Oui enfin faut nuancer : https://www.lechotouristique.com/art...e-500-millions
C'était heureusement pas une privatisation totale vu que l'Etat gardait 10% et que le groupe Chinois n'était pas majoritaire. Mais du coup, si les chinois ont bien tapé dans la caisse alors qu'ils ne sont pas majoritaire, c'est logiquement que l'Etat ou les collectivités étaient pas non plus contre qu'on leur reverse des dividendes, non ?
A voir comment s'est faite cette gouvernance. Si l'aéroport a été privatisé c'est qu'il était public d'abord et si une cagnotte existait c'est qu'elle était là quand l'état était proprio. Excuse moi pour ce raisonnement basique mais ne connaissant pas le dossier j'en viens à ces raisonnements simples à partir du peu que j'ai. Donc a priori l'état dans ce cas ne s'était pas montré rapace (on peut supposé qu'il y a une constance dans son attitude)
Donc j'aurais tendance à croire que d'une manière ou d'une autre ce n'est pas aussi simple et on peut supposer au vu de ce qui est raconté, que les chinois ont pillé l'aéroport sans pour autant que c'était une stratégie voulue par l'état et les collectivités.
Deux exemples:
La rémunération astronomique de Carlos Ghosn a été remise en cause (je parle de la partie Renault) par l'état, du temps de Hollande et s'ils se sont fait avoir une première fois les administrateurs et surtout le gouvernement ont manoeuvré pour tordre le bras à Carlos Ghosn et à un CA acquis à sa cause (excepté les administrateurs de l'état) pour obtenir des droits de vote double. La manoeuvre s'est retournée contre ses auteurs, entre autre grâce à l'allié du moment Toyota. Source 2 ou 3 articles du Canard qui a suivi l'affaire. Là on a l'exemple d'un état actionnaire qui a essayé de peser mais qui n'a pas pu, au final.
L'autre exemple plus bref, est celui de la rapacité de l'état, EDF. Celui-ci a exigé à au moins une reprise de tels dividendes qu'EDF a dû s'endetter pour satisfaire son actionnaire.
Ces exemples sont là pour te montrer que d'une part on peut avoir un état-actionnaire rapace et d'autre part un état-actionnaire qui en théorie serait puissant mais qui s'est bien fait mettre.
|