecdotes sont les bienvenues.
Non, jamais. Je ne fréquente que la haute.
Cependant, il m'arrive régulièrement d'aller dans des Bärs à poivres mais, vu que je suis un jeune loubard, je me fond dans le décors : Je rote bruyamment et je ne pars pas sans avoir bu au moins trois 16. St'un minimum, dans les mauvais jours.
Dans des bars avec des black-pipis.

Sinon une fois, pour faire plaisir à des potes je suis allé dans un pub du vieux Nice un peu "roots" mais ça passait du bon son D&B.

J'avais juste un cafard dans mon verre et les femmes devaient avoir des mycoses vaginales je n'attendais qu'une chose, qu'on fasse une after dans une bulle stérilisée d'un petit leucémique.

Voilà.
Les bars à putes, ça compte ? (d'ailleurs, même si c'est surtout à l'étranger, ça m'a surpris d'en trouver en France, je pensais que ça existait plus depuis longtemps, même si c'est très soft).

Sinon je suis tombé dans un restaurant très louche à Chiangmai, je suis parti après l'entrée
Citation :
Publié par Caniveau Royal
Ou bien dans ceux où à peine entré, vous avez ressenti une atmosphère agressive ? On vous cherchait querelle d'autorité ; les uns se préparaient à s'expliquer avec d'autres et tout tournait vinaigre ?
Cette phrase vaut pour tous les bars/boites où je suis allé. Entre les videurs qui t’agressent avant même que tu sois rentré et les "clients" à l'intérieur qui n'ont que pour seul objectif de chercher des pigeons avec lesquels se taper, c'est pas joli.

Sinon, l'expérience la plus marquante et malsaine a été dans une boîte gay où je me suis senti tellement mal que j'ai foutu le camp au bout de 15min. Les films porno gay avec les mecs qui s'enfilent au dessus des pissotières ca fait peur!

Dernière modification par Papaye Doyle ; 05/02/2013 à 23h38.
Une fois on m'a traîné au Black Dog. Un endroit de gothiques chelou, j'étais en chemise, ils étaient en manteau matrix, j'avais les cheveux propres, ils avaient 3km de pilosité sale qui dépassait du crane. Dans le lot, le seul chauve c'était un renoi qui ressemblait à Blade, putain j'avais câblé j'ai eu peur qu'on boive mon hémoglobine alors je suis parti.

Vraie histoire pour vrai fear.
Un soir (et seulement un soir), avec mes potes, on allait vers une boîte nulle et on s'est fait accoster par un mec devant un bar que je ne connaissais pas. Pourtant, je passe dans cette rue deux fois par semaine et je ne l'avais jamais vu. Sûrement l'effet Men in black, le truc était apparu juste pour une nuit.

Le mec qui nous avait accosté était marrant, moitié drogué-moitié anarchiste, il se prenait en grippe le bobo de la bande. Un mec qui prend sur lui pour répondre à un pédant de science-po au sujet de la guerre en Syrie, on ne pouvait que lui accorder une bière.

Sauf que là:


pleins de cinquantenaires, sans le sou, en train de danser comme des tarés sur du ABBA sur une piste en ballatum et au milieu de tables de camping. Il y avait un gros sac à qui il ne restait plus qu'une dent qui serrait une black anorexique. La barmaid avait un sein qui sortait et qui a refusé de servir des shots à mes potes sous prétexte qu'elle devait nettoyer les chiottes remplis de vomi par Gégé. Trois mecs, beurrés, dormait sur le bord d'une table etc... tout le bar était en mode bronson comme sorti d'un autre âge, d'un autre pays, d'une autre culture. Le petit truc que je ne comprend toujours pas aujourd'hui c'est l'utilité du vigil qui faisait l'entrée.

Je crois que si un jour j'ai un fils et que je veux lui montrer le mal que fait la vie à certains, je l'emmène là-dedans.
Ben ouais, qui ne l'a pas fait??

Des lieux louches , j'étais toujours mineure a l'époque ( Oui oui, ça date quand même) ou j'allais voir des danseurs/danseuses nues avec des serpents ( J'avais bien trippé d'ailleurs) , dans des lieux ou l'illégalité régnait, trafic, contrebande, agressions armées, descentes de polices, perquisitions de la CECO c'était la belle époque quand même.

Le pire des Bars, c'est ici, rien a boire, personne ne danse nu...
J'ai fais beaucoup de bars louches dans ma misérable vie, mais vers chez moi y a un bar Colombien un peu ambiance le bon, la brute et le truand, mais sans le bon.
J'y suis allé une fois pour m'approvisionner en alcool afin de finir la soirée dans l'oubli du lendemain avec une belette un peu cramée, Madre mio, ce silence, j'ai voulu faire genre j'étais un habitué à base de check le patron sauf qu'il a du prendre ça comme si j'voulais lui mettre un coup de poing, et cette shagasse de petite vertue morte de rire, et moi en train d'essayer d'expliquer au gadjo la référence à Bob Marley et au bienfait de la religion rastafari, un grand moment de solitude.

