Fear is the path to the dark side. Fear leads to anger. Anger leads to hate. Hate leads to suffering.
De rien.
Et plus ça va et plus je me dit que l'allégorie de la force est assez juste.
[ML-gros pavé]
J'aime la direction que prend ce sujet et je vais m'accorder un peu de temps pour répondre un peu plus en détail. C'est mon point de vue et je le justifie par les rencontres que j'ai pu faire un peu partout, les discussions/l'écoute d'autres personnes sur leurs propres expériences et leurs ressentis, quelques sources littéraires intéressantes, en fait chaque petit élément à apporté sa pierre à l'édifice et l'a fait évoluer pour déboucher là-dessus.
Avant de s'intéresser au concept de couple en lui-même, il y a deux champs majeurs selon moi à découvrir et à assimiler en prenant le temps, en toute humilité et sans avoir peur d'aller au bout des choses, d'où la nécessité de passer outre les railleries et les mauvais mots d'autrui. Ce sont des choses auxquelles je suis resté hermétique très longtemps, et finalement c'est pas évident d'oser franchir le pas vis à vis de ça.
Le premier des deux, c'est tout simplement d'apprendre à reconnaître/accepter/extérioriser ses émotions, ses sentiments, ses ressentis. Concrètement, quand on rencontre d'autres personnes, on fait toujours face aux mêmes phénomènes psychologiques : la peur de ne pas être accepté, du regard des autres vis à vis de soi-même, le problème de sa propre place au sein du groupe est une grosse source de stress. La réponse innée que la majorité des personnes met en œuvre c'est de s'adapter en fonction de ce que l'on pense que les autres veulent voir de nous. C'est une solution qui n'en est pas une, elle contribue à uniformiser les personnalités alors que c'est la diversité qui donne de l'intérêt aux relations sociales.
Ça va avoir l'air d'une grande phrase mais je trouve que c'est la vérité : il y a en chacun des trésors qui dorment, encore faut-il savoir les mettre à jour et être prêt à les partager. Quand on le sait ça paraît évident, mais quand c'est pas le cas on passe son temps à douter et à chercher ce qu'on peut nous reprocher pour changer en mieux. J'ai eu la chance de pouvoir rencontrer un grand nombre de personnes ouvertes et qui encourageaient les autres à s'exprimer d'elles-mêmes telles qu'elles sont, et ça m'a pas mal aidé. Ce sont les mêmes personnes qui m'ont montré qu'on peut résoudre et prévenir bien des problèmes en osant tout simplement parler franchement, sans appréhender les réactions.
Se fier à ses propres impressions et se constituer sa propre opinion au lieu de prendre celle des autres comme repère. C'est autant de choses qui demandent de gros efforts, mais quand on fait le pas on se rend compte que c'est pas si compliqué que ça, et que ça simplifie significativement les choses, c'est vraiment agréable.
Le deuxième, c'est la façon d'appréhender l'autre. L'erreur la plus courante c'est d'appréhender les autres, leurs paroles, leurs actes, en se figurant savoir tout ce que ceux-ci traduisent en se reportant uniquement à ce que l'on en interprète, plutôt que d'avoir la curiosité nécessaire de se renseigner et de s'y intéresser. J'ai vu souvent autrui comme un adversaire/une source d'ennuis potentiels, alors que ce n'est jamais qu'un individu comme moi, avec potentiellement les mêmes attentes, les mêmes questionnement, mais aussi potentiellement des raisonnements différents des miens, des façons de faire différentes etc...
Tout ce qui diffère entre soi et autrui, c'est autant de possibilité pour l'un comme pour l'autre d'apprendre et d'évoluer. Je me dis souvent qu'on devrait agir comme on aimerait que les autres le fassent vis à vis de nous, mais sans exiger des autres qu'ils fassent forcément de même. De manière générale, ne pas mettre d'attentes en quelqu'un sans lui en faire part de façon détaillée et s'être mis d'accord. J'ai jamais osé le faire et j'ai beaucoup de connaissances pour lesquelles ça a été le cas et à chaque fois ça a terminé sur des embrouilles insolubles, et très souvent j'ai trouvé ça dommage.
Pour ceux qui auront lu jusque là, non je n'ai pas parlé ni d'amour ni de couple, mais ce sont des choses qui découlent de ces deux grands axes. Je trouve que ce sont des points clefs du développement personnel qu'on devrait avoir assimilé au préalable avant de parler d'amour et de ce qui y touche. L'amour, je m'y suis intéressé tout gamin, comme tout le monde j'imagine, "pour faire comme les grands". Le problème quand on fait du mimétisme sans comprendre le sens primaire de ce que l'on mime, c'est que ce sens ne vient pas de lui-même, on lui cherche un sens trouvé par nous-même, sauf que c'est pas le bon et que ça le devient rarement.
Mon avis personnel c'est que le couple "traditionnel" avec tout ce qu'on y met derrière, c'est quelque chose qui correspond à un certain type de personnes, tout comme d'autres modèles. Selon moi on devrait surtout apprendre à ne pas lier la sexualité à une "hiérarchie" dans nos relations sociales.
Bref. Je continuerai probablement plus tard, là je dois filer ! (Et bravo à ceux qui auront lu jusqu'au bout, ah ah)