Après le soulagement du vent frais qui soufflait dans ma face à la sortie, j'ai paranoié sur d'éventuelles représailles du gang de la cc approvisionnant l'Europe depuis l'Amérique du sud envers ma pauvre personne, représentant le gang de la sinsemilia.
Tellement ouf dans ma tête que je me voyais déjà expliquer qu'il y avait de la place pour tous vu qu'on était pas sur le même produit.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Lady-VanXzadar
Des lieux louches , j'étais toujours mineure a l'époque ( Oui oui, ça date quand même) ou j'allais voir des danseurs/danseuses nues avec des serpents ( J'avais bien trippé d'ailleurs) , dans des lieux ou l'illégalité régnait, trafic, contrebande, agressions armées, descentes de polices, perquisitions de la CECO c'était la belle époque quand même.
Lady c’est tellement une dingue, que si tu veux faire comme elle aujourd'hui, bha tu peux plus. A part la partie agression et danseuses nues, ça c’est facile
J'suis allé dans des bars relativement vip à seoul en basket/tshirt où tu payes 400 €la bouteille/table mais 5 € les serveuses pour qu'elles retirent leur soutif/strings
C'est ptete un peu hs mais c'était un endroit où j'me sentais pas trop à ma place et j'attendais de rentrer afin de me faire pwn par des coréens plus tard sur le ladder
Citation :
Publié par Sorine
Lady c’est tellement une dingue, que si tu veux faire comme elle aujourd'hui, bha tu peux plus. A part la partie agression et danseuses nues, ça c’est facile
Faut la comprendre, c'était dingue le canada de 1872 !
Quand j'étais en Chine, un chinois m'a trainé dans un container pour essayer de me vendre des divx gravés.
J'ai suivi le mec à travers quelques ruelles et en entrant dans le truc il y avait un mec à l'entrée qui fumait sur une chaise genre gardien de rendez-vous mafieux, j'ai cru que j'allais me faire voler mes organes.
Citation :
Publié par Doudou
une jeune femme est venue me faire la conversation, elle m'a demandé si je voulais lui payer du champagne, devant mon refus, elle s'en est allée.
Une seconde femme est venue (ELLE M'A CARESSE LA CUISSE §§§) me demandant si je voulais pas payer ma bouteille de champagne, qu'ils acceptaient les cartes, je lui ai dit que j'avais rien sur moi.
La je commence à voir qu'à l'entrée, y a un énorme gorille qui surveille, mon cerveau commence à me dire que des gens semblent en vouloir à mon argent et que bon, c'est bien drôle de faire n'importe quoi en étant bourré mais maintenant faut se casser. Du coup je me suis barré.
Mdr il m'est arrivé la même histoire sauf que j'ai payé des verres de Benjamin, et que vu que c'est pas du champagne mais du mousseux espagnol de daube j'pensais qu'au pire j'allais m'en tirer pour 50 € Max, mais en fait je devais 200 € que je n'avais pas sur moi.
Le contexte, c'est une putain de soirée d'inauguration d'une boîte à Montjuic (Barcelone) à laquelle j'avais été convié par la fille du proprio qui c'était déjà barré ailleurs, j'me suis cru trop VIP, j'ai du l'appeller en catastrophe entouré par 4 mastodontes pour qu'elle arrange l'affaire.
J'étais pourtant habitué aux bars/boites remplis de tapins qui poussent à consommer, mais sur le coup je me sentais désiré dans l'essence de mon swag.
Ah putain... j'étais en road trip au Mexique, c'était cool jusque là, je m'éclatais bien. Un de ces voyages entre potes où tu délires bien, le genre de trip inoubliable en somme. Un soir, à peine quelques jours avant la fin de notre séjour, on décide de passer la nuit dans un bar, histoire de se bourrer la gueule et de passer une nuit d’anthologie. Au final et un peu au hasard, on se retrouve face à un bâtiment isolé dans le désert, pas si loin de la frontière américaine. Vu comme ça, on aurait dit une attraction d'un parc à thème, mais en tellement plus déjanté. Avec des motards qui soulèvent des tonnes de poussières devant, la façade du Bar extraordinaire qui crache du feu et est recouverte d'illuminations pour le moins originales. Irréel. Bref le truc bien déjanté mais qui t’annonce une soirée d'enfer. Arrivés là, on se dit clairement qu'on a décroché le gros lot.

On se gare devant avec notre camping-car tout pourri, j'avoue qu'on avait un peu honte à côté de toutes ces putains d'Harley Davidson. Mais bon c'est pas une dizaine de motards qui allaient nous intimider. Arrivés à l'entrée, un petit mexicain typique et orgueilleux au possible nous salue sèchement, puis nous lâche dans un anglais approximatif qu'on ne rentrera pas, qu'il faut être un routier. Heureusement, enfin on s'est dit heureusement sur le moment, aujourd'hui j'aurais plutôt envie de dire malheureusement, Mathieu (un de mes potes) a sorti son permis français poids lourd et lui a collé devant la gueule. Il nous laisse rentrer, sans grand enthousiasme cela dit.

Et là putain de merde, j'avais jamais vu un bar aussi excitant. Des meufs encore plus bonnes que Kate Upton qui se déhanchent totalement nues un peu partout dans le bar, une ambiance de fou, une atmosphère tellement prenante. Bref, on s’installe là avec un espèce de sourire niais, la perspective d'une soirée mémorable en tête. Les verres s'enchainent, on déconne avec les motards/routiers, on reluque ces déesses. La soirée parfaite.

Plus tard dans la soirée, les lumières deviennent tamisées d'un seul coup, l'orchestre traditionnel mexicain entame une mélodie entrainante. Le rideau au fond de la salle se lève, la lumière se centre sur la créature qui en sort. UNE DÉESSE LA PUTAIN COMMENT J'AVAIS ENVIE DE LA BAISER, JE L'AURAIS SAUTÉ SUR PLACE CETTE SALOPE. Et la danse qui s'en suit putain j'ai cru que ma verge allait exploser, putain la voir jouer avec ce putain de boa en se déhanchant comme une bitch. J'allais devenir fou, tout le monde était captivé, subjugué. Il aurait pu se préparer le pire scénario possible que personne ne l'aurait flairé. Et en fait ça a été le cas. Cette véritable déesse, qui se tenait à quelques centimètres de nous s'est transformée en l'espace de quelque secondes en un espèce de monstre horrible. Putain gerbant, flippant, la peau fripée, les crocs sortis, des griffes acérées. On a jamais autant flippé de notre vie. Un vampire. Et au même moment toutes les autres bitches se sont transformées en d'ignobles créatures. Putain quand je pense qu'elles me donnaient la trique. S'en est suivi tout le personnel du bar qui s'est également transformé, des colosses avec une force surhumaine.

Avec mes potes, on a rapidement repris nos esprits. En l'espace de dix secondes la fiction a envahi la réalité, tous les films pourris de vampires qu'on s'était avalé plus jeune nous ont bien servi. Ni une ni deux on a pété les pieds des chaises pour s'en servir de pieu. On a niqué du vampire en masse toute la nuit, putain quel merdier... J'ai perdu deux potes, deux putains de bons potes, dont Mathieu le routier. Ces putains de vampires y sont tous passés, un à un, que ce soit l'orchestre, le barman ou toutes ses magnifiques bitches. La pire nuit de ma vie, un réel enfer. Putain de bar de merde.

Dernière modification par Mezcal ; 06/02/2013 à 02h00.
Citation :
Publié par Mimu
Quand j'étais en Chine, un chinois m'a trainé dans un container pour essayer de me vendre des divx gravés.
J'ai suivi le mec à travers quelques ruelles et en entrant dans le truc il y avait un mec à l'entrée qui fumait sur une chaise genre gardien de rendez-vous mafieux, j'ai cru que j'allais me faire voler mes organes.
Où est-ce que j'ai déjà lu/vu ça ?
Je sais pas si j'ai lu ça sur JoL un jour ou si c'était dans un film. Help.
A Paris bof a par les bars qui ferment a 6h du mat rempli d'alcoolique pas trop. il n'y a pas de risque pour un male alpha les mecs bourré tombent tout seul et ceux qui font semblant d'être bourré pour les voler ne sont pas nombreux. Je vais juste cité le pub saint michel (5eme) c'est le bar ou je me suis sentit pas a l'aise non par peur mais car c'était vraiment trop naze comme endroit, bref 10minutes après on était ressortit.

Sinon a l'étranger en bolivie ou j'étais accompagné par des amis locaux (heureusement) on a fait une nuit blanche dans les bars accompagné des produits locaux c'est marrant les embrouilles sont beaucoup plus violentes. Une espèce de nuit à grand coup de verre et autres en enchainant sans cesse les endroits jusqu'a s'écrouler sur le sol d'une maison que tu ne connais pas. Un réveil a 15h a cause de la chaleur et de ce proprio hippy méxicain qui tente d'élever des perroquets/condors dans la pièce d'a coté.
Mais j'ai déconné j'ai raté un nouvel an dans la jungle des narcotrafiquants. dans une maison remplit d'étudiant friqué a 3h de route de toute civilisation ca aurait pu être épique.

Au pérou accompagné d'un pote francais on est tombé dans un bar local ou le mec ne vendait pas de bières mais un mélange de 20fleurs (true story) qui s'y rapprochait. rassuré par le faite de voir uniquement des locaux dans ce bar on y a passé une soirée bien ouf car ca nous a juste retournée la tête (et retourner le bar enfaite) s'en ai suivit une tournée des bars ou j'ai retrouvé une serveuse vu dans la journée que j'ai pécho tkt.

En irlande je suis tombé dans un bar gay je l'ai compris quand j'ai vu un spectacle de drag queen. L'ambiance n'était pas oppressante mais détendu (mixte gay/lesbienne/hetero ou bi pas comprit) et le spectacle nous a bien fait marrer donc on est resté jusqu'a la fin de celui ci avant de gentiment retourner dans nos bars hétéro.
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